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Portugal un pavé dans la mare?


PASCOU

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
à l’instant, PASCOU a dit :

Quelle haine!

Je te plains. 

Quand tu te fais flasher par un radar ou par un gendarme, ce n'est pas de haine. C'est juste que tu dépasse les limites. Tu es au mieux exaspérant... Stop victimisation, assumes ton sujet, tes réponses, reprends toi. 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Crabe_fantome a dit :

Quand tu te fais flasher par un radar ou par un gendarme, ce n'est pas de haine. C'est juste que tu dépasse les limites. Tu es au mieux exaspérant... Stop victimisation, assumes ton sujet, tes réponses, reprends toi. 

Lâche  moi le slip tu as bu...

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 21 minutes, BadKarma a dit :

Excellente citation, j' en ris encore...

Parfois ru parles français, pour cracher!

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Membre, Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...", 62ans Posté(e)
BadKarma Membre 14 828 messages
62ans‚ Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...",
Posté(e)
il y a 6 minutes, PASCOU a dit :

Parfois tu parles français, pour cracher!

Exactement, une langue à l' image de son peuple, tout en équivoque si ce n' est en duplicité...

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, BadKarma a dit :

Exactement, une langue à l' image de son peuple, tout en équivoque si ce n' est en duplicité...

Merci pour ta franchise .

Et donc de quelqu'un qui se sent en dehors de ce peuple.

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Membre, Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...", 62ans Posté(e)
BadKarma Membre 14 828 messages
62ans‚ Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...",
Posté(e)
il y a 4 minutes, PASCOU a dit :

Merci pour ta franchise .

Et donc de quelqu'un qui se sent en dehors de ce peuple.

Certes je le confesse, le statut que me confère la double nationalité, m' octroie ce privilège de prétendre à prendre de la hauteur, au dessus de quelque continent que ce soit...

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, BadKarma a dit :

Certes je le confesse, le statut que me confère la double nationalité, m' octroie ce privilège de prétendre à prendre de la hauteur, au dessus de quelque continent que ce soit...

A prendre trop de hauteur on finit toujours par retomber.

Au moins je comprends ton double langage.

 

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, PASCOU a dit :

Doit-on parler désormais du modèle portugais plutôt que du modèle allemand ou suédois ?

Mais c'est évident ... Il faut juste baisser le Smic de moitié ,exiger d'avoir travaillé au moins un an dans les deux années précédant une perte d'emploi pour toucher une indemnité chômage de 65% de son salaire pendant une durée moyenne d'un à deux ans ... Après on pourra envisager de donner un  droit à un équivalent RSA de 92 euros par mois avec obligation d'un travail "social "de 15 h par semaine ....

il y a quelques mois j'ai pris une photo d'un panneau d'affichage "pub" comme on les voit chez nous pour les pub de produits ,sur lequel figurait une revendication du parti communiste Portugais réclamant le SMIC à 600 et quelques euros ...c'est quand même surprenant pour un Français habitué aux bagarres entre les drapeaux rouges CGT et les CRS ,les voitures brulées,les devantures brisées ,pour réclamer une augmentation d'un SMIC de riche ...

Alors oui ,on prend exemple sur le Portugal ,ça va nous faire des vacances ,et des économies au moment où on se demande comment on va financer notre politique sociale qui représente le tiers de notre PIB ...  on économiserait 15 points de PIB ( 300 milliards ,une paille) puisque le Portugal ne consacre qu'un peu plus de 15% de son PIB à la protection sociale ...

Statistiques sur la protection sociale - Statistics Explained - Europa EU

ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Social_protection.../fr
 

27 juil. 2018 - Le rapport entre les dépenses de protection sociale et le PIB a dès lors augmenté ... Parmi les États membres de l'UE, c'est en France (34,3 %) et au ... de protection sociale, tandis que les parts respectives des prestations liées à ... de l'UE, dont le Portugal (15,6 %) et l'Italie (16,5 %), tandis que la valeur la ...

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, stvi a dit :

Mais c'est évident ... Il faut juste baisser le Smic de moitié ,exiger d'avoir travaillé au moins un an dans les deux années précédant une perte d'emploi pour toucher une indemnité chômage de 65% de son salaire pendant une durée moyenne d'un à deux ans ... Après on pourra envisager de donner un  droit à un équivalent RSA de 92 euros par mois avec obligation d'un travail "social "de 15 h par semaine ....

il y a quelques mois j'ai pris une photo d'un panneau d'affichage "pub" comme on les voit chez nous pour les pub de produits ,sur lequel figurait une revendication du parti communiste Portugais réclamant le SMIC à 600 et quelques euros ...c'est quand même surprenant pour un Français habitué aux bagarres entre les drapeaux rouges CGT et les CRS ,les voitures brulées,les devantures brisées ,pour réclamer une augmentation d'un SMIC de riche ...

