Un restaurant parisien recrute des migrants

Ils refusent d'admettre que le nombre de travailleurs disponibles influence le salaire des offres. 

Tout ça parce qu'ils refusent de dire merci à ceux qui ne se lèvent pas le matin pour chercher du boulot, ça les arrange bien mais ils refusent de se montrer reconnaissants. Quelle ingratitude ! Quelle ingratitude !

Il y a 1 heure, LouiseAragon a dit :

Ok ! Tu pourrais nous en dire plus sur la carrière de Marc Veyrat, sur ces expériences et sur sa coopérative ... par exemple ? Tu sais moi je ne veux pas faire un PING PONG ... je viens juste réfléchir avec des gens différents pour mieux comprendre le monde ! 

Pour ma part, tous ceux que je connais qui sont passés chez lui sont unanimes, ce type est un vrai enfoiré

Il y a 2 heures, LouiseAragon a dit :

Bonjour Vilaine ! Connais-tu l'histoire professionnelle de Marc Veyrat ?  20/20 au guide Michelin ! 

Essaie de te renseigner et tu verras que pour faire fonctionner un restaurant gastronomique, il est indispensable d'avoir beaucoup de personnel très qualifié et expérimenté. Si tu veux payer à sa juste valeur le travail hautement qualifié de tes équipes, en cuisine et en salle, il faut une clientèle fidèle et assidue qui a les moyens de payer cette cuisine délicate et précise, respectueuse des produits et de l'environnement, respectueuse des hommes et femmes qui la produisent.

Marc Veyrat est un homme passionné, ( humaniste, écologiste, militant),  comme tu dis mais sa vie professionnelle n'est pas un long fleuve tranquille...  

C'est surtout un escroc.

il y a une heure, Fuck Them All a dit :

Me suis renseigné : http://www.actusoins.com/286494/infirmiers-mieux-payes-prive-public.html

Ok ! Moi je lis ceci ! https://www.staffsante.fr/contenu/salaires-de-lhopital-decryptes/ Et sans vouloir me défausser, il faut, à mon avis, revenir dans le sujet du topic !  

il y a 26 minutes, The_Dalek a dit :

Pour ma part, tous ceux que je connais qui sont passés chez lui sont unanimes, ce type est un vrai enfoiré

Peut-être ! Je me souviens juste de son expérience de coopérative ; il avait associé le personnel à la gestion, en vue de démocratiser et de partager les profits ...(qui, disait-il n'étaient pas si grands, justement, pour personne). J'avais assisté à une conférence où il s'expliquait et faisait entendre les difficultés de faire une " cuisine de qualité " dans le respect du personnel, des paysans producteurs, des clients ... J'avais été touchée par son discours que j'avais cru sincère ... c'était au XX° siècle, en fait, je n'ai pas suivi le feuilleton de sa vie !  

il y a 14 minutes, LouiseAragon a dit :

Peut-être ! Je me souviens juste de son expérience de coopérative ; il avait associé le personnel à la gestion, en vue de démocratiser et de partager les profits ...(qui, disait-il n'étaient pas si grands, justement, pour personne). J'avais assisté à une conférence où il s'expliquait et faisait entendre les difficultés de faire une " cuisine de qualité " dans le respect du personnel, des paysans producteurs, des clients ... J'avais été touchée par son discours que j'avais cru sincère ... c'était au XX° siècle, en fait, je n'ai pas suivi le feuilleton de sa vie !  

Je me rappelle surtout un camarade de l'école hôtelière qui est allé en stage chez lui et est revenu avec des troubles du sommeil (fin du service a 2h du matin et levé a 5h pour aller chercher des herbes sauvages) ou encore d'un autre stagiaire a qui il a fracturé le nez juste parce qu'il était de mauvais poil

il y a 30 minutes, LouiseAragon a dit :

Ok ! Moi je lis ceci ! https://www.staffsante.fr/contenu/salaires-de-lhopital-decryptes/ Et sans vouloir me défausser, il faut, à mon avis, revenir dans le sujet du topic !  

Depuis le début je parle des infirmieres pas du personnel médical global. 

Je suis parfaitement dans le sujet.

il y a une heure, zebusoif a dit :

Ils refusent d'admettre que le nombre de travailleurs disponibles influence le salaire des offres. 

 

Les patrons sont avant tout à la recherche de salariés consciencieux et compétents dans leur boulot.

Quant on l'est, ils n'ont pas de réticence à nous augmenter, dès lors que la demande est raisonnable, pour qu'on reste.

