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Théorie de la relativité : éléments

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aliochaverkiev

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Membre, 59ans Posté(e)
obelix39 Membre 584 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
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il y a 1 minute, Répy a dit :

Si tu y tiens, je te laisse à ton pivotement !:dance:

Merci !

 

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Membre, 59ans Posté(e)
obelix39 Membre 584 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
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Il existe un cas particulier qui m'intéresserait de voir développer de la même façon que l'exemple ci-dessus, mais en prenant un seul observateur et un véhicule qui s'éloigne de lui à vitesse constante proche de celle de la lumière et en ligne droite . A l'arrière de ce véhicule deux "feux" placés horizontalement à un mètre l'un de l'autre qui émettent alternativement un photon à une fréquence déterminée en direction de l'observateur. une horloge à photon commande l'émission des photons à une fréquence donnée et une autre exactement identique reste avec l'observateur. 

Il me semble que les deux expérience (celle que je viens de présenter et celle présentée dans le message précédent) devraient donner des résultats similaires, non ?

Les questions qui me viennent à l'esprit sont:

La fréquence émise par les feux varie-t-elle ? En augmentant ou en diminuant ? Si elle varie, le fait-elle de façon linéaire ?

Est-ce que l'observateur voit une variation de la distance entre les feux ? Une variation de la durée entre deux émissions ?

Etc ...

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
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Il y a 10 heures, obelix39 a dit :

Il existe un cas particulier qui m'intéresserait de voir développer de la même façon que l'exemple ci-dessus, mais en prenant un seul observateur et un véhicule qui s'éloigne de lui à vitesse constante proche de celle de la lumière et en ligne droite . A l'arrière de ce véhicule deux "feux" placés horizontalement à un mètre l'un de l'autre qui émettent alternativement un photon à une fréquence déterminée en direction de l'observateur. une horloge à photon commande l'émission des photons à une fréquence donnée et une autre exactement identique reste avec l'observateur. 

Il me semble que les deux expérience (celle que je viens de présenter et celle présentée dans le message précédent) devraient donner des résultats similaires, non ?

Les questions qui me viennent à l'esprit sont:

La fréquence émise par les feux varie-t-elle ? En augmentant ou en diminuant ? Si elle varie, le fait-elle de façon linéaire ?

Est-ce que l'observateur voit une variation de la distance entre les feux ? Une variation de la durée entre deux émissions ?

Etc ...

J'ai lu votre message et je vais tenter d'y répondre. Je l'ai dit par ailleurs, je ne suis pas physicien, je découvre donc la théorie de la relativité, elle m'intéresse surtout dans le cadre de mes recherches actuelles : je pense que nous passons notre temps à humaniser le monde, autrement dit : il n' y a pas d'objectivité pure possible. Étudier la relativité m’embarque dans des recherches inattendues. Par exemple je pense de plus en plus que l'espace et le temps sont effectivement des formes de notre sensibilité et non des "objets" qui existerait sans notre façon humaine d'appréhender le monde.Sur d'autres points, comme la théorie de l’évolution je me rends compte à quel point nous projetons notre monde de valeurs sur le monde dit objectif sans nous en rendre compte (la sélection naturelle est une "passion" humaine, ce ne peut pas être un concept scientifique). Nous retrouvons cette humanisation dans le concept de forces aussi en physique. Le concept de "force" est encore une projection de notre monde interne, celui de certaines sensations. Je tente de découvrir comment nous humanisons le monde.

Tout cela pour vous dire que je découvre la relativité avec vous. Qu'il faut me laisser le temps de vous répondre.

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
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il y a 3 minutes, satinvelours a dit :

Tout cela pour vous dire que je découvre la relativité avec vous. Qu'il faut me laisser le temps de vous répondre.

Bonjour.

Votre travail est pure perte. Vous n'acceptez pas les hypothèses de départ. Il y a contradiction dès le départ de la démarche, toutes vos conclusions sont donc erronées, de principe.

A+

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Membre, Posté(e)
holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
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pour moi la fréquence a l'émission ne varie pas .une variation de durée entre les fréquences ressenties par l'observateur ce qui est due a la vitesse de la lumière qui met plus de temps a arriver a l'observateur de façon uniforme  le fait viens que l'émission des  lumières ce déplacent  .

