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L'outrage sexiste - Le Parlement adopte définitivement le projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 071 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Le 02/08/2018 à 12:36, Théia a dit :

Le Parlement a approuvé mercredi soir, par un ultime vote de l’Assemblée, le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles qui avait fait l’objet d’un accord avec le Sénat.

 

La version définitive du texte adopté : http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/lutte_violences_sexuelles_sexistes

 

A propos de l'outrage sexiste en particulier :

Art. 225-4-11. – Le fait d’imposer à une personne, dans l’espace public, tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou lié au sexe d’une personne qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante, est puni de 3 750 € d’amende.

« Le fait d’imposer à une personne, dans l’espace public, en raison de son sexe un comportement qui soit porte atteinte à sa dignité, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante, est puni de 3 750 € d’amende.

infographie_harcelement_loi.png

 

 

Source : https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/dossiers/lutte-contre-les-violences/harcelement-transports/de-quoi-parle-t-on/
 

Qu'en pensez-vous ?

Même si je comprends l'intention louable de cette loi, personnellement je me demande comment juger objectivement d'une "situation intimidante" sachant que le curseur ne peut être posé que par la plaignante. (même interrogation pour les "questions intrusives" ou les "regards appuyés"...)

 

 

 

Ma ché connerie encore...

Et dire qu'on paye ces couillons...

Un petit pas pour la femme, un pas de géant dans la connerie

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 12/08/2018 à 23:25, jécoute a dit :

Je répond mais en fait je ne devrais pas ....

Egalité, parité toussa toussa, OK Mais avant tout ça il serait judicieux de ne plus voir la rombière qui une fois qu'elle a foutu la merde dans des histoires qui ne la regarde pas de ce retourner vers son compagnon est lui dire "et toi tu ne dit rien" et ça se vois souvent (il y a une quinzaine de journée dans un super marché, bref un heurt entre deux chariots et bien sur une "style féministe" qui a crue bon d'intervenir parce que le chariot du monsieur à heurté le chariot d'une dame, son compagnon (de la féministe) était la est ne savait même pas de quoi il en retourne ..... moi j'étais au bout de l'allée et je me marrais discrètement en fait je jubilais... 

Vous ne devriez pas, en effet... sait-on jamais, vous pourriez virer féministe sans crier gare. C'est sûrement contagieux, peut-être que ça saute, vous savez comme des sauts de puce *boing boing boing*

Collision de caddie chez super U et féminisme... hum vous vendez du rêve là. Désolée de vous décevoir, mais il n'y a pas un brin de féminisme là-dedans, c'est une scène ordinaire de supermarché, faite de réactions ordinaires, émanant de personnes qui le sont tout autant, et vous êtes une vraie petite commère, en sus.

Le 13/08/2018 à 10:42, Mr_Fox a dit :

Une loi sur le savoir vivre. On sanctionne ceux qui ne sont pas bien élevés, c'est ça l'idée ? Je ne sais pas quel est votre paradigme mais dans la vraie vie ce genre de questions ne se posent pas. De même que le mongolien qui sort de sa voiture pour vous mettre un pain parce que vous avez respecté le code de la route au lieu de lui laisser la priorité, la loi contre la connerie est une loi inapplicable et illégitime qui conduit automatiquement aux dérives les plus terribles. Il y a des cons, c'est la vie.

Je lis le français dans le texte, féministe c'est être du parti des femmes. Égalitariste c'est être du parti de l'égalité.

Je note que l'auteur partage entièrement mon analyse à ce sujet, mais se dédouane en expliquant qu'on peut employer un mot pour un autre et qu'il faut faire de la pédagogie confusionniste pour que les gens l'admettent.

Et accessoirement je connais des personnes qui ont fait science po, je peux donc sans problème témoigner que l'enseignement des relations sociales qui y est dispensé n'est pas "féministe" à l'excès. (ça veut dire que tout le monde doit baiser avec tout le monde et entre autres qu'on fait des mecs des prédateurs)

La construction sociale de ce mot est exactement la même que "la gauche" on définit le Mal Absolu, et on prétend qu'y être défavorable c'est être "féministe". Bref on se définit comme le parti du Bien, de la Justice et du Progrès.

Pour la même raison que la majorité des français ne se disent pas "de gauche" la majorité des françaises ne se disent pas "féministe". 

^^

Si réellement j'étais juste un genre de couard isolé, la première chose évidente c'est que je ne viendrais pas en parler.

Mais nous le sommes tous. C'est mon constat et le votre, et celui de nombreuses personnes, mais c'est restreint à certains pays, depuis seulement quelques décades. Il y a donc obligatoirement une cause sociologique. 

Qu'est-ce qui a changé sociologiquement depuis les années 70-80 ? Je pourrais répondre mais je crois qu'on a déjà emprunté ce chemin, ça ferait redite.

Le truc c'est ça : il vous faut admettre que la causalité régit l'univers. Qu'il n'y a pas de hasard systémique. Une fois libérée de ces illusions vous serez à même de poser des hypothèses plausibles. Les gens n'agissent pas par hasard tous pareil.

Je sais que ça parait difficile à comprendre mais dans un rapport sollicité par un homme, la femme n'est pas un ennemi à évincer mais une récompense à convoiter. Donc ça veut dire qu'il doit tenter sa chance, pas lui planter son couteau dans le bide. En revanche l'homme est un ennemi à évincer, ce qui veut dire qu'il doit lui planter son couteau dans le bide. C'est pourquoi 9 homicides sur 10 ont un homme pour victime : car buter une femme ne sert à rien.

Si l'importun est suffisamment malin il peut voir qu'un affrontement n'est pas utile à sa cause et plier les gaules, mais c'est aussi une frustration pour lui dont il voudra se venger, ce qui rend l'affrontement possible.

D'ou vient le fait que les français ont la réputation d'être des séducteurs ? Du temps ou être un homme était légal dans ce pays, les hommes intervenaient évidemment pour prendre la place de l'importun, il fallait donc être performant dans le domaine de la séduction pour ne pas être éconduit et ne pas laisser le champ libre à un autre qui se placerait en sauveur. 

Vouloir le beurre et l'argent du beurre, ça ne marche jamais sur le long terme.

C'est la causalité. Si on interdit aux gens de se défendre parce que c'est mal : on interdit aux gens de se défendre même si ce serait bien. 

Il ne faut pas leur interdire de ne pas faire ce qui est interdit, il faut juste les autoriser à le faire. Mais autoriser, ce n'est pas un mot présent dans le vocabulaire du législateur et des mous du bulbe qui lui écrivent ses textes.