En 2005, j'ai pris une année sabbatique car j'étais au bord du burn-out. Sans l'avoir demandé, j'avais été promue cadre avec les charges incombantes aux cadres. 10 ans comme ça et j'en pouvais plus, je ne voulais même plus prendre de congés car au retour, c'était ingérable. Quand l'année s'est terminée (11 mois plus précisément), j'avais envisagé de démissionner. Je vous passe les détails des entretiens qui ont eu lieu, mais je me suis retrouvée avec un temps partiel de 28 h à ma demande, et j'ai choisi moi-même les tâches que je ferai en établissant un descriptif de mon poste qui a été approuvé sans aucune restriction y compris les horaires et les week-ends de 3 jours consécutifs. J'ai demandé aussi à retrouver le statut d'agent de maîtrise, ce qui n'a pas diminué mon salaire pour autant.

Ce qui fait que je me retrouvais avec un salaire amputé de 20 %, 28 h semaine obligeant, mais qui dépassait ou était égal à certains temps plein.

Un vrai bosseur s'en sortira toujours bien, y a pas de patrons assez fous pour les laisser partir.

Il y a 3 heures, LouiseAragon a dit :

Bonjour Vilaine ! Connais-tu l'histoire professionnelle de Marc Veyrat ?  20/20 au guide Michelin ! 

Essaie de te renseigner et tu verras que pour faire fonctionner un restaurant gastronomique, il est indispensable d'avoir beaucoup de personnel très qualifié et expérimenté. Si tu veux payer à sa juste valeur le travail hautement qualifié de tes équipes, en cuisine et en salle, il faut une clientèle fidèle et assidue qui a les moyens de payer cette cuisine délicate et précise, respectueuse des produits et de l'environnement, respectueuse des hommes et femmes qui la produisent.

Marc Veyrat est un homme passionné, ( humaniste, écologiste, militant),  comme tu dis mais sa vie professionnelle n'est pas un long fleuve tranquille...  

Bonjour LouiseAragon,

Bien sûr que je connais Marc Veyrat et pas qu'un peu. Oui, son restaurant cherche l'excellence à tous niveaux. Je crois qu'ici, beaucoup devraient s'en inspirer. 

Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

C'est pourtant ce que font le midi la grande majorité des salariés citadins.
Et c'est justement à ça que servent les tickets restaurant.

Je parlais de cadre professionnel. C'est une chose d'aller déjeuner le midi à la cantine du coin. C'en est une autre d'inviter un client prestigieux pour un dîner d'affaire. 

Marc Veyrat qui se fournit chez Metro ou chez le grossiste. C'est marrant de savoir que ce sont les même fruits et légumes au Lidl que dans un étoilé.

Il y a 2 heures, LouiseAragon a dit :

Vilaine, est-ce qu'il t'est possible d'écouter quelqu'un d'autre ? Pourquoi ce cynisme et cette arrogance ? Il y a ici des gens qui te parlent des conditions de vie et de salaire  dans le HCR ... Tous les journaux parlent du problème de l'emploi précaire, flexible et peu rémunérateur dans le HCR. Il doit bien y avoir un peu de vérité, non ? 

Tu vois bien que ce n'est pas une question d'individus mais un problème de mauvaise organisation collective, sociale qui dépasse les individus pris dans ce système !  

Tu dis "les serveurs ne sont pas aimables, ils sont plaintifs, la cuisine n'est pas à la hauteur ..." et tu n'essaies pas de savoir ce qui rend le personnel plaintif et peu amène ? Comment raisonnes-tu ? 

Il demeure que le personnel hospitalier est mieux rémunéré que celui des cliniques ! Renseigne-toi !

Tu te trompes, je ne suis pas arrogante. Je trouvais juste les propos de cheuwing tirés par les cheveux. On ne peut pas demander au consommateur de payer plus, juste pour faire plaisir au restaurant et à ses employés. Une hausse de prix doit être justifiée et l'argument "on galère en cuisine" ne marche malheureusement pas. 

Rien ne justifie une attitude désagréable, les clients n'ont pas à subir les sautes d'humeurs des serveurs. S'ils n'ont pas compris que le client est roi, qu'ils partent dans l'arrière boutique. 

il y a 7 minutes, doug1991 a dit :

Marc Veyrat qui se fournit chez Metro ou chez le grossiste. C'est marrant de savoir que ce sont les même fruits et légumes au Lidl que dans un étoilé.

