Suis je libre d'agir?

Bonjour à tous j'espère que vous allez bien, je me permets de poster ici sur un sujet dans lequel je bloque un peu en effet, je n'arrive pas vraiment à rédiger une intro (avec les plans y compris). J'aimerai savoir si quelqu'un pourrait m'aider à rédiger, merci d'avance! sujet: suis je libre d'agir? On ne m'a rien donné mis à part le sujet..

Oui, pourquoi... (qu'est ce qui te fait penser que tu es libre d'agir? selon tel tel et tel philosophe)

Non, pourquoi... (qu'est ce qui te fait penser que tu n'est pas libre d'agir? selon tel tel et tel philosophe)

Conclusion.

Et tu écris tout en haut l'intro une fois que tu as ton plan. 

il y a 31 minutes, pandadbrl a dit :

suis je libre d'agir? On ne m'a rien donné mis à part le sujet..

Vous êtes libre d’agir, au nom de votre responsabilité.

Supposons que ma tête ne vous revienne pas, vous pouvez prendre la libre décision de vous moquer de moi et je peux tout aussi bien au nom de ma liberté d’agir, vous envoyer en retour, un pain dans la figure…

Dans les deux cas, notre responsabilité est engagée !

Si la justice, en sa qualité d’institution d’arbitre des conflits vous donne raison et moi tort, je serai amenée à payer une amende et à prendre à ma charge vos frais de dentiste et de réparation faciale.

Bref, exercer ses responsabilités, c’est aussi anticiper les conséquences de ses actes, justement ceux que nous avons engagés au nom de notre liberté d’agir. (C’est une fiction pour le moment, je précise)

Je ne sais pas quoi mettre dans mon intro justement, mon enseignante m'a seulement dit; amorce, présentation, définition..

il y a 14 minutes, pandadbrl a dit :

mon enseignante m'a seulement dit; amorce, présentation, définition..

L’étude de la philo n’a pas pour objectif de vous mâcher le travail, ni pour copier bêtement des phrases de grands philosophes, sans essayer de comprendre soi-même ?

Est-ce que vous estimez que vous êtes libre d’agir ou pas, vous, pas tartempion ni duchnok !

Si vous essayez vous même de répondre à cette question, comme par enchantement vous n’aurez plus besoin de notre avis ou de notre aide pour commencer l'introduction de votre exercice.

Tu es libre d'agir dans le perimètre auquel ta chaîne te laisse accés.

Les "chaînes" peuvent être nombreuses: autorité des adultes et supérieurs hiérarchiques, moyens financiers, règlements en tous genres, limites corporelles,(es-tu libre d'agir avec 40 de fièvre?), mises en danger pouvant causer la mort des autres ou de soi-même ( es tu libre de sauter du haut d'une falaise?), forces  naturelles ou non contraires mises en mouvement (je ne peux pas me battre contre un volcan par exemple), ordres de ta conscience...

Comme l'a dit Crabe fantome, le plus simple est de poser sur le papier les idée qui te viennent, en réfléchissant à la réponse que tu pourrais faire. Ne rédige ton introduction et ta conclusion qu'après avoir déterminé ton plan ou un fil rouge. Finalement la définition qui pose problème sera celle de la liberté, et en particulier l'expression "être libre de"...

Attention à ne pas faire un hors sujet sur "Qu'est-ce que la liberté?".

Si nos actes ont pour origine nos pensées, alors choisissons nous vraiment nos pensées?

Pour illustrer tu pourrais aussi parler de l'expérience de Libet.

Ce que je ferais si j'étais toi c'est sinon partir de l'idée naïve que le libre arbitre existe, trouver un ou deux arguments en sa faveur, puis parler par exemple du cas de Lafcadio, héros du livre Les caves du vatican, qui pour se prouver sa liberté décide de se donner pour acte un acte gratuit. C'est alors qu'il décide de pousser hors du train le passager avec lequel il partage son wagon, sans alibi, sans aucune raison. Mais est-ce vraiment sans aucune raison? N'est-ce pas pour se prouver sa propre liberté que Lafcadio a agit ainsi? Voilà, je pense que tu as des pistes et quelques références, le reste c'est à toi de le bosser !

Il y a 2 heures, pandadbrl a dit :

 sujet: suis je libre d'agir?

Es-tu libre de faire ce devoir, ou non ? C'est une action qu'on te demande. D'un côté, non : le nom l'indique, c'est un devoir. Et pourtant oui, tu es bien libre de ne rien rendre demain, techniquement rien ne t'en empêche. Mais tu seras lié à la conséquence prévisible que tu devines et ne désires pas et dans ce sens, ne rien faire et ne rien rendre, c'est encore agir. Mais bien plus, tu es libre de ne pas faire ce devoir, ou de le faire de différentes façons : toutes celles imaginables dans la limite de tes moyens (les connais tu - c'est ce qu'ils cherchent). Or tu demandes, et c'est bien, quelle est la bonne façon ? Parce que tu seras tenue responsable pour ton action. Cette question t'aiguille alors, elle te donne à la fois le principe de génération et de sélection entre les possibles. Te voilà donc en mouvement jusqu'ici, sur le forum. Mais qui sait pour quoi.

bonjour

agir la définition du dictionnaire l'internaute que j'aime bien

• Sens 1

  Faire, accomplir quelque chose.