Modifié par holdman
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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Le 24/02/2019 à 23:49, obelix39 a dit :

Il existe un cas particulier qui m'intéresserait de voir développer de la même façon que l'exemple ci-dessus, mais en prenant un seul observateur et un véhicule qui s'éloigne de lui à vitesse constante proche de celle de la lumière et en ligne droite . A l'arrière de ce véhicule deux "feux" placés horizontalement à un mètre l'un de l'autre qui émettent alternativement un photon à une fréquence déterminée en direction de l'observateur. une horloge à photon commande l'émission des photons à une fréquence donnée et une autre exactement identique reste avec l'observateur. 

Il me semble que les deux expérience (celle que je viens de présenter et celle présentée dans le message précédent) devraient donner des résultats similaires, non ?

Les questions qui me viennent à l'esprit sont:

La fréquence émise par les feux varie-t-elle ? En augmentant ou en diminuant ? Si elle varie, le fait-elle de façon linéaire ?

Est-ce que l'observateur voit une variation de la distance entre les feux ? Une variation de la durée entre deux émissions ?

Etc ...

Je suppose que le terme « fréquence » que vous employez ici concerne le nombre de photons émis par seconde. Simplifions les choses en prenant pour fréquence celle-ci : un photon est émis chaque seconde. Supposons qu’un photon soit émis au temps t(0) mesurée au niveau du feu A de la voiture. Il arrivera sur l’observateur au temps T(0) mesuré par celui-ci. Supposons qu’un deuxième photon soit émis une seconde plus tard à partir du feu A au temps donc t(0) + 1 seconde. Il arrivera sur l’observateur au temps T(0) + x. Quelle est la valeur de x ? (je pense que j’ai reformulé exactement votre question). 

Tout d’abord nous ne sommes pas dans le même cas de figure que celui de mon exemple. En effet ici la voiture et le photon se déplacent selon une même direction (même si les sens de déplacement sont opposés) alors que, dans mon exemple, le photon est émis perpendiculairement à la direction du déplacement du vaisseau spatial Bellatrix.

Au temps t(0) + 1 la voiture aura parcouru une distance non négligeable, égale à sa vitesse multipliée par une seconde. Si la vitesse est de 30 000 km par seconde la voiture aura donc parcouru 30 000 km par rapport à la position de l’émission du premier photon. Si au temps t(0) la distance entre la voiture et l’observateur était égale à l, alors, à l’émission du deuxième photon, celui-ci devra parcourir une distance égale à l + 30 000 km pour parvenir à l’observateur. Le temps mesuré sera donc égal à T(0) + (l+30000) /c (vitesse du photon exprimée en km par seconde). La valeur de x  sera supérieure à 1 seconde. Par la suite, entre chaque réception la durée mesurée (écart de temps entre deux réceptions consécutives)  sera la même, supérieure toujours à celle mesurée entre deux émissions de photons (1 seconde).

Quand au deuxième feu, puisque l’émission du photon n’a pas lieu au même moment que celui de l’émission du photon du premier feu, là encore la durée de réception entre les deux émissions sera plus grande du coté de l’observateur que du coté de l’occupant de la voiture .

L’observateur ne verra rien quant à la distance entre les feux, il verra au mieux une émission partant d’un même point. Mais à la réception, en supposant une situation idéale dans laquelle il n’existe aucune interférence d’aucune force avec les conditions de l’expérience l’observateur déduira l’écart entre les deux points d’émission des photons par l’écart entre les positions de perception des photons.

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Membre, 59ans Posté(e)
obelix39 Membre 584 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Ce que je voudrais montrer en comparant les deux expériences, c'est que dans celle que vous montrez, il y a des choses qui sont négligées et qui sont mises en évidence dans celle que j'ai présentée. D'emblée, il y a dans celle que vous présentez une complication susceptible de fausser le raisonnement, c'est le fait qu'il y ait deux observateurs (A et A') qui possèdent la même horloge à une certaine distance l'un de l'autre. Il conviendrait, je crois, de se limiter à un seul observateur le A, par exemple. L'expérience que j'ai montré pourrait être la même que la votre. Il suffit d'imaginer l'observateur (A) Au milieu des voies de chemin de fer juste au point d'émission du photon. Etant sur la ligne de déplacement du photon, il ne verra plus qu'une variation de hauteur de celui-ci. Si le train est à l'arrêt, il verra un angle de 90° entre la position haute maximale du photon et la direction du point bas. Lorsque le train sera en déplacement rectiligne à vitesse constante, cet angle va diminuer progressivement en fonction de la distance à l'observateur. Ce que ne rend pas votre expérience, c'est le fait que lorsque l'observateur se situe en dehors de la ligne de trajectoire du train se trouvant sur le quai à quelques mètres du point d'émission du photon, au même niveau que lui, il lui faudra pivoter vers la droite pour suivre le déplacement du train et de bas en haut puis de haut en bas pour suivre le déplacement du photon entre les deux miroirs (ou l'émetteur du photon et le miroir). Plus le train va s'éloigner, plus l'angle de visée va s'agrandir vers la droite tandis que l'angle de visée qui suit le photon de bas en haut et de haut en bas va diminuer. 