Légiférer pour obliger les gens à faire écran c'est de la science fiction. 

À l'initial, Najat Vallaud Belkhacem travaillait déjà sur cette loi puisque des cafés, des quartiers devenus hostiles ou coupe-gorge, autour de Rochechouart, Barbès, Gare du Nord n'étaient plus fréquentés par les femmes. Qu'il y ait des no woman's land en France, pays des droits et des libertés, n'est tout bonnement pas admissible. Marlène Schiappa a ensuite repris cette loi et étendue à des comportements jugés inoffensifs...par des hommes, lourds et oppressants pour les femmes, et nous l'en remercions. 

Nous pourrions en effet, y voir, une loi sur le savoir-vivre, puisque des parents ont échoué, et l'Éducation Nationale également (bien que je reste d'avis qu'il est surtout du rôle des parents d'éduquer les enfants sur ce point en particulier). Il y a aussi très certainement une part de mimétisme, bien des pères se comportant comme des machistes envers leur épouse, donnent la voie à suivre, à leur(s) fil(s). Les rôles sont encore trop bien définis. Il y a une certaine violence envers les femmes, ordinaire, sexiste et avilissante, une véritable discrimination, une forme d'esclavage, que vous ne voyez pas, que nous ne voyons plus, parce qu'elle s'est banalisée. La Femme est une boniche, c'est ce qu'il lui a été inculqué, par tradition séculaire. Les boniches ne sont pas respectées, c'est aussi simple que cela.

Cette loi est aussi éducative puisqu'elle s'accompagne d'un stage de sensibilisation à l'égalité homme-femme, ce qui est plutôt très intéressant. Évidemment, oui, vous pouvez être démissionnaire, fataliste même, puisque vous n'êtes pas directement concerné. Cette loi a été créée afin que des femmes puissent circuler tout autant librement que vous autres dans l'espace public, avec  le respect qu'elles méritent et sans crainte. Cette loi concerne donc les femmes pouvant potentiellement être victimes d'agissements outrageants émanants d'hommes non éduqués, toutes les femmes, des hommes sans éducation sont concernés et personne d'autre. Vous ne vous sentez pas concerné ? Vous n'êtes pas concerné, tant mieux, cette loi n'est pas faite pour vous : circulez.

Souligner qu'une femme est pour l'avancée en droits pour les femmes est finalement un pléonasme : nous le sommes toutes...même la femme la plus opprimée, la plus captive, semblant se satisfaire d'une vie ménagère, a une fibre féminine, enfouie au fond d'elle-même, qui ne demande qu'à s'exprimer et elle sait qu'un jour, il y aura une opportunité, et qu'elle pourra la saisir.

L'article de Pauline Lannier est intéressant -j'ai une lecture quelque peu différente, veuillez m'en excuser...ou peut-être ne retenons-nous l'un et l'autre que ce qui nous intéresse vraiment ou allant dans le sens de notre argumentation : "je n'argumente pas, je t'explique pourquoi j'ai raison"- puisqu'elle souligne d'une part que le terme "féminisme" en lui-même est à connotation négative, de part son étymologie -et la compréhension qui en découlera donc pourra être faussée- expliquant aussi que des groupes activistes tels les femens (les médias aussi mais cela elle ne le précise pas, conflit de loyauté peut-être) ont aussi peut-être contribué à cette image négative du féminisme ; d'autre part que les hommes sont à inclure. Je vous prie de m'excuser pour la longueur de la phrase précédente et pour faire synthétique, son message est le suivant : vous n'êtes pas l'ennemi, nous ne sommes pas vos inférieurs.

Le terme est sans doute mal choisi puisqu'il résonne dans votre tête, enfin dans celle de quelques hommes, comme haine des hommes donc misandrie, pouvant ainsi s'y substituer trop facilement. Le féminisme était un bon produit marketing à la base (et nous n'avions pas besoin qu'il nous soit vendu puisqu'il est au fond de chacune d'entre nous et que quelques uns d'entre vous, trop peu), victime d'une mauvaise presse. Nous ne sommes pas revanchardes. Il n'est pas question de vous retirer des droits, juste un peu de confort, enfin pour certains. Des femmes resteront des boniches, par habitude et tradition puisque le modèle patriarcal est malheureusement très persistant ou trop ancré (une vraie saloperie ce machin-là), que des femmes se contentent de leur sort, ou en semblent heureuses, tout comme certains esclaves ont pu en faire de même, puisqu'ils n'ont connu rien d'autre que l'esclavage. Certains sont morts ainsi, en esclaves. Le patriarcat est une forme de domination sur la femme (ça devrait vous plaire, nous remontons là aux racines du mal animales : rapport dominant/dominé). Je comprends bien que voir votre confort fuir à toutes jambes puisse être effrayant, ne vous inquiétez donc pas outre mesure, messieurs. 

Vous expliquez que vous êtes des couards en bande organisée...enfin presque ou plutôt des couards conditionnés à être couards finalement, le "Dalloz" serait le stimulus, sinon vous leur déchireriez leur race aux agresseurs/harceleurs/lourdingues. C'est seulement cela qui vous retient, la loi. Nous faisons à peu près le même constat, vous me fournissez une excuse...une causalité, pardon je ne le referai plus, promis. Vous n'avez pas besoin d'en venir aux mains, pour toutes les raisons déjà évoquées plus haut, mais vous avez le droit d'être têtu. Je le suis aussi ou plutôt, pugnace. Espérons que la loi soit assez dissuasive, les forces de l'ordre assez en nombre, afin de vous éviter tout dilemme ou prise de position en faveur d'une femme dans le besoin. Voyez comme cette loi va permettre de vous retirer un poids.

Petit rectificatif, Dark Vador, la majorité des français ne se dit pas de droite et féministe. La faute à la mauvaise presse toujours. Cumuler les deux...préparez-moi le bûcher, s'il vous plaît. Des femmes se défendent de toutes leurs forces d'être féministes -c'est dingue- pour les raisons évoquées dans l'article, ici, mais aussi pour certaines parce qu'elles ont bien trop peur de se mettre à dos les hommes puisqu'elles sont surtout dans un optique de séduction (d'autres plus maternantes se laissent aussi attendrir par vos grands yeux embués), ce n'est pas censé être vendeur d'être révoltée ou non soumise et pourtant force est de constater que de plus en plus d'hommes y voient un certain charme : affirmation et répondant. Il faut absolument arrêter de culpabiliser les femmes, elles ont tout à fait l'opportunité de vouloir l'égalité en droit, vouloir le respect, tout en vivant en harmonie avec les hommes. C'est possible, bien évidemment.  