  Synonymes : entreprendre, mettre, opérer, oeuvrer, produire, exécuter, faire

   
• Sens 2

  Produire un effet.

  Synonymes : avoir, produire, provoquer

   
• Sens 3

  Se comporter.

  Exemple : Il agit comme un enfant.

   

   

  Et voilà le boulot est fait !!  

   

  mais j'ai envie de rajouter pléonasme , je sais pas pourquoi

   

  pléonasme , nom masculin

   

  Répétition de termes ou expressions ayant le même sens.

   

  -------------

   

  bon après cette volonté de contradiction est humaine, mais la nature aussi agis et dire "le monde" ca ne parles pas forcément que des humains

   

  pour agir , il faudrait aussi que la personne qui agis sache ce qu'elle veux elle-même

  Faudrait peut-être trouver une analogie, qui rend limpide une "logique naturelle", chez cette individu tentant d'agir 

   

  ce serait beau la singularité

   

   

La liberté, le libre-arbitre, sont des illusions. Nous somme le fruit de nos gènes et de notre éducation, de notre savoir. Tout effet a une ou plusieurs causes. L'effet spontané, qui ne naît de rien, ça n'existe pas. Les gènes règlent nos tempéraments et nos caractères, qui sont immuables. La personnalité se transforme un peu chaque jour. Ex: un caractère colérique se contient grâce à sa personnalité, son éducation. Résultat, il y gagne un ulcère à l'estomac.

Il y a 22 heures, Invité a dit :

Je ne sais pas quoi mettre dans mon intro justement, mon enseignante m'a seulement dit; amorce, présentation, définition..

La plupart des étudiants pensent qu'il y a un écart entre eux et la philo et ils hésitent devant un problème parce qu'ils cherchent comment faire le saut. Mais la philo est là, tout autour, immédiate simplicité même.

Faire le saut signifie d'adopter un cadre académique, ou de surfer sur les paroles d'un autre. Ça donne un résultat plus savant mais superficiel.

Le mieux est de revenir à soi, à ce que signifie pour soi le mot "liberté", quitte à ce que la réponse soit conne. "Je me sens libre quand je joue avec ma Playstation." Terre-à-terre, con sans filtre. Et ensuite, il faut faire comme un enfant en demandant sans arrêt "pourquoi ?". "Parce qu'en jouant, j'ai l'impression que je peux faire n'importe quoi." "Mais alors la liberté n'est qu'une impression ?" "Non, ma liberté de Playstation n'est qu'une fausse liberté." "Mais l'impression de liberté que tu as n'est-elle pas vraie ?" "L'impression est vrai mais elle est aussi suivie d'une déception, celle de n'avoir pas agit dans le réel." "Alors la vraie liberté est sans déception ?" "Non car le réel est aussi rempli de déceptions." Etc.

C'est une enquête. Il faut raconter l'enquête. Et il n'est pas nécessaire d'arriver à un résultat défini. La conclusion c'est peut-être que la notion de liberté est très complexe, tout comme il y a des enquêtes pour lesquelles les preuves ne sont pas suffisantes pour porter des accusations.

il y a 58 minutes, Dompteur de mots a dit :

La plupart des étudiants pensent qu'il y a un écart entre eux et la philo et ils hésitent devant un problème parce qu'ils cherchent comment faire le saut. Mais la philo est là, tout autour, immédiate simplicité même.

Faire le saut signifie d'adopter un cadre académique, ou de surfer sur les paroles d'un autre. Ça donne un résultat plus savant mais superficiel.

Le mieux est de revenir à soi, à ce que signifie pour soi le mot "liberté", quitte à ce que la réponse soit conne. "Je me sens libre quand je joue avec ma Playstation." Terre-à-terre, con sans filtre. Et ensuite, il faut faire comme un enfant en demandant sans arrêt "pourquoi ?". "Parce qu'en jouant, j'ai l'impression que je peux faire n'importe quoi." "Mais alors la liberté n'est qu'une impression ?" "Non, ma liberté de Playstation n'est qu'une fausse liberté." "Mais l'impression de liberté que tu as n'est-elle pas vraie ?" "L'impression est vrai mais elle est aussi suivie d'une déception, celle de n'avoir pas agit dans le réel." "Alors la vraie liberté est sans déception ?" "Non car le réel est aussi rempli de déceptions." Etc.

C'est une enquête. Il faut raconter l'enquête. Et il n'est pas nécessaire d'arriver à un résultat défini. La conclusion c'est peut-être que la notion de liberté est très complexe, tout comme il y a des enquêtes pour lesquelles les preuves ne sont pas suffisantes pour porter des accusations.

Il ne faut pas hesiter à faire le sot donc...

La roulette russe philosophique