Il me semble donc que l'expérience que vous avez produite n'est pas complète ...

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, obelix39 a dit :

Ce que je voudrais montrer en comparant les deux expériences, c'est que dans celle que vous montrez, il y a des choses qui sont négligées et qui sont mises en évidence dans celle que j'ai présentée. D'emblée, il y a dans celle que vous présentez une complication susceptible de fausser le raisonnement, c'est le fait qu'il y ait deux observateurs (A et A') qui possèdent la même horloge à une certaine distance l'un de l'autre. Il conviendrait, je crois, de se limiter à un seul observateur le A, par exemple. L'expérience que j'ai montré pourrait être la même que la votre. Il suffit d'imaginer l'observateur (A) Au milieu des voies de chemin de fer juste au point d'émission du photon. Etant sur la ligne de déplacement du photon, il ne verra plus qu'une variation de hauteur de celui-ci. Si le train est à l'arrêt, il verra un angle de 90° entre la position haute maximale du photon et la direction du point bas. Lorsque le train sera en déplacement rectiligne à vitesse constante, cet angle va diminuer progressivement en fonction de la distance à l'observateur. Ce que ne rend pas votre expérience, c'est le fait que lorsque l'observateur se situe en dehors de la ligne de trajectoire du train se trouvant sur le quai à quelques mètres du point d'émission du photon, au même niveau que lui, il lui faudra pivoter vers la droite pour suivre le déplacement du train et de bas en haut puis de haut en bas pour suivre le déplacement du photon entre les deux miroirs (ou l'émetteur du photon et le miroir). Plus le train va s'éloigner, plus l'angle de visée va s'agrandir vers la droite tandis que l'angle de visée qui suit le photon de bas en haut et de haut en bas va diminuer. 

Il me semble donc que l'expérience que vous avez produite n'est pas complète ...

Votre remarque est intéressante en ce que vous prenez la notion d’observateur au pied de la lettre. Vous tentez d’imaginer ce qui se passe pour un observateur physique donné. Dans mon expérience (qui n’est pas la mienne mais qui est celle de Feynman) il y a un observateur unique dans le Bellatrix car l’événement (émission et réception du photon) a lieu en un seul endroit, le même, dans le Bellatrix. L’observateur du coup est unique. La durée de l’événement qu’il mesure est appelée durée propre ou temps propre de l’événement considéré. Dans l’Altaïr le début de l’événement et la fin de l’événement ont lieu à des endroits différents. D’où la nécessité d’avoir deux observateurs différents près des horloges pour enregistrer la durée de l’événement (cette durée sera appelée temps impropre de l'événement).

Attention ce n’est pas la même horloge qui se trouve en A et en A’ mais deux horloges différentes. Au préalable synchronisées. Si je me contente d’un seul observateur en A (dans l’Altaïr), je complique le problème de l’observation car il est difficile pour l’observateur en A de savoir ce qui se passe dans la position A’ (celle de l’horloge qui reçoit la fin de l’événement). Il faudrait qu’un signal soit envoyé de A’ vers A etc, etc ; le plus simple est de supposer qu’il y a un observateur en A’. Donc ce que vous apportez à ma réflexion c’est cela : ce n’est pas la position de l’observateur qui importe mais celle des instruments de mesure. L’important, dans tout cela, c’est que vous semblez d’accord avec moi quant aux périodes d’émission du photon vues de la voiture et vues de l’observateur fixe.

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Membre, 59ans Posté(e)
obelix39 Membre 584 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, satinvelours a dit :

Votre remarque est intéressante en ce que vous prenez la notion d’observateur au pied de la lettre. Vous tentez d’imaginer ce qui se passe pour un observateur physique donné. Dans mon expérience (qui n’est pas la mienne mais qui est celle de Feynman) il y a un observateur unique dans le Bellatrix car l’événement (émission et réception du photon) a lieu en un seul endroit, le même, dans le Bellatrix. L’observateur du coup est unique. La durée de l’événement qu’il mesure est appelée durée propre ou temps propre de l’événement considéré. Dans l’Altaïr le début de l’événement et la fin de l’événement ont lieu à des endroits différents. D’où la nécessité d’avoir deux observateurs différents près des horloges pour enregistrer la durée de l’événement (cette durée sera appelée temps impropre de l'événement).

