Être ou ne pas être : telle est la question

"Être ou ne pas être : telle est la question"

Qu'est-ce que ça veut dire exactement pour vous ?

Etre c'est avoir conscience d'exister. Ne pas être, c'est le néant. C'est le ou qui pose question. Nous n'avons pas la liberté d'être mais bien celle  de ne plus être. "Nul n'est mal longtemps qu'à sa faute" dit ce catholique de Montaigne.

il y a 24 minutes, InstantEternité a dit :

"Être ou ne pas être : telle est la question"

Qu'est-ce que ça veut dire exactement pour vous ?

Je ne suis pas philosophe alors je vous donnerais mon point de vue tout personnel.

Pour moi il s'agit de savoir si on accepte d'être Soi entier, le bon comme le mauvais, d'exister en étant honnête avec soi même et avec les autres. Ne pas être, c'est vivre comme les autres l'entendent, se conformer à ce que les autres (la société, la famille, la religion) attendent et abandonner des parties de soi.

il y a 11 minutes, Talon 1 a dit :

Etre c'est avoir conscience d'exister. Ne pas être, c'est le néant. C'est le ou qui pose question. Nous n'avons pas la liberté d'être mais bien celle  de ne plus être. "Nul n'est mal longtemps qu'à sa faute" dit ce catholique de Montaigne.

Etes-vous sûr de vous lorsque vous affirmez "Nous n'avons pas la liberté d'être" ?

Car d'après la philosophie de l'être (opposée à celle du devenir) : "Ce qui est ne devient pas, ce qui devient n'est pas".

Il y a 1 heure, InstantEternité a dit :

Etes-vous sûr de vous lorsque vous affirmez "Nous n'avons pas la liberté d'être" ?

Car d'après la philosophie de l'être (opposée à celle du devenir) : "Ce qui est ne devient pas, ce qui devient n'est pas".

 

Vous avez choisi vos parents ? Vous les avez décidés de vous donner vie ?

il y a 47 minutes, Talon 1 a dit :

Vous avez choisi vos parents ? Vous les avez décidés de vous donner vie ?

En fait je me suis mal exprimé, ce qui m'intriguais c'était plutôt la seconde partie de votre affirmation, c'est à dire lorsque vous dites qu'on a la liberté de ne plus être... Je vous rappelle qu'on parle philosophie là.

Pour moi ce qui "est" ne devient pas donc si on "est" on ne devient pas néant c'est à dire que si vous voulez pour moi la conscience humaine (l'esprit) est éternel (pas de religion ici SVP). Maintenant que mon père s’appelle Jean-Jacques ou William ou encore Amadou n'a que peu d'importance... Voyez-vous ?

il y a 11 minutes, InstantEternité a dit :

(...) la conscience humaine (l'esprit) est éternel (...)

On a pleinement conscience d'être, d'avoir à accomplir et à s'accomplir soi ; on fait le choix d'être en tant qu'être unique parmi la multitude d'êtres uniques ou bien on ne parvient pas à appréhender ce concept.

Et bien "Être ou ne pas être" m'évoque avant tout le monologue de Hamlet dans Shakespeare.

Selon lui les vivants sont des lâches ou des croyants, puisqu'ils acceptent de vivre malgré la certitude de souffrances prochaines, alors qu'ils pourraient "en être quittes avec un simple poignard".

En bref il nous rappelle que derrière une soit disant raison de vivre se cache surtout une raison de ne pas mourir.

il y a 20 minutes, Passiflore a dit :

(...) on fait le choix d'être en tant qu'être (...)

Vous l'avez dit ! Et je le dis aussi, mais moi je dis : "Deviens ce que tu es" ---> C'est à dire puisque tu "es" alors devient cette "chose" que tu "es" ou encore si vous voulez : refait le cycle en toi : surpasse toi !

Il y a 4 heures, InstantEternité a dit :

"Être ou ne pas être : telle est la question"

Qu'est-ce que ça veut dire exactement pour vous ?

Comme chantait mon grand père :

"Gloire à Socrate, à Platon à "Saques-pé-a-re" !

C'est Shakespeare qui l'a dit, c'est lui qui y est !

"Être" c'est vivre, ne pas être c'est "être mort", mourir.

To die, to sleep, no more ! and by a sleep to say we end

The heart-ache and the thousand natural shocks

That flesh is heir to...

Mourir, dormir, rien de plus ! et dans ce sommeil dire que s'achêvent   cette douleur  du coeur et les milles souffrances naturelles dont la chair est héritière...

PS j'avais appris la tirade ne cinquième, je la sais toujours par coeur presque entière j'ai essayé de la réviser, les morceaux qui m'ont échappé ne peuvent plus  rentrer !

il y a 5 minutes, Blaquière a dit :

Comme chantait mon grand père :

"Gloire à Socrate, à Platon à "Saques-pé-a-re" !