Alors oui ,on prend exemple sur le Portugal ,ça va nous faire des vacances ,et des économies au moment où on se demande comment on va financer notre politique sociale qui représente le tiers de notre PIB...

Faut savoir lire...

Quand cet article parle du modèle portugais , il parle du programme mis en place pas du smic local.

Puis si tu parles du salaire, compare aussi le coût de la vie qui lui aussi est peut etre différent.

La on parle d'un programme diamétralement opposé à  celui imposé par les technocrates de bruxelles..

Relis.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Miss Fleurette a dit :

certes le Portugal a su redresser son économie de façon spectaculaire,  notamment en incitant fiscalement les entreprises étrangères a venir s installer , mais les salaires sont très bas . 

Les salaires sont très bas mais ensuite faut aussi voir le cout de la vie.

Je vais regarder, mais c'est  sur le programme que le sujet porte principalement. 

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
il y a 58 minutes, PASCOU a dit :

Faut savoir lire...

Quand cet article parle du modèle portugais , il parle du programme mis en place pas du smic local.

Puis si tu parles du salaire, compare aussi le coût de la vie qui lui aussi est peut etre différent.

faut savoir ce que tu veux ...tu as ouverts un sujet pour faire miroiter le modèle économique et social Portugais le comparant même  au système danois ou suédois que Macron voudrait prendre en exemple ....je dis que tu es loin du compte et tu t'en ais vite aperçu au lu de tes interventions de plus en plus discrètes ... :)

le Portugal a encore un long chemin à faire pour se réaligner sur les grandes pointures Européennes et il vaut mieux avoir 1% de croissance lorsqu'on a déjà 400 que  2%  quand on part de 100 ...

le coût de la vie est tiré vers le haut par les retraités Français accourus en masse pour profiter des exonérations d’impôts mises  en place par le gouvernement qui multiplie les exonérations pour attirer le plus de capitaux possibles ...En France ce serait déjà la révolution ...

même les légumes sur le marché ne sont pas beaucoup moins cher qu'en France et les super marchés offrent des prix quasi identiques ...beaucoup de produits sont d'ailleurs Français ,et chaque famille a au moins un membre qui a fait un stage en France ...lorsqu'on parle de retraité pauvre avec 1200 euros ,ça fait sourire plus de la  moitié des Portugais qui ne gagnent pas ça en travaillant ( moins de 1000 euros de salaire moyen ) .... 

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Membre, Directeur, Administrateur, 42ans Posté(e)
Fuck Them All Membre 12 685 messages
42ans‚ Directeur, Administrateur,
Posté(e)

J'ai surtout l'impression que c'est la ville de Porto qui se porte bien et qui va accueillir Google l'an prochain. Mais qu'en est-il du reste du pays ? Les salaires sont encore très bas, les agriculteurs peu payés. Comme pour l'europe de l'est il leur faudra encore deux ou trois décénnies pour arriver au même point que la France en terme de salaire et qualité de vie.

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Membre, 47ans Posté(e)
bcbg Membre 10 855 messages
Mentor‚ 47ans‚
Posté(e)

Les retraités qui s'installent au Portugal pour "profiter" sont en train de faire un beau gâchis. 

Ils font grimper le prix de l'immobilier ce qui fait que le portugais  moyen ne peut plus se loger

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, stvi a dit :

faut savoir ce que tu veux ...tu as ouverts un sujet pour faire miroiter le modèle économique et social Portugais le comparant même  au système danois ou suédois que Macron voudrait prendre en exemple ....je dis que tu es loin du compte et tu t'en ais vite aperçu au lu de tes interventions de plus en plus discrètes ... :)

le Portugal a encore un long chemin à faire pour se réaligner sur les grandes pointures Européennes et il vaut mieux avoir 1% de croissance lorsqu'on a déjà 400 que  2%  quand on part de 100 ...

le coût de la vie est tiré vers le haut par les retraités Français accourus en masse pour profiter des exonérations d’impôts mises  en place par le gouvernement qui multiplie les exonérations pour attirer le plus de capitaux possibles ...En France ce serait déjà la révolution ...

même les légumes sur le marché ne sont pas beaucoup moins cher qu'en France et les super marchés offrent des prix quasi identiques ...beaucoup de produits sont d'ailleurs Français ,et chaque famille a au moins un membre qui a fait un stage en France ...lorsqu'on parle de retraité pauvre avec 1200 euros ,ça fait sourire plus de la  moitié des Portugais qui ne gagnent pas ça en travaillant ( moins de 1000 euros de salaire moyen ) .... 

toujours dans l'attaque et l'agressivité, je ne fais miroiter rien du tout, je mets un article sur la façon dont le Portugal s'est redressé en faisant une politique diamétralement opposée à, celle de Bruxelles.

