Bloquée dans les relations sociales, à cause de la souffrance...

J'ai 20 ans, et à ce jour, je n'ai jamais eu de relation amoureuse, ni de petit copain, je n'ai jamais embrassé, et je n'ai plus d'amies. Ces 4 faits, rien que d'y penser, cela me fait souffrir. Tout ce qu'il me reste, à présent, c'est deux-trois copines de l'unif avec qui je ne parle que lors des cours. Dès que les cours sont finis, je n'existe plus pour elles.

Je souffre énormément lorsque je vois d'autres filles en couple, lorsqu'elles racontent leurs soirées, lorsque elles parlent de leur meilleure amie, lorsqu'elles se vantent d'avoir une belle vie de couple. Et j'en suis devenue jalouse : moi aussi, j'aurais vraiment aimé qu'un mec m'embrasse, d'avoir une meilleure amie à qui me confier, être reconnue pour le peu de bien qu'il y a en moi. Même avoir cette chance de pouvoir proposer à une pote d'aller voir un cinéma ensemble ; même ça, ce n'est pas possible vu mes faibles relations sociales, personne ne veut de moi.

À ce jour, je suis bloquée par ce sentiment de jalousie. Si je fais une nouvelle rencontre et que j'apprends que la fille a déjà embrassé ou qu'elle a déjà eu un petit copain ou qu'elle a des tas d'amies... je coupe le contact parce que je souffre et cela va jusqu'à l'automutilation, la haine de moi-même. Un autre exemple : si je vois une belle fille dans le métro, cela me fait immédiatement penser au fait que moi, je n'ai pas cette beauté, je suis tellement banale que personne ne s'intéresse à moi. Et ça me fait mal, j'en souffre...

Je pense qu'une des solutions serait de trouver une autre fille dans le même cas que moi, qui puisse comprendre mes difficultés. Et je n'ai encore trouvé personne, j'ai l'impression que mon cas, les 4 faits réunis à 20 ans, c'est hyper-rare. Si vous connaissez des personnes qui soient aussi, à 20 ans ou plus, dans la même situation sociale que moi, je suis preneuse de lire vos histoires. Je pense en effet que cela m'aidera à me sentir moins seule, la solitude me pèse beaucoup.

Une autre solution envisagée, c'était le suicide. Je n'y suis pas arrivée du premier coup malheuresement. Et en pratique, je ne le tenterais plus jamais, vu la souffrance vécue par ma famille à ce moment-là. Je suis obligée de trouver une autre solution.

Comment débloquer la situation ? Cela fait 2 ans que je consulte un psy à qui je me confie, sans résultat sur ce blocage.

Merci de votre patience d'avoir lu ce texte.

Coucou PetiteNeige petit pavé en approche.

Ton récit est très touchant.  Je ne pense pas être la personnes la mieux placé pour t'aider, mais je vais essayé de faire au mieux pour t'apporté conseils et analyses, t'apporté mon soutien comme certains/certaines (Que je remercie ) l'on fait pour moi ici.

Tous d'abord sache qu'en t'en qu'homme, une jeune femme de 20ans n'ayant pas ou peut eu de relation amoureuse n'a absolument rien de choquant. C'est rare c'est vrai, mais de mon point de vu ce n'est pas un problème en soit, bien au contraire. Te concernant je conçois tout a fait que cela soit difficile à gérer et que cela te fasse souffrir.

La jalousie et la souffrance que cela provoque chez toi et une réaction humaine qui peut vite devenir insurmontable lorsque tu fait face à ces situation que tu évoque. 

Tu doit prendre confiance en toi, "facile a dire tu me dira" mais il y a un exercice simple que ton Psy a du te demander... Tu prend un papier, un crayon, et tu note toute les choses que tu n'aime pas chez toi. Puis après cela tu fait pareil en commençant par te trouver 10 qualité (Le genre de chose que tu apprecie chez les autre et que tu retrouve chez toi). Ça peut être long mais je suis certain que tu les trouvera les 10 et même peut être plus. Car quand tu dit "le peut de bien qu'il y'a en moi" je suis convaincu qu'il y a plus de bien que de mal chez toi... Cela peut allé de la franchise a la sincérité, la gentillesse, la générosité en passant par la compassion ou tes jolie hanche sculpté etc etc... Enfin tu a compris le délire. 