C'est Shakespeare qui l'a dit, c'est lui qui y est !

"Être" c'est vivre, ne pas être c'est "être mort", mourir.

To die, to sleep, no more ! and by a sleep to say we end

The heart-ache and the thousand natural shocks

That flesh is heir to...

 

Mourir, dormir, rien de plus ! et dans ce sommeil dire que s'achêvent   cette douleur  du coeur et les milles souffrances naturelles dont la chair est héritière...

Hahahaha... c'est profond mais dites donc quel cynisme !!!

il y a 3 minutes, InstantEternité a dit :

Vous l'avez dit ! Et je le dis aussi, mais moi je dis : "Deviens ce que tu es" ---> C'est à dire puisque tu "es" alors devient cette "chose" que tu "es" ou encore si vous voulez : refait le cycle en toi : surpasse toi !

Je sens comme un problème de logique : "surpasse-toi" c'est pas devenir ce qu'on est mais devenir autre chose que ce qu'on est...

Bon , "deviens ce que tu es", la formule flatte, fait de l'effet, fait super classe, par l'effet d'oxymore ou de paradoxe, mais je crois qu'elle ne veut strictement rien dire... C'est comme "être soi-même", ou "la cerise sur le pompon !"

Faut il vivre et exister, faut il vivre sans exister, faut il ne pas vivre et ne pas exister, faut il ne pas vivre mais exister ?

Cette citation me ramène au "faut-il préférer la revolte ou la résignation" qui était mon sujet du bac en ... 85.

Le rapport de la vie a la mort au travers son existence.

Jésus a choisir de mourir pour exister, on peut préférer vivre heureux et caché, se tirer une balle ou être comme un poisson dans l'eau.

Ma réponse est que la vie, c'est comme une boite de chocolats.

il y a 7 minutes, InstantEternité a dit :

Hahahaha... c'est profond mais dites donc quel cynisme !!!

Moi cynique ? c'est une insulte grave !

Après tout on peut bien prêter à une phrase le sens qu'on aime, qu'on désire, j'ai juste précisé le sens d'origine...

il y a 7 minutes, Blaquière a dit :

Je sens comme un problème de logique : "surpasse-toi" c'est pas devenir ce qu'on est mais devenir autre chose que ce qu'on est...

Bon , "deviens ce que tu es", la formule flatte, fait de l'effet, fait super classe, par l'effet d'oxymore ou de paradoxe, mais je crois qu'elle ne veut strictement rien dire... C'est comme "être soi-même", ou "la cerise sur le pompon !"

@Blaquière  J'attire votre attention sur le mot "cycle" (refaire le cycle en soi)... ou pensez à un cercle.

Dans le fait de se surpasser il n'y a pas de mouvement linéaire vers l'avant ni même vers l'arrière ni dans aucune direction, c'est un mouvement sur place ! Par conséquent on ne deviens pas autre chose que soi mais "on devient ce qu'on est" et on peut devenir soi potentiellement une infinité de fois...  

il y a 17 minutes, zenalpha a dit :

Faut il vivre et exister, faut il vivre sans exister, faut il ne pas vivre et ne pas exister, faut il ne pas vivre mais exister ?

Cette citation me ramène au "faut-il préférer la revolte ou la résignation" qui était mon sujet du bac en ... 85.

Le rapport de la vie a la mort au travers son existence.

Jésus a choisir de mourir pour exister, on peut préférer vivre heureux et caché, se tirer une balle ou être comme un poisson dans l'eau.

Ma réponse est que la vie, c'est comme une boite de chocolats.

"Je me révolte donc nous sommes"  

il y a 13 minutes, zenalpha a dit :

Faut il vivre et exister, faut il vivre sans exister, faut il ne pas vivre et ne pas exister, faut il ne pas vivre mais exister ?

Cette citation me ramène au "faut-il préférer la revolte ou la résignation" qui était mon sujet du bac en ... 85.

Le rapport de la vie a la mort au travers son existence.

Jésus a choisir de mourir pour exister, on peut préférer vivre heureux et caché, se tirer une balle ou être comme un poisson dans l'eau.

Ma réponse est que la vie, c'est comme une boite de chocolats.

Belle allusion à Forrest gump !

Pour Jésus Christ je suis persuadé (mais je peux me tromper) qu'il n'a pas choisi de mourir. Il était illuminé mais pas fou : il était (encore à mon avis) persuadé qu'il allait s'en sortir que Dieu allait le sortir de ce mauvais pas. puisqu'il était persuadé qu'Il l'avait choisi...

Tout le reste a été construit après coup. Une fiction pour que ses disciples se remettent du choc de sa mort qui leur était impensable. D'où sa prétendue résurrection et l'idée absurde qu'il avait lui-même voulu mourir pour racheter .... etc, etc.