On disait plus haut "60 euros le menu...mais c'est impensable. Tu vis dans une autre réalité".

Un menu végétarien chez Marc Veyrat: 395 euros.

En gros, Bidochon va devoir faire un crédit et/ou vendre ses enfants s'il veut aller dîner là bas. 

il y a 5 minutes, Vilaine a dit :

On disait plus haut "60 euros le menu...mais c'est impensable. Tu vis dans une autre réalité".

 

Un menu végétarien chez Marc Veyrat: 395 euros.

 

En gros, Bidochon va devoir faire un crédit et vendre ses enfants s'il veut aller dîner là bas. 

Il y a des personnes qui savent reconnaitre une arnaque.

il y a 2 minutes, Vilaine a dit :

Tu te trompes, je ne suis pas arrogante. Je trouvais juste les propos de cheuwing tirés par les cheveux. On ne peut pas demander au consommateur de payer plus, juste pour faire plaisir au restaurant et à ses employés. Une hausse de prix doit être justifiée et l'argument "on galère en cuisine" ne marche malheureusement pas. 

Rien ne justifie une attitude désagréable, les clients n'ont pas à subir les sautes d'humeurs des serveurs. S'ils n'ont pas compris que le client est roi, qu'ils partent dans l'arrière boutique. 

Tout à fait vrai, si on est pas capable de travailler en front-office sourire aux lèvres et amabilité requis coulent de source, on va travailler en back office, point barre.

Les clients, ils n'en ont rien à faire de nos états d'âme, peu importe la raison pour laquelle ils vont manger au resto, pause-déjeuner ou plaisir d'un bon repas. Si un serveur ou une serveuse n'est pas apte à comprendre ça, c'est normal qu'il soit mal payé puisqu'il nuit à l'établissement, ou qu'il soit même viré à la longue. On va pas en + l'augmenter alors qu'il tire une tronche de 10 m de long face aux clients. Je ne crois sincèrement pas qu'un bon serveur (ou bonne serveuse) reste des années au même rang, il finit par passer Chef de rang, puis bien plus tard, pourquoi pas Maître d'Hôtel, avec le salaire qui suit.

Il y a 3 heures, Vilaine a dit :

 

Pas mon problème si tu veux que les pauvres soient conforme a ta vision périmée depuis le XIX ème siècle

il y a 2 minutes, The_Dalek a dit :

Pas mon problème si tu veux que les pauvres soient conforme a ta vision périmée depuis le XIX ème siècle

On peut être pauvre sans pleurnicher, sans se plaindre, sans revendiquer tout et n'importe quoi et surtout, sans se victimiser à outrance (laissez ça aux féministes, elles le font très bien).

Encore une fois, je pense vraiment que beaucoup devraient prendre exemple sur quelqu'un comme Swannie. 

il y a 2 minutes, The_Dalek a dit :

Pas mon problème si tu veux que les pauvres soient conforme a ta vision périmée depuis le XIX ème siècle

Sinon, qu'on se pose la question : pourquoi il y en a qui s'en sortent bien professionnellement, augmentations de salaire et promotions, et d'autres qui stagnent en bas de l'échelle ?

Ne pas évoquer les promotions canapé, ce serait déplacé même si ça existe, je parle de vraies promotions, au mérite.

D'ailleurs j'ai connu les entretiens d'évaluation avec augmentations "au mérite" et primes "au mérite". Puis ça a été supprimé, à cause de chefs de service qui avaient "leurs têtes", et remplacé par des objectifs à atteindre.

il y a 10 minutes, Swannie a dit :

Les patrons sont avant tout à la recherche de salariés consciencieux et compétents dans leur boulot.

Quant on l'est, ils n'ont pas de réticence à nous augmenter, dès lors que la demande est raisonnable, pour qu'on reste.

En 2005, j'ai pris une année sabbatique car j'étais au bord du burn-out. Sans l'avoir demandé, j'avais été promue cadre avec les charges incombantes aux cadres. 10 ans comme ça et j'en pouvais plus, je ne voulais même plus prendre de congés car au retour, c'était ingérable. Quand l'année s'est terminée (11 mois plus précisément), j'avais envisagé de démissionner. Je vous passe les détails des entretiens qui ont eu lieu, mais je me suis retrouvée avec un temps partiel de 28 h à ma demande, et j'ai choisi moi-même les tâches que je ferai en établissant un descriptif de mon poste qui a été approuvé sans aucune restriction y compris les horaires et les week-ends de 3 jours consécutifs. J'ai demandé aussi à retrouver le statut d'agent de maîtrise, ce qui n'a pas diminué mon salaire pour autant.