Cela peut paraître stupide vu comme Ça mais je t'assure que c'est un très bon moyen pour ce connaître et pour reprendre un peut d'estime de soit. Après ce n'est qu'un debut bien sur, mais un bon début.

Maintenant, concernant le fait de rencontré et discuter avec quelqu'un dans le même cas que toi. Ce n'est pas une bonne idée selon moi, a moin que celle-ci en soit sorti . Sinon vous irez chacun dans le sens de l'autre et cela ne fera qu'augmenter ton mal être est même a en venir a trouver une certaine "normalité" a la situation. Non dit toi qu'il y a des personnes qui ne sont pas dans ton état d'espris mais tout aussi apte a comprendre ta situation, ton mal-être et qui seront la pour t'aider a avancée. Des fois un coup de pied au c.. et bien plus instructif qu'une caresse (c'est une image hein..). 

C'est un bonne chose que tu ai échoué ta tentative. Cela montre que tu t'accroche et que tu ne cherche pas a stopper cette vie, mais a la vivre. Tu a seulement besoin d'aide. Et le fais que tu ai décidé de voir un psy montre que tu veuille faire avancé les choses et non les stopper. Maintenant si après 2 ans il y a aucun résultat, peut être te faut il changé de psy. Certain sont plus compétent que d'autres, d'autres te mettrons plus en confiance et puis c'est très important d'être avec le/la "bonne" psy.

Sinon tu a peut-être des gens de ta famille pour te confié ? Frère , soeur? 

Quoi qu'il en soit ne perd pas espoir tu est encore jeune. Je ne sait pas d'ou tu est, mais je serait ravi de boire un verre avec toi amicalement bien sur, tu aura meme la chance de me proposé un ciné.

Voilà..Oulha il est tard.. Et si tu veut discuter et que tu à  besoin de mes humbles conseil ou juste du réconfort n'hesite pas.  (ici ou en message privé)

Bien le bonjour !

Un nouveau jour se lève, c’est une nouvelle chance de tenter quelque chose n’est-ce pas ? C’est déjà un très bon point, ton souhait d’avancer et d’évoluer !

Je vais te donner un semblant d’anecdote. J’ai longtemps été une personne très timide et introvertie. J’ai connu la solitude, la difficulté de me faire des amis. C’était difficile de s’ouvrir aux autres voire tout simplement de m’exprimer. J’avais également l’impression d’être en retard par rapport aux autres, de n’avoir jamais rien réalisé. Ce qui semblait si simple pour les autres me paraissait bien souvent insurmontable. Dans ces moments-là, au lieu de simplement me moquer de la « norme » et de faire mon chemin, je me sabotais. Complètement contre-productif n’est-ce pas ?

Aujourd’hui, je suis loin d’être extraverti et je ne changerai ça pour rien au monde. En revanche, j’ai gagné en confiance, je vais vers les autres, j’adore communiquer, faire de nouvelles rencontres et partager.

Maintenant, il faut essayer de reprendre un peu confiance. Je vois une personne qui a envie de partager, de rencontrer de nouvelles personnes, d’échanger et de l’enthousiasme !  Selon moi, le point essentiel, c'est la confiance.

Tu as aussi des qualités, ne l’oublie pas. Il faut juste parfois un peu de temps pour rencontrer des personnes qui partagent nos convictions, nos passions, nos envies. Des déceptions, il y en aura encore, mais il y aura du positif également !

Oublie un instant ton âge, ne te focalise pas sur ce que les autres ont accompli. Il n’y a pas de normes, d’étapes à accomplir absolument pour évoluer ou être en phase avec la société. Avance à ton propre rythme. Trace ton propre chemin, tu n’es pas seule.

Concernant le psy. Il est important de donner son ressenti. Si tu as l’impression que tu n’avances plus, il faut le dire. Si ça ne donne rien, tente l’aventure avec une autre personne qui aura probablement une autre vision des choses et des mots plus adaptés qui feront d’avantage écho dans ton esprit.

En outre, les quelques amies que tu fréquentes : si elles ne viennent pas vers toi, va vers eux. Propose une activité, prends l’initiative. Si elles refusent, ce n’est pas grave. Tente l’aventure avec d’autres personnes. L'idée de faire un sport, de rejoindre un club pourrait être une piste pour faire de nouvelles rencontres.