   Moi qui ne suis pas philosophe pour un rond ,

Lorsqu'en bricolant je me mets un coup de marteau sur les doigts , j' ai pleinement conscience que je suis ....

Lorsque , au Portugal , du haut des superbes falaises de l' Algarve j' admire et j' entends le rugissement de l' océan furieux qui se lance à l' assaut des immuables rochers , là , seule cette puissance des éléments qui me fascinent et m' envoûtent , me semble être .

il y a 5 minutes, Maurice Clampin a dit :

   Moi qui ne suis pas philosophe pour un rond ,

Lorsqu'en bricolant je me mets un coup de marteau sur les doigts , j' ai pleinement conscience que je suis ....

Lorsque , au Portugal , du haut des superbes falaises de l' Algarve j' admire et j' entends le rugissement de l' océan furieux qui se lance à l' assaut des immuables rochers , là , seule cette puissance des éléments qui me fascinent et m' envoûtent , me semble être .

Vous êtes philosophe de l'école Naturaliste mais vous ne voulez pas l'admettre ! 

Il y a 5 heures, InstantEternité a dit :

"Être ou ne pas être : telle est la question"

Qu'est-ce que ça veut dire exactement pour vous ?

Bonjour InstantEternité, poigne de mains

Mein God, la question, pour une question c'est la question, par ce que comme question elle est complètement arborescente, je dirai même avec une allusion aux mathématique, elle est fractale. Comme la fractale peut tendre vers un infini, je vais pas trop m'embarquer sur ce terrain là, bien qu'il me séduise énormément.

Alors dans un premier temps être, c'est quoi être, par ce que là est une vaste question, combien estiment être, alors qu'il ne sont pas ou n'ont jamais été quoique ce soit autrement que des illusions d'eux même.  Ne sommes nous pas autre chose que des machines biologique complexe, nous ne sommes que l'illusion de nous même ou notre propre rêve, baignant dans notre propre interprétation d'un monde dont nous ignorons tout. 

On pourrait aussi affirmer aussi tout un tas de billevesées sur être, comme la stupidité cartésienne "Cogito, ergo sum" qui ne peut être aucunement démontré sauf en disant des âneries , particulièrement fréquente, pour ne pas dire systématique dans notre propre espèce.

Mais bon acceptons en prenant pour axiome que nous sommes, être, enfin une illusion de conscience, ce n'est pas plus que cela,  être c'est je suis nous sommes,  quoi au juste, être c'est un peu court, vivant c'est une croyance, qui se fait du bien au foie. Mais être c'est quand maintenant oui enfin j'ai été aussi je serai tout autant a chaque fois pourtant différent, je suis un enfant, un adulte, un vieillard, trois aspects d'être, qui fait qu'être est bien mouvant, mais avant d'être , étais je  ?  comme après être serais je ?  Je suis entre deux néant, dont je ne sais rien. On pourrait bien être séduit, pour avoir l'idée d'être qu'avant d'être et après être la pensée essentialiste aie une validité. Avant d'être j'étais à l'état de prototype, sous forme d'idée, mais est ce bien raisonnable, certes ça peut séduire, mais ça en pose des question, dont nous sommes trop loin d'avoir des réponses. Ce n'est au plus que croyance et vue de l'esprit.

Ensuite vient ne pas être, mais en même temps c'est aussi paradoxal que ça puisse paraître être. Ne pas être est un être inexistant, ce que j'étais avant de me penser être, ce que je serai après être. L'être sera ce qu'il a toujours été, sauf dans la brève étincelle de son illusion d'être, l'Être ne sera pas, l'Être na jamais été, ne sera jamais c'est en cela qu'est l'Être il n'est que Néant. 

Le sujet est réputé chaud : me voilà !

Eh ben non ! finalement j'ai rien d'autre à rajouter, si ce n'est que l'Algarve c'est effectivement très beau...

Citation

 

  il y a 19 minutes, Maurice Clampin a dit :

   Lorsque , au Portugal , du haut des superbes falaises de l' Algarve j' admire et j' entends le rugissement de l' océan furieux qui se lance à l' assaut des immuables rochers , là , seule cette puissance des éléments qui me fascinent et m' envoûtent , me semble être .

 

Il y a trois quatre ans, on y est allés... les cigales chantaient différemment d'ici, là-bas : Pas ksi-ksi-ksi-ksi mais ksiiiiiiiiiiiiiiiiiiii qu'elles faisaient... Puis, j'ai chanté dans une église, en haut des falaises... mon petit fils en rit encore il est ressorti en faisant des "Aaaaaa.... Aaaaa; A, A A AAaaaaaa ! Comme pépé ! " Après j'ai voulu suivre à la nage ma belle fille qui est une excellente nageuse, pour suivre mon fils en canot, et pour un peu je me noyais ! Quel con !...... Bref, l'Algarve, c'est magnifique....