Je crains que vous fantasmiez un peu la chose : une femme qui s'interpose est une intruse. Elle peut, en plus, ne pas correspondre aux critères de beauté du mâle en rut et c'est souvent le cas (trop jeune, trop vieille, trop brune, trop rousse, trop blonde, trop d'arguments au niveau du buste, ou pas assez, trop ceci ou pas assez cela). Le coup de couteau, nous le risquons tout autant que vous, en plus des insultes sexistes qui y sont assorties. Buter un homme ne sert à rien non plus, en plus il y a 10 chances sur 10 pour que vous fassiez un séjour en "zonzon" (il paraît que l'on y mange bien, et que l'on y est au chaud, mais tout de même...). Le Dalloz, souvenez-vous. Ne pensez plus primate, think different, nous sommes en 2018... enfin il semblerait. Il n'est toujours pas interdit de se défendre verbalement, à nous de faire en sorte que cela ne vire pas au n'importe quoi. Parce qu'autoriser à faire n'importe quoi, vous savez bien là où cela peut mener, vous m'avez "mentionnée" hier, alors qu'une intervenante prônait encore, le n'importe quoi, souvenez-vous.

Être séducteur n'est pas si mal, tant que les femmes sont respectées, qu'il ne s'agit pas d'un "objet" parce que c'est cela, c'est toujours ça, la femme est un objet, pour le lourdingue, très interchangeable, un moyen de parvenir au confort et au plaisir donc d'en faire une boniche au bon service de monsieur à terme. Ce n'est pas sympa d'être sifflée, draguée dans la rue, non, absolument pas. Il n'y a là rien de flatteur et je pense que l'on peut légitimement se demander si un dragueur n'est pas potentiellement un peu un dragueur compulsif. J'entends par là que plus un homme a une facilité à aborder et draguer, plus il a de chances de répéter son manège avec dextérité et aussi d'aller voir trop souvent si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. C'est signe d'instabilité. Ça n'inspire pas confiance. D'ailleurs cela pourrait être très éliminatoire. Il n'y a aucun respect, la Femme est là l'inférieure. C'est moche, vous ne trouvez pas ?

J'ai personnellement plus d'admiration envers celui ou celle qui séduit au quotidien, afin d'entretenir la flamme, plutôt que celui ou celle qui séduit en batterie, des inconnu(e)s. Siffler la cucaracha en do mineur, est-ce que cela fonctionne ? Pour rester dans les gallinacés, est-ce que les cailles tombent ? La plupart des femmes sont-elles éblouies quand elles sont importunées de la sorte ou par d'autres moyens tout aussi désagréables ? Je ne le crois pas, pas si sûre que beaucoup de couples se soient formés suite à de la drague de rue.  

Il y a 22 heures, jimmy45 a dit :

qMe voilà rhabillé pour l'hiver.

Léna-Postrof vous êtes le parfait exemple du mépris de classe que je dénonçais.

D'abord vous ne savez rien de moi, et vous m'inventez des idées ou des actes qui ne correspondent en rien à mes idées et à mes véritables actes, tout ça parce que je ne suis pas d'accord avec vos positions extrêmes.

Ensuite, j'ai très largement démontré qu'il n'y avait aucune volonté de discernement de votre part, ce qui n'est généralement pas un signe ni d'intelligence ni d'honnêteté.

Enfin vous nous parlez d'égalité, alors que ce que vous défendez c'est bien du sexisme. Selon vous, les hommes sont ceci, les hommes sont cela, typiquement du sexisme comme on le déteste à prétendre que tous les membres d'un sexe ont tels défauts ou tels comportements, c'est juste lamentable.

Je pense défendre bien mieux, malgré le fait que je sois un homme, l'égalité entre les hommes et les femmes que vous, parce que je remets en cause les vraies inégalités tandis que vous vous en prenez juste aux pauvres types qui manquent simplement d'éducation et ce en demandant toujours plus de répression au point d'en arriver à défendre des idées complètement liberticides à la limite du fascisme.

Si vous défendiez l'égalité vous comprendriez que ce manque d'éducation est aussi un problème d'égalité et la haine que vous manifestez à l'encontre de ces gens démontre clairement un mépris de classe. Vous vous foutez des autres, ils ne sont pas de votre classe, que l'on restreigne leurs libertés vous vous en moquez totalement, toutes les punitions même les plus injustes satisferont votre haine. Vous l'avez démontré en parlant même de mettre les mecs en prison.

Vous englobez dans du "harcèlement de rue" des comportements qui ne sont pas du harcèlement. Le vrai harcèlement, qui peut effectivement avoir lieu aussi dans la rue, doit être combattu et puni, et nous avons déjà des lois pour ça. Mais il faut fixer les limites entre la simple drague et les mauvais comportements de manière intelligente, et on ne peut agir là-dessus qu'en sensibilisant les gens.

Le Harcèlement de rue mériterait une vraie campagne de sensibilisation plutôt qu'une loi inapplicable qui pose des interdits débiles en ne faisant pas la moindre différence entre des comportements qui partent de bonnes intentions et les mauvais comportements.

 

Vous pensez mieux défendre le droit des femmes... vous ? Vous ne manquez pas d'humour, un bon point pour vous.

Les certitudes c'est beau, c'est bien, mais cela ne suffit, bichon. Il ne se suffit pas de clamer les choses avec force, pour que cela fasse de vous un vérace, vous ne parviendrez qu'à passer pour féroce, tout au mieux. Ça ne vaut pas un pet de lapin ça, enfin, je ne vous appellerai pas "acquitator", et n'en appellerai pas à vos "talents", même pour vous flatter l'égo...ce n'est pas le genre de la maison.

La réalité c'est que vous n'êtes pas très doué. Vos mots sont dangereux, sincèrement, parce qu'en plus de considérer les femmes comme de la vulgaire marchandise est pour vous, normal, vous assimilez -à tort- basses classes sociales (ce n'est pas péjoratif) à beauferie. J'ai plutôt tendance à considérer également que des hommes et des femmes qui font poser de la moquette dans leur garage afin d'y faire reposer leur "Féfé" sont des beaufs, de même que ceux qui font installer une verrière dans leur salon pour y entreposer leurs modèles de collection, au même titre que celui qui va vêtir son véhicule d'une banderole de l'OM. La beauferie est davantage, à mon sens, une attitude, c'est un concentré de ce qui se fait de plus... -je ne trouve pas de termes très sympas là- on va dire alors de beauf hein. Même chose pour des femmes -et des hommes- qui voient en leurs gosses soit des hyperactifs soit des enfants précoces ou à haut potentiel (parce que les hyperactifs ne sont plus trop à la mode comprenez, place au HP, QE ou autres abréviations justifiant qu'elles/ils mettent leurs gosses en étendard, fierté de beauf mal placé, sans consulter qui de droit) et s'auto-proclamant, elles-mêmes, "mamans-stars". Maintenant que le cadre est bien défini, excluant ainsi des préjugés sur les classes sociales- vous allez peut-être pouvoir me lâcher la jupe avec Arlette et sa bicyclette. 