Loin de moi l’idée d’être utopiste. Je veux juste insuffler du positif, te communiquer un peu d’énergie.  Il n’y a pas de recette magique mais bien des choses sont possibles.

Prends soin de toi et courage !

Bonjour

ça saute au yeux en te lisant que tu as un grand manque de confiance en toi, essaye de creuser cette piste avec ton psy, c'est important pour avancer dans la vie et se comparer au autres ne t'apportera rien que des complexes, courage !

Il y a 10 heures, PetiteNeige a dit :

J'ai 20 ans, et à ce jour, je n'ai jamais eu de relation amoureuse, ni de petit copain, je n'ai jamais embrassé, et je n'ai plus d'amies. Ces 4 faits, rien que d'y penser, cela me fait souffrir. Tout ce qu'il me reste, à présent, c'est deux-trois copines de l'unif avec qui je ne parle que lors des cours. Dès que les cours sont finis, je n'existe plus pour elles.

Je souffre énormément lorsque je vois d'autres filles en couple, lorsqu'elles racontent leurs soirées, lorsque elles parlent de leur meilleure amie, lorsqu'elles se vantent d'avoir une belle vie de couple. Et j'en suis devenue jalouse : moi aussi, j'aurais vraiment aimé qu'un mec m'embrasse, d'avoir une meilleure amie à qui me confier, être reconnue pour le peu de bien qu'il y a en moi. Même avoir cette chance de pouvoir proposer à une pote d'aller voir un cinéma ensemble ; même ça, ce n'est pas possible vu mes faibles relations sociales, personne ne veut de moi.

À ce jour, je suis bloquée par ce sentiment de jalousie. Si je fais une nouvelle rencontre et que j'apprends que la fille a déjà embrassé ou qu'elle a déjà eu un petit copain ou qu'elle a des tas d'amies... je coupe le contact parce que je souffre et cela va jusqu'à l'automutilation, la haine de moi-même. Un autre exemple : si je vois une belle fille dans le métro, cela me fait immédiatement penser au fait que moi, je n'ai pas cette beauté, je suis tellement banale que personne ne s'intéresse à moi. Et ça me fait mal, j'en souffre...

Je pense qu'une des solutions serait de trouver une autre fille dans le même cas que moi, qui puisse comprendre mes difficultés. Et je n'ai encore trouvé personne, j'ai l'impression que mon cas, les 4 faits réunis à 20 ans, c'est hyper-rare. Si vous connaissez des personnes qui soient aussi, à 20 ans ou plus, dans la même situation sociale que moi, je suis preneuse de lire vos histoires. Je pense en effet que cela m'aidera à me sentir moins seule, la solitude me pèse beaucoup.

Une autre solution envisagée, c'était le suicide. Je n'y suis pas arrivée du premier coup malheuresement. Et en pratique, je ne le tenterais plus jamais, vu la souffrance vécue par ma famille à ce moment-là. Je suis obligée de trouver une autre solution.

Comment débloquer la situation ? Cela fait 2 ans que je consulte un psy à qui je me confie, sans résultat sur ce blocage.

Merci de votre patience d'avoir lu ce texte.

A 20 ans on n'a même pas commencé à vivre, on ne connaît rien et la plupart des idées qu'on se fait sur le monde et la vie sont fausses. Mais on est terrifié par l'avenir, on a peur de ne pas être à la hauteur. Tout cela est absolument classique, et contrairement à ce que tu sembles penser bien des gens de ton âge vivent la même chose. Au sujet de ton physique, rassure-toi, on est très mauvais juge de soi-même, et souvent on prend même ses qualités pour des défauts. Et ne cherche pas une autre fille dans le même cas que toi, afin que vous vous complaisiez ensemble dans votre mal-être, regarde plutôt les garçons.

Ce post aurait pu être le mien il y a de cela des années ..  

Puis un jour, vers l'age de 22- 23 ans je me suis rendue compte que bien qu'il me semblait que les gens ne m'appreciaient pas c'est en fait moi même qui me fermait à eux pour garder une sorte de maitrise sur un eventuelle souffrance en cas de rupture .

