besoin d'aide, urgenttt

bonsoir, ayant des problèmes en ce moment je n'arrive pas à suivre et encore plus en philo. C'est pour cela que je demande votre aide dans une explication de texte pour une rédaction. 
Voici le texte:

Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire : ce geste colle à moi, je ne le juge ni ne le blâme, je le vis simplement, je le réalise sur le mode du pour-soi. Mais voici tout à coup que je lève la tête : quelqu'un était là et m'a vu. je réalise tout à coup la vulgarité de mon geste et j'ai honte. Il est certain que ma honte n'est pas réflexive, car la présence d'autrui à ma conscience, fût-ce à la manière d'une catalyseur, est incompatible avec l'attitude réflexive : dans le champ de ma réflexion je ne puis jamais rencontrer que la conscience qui est mienne. Or autrui est médiateur entre moi et moi-même : j'ai honte de moi tel que j'apparais à autrui. Et, par l'apparition même d'autrui, je me suis mis en mesure de porter un jugement sur moi-même comme sur un objet, car c'est comme objet que j'apparais à autrui.
Sartre, l'être et le néant.

Vraiment je vous remercie d'avance car j'ai vraiment besoin de votre aide.

La honte de soi. 

bonsoir 

dans ma compréhension du sujet . 

la honte de soi du  au regard du'un autre 

il y a 4 minutes, Fuck Them All a dit :

La honte de soi. 

 

d'accord merci. Donc si je pars sur un plan comme ça est ce possible?

tout d'abord il nous expose une conscience de soi, et analyse son changement des lors que l'on croise le regard de autrui comme si celui-ci était la genèse de la confiance reflexive. Pour mon grand 1?

il y a 3 minutes, sassa35 a dit :

bonsoir 

dans ma compréhension du sujet . 

la honte de soi du  au regard du'un autre 

d'accord merci. Donc si je pars sur un plan comme ça est ce possible?

tout d'abord il nous expose une conscience de soi, et analyse son changement des lors que l'on croise le regard de autrui comme si celui-ci était la genèse de la confiance reflexive. Pour mon grand 1? 

il y a 18 minutes, manondbgns a dit :

d'accord merci. Donc si je pars sur un plan comme ça est ce possible?

tout d'abord il nous expose une conscience de soi, et analyse son changement des lors que l'on croise le regard de autrui comme si celui-ci était la genèse de la confiance reflexive. Pour mon grand 1?

d'accord merci. Donc si je pars sur un plan comme ça est ce possible?

tout d'abord il nous expose une conscience de soi, et analyse son changement des lors que l'on croise le regard de autrui comme si celui-ci était la genèse de la confiance reflexive. Pour mon grand 1? 

oui tu peux commencer ainsi tu es très bien parti dans ton sujet 

Sartre aurait écrit ce texte, fort connu au demeurant, après qu'un serveur ou une serveuse (on ne sait pas) l'ait vu se masturber sous la table au restaurant. Mentionne l'anecdote et parle de la sexualité réprimée de cette époque. Cela devrait te donner un peu de matière.

Il y a 2 heures, manondbgns a dit :

d'accord merci. Donc si je pars sur un plan comme ça est ce possible?

tout d'abord il nous expose une conscience de soi, et analyse son changement des lors que l'on croise le regard de autrui comme si celui-ci était la genèse de la confiance reflexive. Pour mon grand 1?

d'accord merci. Donc si je pars sur un plan comme ça est ce possible?

tout d'abord il nous expose une conscience de soi, et analyse son changement des lors que l'on croise le regard de autrui comme si celui-ci était la genèse de la confiance reflexive. Pour mon grand 1? 

Pour être plus précis il présente la conscience de soi comme le résultat de la relation à autrui. Parce que l'autre nous perçoit comme un objet, par mimétisme nous nous percevons également comme un objet : c'est de cette relation que naît la conscience de soi. 

la honte : je rougis, une émotion me submerge et c'est toujours la même et c'est toujours dans la même situation. Quelque chose se répète pour moi. Ce que dit Sartre, c'est que ce qui se joue pour moi, c'est la relation à l'autre, à son regard. Cette émotion est liée au regard de l'autre. Que l'autre me voit me fait apparaitre comme objet vu et je me demande alors qui je suis, ce que je suis pour l'autre, ce que je suis en vérité, de quoi j'ai l'air, à quoi je ressemble…. L'autre me fait advenir comme question, il fait exploser mon être spontané, c'est l'émotion. Spontanément je ne me regarde pas, je suis tourné vers l'objet. Brusquement tout ce que je fantasme sur l'objet me revient par l'intermédiaire du regard de l'autre.

La conscience de soi nous permet de juger nos actes. Si un témoin nous observe, c'est notre image qui est concernée. Ma conscience permet des arrangements moraux, pas le regard extérieur. Et expliquer à autrui les causes d'un acte, c'est l'admettre. D'autre part, le regard d'un tiers est souvent bénéfique : il empêche les pires actes. DSK dans sa chambre d'hôtel aurait agi différemment devant témoin.

Et les caméras sur les policiers ?

Il y a 12 heures, manondbgns a dit :

bonsoir, ayant des problèmes en ce moment je n'arrive pas à suivre et encore plus en philo. C'est pour cela que je demande votre aide dans une explication de texte pour une rédaction. 
Voici le texte:

Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire : ce geste colle à moi, je ne le juge ni ne le blâme, je le vis simplement, je le réalise sur le mode du pour-soi. Mais voici tout à coup que je lève la tête : quelqu'un était là et m'a vu. je réalise tout à coup la vulgarité de mon geste et j'ai honte. Il est certain que ma honte n'est pas réflexive, car la présence d'autrui à ma conscience, fût-ce à la manière d'une catalyseur, est incompatible avec l'attitude réflexive : dans le champ de ma réflexion je ne puis jamais rencontrer que la conscience qui est mienne. Or autrui est médiateur entre moi et moi-même : j'ai honte de moi tel que j'apparais à autrui. Et, par l'apparition même d'autrui, je me suis mis en mesure de porter un jugement sur moi-même comme sur un objet, car c'est comme objet que j'apparais à autrui.
Sartre, l'être et le néant.

Vraiment je vous remercie d'avance car j'ai vraiment besoin de votre aide.

Si on a honte juste à cause du regard d'autrui alors on devient un objet pour l'autre, l'objet de son jugement. Et si on devient un objet pour l'autre alors par réflexe on l'est pour soi aussi. Alors que sans l'autre, la maladresse ne donne pas le réflexe d'avoir honte de soi et encore moins le réflexe d'être l'objet de son jugement.