Il y a encore beaucoup à faire en ce qui concerne l'égalité des droits. Je me suis toujours demandée pour exemple, pourquoi des femmes, appelées communément féministes, réclamaient l'égalité des salaires, ou la parité, puisque ne constatant pas moi-même d'écart entre mon salaire et celui des mes collègues masculins lorsque je n'étais pas à mon compte (du moins en ce qui concerne le fixe, le variable dépend un peu de la chance, beaucoup du travail). J'ai pu néanmoins constater que les plus hautes fonctions sont souvent attribuées aux hommes, même sans réels talents "objectivables", sous prétexte de genre, ou de maternité éventuelle de leurs concurrentes (oui une femme occupant de hautes fonctions est tout à fait capable de se faire engrosser et de prendre en plus un congé parental, rendez-vous compte, le bazar pour lui trouver un intérimaire). Dans certains milieux, comme les ressources humaines, les hommes -moins en nombre- sont davantage rémunérés que les femmes (j'ai posté un article là-dessus, il y a quelques temps sur je ne sais plus quel sujet). Il est toujours à constater que les réactions masculines sont vives à ce propos, sur les forums, beaucoup moins au réel, parce qu'en vrai de vrai, il y a vraiment réellement beaucoup à faire. 

N.B : Je fais la différence entre l'outrage sexuel, et le harcèlement de rue -dont vous déniiez auparavant, l'existence- et les condamne tous les deux. 

Modifié par Léna-Postrof
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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

À l'initial, Najat Vallaud Belkhacem travaillait déjà sur cette loi puisque des cafés, des quartiers devenus hostiles ou coupe-gorge, autour de Rochechouart, Barbès, Gare du Nord n'étaient plus fréquentés par les femmes. Qu'il y ait des no woman's land en France, pays des droits et des libertés, n'est tout bonnement pas admissible. Marlène Schiappa a ensuite repris cette loi et étendue à des comportements jugés inoffensifs...par des hommes, lourds et oppressants pour les femmes, et nous l'en remercions. 

C'est le genre de discussion que j'ai avec ma mère qui m'explique régulièrement que buter un type en train de dormir dans sa chaise entre sous le vocable "légitime défense". Impossible pour moi d'adhérer à la logique qui veut qu'un mot désigne douze choses différentes et qu'on doit juger de tout ça au doigt mouillé en répétant le même mot plus fortement.

Les zones de non-droit, parce que c'est de ça qu'on parle, ne sont pas juste des zones interdites aux femmes, c'est aussi des zones interdites au blancs, aux flics de toute couleur et ça fait tâche seulement le jour ou c'est dans Paris intra muros.

Rien à voir avec dieu sait quel "outrage sexiste". Et c'est comme ça aux Mureaux, aux Ulis, à Garges les Gonesses et à Trappes depuis 30 ans. 

Cette "loi" sera appliqué par qui ? Les flics qui ne vont au quartier que par cars de 25 en tenue anti-émeute ? Ils se déplacent quand il y a une véritable opération de montée, pas pour le manspreading.

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

 Nous pourrions en effet, y voir, une loi sur le savoir-vivre, puisque des parents ont échoué, et l'Éducation Nationale également (bien que je reste d'avis qu'il est surtout du rôle des parents d'éduquer les enfants sur ce point en particulier). Il y a aussi très certainement une part de mimétisme, bien des pères se comportant comme des machistes envers leur épouse, donnent la voie à suivre, à leur(s) fil(s). Les rôles sont encore trop bien définis. Il y a une certaine violence envers les femmes, ordinaire, sexiste et avilissante, une véritable discrimination, une forme d'esclavage, que vous ne voyez pas, que nous ne voyons plus, parce qu'elle s'est banalisée. La Femme est une boniche, c'est ce qu'il lui a été inculqué, par tradition séculaire. Les boniches ne sont pas respectées, c'est aussi simple que cela.

Hum hum, donc il faut quoi ? Inviter le flic à réguler les rapports de couple ? Venir vérifier à la maison qui passe l'aspirateur et qui repasse le linge ? C'est le contraire d'une solution ça, c'est cristalliser le problème pour qu'il soit éternel. Je passe sur le discours stéréotypé du bien contre le mal. 

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

 Cette loi est aussi éducative puisqu'elle s'accompagne d'un stage de sensibilisation à l'égalité homme-femme, ce qui est plutôt très intéressant. Évidemment, oui, vous pouvez être démissionnaire, fataliste même, puisque vous n'êtes pas directement concerné. Cette loi a été créée afin que des femmes puissent circuler tout autant librement que vous autres dans l'espace public, avec  le respect qu'elles méritent et sans crainte. Cette loi concerne donc les femmes pouvant potentiellement être victimes d'agissements outrageants émanants d'hommes non éduqués, toutes les femmes, des hommes sans éducation sont concernés et personne d'autre. Vous ne vous sentez pas concerné ? Vous n'êtes pas concerné, tant mieux, cette loi n'est pas faite pour vous : circulez.

Les femmes pouvant potentiellement être victimes d'agressions. Mais les hommes on s'en fout, c'est la république quoi. Une loi pour moi et une loi pour toi. Ce genre de discrimination que vous souhaitez, d'autres pays l'ont adoptée : les pays de loi islamique. La femme doit être voilée car sinon elle risque l'agression. Bonne chance avec ça, mais vous n'aurez jamais mon soutien.

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

 Souligner qu'une femme est pour l'avancée en droits pour les femmes est finalement un pléonasme : nous le sommes toutes...même la femme la plus opprimée, la plus captive, semblant se satisfaire d'une vie ménagère, a une fibre féminine, enfouie au fond d'elle-même, qui ne demande qu'à s'exprimer et elle sait qu'un jour, il y aura une opportunité, et qu'elle pourra la saisir.

La femme de mon frère a pris une femme voilée pour garder sa fille, elle cachait à son mari qu'elle était diabétique pour ne pas l'importuner. Tout ça c'est des fantasmes.