La simple acceptation de cette évidence m'a permit de changer mes relations sociales . Pas en un jour, mais d'une façon très positive .

L'humain est meilleur imitateur que le singe. Vous exprimez ici votre besoin de vous intégrer dans le groupe. Mais chacun des éléments est différent. C'est ce qui fait sa richesse et sa force. Ecoutez votre nature et surtout pas celle qui vous paraît commune. "Ne faites pas comme ces moutons qui suivent les pas de ceux qui les précèdent et qui vont simplement où vont les autres au lieu d'aller où il faut aller." Sénèque

Respectez votre personnalité.

La vie est un chemin difficile. Si vous souffrez de manques (affectifs) vous n'avez pas encore vu ce qu'est la tromperie ou la manipulation. Vous avez encore les commandes de votre vie et vous devez être patiente. La personne que vous attendez arrivera quand vous vous y attendrez le moins. Et là il vous sera encore plus difficile de l'accepter. Méfiez-vous tout de même du retour de bâton. On ne passe pas de la souffrance au bonheur sans y laisser des plumes. Je vous souhaite tout le courage qu'il vous faut et tout le bonheur dont vous avez le droit et qui semble vous tourmenter. (Je vous raconterais bien l'histoire de cette soeur que j'ai perdu par ce qu'elle n'a pas pu supporter le bonheur après "une castration" que mes parents lui ont imposés... par ce que je ne veux pas vous inquiéter encore plus.)

Bon courage à toi 

Je comprends ta souffrance, ton amertume et ce sentiment de ne pas s'en sortir. Je l'ai vécu comme toi avec ce sentiment de jalousie, de défiance vis a vis des autres et de moi même. Jusqu'à 24 ans ... Avec aussi un soutien psy.

Je peux te dire que rien n'est figé, que petit a petit le travail que l'on fait sur soi porte ses fruits. La clé pour moi a été ... Les autres ! Comme un révélateur de ce que je suis, ce que je veux, de mes vraies qualités et de mes faiblesses. 

Oui, on verra de plus en plus tes qualités, un jour un garçon te prendra la main en te disant qu'il aimerait cheminer a tes côtés, te sourira. Et vous serez prêts tous les deux, avec confiance. C'est loin d'être facile, léger et anodin tout cela.

Et ... Aime-toi, tout ce qui fait que tu es une personne vraiment unique et irremplaçable. Apprivoise-toi. Afin d'être au clair avec ce que tu es et t'accepter avec indulgence et bienveillance.

Porte toi bien

Il y a 21 heures, PetiteNeige a dit :

J'ai 20 ans, et à ce jour, je n'ai jamais eu de relation amoureuse, ni de petit copain, je n'ai jamais embrassé, et je n'ai plus d'amies. Ces 4 faits, rien que d'y penser, cela me fait souffrir. Tout ce qu'il me reste, à présent, c'est deux-trois copines de l'unif avec qui je ne parle que lors des cours. Dès que les cours sont finis, je n'existe plus pour elles.

Je souffre énormément lorsque je vois d'autres filles en couple, lorsqu'elles racontent leurs soirées, lorsque elles parlent de leur meilleure amie, lorsqu'elles se vantent d'avoir une belle vie de couple. Et j'en suis devenue jalouse : moi aussi, j'aurais vraiment aimé qu'un mec m'embrasse, d'avoir une meilleure amie à qui me confier, être reconnue pour le peu de bien qu'il y a en moi. Même avoir cette chance de pouvoir proposer à une pote d'aller voir un cinéma ensemble ; même ça, ce n'est pas possible vu mes faibles relations sociales, personne ne veut de moi.

À ce jour, je suis bloquée par ce sentiment de jalousie. Si je fais une nouvelle rencontre et que j'apprends que la fille a déjà embrassé ou qu'elle a déjà eu un petit copain ou qu'elle a des tas d'amies... je coupe le contact parce que je souffre et cela va jusqu'à l'automutilation, la haine de moi-même. Un autre exemple : si je vois une belle fille dans le métro, cela me fait immédiatement penser au fait que moi, je n'ai pas cette beauté, je suis tellement banale que personne ne s'intéresse à moi. Et ça me fait mal, j'en souffre...