Libre à toi de penser que de toujours taxer fonctionne mieux, tu vas être content, le gouvernement veut supprimer 4500 fonctionnaires, rassure toi ce n'est pas parmi les politiques.

Quand au prix au Portugal....

http://portugal-installation-conseil.fr/quel-est-le-vrai-cout-vie-au-portugal/

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 242 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Fuck Them All a dit :

J'ai surtout l'impression que c'est la ville de Porto qui se porte bien et qui va accueillir Google l'an prochain. Mais qu'en est-il du reste du pays ? Les salaires sont encore très bas, comme pour l'europe de l'est il leur faudra encore deux ou trois décénnies pour arriver au même point que la France en terme de salaire.

A moins que ce soit nous qui arrivions a leur niveau :hum:

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Membre, Directeur, Administrateur, 42ans Posté(e)
Fuck Them All Membre 12 685 messages
42ans‚ Directeur, Administrateur,
Posté(e)
à l’instant, ouest35 a dit :

A moins que ce soit nous qui arrivions a leur niveau :hum:

Possible mais ça va pas se faire du jour au lendemain. Pour l'instant en France il y a toujours de la croissance et pas de décroissance.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Merci de se concentrer sur l'article....:)

Il y a un an, en juillet 2016, la Commission européenne entamait une procédure pour "déficit excessif" contre le gouvernement de Lisbonne. Le Portugal risquait une amende, selon Bruxelles, puisque il était censé ramener son déficit à 2,5 % de son PIB en 2015 au lieu des 4,4 % annoncés. La procédure a été abandonnée un mois plus tard. Etonnement, la France n'était pas soumise à la même pression, alors qu'elle n'avait pas — elle non plus — tenu ses engagements : 3,4% de déficit au lieu des 3% requis. Depuis, le phénomène s'est radicalement inversé : le Portugal a réduit son déficit à 2,1% en 2016 et devrait le ramener à 1,5% cette année. La France, elle, a abaissé péniblement son déficit à 3,3% en 2016 et table sur 3,2% cette année quand elle s'est engagée à atteindre... 2,8%. L'Espagne est encore à 4,5%.

Mais l'économie portugaise n'a pas réussi à réduire ses déficits par la baisse des dépenses publiques, des réformes structurelles du travail visant à "assouplir" les droits des salariés, ou en abaissant les protections sociales, comme le préconise la Commission européenne. C'est même l'inverse qui a été pratiquée au Portugal depuis un an et demi. Un choix qui explique certainement l'irritation très nettement affichée par Bruxelles au printemps 2016, lors des annonces de Lisbonne. 

> Portugal : les audaces de la gauche irritent à Bruxelles

Mesures socio-économiques

Depuis novembre 2015, c’est un gouvernement socialiste qui est au pouvoir au Portugal, soutenu et poussé par une union des gauches, composée du Parti communiste portugais, des écologistes, et du "Bloco de esquerda", le bloc de gauche (gauche radicale).

> Ni austérité, ni populisme : le Portugal suit sa voie de gauche

Les choix économiques et sociaux de ce gouvernement se sont portés sur une politique clairement anti-austéritaire et antinomique avec celle pratiquée par le gouvernement précédent, de droite, qui avait gelé le salaire minimum et les pensions de retraites, augmenté les impôts, et réduit les aides publiques. Ce qui n'avait pas permis de réduire le déficit budgétaire ni le chômage significativement, mais avait fait exploser la précarité et la pauvreté dans le pays.

Le gouvernement du nouveau premier ministre, António Costa, depuis 2 ans, a donc appliqué des réformes qui avaient été déclarées dans son programme de coalition, en parfaite opposition avec la politique précédemment menée, comme le souligne cet extrait : "La politique d’austérité suivie ces dernières années a eu pour conséquence une augmentation sans précédent du chômage avec des effets sociaux dévastateurs sur les jeunes et les citoyens les moins qualifiés, ainsi que les familles et les milliers de Portugais au chômage. Elle a été aussi associée à une dévalorisation de la dignité du travail et des droits des travailleurs."