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

 L'article de Pauline Lannier est intéressant -j'ai une lecture quelque peu différente, veuillez m'en excuser...ou peut-être ne retenons-nous l'un et l'autre que ce qui nous intéresse vraiment ou allant dans le sens de notre argumentation : "je n'argumente pas, je t'explique pourquoi j'ai raison"- puisqu'elle souligne d'une part que le terme "féminisme" en lui-même est à connotation négative, de part son étymologie -et la compréhension qui en découlera donc pourra être faussée- expliquant aussi que des groupes activistes tels les femens (les médias aussi mais cela elle ne le précise pas, conflit de loyauté peut-être) ont aussi peut-être contribué à cette image négative du féminisme ; d'autre part que les hommes sont à inclure. Je vous prie de m'excuser pour la longueur de la phrase précédente et pour faire synthétique, son message est le suivant : vous n'êtes pas l'ennemi, nous ne sommes pas vos inférieurs.

J'ai bien compris que c'est ce qu'elle disait, et d'ailleurs c'est exactement ce que j'ai écrit juste au dessus : elle veut nous convaincre d'employer un mot pour un autre. Et bien sur si on se soumet à cette demande on a perdu puisqu'à la fin, le mot féministe signifiera toujours que nous sommes l'ennemi, mais on sera assez idiots pour ne plus le voir.

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

 Vous expliquez que vous êtes des couards en bande organisée...enfin presque ou plutôt des couards conditionnés à être couards finalement, le "Dalloz" serait le stimulus, sinon vous leur déchireriez leur race aux agresseurs/harceleurs/lourdingues. C'est seulement cela qui vous retient, la loi. Nous faisons à peu près le même constat, vous me fournissez une excuse...une causalité, pardon je ne le referai plus, promis. Vous n'avez pas besoin d'en venir aux mains, pour toutes les raisons déjà évoquées plus haut, mais vous avez le droit d'être têtu. Je le suis aussi ou plutôt, pugnace. Espérons que la loi soit assez dissuasive, les forces de l'ordre assez en nombre, afin de vous éviter tout dilemme ou prise de position en faveur d'une femme dans le besoin. Voyez comme cette loi va permettre de vous retirer un poids.

... c'est pas gentil de ne faire aucun effort de compréhension comme ça. La loi n'est que la cerise sur le gâteau, ce qui terrorise les adultes est ce qui terrorise l'enfant qui est en eux, c'est à dire l'éducation.

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

Petit rectificatif, Dark Vador, la majorité des français ne se dit pas de droite et féministe. La faute à la mauvaise presse toujours. Cumuler les deux...préparez-moi le bûcher, s'il vous plaît. 

Pratiquement personne ne se dit de droite car la droite est un état passif incompatible avec la revendication et défini exclusivement par la non-appartenance à son alter ego.

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

Des femmes se défendent de toutes leurs forces d'être féministes -c'est dingue- pour les raisons évoquées dans l'article, ici, mais aussi pour certaines parce qu'elles ont bien trop peur de se mettre à dos les hommes puisqu'elles sont surtout dans un optique de séduction (d'autres plus maternantes se laissent aussi attendrir par vos grands yeux embués), ce n'est pas censé être vendeur d'être révoltée ou non soumise et pourtant force est de constater que de plus en plus d'hommes y voient un certain charme : affirmation et répondant. Il faut absolument arrêter de culpabiliser les femmes, elles ont tout à fait l'opportunité de vouloir l'égalité en droit, vouloir le respect, tout en vivant en harmonie avec les hommes. C'est possible, bien évidemment.  

Ces revendications ne sont pas politiques, elles sont personnelles. Je ne respecte pas un genre ou une couleur, je respecte des personnes. L'égalité de droits elle est déjà présente, l'égalité de faits relève du communisme le plus barbare. C'est pas l'égalité que tu veux, c'est avoir l'impression d'avoir autant de valeur que certains autres. Plus qu'un migrant qu'on fout dans une toile de tente le long d'un canal d'évacuation des eaux usées ? Plus qu'un rom qui habite une maison faite de palettes et de tôle le long de la voie de chemin de fer ? Plus qu'un chomeur en HLM, qu'un handicapé mental institutionnalisé, qu'un vieux abandonné en maison de retraite par ses enfants. Plus qu'un père séparé vivant dans un studio dégueulasse et qui boit tous les soirs pour oublier la famille qu'il a perdu ?

Dans la pyramide de Maslow, féministe c'est la case N°4 / 5. Et c'est bien d'en être là, mais ça n'a rien à voir avec l'égalité.

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

 Je crains que vous fantasmiez un peu la chose : une femme qui s'interpose est une intruse. Elle peut, en plus, ne pas correspondre aux critères de beauté du mâle en rut et c'est souvent le cas (trop jeune, trop vieille, trop brune, trop rousse, trop blonde, trop d'arguments au niveau du buste, ou pas assez, trop ceci ou pas assez cela). Le coup de couteau, nous le risquons tout autant que vous, en plus des insultes sexistes qui y sont assorties. Buter un homme ne sert à rien non plus, en plus il y a 10 chances sur 10 pour que vous fassiez un séjour en "zonzon" (il paraît que l'on y mange bien, et que l'on y est au chaud, mais tout de même...). Le Dalloz, souvenez-vous. Ne pensez plus primate, think different, nous sommes en 2018... enfin il semblerait. Il n'est toujours pas interdit de se défendre verbalement, à nous de faire en sorte que cela ne vire pas au n'importe quoi. Parce qu'autoriser à faire n'importe quoi, vous savez bien là où cela peut mener, vous m'avez "mentionnée" hier, alors qu'une intervenante prônait encore, le n'importe quoi, souvenez-vous.

Non mais lol, on risque un coup de couteau et de se faire traiter de pouffiasse de surcroit. :rolle:

Le concept que vous développez est d'interdire/obliger les hommes à être des hommes. Et malheureusement obligatoire/interdit est une notion certes totalitaire, mais surtout liée à la double-pensée décrite par Orwell dans 1984, relevant de la psychiatrie et nécessitant des forces de polices aussi importantes que celles de l'URSS pour pouvoir être appliquées. 

Alors qu'autoriser les hommes à être des hommes est plus simple, ne nécessite aucune aliénation mentale ni augmentation des forces de sécurité. La liberté ce n'est pas si mal que ce qu'on veut nous faire croire.