Attention ce n’est pas la même horloge qui se trouve en A et en A’ mais deux horloges différentes. Au préalable synchronisées. Si je me contente d’un seul observateur en A (dans l’Altaïr), je complique le problème de l’observation car il est difficile pour l’observateur en A de savoir ce qui se passe dans la position A’ (celle de l’horloge qui reçoit la fin de l’événement). Il faudrait qu’un signal soit envoyé de A’ vers A etc, etc ; le plus simple est de supposer qu’il y a un observateur en A’. Donc ce que vous apportez à ma réflexion c’est cela : ce n’est pas la position de l’observateur qui importe mais celle des instruments de mesure. L’important, dans tout cela, c’est que vous semblez d’accord avec moi quant aux périodes d’émission du photon vues de la voiture et vues de l’observateur fixe.

Si on place un observateur A en face du point de départ du photon et un observateur A' en face du point d'arrivée de ce même photon, c'est comme si on déplaçait l'observateur sur une ligne parallèle à celle du photon, or de cette manière le photon et l'observateur se retrouvent dans le même référentiel il n'y a plus de déplacement relatif entre les deux. C'est pour cette raison qu'il faut absolument que l'observateur soit fixe par rapport au déplacement du train/vaisseau puisque le but du jeu c'est d'étudier la relation entre deux référentiels distincts qui ne se déplacent donc pas dans la même direction ni à la même vitesse.

 

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holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
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je suis d'accord avec Obélix .il faut que l'observateur soit fixe par rapport a la manip et non sur un référentiel .

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satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
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Il y a 7 heures, obelix39 a dit :

Si on place un observateur A en face du point de départ du photon et un observateur A' en face du point d'arrivée de ce même photon, c'est comme si on déplaçait l'observateur sur une ligne parallèle à celle du photon, or de cette manière le photon et l'observateur se retrouvent dans le même référentiel il n'y a plus de déplacement relatif entre les deux. C'est pour cette raison qu'il faut absolument que l'observateur soit fixe par rapport au déplacement du train/vaisseau puisque le but du jeu c'est d'étudier la relation entre deux référentiels distincts qui ne se déplacent donc pas dans la même direction ni à la même vitesse.

 

Pour précisions l’exemple que j’ai donné ci-dessus, le Bellatrix et l’Altaïr, est une illustration de l’exemple développé par Feynman dans son cours de physique, mécanique 1 ; édité chez Dunod, page 210, sous le nom : horloge à lumière.

Pour en revenir à votre remarque, l’observateur A note l’heure correspondant au départ du photon. Quand le photon termine sa course il faut noter l’heure en A’, point de rencontre du photon avec son récepteur. Ce point de rencontre ne dépend pas de l’observateur. C’est un point de rencontre physique, l’observateur en ce point ayant pour fonction de noter l’heure correspondant à cette rencontre. Cet observateur peut être A qui devra courir à toute allure vers A’ ou bien un autre observateur positionné déjà en A’. Ce qu’il faut faire c’est noter l’heure du point de rencontre du photon avec son récepteur. Peu importe la personne qui note cette heure. 

Le but du jeu, au début, n’est pas d’étudier la relation entre les deux référentiels mais de noter ce qu’observe un observateur situé sur l’ Altaïr (même si cet observateur délègue certaines tâches à un assistant : aller noter l’heure en A’) et un autre situé sur le Bellatrix. Ensuite le jeu consistera en effet à établir des relations mathématiques entre les deux ensembles observés afin de convertir les données de l'un dans les données de l’autre.

Ce qui est remarquable, dans la relativité, c’est que les notions d’espace et de temps ne sont plus des absolus. Ces notions qui donnent lieu à des mesures concernant des longueurs et des durées, n’existent plus « en soi » mais en dépendance des conditions propres à la position de l’observateur. D’où des longueurs et des durées différentes, pour un même événement, notées par des observateurs dont les positions respectives diffèrent.

Pour bien construire notre pensée notons que nous appelons événement un phénomène qui se produit en un endroit précis dans l’espace à un instant donné dans le temps.

Soit deux événements E et E’. Le référentiel galiléen dans lequel ces deux événements ont lieu, au même endroit de l’espace, est appelé référentiel propre pour E et E’. L’horloge qui lui est associée mesure un intervalle de temps entre ces deux événements appelé la durée propre entre E et E’. 