Je pense qu'une des solutions serait de trouver une autre fille dans le même cas que moi, qui puisse comprendre mes difficultés. Et je n'ai encore trouvé personne, j'ai l'impression que mon cas, les 4 faits réunis à 20 ans, c'est hyper-rare. Si vous connaissez des personnes qui soient aussi, à 20 ans ou plus, dans la même situation sociale que moi, je suis preneuse de lire vos histoires. Je pense en effet que cela m'aidera à me sentir moins seule, la solitude me pèse beaucoup.

Une autre solution envisagée, c'était le suicide. Je n'y suis pas arrivée du premier coup malheuresement. Et en pratique, je ne le tenterais plus jamais, vu la souffrance vécue par ma famille à ce moment-là. Je suis obligée de trouver une autre solution.

Comment débloquer la situation ? Cela fait 2 ans que je consulte un psy à qui je me confie, sans résultat sur ce blocage.

Merci de votre patience d'avoir lu ce texte.

On est mal dans sa peau, ou l'on fait une dépression généralement quand on s'ennuie dans sa vie. Quand on s'ennuie dans sa vie, on va donc penser à soi, et à force de penser à soi, ceci tourne à l'obsessionnel, et on remet sa vie entière en question. On a l'impression de ne pas avancer, d'être moins beau que notre voisin, de moins réussir sa vie que l'on va sans cesse comparer aux autres, d'être anormal, alors que non... 

Si tu veux t'en sortir, alors la première chose à faire c'est d'arrêter de penser à toi même, et de penser à la vie, en vivant tout simplement. Tu ne peux pas construire quelque chose en pensant sans cesse à toi, car si tu ne penses qu'à toi, tu ne peux pas voir les autres. Alors oui il faut que tu t'oublies, en tout ta cas ta psyché, et que tu penses à te servir du restes de con corps, pas que de ta tête mais de tes mains, tes pieds, tes yeux etc... Et que tu commenceras à marcher et à regarder, à saluer les gens qui t'entourent et c'est alors seulement de cette manière que tu rencontreras des gens, filles et garçons, et c'est alors à ce moment que tu te rendras compte que tu es une fille comme une autre, et que l'on peut s'intéresser à toi. C'est en agissant que l'on fabrique sa vie et ce n'est pas en remuant sa pensée en se plaignant sans cesse de sa vie. Je pense que tu n'es pas assez occupée, alors occupe toi, trouve toi une occupation, une raison d'exister, un sport, une association, un travail d'étudiant ou que sais-je ? Tu saisis le truc, c'est en sortant que tu vivras. 

Sur ce fil, beaucoup te souhaitent "Bon courage". Ils ont raison, car il t'en faut, car tu manques cruellement de courage ! 

Merci pour vos réponses ! Je n'ai pas encore eu le temps de les lire avec patience, recul et réflexion ; j'espère répondre d'ici ce soir, au plus tard demain.

J'ai lu tous vos post, merci beaucoup pour les différentes réflexions apportées. J'ai eu énormément de mal à rédiger ce message. Soit j'envoyais un message très complet, très long, sans structure, un peu confus et peut-être trop détaillé sur ma vie personnelle. Soit un message plus court et plus efficace, mais moins complet. J'ai choisi cette dernière option. Sachez que j'ai pris en compte toutes vos réflexions, même si elles ne sont pas explicitement reprises ci-dessous.

Ai-je envie d'avancer, de sortir de ma dépression ?

Étonnamment, en me posant cette question, une part de moi répond oui, et une autre répond non. Celle qui répond oui veut s'en sortir pour ne plus souffrir et pouvoir vivre comme les autres : être capable de prendre le métro sans paniquer intérieurement, être capable de supporter les conversations des autres sur des sujets comme l'amour ou l'amitié, regarder les autres filles sans jalousie, m'aimer telle que je suis, ne plus avoir de paranoïa lorsque je suis seule dehors ou à la maison...