Le salaire minimum a été augmenté en 2016 puis de nouveau en 2017, en échange de baisses de cotisations pour les employeurs, de 23% à 22%. Ces deux augmentations du SMIC portugais ont passé le salaire minimum de 505€ à 557 €. Puis des mesures économiques à vocation sociale — mais aussi de relance du pouvoir d'achat — ont été prises : augmentation des retraites et des allocations familiales, renforcements du droit du travail, baisses des impôts pour les salariés les plus modestes, arrêt des privatisations de services et d'infrastructures publics, programme de lutte contre la précarité. Il est aussi prévu de supprimer les coupes dans les revenus des fonctionnaires et de ramener leur temps de travail à 35 heures par semaine. Sur le plan purement économique, la stratégie portugaise n'a pas été non plus en accord avec les demandes de la Commission, et se sont pourtant avérées payantes.

Politique anti-austéritaire de relance par la demande

Le chômage se situait à 14,4% en 2014, après une année noire à plus de 16% en 2013, puis s'était stabilisé en 2015 — mais toujours à un niveau élevé — à 12,2%. En 2016, une nouvelle décrue l'a fait parvenir à 11,1%, et en 2017, le chômage est à 8,8% au deuxième trimestre, ce qui laisse envisager, selon les spécialistes, un taux pour de 9,4% pour l'année entière. Un chômage potentiellement inférieur à celui de la France. Les projections actuelles des instituts tablent sur un chômage portugais à 7% en 2019, le plus bas depuis 2004.

Le virage actuel des politiques économiques du pays n'est pas étranger à cette nette amélioration des créations d'emplois sur deux années consécutives avec pour conséquence la progression de la croissance du PIB, évaluée pour 2017 à 2,5%, contre 1,9% pour la zone euro et seulement 1,5% pour la France. Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a confirmé ces bons résultats en juillet à Lisbonne, indiquant que "la réduction du déficit au Portugal est durable" et que "la croissance sera probablement supérieure à 2,5% en 2017". Malgré tout, l'ancien ministre français de l'économie de François Hollande a tenu à dire au gouvernement portugais que "sur le plan du marché du travail, il faudra veiller à mieux intégrer les chômeurs de longue durée." 

Le ministre de l'économie du Portugal, Caldeira Cabral, explique cette reprise économique par plusieur facteurs. Le premier est celui d'un renouveau d'industries orientées à l'export telles que l'automobile, les chaussures ou encore le textile qui avaient quasiment disparu du paysage. Les industriels, installés depuis des années dans les pays de l'Est pour la main d'oeuvre très bon marché, sont en train de revenir vers le Portugal, à la recherche d'une meilleure qualité professionnelle tout en conservant des coûts salariaux avantageux. Les investissements sont effectivement en hausse depuis deux ans, particulièrement dans l'industrie automobile. Caldeira Cabral pense que la hausse des revenus joue aussi, en redonnant confiance aux investisseurs, aux entreprises, avec une demande interne qui augmente et une progression de la consommation vers des produits de meilleure qualité.

Cette politique de relance par la demande, confortée par une politique sociale du mieux-disant est dans le même temps tirée par une revitalisation du tourisme grâce — entre autres — à des projets immobiliers haut de gamme. Plutôt miser sur la qualité, donc que sur les prix bas. Pierre Moscovici, sur ce plan, a tenu à souligner, toujours lors de sa visite de juillet dernier, "Le retour de l’investissement à la fois externe et interne, les bons résultats des exportations ainsi que le boom du tourisme". Mais sur le plan budgétaire, le Commissaire français a étrangement déclaré que "les efforts doivent être poursuivis pour réduire le déficit structurel", alors que le pays est devenu l'un des meilleurs élèves de la classe sur ce sujet, tandis que la France ou l'Espagne ne le sont toujours pas...

Nouveau modèle portugais très discret

Depuis la crise financière de 2008 et celle des dettes souveraines de 2010, la plupart des pays du sud de l'Europe n'ont pas réussi à sortir la tête de l'eau : les déficits budgétaires sont souvent supérieurs aux critères européens, le chômage y est toujours très élevé, les problèmes sociaux causés par la précarité persistent. Les prêts concédés par le FMI, sous l'égide de la BCE et de la Commission européenne pour aider ces pays à retrouver un peu de vigueur et payer leurs dettes ont été tous accompagnés d'obligations de réductions des déficits, par une baisse des dépenses publiques et des demandes précises, comme le gel des salaires des fonctionnaires, des pensions de retraite, la baisse des prestations sociales.