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

 Être séducteur n'est pas si mal, tant que les femmes sont respectées, qu'il ne s'agit pas d'un "objet" parce que c'est cela, c'est toujours ça, la femme est un objet, pour le lourdingue, très interchangeable, un moyen de parvenir au confort et au plaisir donc d'en faire une boniche au bon service de monsieur à terme. Ce n'est pas sympa d'être sifflée, draguée dans la rue, non, absolument pas. Il n'y a là rien de flatteur et je pense que l'on peut légitimement se demander si un dragueur n'est pas potentiellement un peu un dragueur compulsif. J'entends par là que plus un homme a une facilité à aborder et draguer, plus il a de chances de répéter son manège avec dextérité et aussi d'aller voir trop souvent si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. C'est signe d'instabilité. Ça n'inspire pas confiance. D'ailleurs cela pourrait être très éliminatoire. Il n'y a aucun respect, la Femme est là l'inférieure. C'est moche, vous ne trouvez pas ?

La nécessité de légiférer sur le "parlage" me semble largement surestimée. Quand une vendeuse de vêtements m'adresse la parole en souriant dois-je la faire jeter aux fers ? 

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

 J'ai personnellement plus d'admiration envers celui ou celle qui séduit au quotidien, afin d'entretenir la flamme, plutôt que celui ou celle qui séduit en batterie, des inconnu(e)s. Siffler la cucaracha en do mineur, est-ce que cela fonctionne ? Pour rester dans les gallinacés, est-ce que les cailles tombent ? La plupart des femmes sont-elles éblouies quand elles sont importunées de la sorte ou par d'autres moyens tout aussi désagréables ? Je ne le crois pas, pas si sûre que beaucoup de couples se soient formés suite à de la drague de rue.  

Mais quel est donc ce droit de juger tout un chacun ? Si certaines aiment ça on doit les faire fouetter jusqu'à ce qu'elles embrassent la foi féministe ?

La question de mon comportement personnel ne s'étend pas à l'ensemble de la population, les gens font ce qu'ils veulent et c'est très bien comme ça. Sinon effectivement on passe en mode "une balle dans la tête pour tout le monde" comme une certaine forumeuse peu amène.

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Membre, 45ans Posté(e)
jimmy45 Membre 9 128 messages
Maitre des forums‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Léna-Postrof a dit :

Vous pensez mieux défendre le droit des femmes... vous ? Vous ne manquez pas d'humour, un bon point pour vous.

Les certitudes c'est beau, c'est bien, mais cela ne suffit, bichon.

Oui je les défends bien mieux que vous. Vous êtes réactionnaire et sexiste, certainement pas féministe.

 

Il y a 9 heures, Léna-Postrof a dit :

La réalité c'est que vous n'êtes pas très doué. Vos mots sont dangereux, sincèrement, parce qu'en plus de considérer les femmes comme de la vulgaire marchandise est pour vous, normal,

Pure invention.

Je ne considère pas les femmes comme des marchandises mais comme des êtres humains, également aux hommes.

 

Il y a 9 heures, Léna-Postrof a dit :

vous assimilez -à tort- basses classes sociales (ce n'est pas péjoratif) à beauferie.

Non, ici la seule personne qui transforme la réalité c'est vous. La réalité c'est bien qu'il existe des inégalités dans l'éducation, et qui se retrouvent dans les relations hommes-femmes. A partir du moment où vous méprisez les gens parce qu'ils ne sont pas bien éduqués, c'est du mépris de classe.

 

Il y a 9 heures, Léna-Postrof a dit :

J'ai plutôt tendance à considérer également que des hommes et des femmes qui font poser de la moquette dans leur garage afin d'y faire reposer leur "Féfé" sont des beaufs, de même que ceux qui font installer une verrière dans leur salon pour y entreposer leurs modèles de collection, au même titre que celui qui va vêtir son véhicule d'une banderole de l'OM. La beauferie est davantage, à mon sens, une attitude, c'est un concentré de ce qui se fait de plus...

Mépriser les gens comme vous le faites est lamentable. Quelle intolérance. La seule beauf c'est vous. Et vous n'êtes pas une seule seconde crédible quand vous prétendez que vous méprisez autant les pauvres que les riches. Tout le monde sait très bien dans quel sens va le mépris.

 

Il y a 9 heures, Léna-Postrof a dit :

Il y a encore beaucoup à faire en ce qui concerne l'égalité des droits.

L'égalité des droits n'est possible que dans une démocratie, et une démocratie que ne s'arrête pas aux portes des entreprises. Et l'égalité des droits c'est la liberté. Vous n'avez pas le moindre début de conscience de ce que cela peut signifier, vous l'avez démontré très largement, notamment en plébiscitant toutes les idées les plus liberticides que les gens ont pu évoquer dans ce fil.

 

Il y a 9 heures, Léna-Postrof a dit :

Je me suis toujours demandée pour exemple, pourquoi des femmes, appelées communément féministes, réclamaient l'égalité des salaires, ou la parité, puisque ne constatant pas moi-même d'écart entre mon salaire et celui des mes collègues masculins lorsque je n'étais pas à mon compte (du moins en ce qui concerne le fixe, le variable dépend un peu de la chance, beaucoup du travail). J'ai pu néanmoins constater que les plus hautes fonctions sont souvent attribuées aux hommes, même sans réels talents "objectivables", sous prétexte de genre, ou de maternité éventuelle de leurs concurrentes (oui une femme occupant de hautes fonctions est tout à fait capable de se faire engrosser et de prendre en plus un congé parental, rendez-vous compte, le bazar pour lui trouver un intérimaire). Dans certains milieux, comme les ressources humaines, les hommes -moins en nombre- sont davantage rémunérés que les femmes (j'ai posté un article là-dessus, il y a quelques temps sur je ne sais plus quel sujet). Il est toujours à constater que les réactions masculines sont vives à ce propos, sur les forums, beaucoup moins au réel, parce qu'en vrai de vrai, il y a vraiment réellement beaucoup à faire. 

Les inégalités de salaires, pas seulement entre les hommes et les femmes, tiennent au fait que les salaires sont fixés arbitrairement par un petit groupe de personnes. Le problème c'est le capitalisme, c'est à dire le fait que les décisions dans les entreprises soient fonction des parts de capital. Tant que cela restera ainsi, il y aura des inégalités de salaires, et notamment entre les hommes et les femmes. Toutes les prises de conscience du monde n'y changeront rien.

 

Il y a 9 heures, Léna-Postrof a dit :

N.B : Je fais la différence entre l'outrage sexuel, et le harcèlement de rue -dont vous déniiez auparavant, l'existence- et les condamne tous les deux. 

L'outrage est une pure invention. Il n'y a rien à condamner ... On peut juste faire de la sensibilisation.

Le harcèlement de rue est une connerie, c'est amalgamer des comportements qui n'ont rien avoir. Les vrais comportements de harcèlement peuvent déjà être pénalisés, il n'y a pas besoin de légiférer.