La part qui répond non, c'est parce qu'elle est rassurée d'être en dépression. En effet, la dépression m'apporte une part de positif car elle s'oppose à certains de mes défauts. Par exemple, l'un de mes plus grand défauts, c'est de me considérer au-dessus des autres intellectuellement parce que j'ai une bonne orthographe, j'ai des connaissances scientifiques assez poussées vu mes études, j'estime être civilisée et avoir un bon savoir-vivre... Je parle trop, et trop souvent. J'ai souvent tendance à considérer que j'ai toujours raison. La dépression m'aide à rabaisser ces sentiments, à me remettre les pieds sur Terre. La dépression me rabaisse et me fait comprendre que je ne suis pas meilleure que les autres. Je suis différente, peut-être, mais pas meilleure. En bref, la dépression m'aide à m'intégrer en me faisant prendre conscience de mes défauts, en m'aidant à me taire là où j'aurais parlé trop vite, en m'aidant à éviter le jugement sur les autres.

Quelles solutions envisager pour l'avenir afin de ne plus souffrir, se sentir mieux ?

Au lieu d'essayer de me trouver une amie comme moi, en prenant le risque d'empirer la situation de chacune, je vais continuer à en parler à mon psy. Je pense que je me suis trop étalée avec lui sur les différents sujets abordés, on n'a pas vraiment exploré certains points en profondeur. Je vais essayer de recentrer nos discussions sur ce qui me fait vraiment souffrir, ce qui me bloque aujourd'hui.

Tracer mon propre chemin en évitant de me comparer aux autres. Je pense que ça va être très difficile. Je ne suis pas sûre de réussir. J'ai peut-être besoin de conseils pour y arriver. J'ai peur qu'en faisant de nouvelles rencontres, je recommence à souffrir et à jalouser, pour ensuite couper les relations. C'est mal, mais comment m'empêcher de le faire ? C'est pour ça que je pense que je dois d'abord travailler sur mes souffrances, comprendre d'où elles viennent pour essayer d'en guérir.

Me montrer patiente, prendre le temps. Mes soucis ne vont pas se régler du jour au lendemain, je pense que je dois commencer par de petits efforts, des petits pas. Peut-être commencer par me montrer plus courageuse. Par exemple, essayer de me trouver un club / un groupe dans lequel je puisse faire une chouette activité. C'est vrai que j'ai beaucoup trop de temps libre, et je m'ennuie souvent.

Continuer mes réflexions personnelles, je pense que je commence à comprendre un peu mieux la situation que je vis.

Concrètement...

Je ne veux plus continuer à souffrir pour les différents points expliqués dans le deuxième paragraphe. Je pense que ma vie est dominée par la peur, la paranoïa. Si j'évite le métro (seule), c'est de peur d'être victime d'une agression, d'un accident ou d'un attentat. De plus, les espaces souterrains me font naturellement peur : c'est à peine si j'ose descendre dans la cave de ma maison, peu éclairée. Si j'ai peur en restant seule à la maison quand mes parents sont absents, c'est parce que je m'imagine qu'un cambrioleur a plus de chance de venir dans la maison, car il se dira que je suis seule et sans défense. Je prends 20 minutes matin et soir à vérifier que toutes les fenêtres sont bien fermées, également les portes, etc. Si j'ai peur de sortir, c'est parce que j'ai peur d'être agressée ou enlevée dehors. Je pense que ça vient de tous ces films et actualités qui parlent souvent de ces problématiques. Je n'écoute plus les informations, c'est devenu pénible pour moi de les écouter. Les films que je regarde sont souvent des films pour enfants, des Disney. Je suis incapable de regarder un film violent, ça me ferait vraiment paniquer.

Il me manque du courage pour toutes ces petites choses-là, je n'ai aucune idée de comment en gagner un peu, au moins pour avoir l'esprit tranquille et ne plus souffrir au quotidien.

Merci d'avoir lu ce message plutôt condensé, j'ai essayé d'aller à l'essentiel.

PS @Troncheabaffes: Si tu t'en sens le courage, je suis intéressée par l'histoire de cette sœur. Je pense que lire cette histoire peux m'apporter des réflexions nouvelles, et je pense y trouver des réponses.

Bonjour ! Je comprends ta frustration et je te conseille à ne pas te décourager, car tu n’as que vingt ans. Je suis certain qu’un jour ou l'autre tu trouveras un amoureux et des amis qui t’apprécieront à ta juste valeur. Profite de ta vie en t’adonnant à des loisirs qui t’intéressent. De plus, tu peux fréquenter un club où tu pourras faire de belles rencontres et créer des liens d’amitié.