Dans notre exemple, les deux événements, émission du photon, événement E, et réception du photon, événement E’, ont lieu au même endroit : dans le Bellatix, où émission et réception ont lieu au même endroit. La même horloge peut noter la durée séparant ces deux événements. Le Bellatrix est le référentiel propre aux deux événements, et la durée mesurée par la même horloge est appelée durée propre aux deux événements. Ces notions sont importantes. Il n’y a pas symétrie selon que l’on se trouve dans le référentiel où ont lieu, au même endroit, les événements ou dans le référentiel dans lequel les événements ne se déroulent pas au même endroit.Dans l'Altaîr les deux événements n'ont pas lieu au même endroit, d'où la nécessité de disposer partout des horloges synchronisées.

Par exemple un avion survole la tour Eiffel ; événement E. Puis le même avion survole ensuite la cathédrale de Strasbourg : événement E’. Ces deux événements sont observés à partir du même lieu dans l’avion. L’avion est le référentiel propre aux deux événements et la durée séparant les deux événements est la durée propre aux deux événements. Mais dans le référentiel Terre, les deux événements n’ont pas lieu au même endroit (l’un a lieu au niveau de la tour Eiffel, l’autre au niveau de la cathédrale). La durée séparant les deux événements, dans le référentiel Terre, ne sera pas la même que celle observée au sein de l’avion. Cette durée entre deux événements qui n’ont pas lieu au même endroit dans le référentiel considéré est appelée temps impropre. Toutes ces précisions pour bien noter, dans le détail, les différences entre les observations respectives..

 

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Membre, Posté(e)
holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

dans la première explication de Satinvelours tout dépend de ce que l'on recherche, si on recherche le parcours de la balle dans l'espace c'est la deuxième façon de voir qui est la bonne ,l'observation vue de x b qui sont liés  donne un parcours par rapport a ce référentiel qui n'est pas le parcours de la balle dans l'espace .il n'y a pas de différence de temps de parrcours qui est toujours le temps x vers b .pourtant dans l'espace le parcours est plus important .

Modifié par holdman
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Membre, 59ans Posté(e)
obelix39 Membre 584 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Je ne suis pas d'accord avec ce qui est écrit là! Chaque humain qui possède toutes ses facultés mentales peut résoudre facilement un problème tel que celui de l'altaïr et du Bellatrix. Il suffit d'utiliser la géométrie. Supposons que l'observateur A soit muni d'un théodolite (appareil de géomètre qui sert à mesurer les angles au moyen d'un viseur). Supposons aussi que l'observateur A' en soit muni. A vise le point d'émission du photon, puis pivote à 90° vers la droite pour positionner A' à une distance mesurée. A' ainsi placé vise a, puis pivote vers la droite jusqu'au point d'émission du photon et note l'angle. Connaissant ainsi deux angles et une longueur, on résout le triangle A,A', point d'émission pour trouver la distance qui sépare A du point d'émission. Connaissant cette distance, A va pouvoir viser au moment d'émission la hauteur du miroir afin de connaître l'angle entre l'émetteur et le miroir. Il peut donc mesurer la hauteur du miroir par rapport. Pareil en visant dans le sens de déplacement du vaisseau Bellatrix, la position de l'émetteur au moment où le photon sera sur le miroir il obtiendra la distance parcourue par le vaisseau entre l'émission du photon et sa réflexion sur le miroir. Nous avons ainsi résolu toutes les distances propres au référentiel du Bellatrix, à savoir la hauteur du miroir par rapport à l'émetteur et la distance parcourue par le vaisseau. Connaissant cela, on peut déjà dire que le mouvement apparent du photon sera la résultante de deux mouvements; Celui du vaisseau en direction de la droite et celui du photon vers le haut. A ce stade, on pourrait dire que le déplacement apparent du photon est simple à résoudre et qu'il représente l'hypoténuse du triangle dont les deux autres côtés sont la distance parcourue par le vaisseau et la distance émetteur/miroir, Mais c'est faux, ce serait mélanger les deux référentiels, celui de l'observateur et celui du vaisseau. En fait, vu de l'observateur, la hauteur apparente parcourue par le photon va diminuer au fur et à mesure de son déplacement vers la droite (c'est à dire de son éloignement à l'observateur) et la distance apparente parcourue par le vaisseau aussi. C'est là qu'il faudra faire intervenir une correction toujours réalisable avec la triangulation. 

Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que la distance apparente parcourue par le photon n'a pas augmentée avec le déplacement du Bellatrix puisque le miroir s'est déplacé en même temps que l'émetteur et qu'il faut mesurer cette distance à un moment donné, toujours entre ces deux repères. La durée non-plus n'a pas changée. D'un point de vue raisonnement le temps reste le temps et les distances restent les distances. Lorsqu'on utilise l'espace-temps pour résoudre des problèmes mathématique, il s'agit d'un artifice qui permet de résoudre ces problèmes sans passer par des calculs complexes. Rassurez-vous par conséquent, si votre cerveau a du mal à intégrer ce qu'est l'espace-temps, puisque c'est de la fiction mathématique qui sert au calcul, rien de plus!

azzz.png.jpg

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
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Bonjour Aliocha. 

Je me répète, mais bon.... Vous partez de l'hypothèse qu'il existe un espace temps réel indépendant de l'observateur. Vous raisonnez et vous arrivez à la conclusion qu'il n'existe pas d'espace temps réel indépendant de l'observateur. 

Ne voyez vous pas apparaître une contradiction ? 

A+

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Réponse à Obelix. Bien sûr il est possible pour l’observateur en A d’observer ce qui se passe en A’. Je ne vais pas chipoter là dessus. Mais comme il s’agit de relever une indication sur une horloge il importe peu de savoir qui et comment on va relever cette indication.

Ce qui m’étonne, chez vous, c’est que vous ne partez jamais du réel observé. Oui les distances ne sont pas les mêmes, oui les durées des événements ne sont pas les mêmes selon la situation particulière de l’observateur. Ce n’est pas un fait théorique, c’est un fait observé. 

Quand vous dites qu’une durée est une durée et qu’une distance est une distance, vous affirmez l’absolu des durées et des distances, vous continuez de raisonner comme il y a 200 ans : vous ne parvenez pas à vous débarrasser de cette rigidité mentale qu’engendre toute notion d’absolu. C’est ainsi que vous allez parler de trajectoire apparente, par opposition à une trajectoire absolue. Non il n’ y a pas de trajectoire apparente. Un objet peut avoir une trajectoire plus longue dans un référentiel plutôt que dans un autre. 

Ce que je m’efforce de découvrir c’est pourquoi il nous est si difficile d’accepter la relativité des durées, des distances, des trajectoires, etc. Je pense que cela tient au fonctionnement de notre cerveau et à une appréhension multi-millénaire de l’espace et du temps qui a fini par en faire des formes de notre esprit. Il nous faut casser avec ça. J’essaye de frayer un chemin entre l’absolu de l’espace et du temps tel qu’il est inscrit dans notre mémoire mentale et leur relativité telle que nous le révèlent les physiciens.

Vous n’acceptez pas les résultats des expériences. Moi je les accepte. Je ne comprend pas intuitivement ces expériences, je ne peux les comprendre que par le calcul. Je tente de passer à un mode de compréhension qui soit plus intuitif.

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Membre, 59ans Posté(e)
obelix39 Membre 584 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)
il y a 52 minutes, satinvelours a dit :

Ce que je m’efforce de découvrir c’est pourquoi il nous est si difficile d’accepter la relativité des durées, des distances, des trajectoires, etc. Je pense que cela tient au fonctionnement de notre cerveau et à une appréhension multi-millénaire de l’espace et du temps qui a fini par en faire des formes de notre esprit. Il nous faut casser avec ça. J’essaye de frayer un chemin entre l’absolu de l’espace et du temps tel qu’il est inscrit dans notre mémoire mentale et leur relativité telle que nous le révèlent les physiciens.

Si j'ai bien compris vous pensez que les distances et les durées varient concrètement en fonction du référentiel auquel elles appartiennent. C'est justement pour cette raison que vous n'arriverez jamais à intégrer mentalement ce phénomène! La relativité, c'est mettre en relation un système réel et concret avec la perception d'un observateur qui n'est pas dans le même référentiel, rien de plus! 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 2 minutes, obelix39 a dit :

Si j'ai bien compris vous pensez que les distances et les durées varient concrètement en fonction du référentiel auquel elles appartiennent. C'est justement pour cette raison que vous n'arriverez jamais à intégrer mentalement ce phénomène! La relativité, c'est mettre en relation un système réel et concret avec la perception d'un observateur qui n'est pas dans le même référentiel, rien de plus! 

Si ça n'est rien de plus Obelix, pourquoi le vieillissement serait différent dans l'exemple ultra classique des jumeaux ?

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