 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 071 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Je trouve que les femmes etant plus faibles et fragiles que les hommes, il est tres important qu'une loi spécifique les protège, un peu comme le bonobo d'Afrique, d'autant que cette loi est totalement  inapplicable.

Comme chacun sait, le petit con dans la rue connait toutes les subtilités de la loi et la respecte beaucoup  plus que les femmes 

Ça va l'arrêter c'est sûr

C'est bien de payer une secrétaire d'état si fineaude.

Dans tous les cas, flatter la sottise rapporte des électeurs alors qu'eduquer les jeunes dans les écoles ramène moins que les écoles privées du 16eme

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 12 heures, jimmy45 a dit :

Oui je les défends bien mieux que vous. Vous êtes réactionnaire et sexiste, certainement pas féministe.

 

Pure invention.

Je ne considère pas les femmes comme des marchandises mais comme des êtres humains, également aux hommes.

 

Non, ici la seule personne qui transforme la réalité c'est vous. La réalité c'est bien qu'il existe des inégalités dans l'éducation, et qui se retrouvent dans les relations hommes-femmes. A partir du moment où vous méprisez les gens parce qu'ils ne sont pas bien éduqués, c'est du mépris de classe.

 

Mépriser les gens comme vous le faites est lamentable. Quelle intolérance. La seule beauf c'est vous. Et vous n'êtes pas une seule seconde crédible quand vous prétendez que vous méprisez autant les pauvres que les riches. Tout le monde sait très bien dans quel sens va le mépris.

 

L'égalité des droits n'est possible que dans une démocratie, et une démocratie que ne s'arrête pas aux portes des entreprises. Et l'égalité des droits c'est la liberté. Vous n'avez pas le moindre début de conscience de ce que cela peut signifier, vous l'avez démontré très largement, notamment en plébiscitant toutes les idées les plus liberticides que les gens ont pu évoquer dans ce fil.

 

Les inégalités de salaires, pas seulement entre les hommes et les femmes, tiennent au fait que les salaires sont fixés arbitrairement par un petit groupe de personnes. Le problème c'est le capitalisme, c'est à dire le fait que les décisions dans les entreprises soient fonction des parts de capital. Tant que cela restera ainsi, il y aura des inégalités de salaires, et notamment entre les hommes et les femmes. Toutes les prises de conscience du monde n'y changeront rien.

 

L'outrage est une pure invention. Il n'y a rien à condamner ... On peut juste faire de la sensibilisation.

Le harcèlement de rue est une connerie, c'est amalgamer des comportements qui n'ont rien avoir. Les vrais comportements de harcèlement peuvent déjà être pénalisés, il n'y a pas besoin de légiférer.

 

 

À travers votre prose, égrenée ci et là, nous pouvons lire les qualités humaines que vous vous êtes attribuées, exception faite de la modestie. 

Si je sais faire la discrimination entre les sexes ? Oui, monsieur : grave ! Je ne suis pas exclusivement ou seulement pour l'égalité des droits des femmes, ma pensée se refusant aussi d'être cadenassée en quelconque chapelle idéologique. Il m'est dès lors possible de m'attendrir également pour les enfants, ainsi que pour des hommes, emprisonnés... au même titre que les chiots, abandonnés. "Victimiste", m'a t-on casifiée récemment, avec dédain, lors d'un dîner mondain. Allez, visiblement, on aura pas mieux.

Il y a plusieurs façons d'entendre ce que l'on appelle communément "féminisme", sans doute, puisque différentes générations marchent côte à côte, aussi parce que ce courant de pensée ou cette idéologie est toujours relativement jeune (officiellement daté autour de mai 68 avec l'émergence d'un militantisme, encore timide), même si des femmes à travers les âge, et depuis "Lucy", ont été pionnières (entre autres noms : Kahina, la guerrière rebelle, Olympe de Gouge "Si la femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle a également le droit de monter à la tribune", Qiu Jin qui écrivait des poèmes pour les femmes dans la Chine impériale du début du siècle au coup d'État, Clara Zetkin qui fut à l'origine de la première revue féministe, en Allemagne...). Ce mouvement "protéiforme" représente différentes idées ou pensées en faveur des femmes, pour l'égalité en droits, à travers le monde. Les femmes sont toutes différentes, la Femme est plurielle. Ainsi tantôt, certaines pourront se retrouver dans les mots de Simone de Beauvoir "La femme est un homme comme les autres" -et là ces messieurs, très en général, prennent peur- ou encore dans ceux d'une autre Simone, Simone Veil, la survivante, la rebelle, pour qui j'ai, pour ma part, une très grande admiration :"Ma revendication en tant que femme c'est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m'adapter au modèle masculin".

En outre, Clarissa Pinkola Estès, auteur, psychanalyste aux influences jungiennes, et conteuse (ou guérisseuse comme elle se plaît à l'écrire : les contes et la mythologie, leur interprétation, offrant une fenêtre vers la psyché féminine) développe, dans "Femmes qui courent avec les loups" Histoires et mythes de l'archétype de la Femme sauvage, que chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive, riche de dons créateurs et d'un savoir immémorial -essence de la Femme- hérité de la louve, la loba, ou celle qui sait, la que sabe, la vieille dame. Savoir, qu'elle aura été puisé dans un monde entre deux mondes rio abajo rio ou rivière sous la rivière, littéralement. C'est un excellent ouvrage qui fait presque 800 pages, et que je vous conseille. Malgré cette force génitrice, créatrice, ce savoir qui sommeille en nous toutes, il me semblerait bien malaisé d'être le porte-voix ou le défenseur de toutes les femmes. C'est sans doute aussi en cela, qu'il existe divers mouvements féministes, tout autant que de façons de l'interpréter, et leaders. Vous pensez bien qu'un homme, qui, de plus, n'entend manifestement rien aux femmes, ne peut raisonnablement se poser en défenseur des femmes, et ainsi proposer à une femme...un concours de quéquette (c'était déjà incongru, mais là cela devient absolument vulgaire).