Ces politiques dites d'austérité ont été doublées de réformes structurelles du marché du travail visant à assouplir les droits des salariés pour améliorer la compétitivité des entreprises. Ces réformes du marché du travail sont elles aussi une demande de Bruxelles. La Grèce, l'Italie ou l'Espagne ont effectué ces politiques d'austérité et ces réformes sans succès concret. Tout comme le Portugal jusqu'en 2015. L'Italie, si elle a baissé ses dépenses et a atteint un déficit inférieur à 3% en 2016, n'arrive pas à faire baisser son chômage qui est supérieur à 11%. En Espagne, le chômage est à 18,7% au premier trimestre 2017, et le déficit public ne colle toujours pas aux critères de Bruxelles : 3,6% en 2016. L'échec des politiques de rigueur budgétaire accompagnés des "assouplissements du marché du travail" ne permettent visiblement pas de faire repartir ces économies. 

Le Portugal a démontré depuis 2 ans, qu'une politique — inverse aux politiques austéritaires, et donc basée sur une relance par la demande et l'amélioration des protections sociales — pouvait fonctionner. Ce que le FMI avait déjà confirmé en 2016 en annonçant à propos de la Grèce que "l'austérité ne fonctionnait pas". De là à préconiser une politique sociale de relance en Europe, le pas est un peu grand pour l'institution internationale qui a toujours été favorable au désengagement financier social des Etats et à la privatisation de leurs infracstructures et services.

Malgré tout, si l'exemple portugais était mis en avant, il pourrait être une piste intéressante de redressement "par le haut" des Etats de la zone euro encore affectés par la crise. Une sorte d'espoir de changement économique et social permettant une sortie de crise. A moins que le modèle économique allemand, de plus en plus contesté pour ses effets sociaux négatifs, ne cède la place au modèle suédois qui semble attirer des dirigeants politiques, dont Emmanuel Macron ?



Le modèle suédois reste malgré tout difficile "à vendre", bien que sa réussite économique soit réelle : ce pays n'est pas dans la zone euro, possède depuis longtemps l'un des niveaux de vie les plus élevés du monde, et surtout, ses salariés sont syndiqués à 80%.

Il n'est donc pas certain qu'appliquer les méthodes sociales et économiques en cours en Suède soit possible si facilement pour des pays de la zone euro. Le Portugal, par contre, applique lui, des politiques économiques et sociales connues, et ce, au sein de la zone de la monnaie unique, l'euro... Pour l'instant, aux vues de ses résultats et de la vitesse à laquelle ils ont été acquis, il semble que le Portugal ait surtout un seul défaut : il ne suit pas la ligne dictée par la Commission européenne.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

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Membre, Posté(e)
Miss Fleurette Membre 1 825 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

Les salaires sont très bas mais ensuite faut aussi voir le cout de la vie.

Je vais regarder, mais c'est  sur le programme que le sujet porte principalement. 

Je peux te dire pour le coût de la vie puisque mon fils aîné y a vécu 2 ans avec un double smic portugais, ce qui équivaut à peu près au smic français. Lui aussi croyait que ça suffirait pour vivre bien au Portugal .

Pour un petit appartement moderne -mais sans prétention- en dehors du centre ville de Lisbonne, loyer 750 euros eau et lelectricité compris. Il faut ajouter l'abonnement internet/tv .  Ce n'est donc pas moins cher que chez nous..

Il faut savoir que les loyers sont fixés en fonction de la clientèle recherchée, les expatriés/touristes paient bcp plus cher . Pas difficile de les repérer lors du contact , ils parlent tous en anglais .

Pour ce qui est du coût alimentation, c'est effectivement moins cher qu'en France, mais pas de quoi crier à l'Eldorado non plus.

Les restaurants classiques (non gastronomiques) sont assez bons marchés. Les transports (bus, train) sont aussi chers qu'ici.

Les smicards portugais sont vraiment très pauvres, ils sont désormais expulsés de la capitale , par les propriétaires qui veulent tirer un max de pognon aux touristes / expatriés .   Je ne parle que de Lisbonne que je connais, pour le reste du Portugal je ne sais pas. 

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

De toute façon, la mode économique est aux gros groupes qui paient le moins possible le personnel. Les actionnaires et leurs valets PDG, directeurs et autres veulent tous un cercueil en or massif pour le jour où ils passeront l'arme à gauche. C'est pour cela qu'ils tirent sur les travailleurs.

C'est un peu comme la Noblesse française avant 1789. Après, elle est venue se plaindre qu'on lui coupait la tête ! Qu'ils ne s'étonnent pas un jour de trouver des gardes rouges dans les rues.

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