Ce qui fait que je me retrouvais avec un salaire amputé de 20 %, 28 h semaine obligeant, mais qui dépassait ou était égal à certains temps plein.

Un vrai bosseur s'en sortira toujours bien, y a pas de patrons assez fous pour les laisser partir.

Swannie, votre histoire professionnelle est exemplaire.

Nous analysons bien sur ce topic la question de l'emploi et des 5/6 millions de chômeurs, nous analysons ici les conditions de travail et de salaire qui font que le secteur du HCR peine à recruter et est victime d'un turnover important, nous analysions la question de ces  patrons du HCR qui emploient des migrants qui seraient, disent-ils, une main d'oeuvre adéquate à leur besoin !

Vous avez, dites-vous, été victime de surcharge et surpression au travail, ce qui vous a conduit au burn-out ou presque. Pour résoudre vos problèmes de santé, vous avez donc pris un congé sabbatique de 11 mois. Vous avez un temps, envisagé de démissionner pour échapper à la trop grande pression que vous subissiez au travail. 

Puis, vous avez préféré négocier à votre retour, un emploi à temps partiel (28H) , vous avez accepté l'amputation de 20% de votre salaire, et vous avez continué à travailler, si j'ai bien compris ce que vous dites,  "28 h semaine obligeant, mais qui dépassait ou était égal à certains temps plein."  Donc vous travailliez toujours autant, vous aviez la même productivité ...

Et vous concluez qu'un bon travailleur "bosseur" est apprécié des patrons ! Mais personne ne peut douter de l'amour que devait porter votre patron à une "bosseuse" comme vous ! 

il y a 8 minutes, Vilaine a dit :

On peut être pauvre sans pleurnicher, sans se plaindre, sans revendiquer tout et n'importe quoi et surtout, sans se victimiser à outrance (laissez ça aux féministes, elles le font très bien).

C'est clair qu'un grincheux avec la tête adéquate a peu de chances de s'en sortir professionnellement, sinon même pas du tout.

Sans exagérer, j'ai eu un patron (le directeur changeait tous les 4 à 5 ans), qui me désignait comme étant "son rayon de soleil", c'est dire combien notre état d'esprit et notre manière d'être ont leur importance dans tout travail, et pourtant à l'époque, j'étais encore au SMIG, c'est d'ailleurs lui qui a commencé à m'augmenter sans que je ne lui demande rien.

Si les migrants savent ça, ils ont un bel avenir devant eux dans la restauration  Ils seront appréciés, et leurs patrons feront tout pour les garder.

Petit ajout pour préciser que je n'ai jamais fait du lèche-bottes non plus. C'était une attitude sincère, non calculée, et ça aussi, les patrons le voient très bien.

il y a 4 minutes, Swannie a dit :

Sinon, qu'on se pose la question : pourquoi il y en a qui s'en sortent bien professionnellement, augmentations de salaire et promotions, et d'autres qui stagnent en bas de l'échelle ?

Ne pas évoquer les promotions canapé, ce serait déplacé même si ça existe, je parle de vraies promotions, au mérite.

D'ailleurs j'ai connu les entretiens d'évaluation avec augmentations "au mérite" et primes "au mérite". Puis ça a été supprimé, à cause de chefs de service qui avaient "leurs têtes", et remplacé par des objectifs à atteindre.

Mais tu peux légiférer autant que tu veux ça ne changera pas certaines choses, j'ai vu plus d'un poste pourvu non pas sur compétence mais sur tour de poitrine, sans parler du piston ou encore de la comm'

La méritocratie c'est comme la sainte vierge, de temps en temps y'a une apparition histoire qu'on y croie encore mais on ne voit jamais ça directement

il y a 2 minutes, The_Dalek a dit :

Mais tu peux légiférer autant que tu veux ça ne changera pas certaines choses, j'ai vu plus d'un poste pourvu non pas sur compétence mais sur tour de poitrine, sans parler du piston ou encore de la comm'

 

Bien sûr que ça arrive, j'ai vu ça aussi, mais ça reste une minorité dans le monde du travail et non pas une généralité. Encore heureux, car des incompétents, aucun patron n'en a besoin. Certains patrons peuvent chercher une maîtresse à mettre dans leur lit, mais pour l'entreprise, si elle n'a aucune compétence, ça durera le temps que durent les cerises.