Vulgaire, effectivement, vous l'êtes encore, dans l'assimilation de l'éducation à la classe sociale. Vous auriez développé l'idée que ceux qui n'ont pas reçu d'éducation ou une éducation suffisante et valorisante -les plus nécessiteux donc- en dépit de la classe, aurait été autrement plus intéressant, puisque c'est une vérité indéniable. C'est tout un modèle patriarcal qui est à remettre en cause, absolument dans toutes les classes sociales, plus prononcé encore, dans certaines cultures, et je sais là plutôt pourquoi je l'écris, étant moi-même de culture latine, de toutes parts. La réalité (observable), c'est que dans bien des foyers les mâles bénéficient d'un traitement de faveur en ce qui concerne des basiques comme le partage des tâches ménagères notamment, allant à des concepts bien plus profonds et bien plus salement ancrés, visant à viriliser le mâle et rendre les femmes, invisibles. Je lisais il y a quelques années, un article, fait de témoignages de femmes indiquant comment elles élevaient leurs fils de façon féministe (partage des tâches ménagères, "conscientisation" aux inégalités salariales, sociales, sociétales et sensibilisation, à travers le monde, respect des femmes très en général...). À première vue, nous pourrions penser que c'est une façon d'élever les enfants plus égalitaire, normale, eh bien non il y avait bien indiqué dans l'article "féministe" et ça l'est, manifestement, au regard de ce qui se fait plus usuellement. Quoi qu'il en soit, le problème vient définitivement des hommes et nous n'avons pas à payer votre manque d'éducation. Si vous êtes indigents, arrive un âge où la réflexion peut prendre place, et à force d'instruction, il est possible de compenser ou penser sans être con. Éducation, instruction, législation, qu'importe tandis que nous puissions arriver à un résultat. La liberté demande une maturation, des choix et des erreurs nécessaires, tout comme le cheminement de l'indigent vers l'homme plus respectueux, des femmes. Je ne suis pas inquiète, cela prendra le temps qu'il faudra. 

Enseigner aux hommes ou inciter les pères à prendre davantage de congés parentaux -et il existe des pères formidables, plus poules que les mères- changer les mentalités, favoriser l'accès aux femmes à des postes à responsabilités ou recruter des femmes, plus de femmes, leur donner une chance de montrer leur savoir-faire à égalité avec des candidats, pourraient favoriser la diminution d'écarts salariaux entre hommes et femmes, encore faut-il d'abord dégommer quelques modèles sociaux et professionnels aujourd'hui trop poussiéreux. Non je ne baisse pas les bras, mais c'est sans doute parce que je suis une femme, ça...

Que l'outrage sexuel "puisse être une pure invention", tout comme le harcèlement de rue -ça y est vous avez retrouvé la mémoire ?!- cela se passe uniquement dans votre tête, parce que cela vous arrange. Définitivement, il n'y a pas un seul homme, dernièrement, sur ce fil, qui donne réellement l'envie d'être lu, tant vous pouvez être bornés et malhonnêtes, messieurs. Que disait Simone Veil déjà, sur les hommes, leur virilité, leurs peurs... ? Ah oui "Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu'un homme inquiet pour sa virilité". 

Il y a 19 heures, Mr_Fox a dit :

C'est le genre de discussion que j'ai avec ma mère qui m'explique régulièrement que buter un type en train de dormir dans sa chaise entre sous le vocable "légitime défense". Impossible pour moi d'adhérer à la logique qui veut qu'un mot désigne douze choses différentes et qu'on doit juger de tout ça au doigt mouillé en répétant le même mot plus fortement.

Les zones de non-droit, parce que c'est de ça qu'on parle, ne sont pas juste des zones interdites aux femmes, c'est aussi des zones interdites au blancs, aux flics de toute couleur et ça fait tâche seulement le jour ou c'est dans Paris intra muros.

Rien à voir avec dieu sait quel "outrage sexiste". Et c'est comme ça aux Mureaux, aux Ulis, à Garges les Gonesses et à Trappes depuis 30 ans. 

Cette "loi" sera appliqué par qui ? Les flics qui ne vont au quartier que par cars de 25 en tenue anti-émeute ? Ils se déplacent quand il y a une véritable opération de montée, pas pour le manspreading.

Hum hum, donc il faut quoi ? Inviter le flic à réguler les rapports de couple ? Venir vérifier à la maison qui passe l'aspirateur et qui repasse le linge ? C'est le contraire d'une solution ça, c'est cristalliser le problème pour qu'il soit éternel. Je passe sur le discours stéréotypé du bien contre le mal. 

Les femmes pouvant potentiellement être victimes d'agressions. Mais les hommes on s'en fout, c'est la république quoi. Une loi pour moi et une loi pour toi. Ce genre de discrimination que vous souhaitez, d'autres pays l'ont adoptée : les pays de loi islamique. La femme doit être voilée car sinon elle risque l'agression. Bonne chance avec ça, mais vous n'aurez jamais mon soutien.

La femme de mon frère a pris une femme voilée pour garder sa fille, elle cachait à son mari qu'elle était diabétique pour ne pas l'importuner. Tout ça c'est des fantasmes.

J'ai bien compris que c'est ce qu'elle disait, et d'ailleurs c'est exactement ce que j'ai écrit juste au dessus : elle veut nous convaincre d'employer un mot pour un autre. Et bien sur si on se soumet à cette demande on a perdu puisqu'à la fin, le mot féministe signifiera toujours que nous sommes l'ennemi, mais on sera assez idiots pour ne plus le voir.

... c'est pas gentil de ne faire aucun effort de compréhension comme ça. La loi n'est que la cerise sur le gâteau, ce qui terrorise les adultes est ce qui terrorise l'enfant qui est en eux, c'est à dire l'éducation.

Pratiquement personne ne se dit de droite car la droite est un état passif incompatible avec la revendication et défini exclusivement par la non-appartenance à son alter ego.

Ces revendications ne sont pas politiques, elles sont personnelles. Je ne respecte pas un genre ou une couleur, je respecte des personnes. L'égalité de droits elle est déjà présente, l'égalité de faits relève du communisme le plus barbare. C'est pas l'égalité que tu veux, c'est avoir l'impression d'avoir autant de valeur que certains autres. Plus qu'un migrant qu'on fout dans une toile de tente le long d'un canal d'évacuation des eaux usées ? Plus qu'un rom qui habite une maison faite de palettes et de tôle le long de la voie de chemin de fer ? Plus qu'un chomeur en HLM, qu'un handicapé mental institutionnalisé, qu'un vieux abandonné en maison de retraite par ses enfants. Plus qu'un père séparé vivant dans un studio dégueulasse et qui boit tous les soirs pour oublier la famille qu'il a perdu ?

Dans la pyramide de Maslow, féministe c'est la case N°4 / 5. Et c'est bien d'en être là, mais ça n'a rien à voir avec l'égalité.

Non mais lol, on risque un coup de couteau et de se faire traiter de pouffiasse de surcroit. :rolle:

Le concept que vous développez est d'interdire/obliger les hommes à être des hommes. Et malheureusement obligatoire/interdit est une notion certes totalitaire, mais surtout liée à la double-pensée décrite par Orwell dans 1984, relevant de la psychiatrie et nécessitant des forces de polices aussi importantes que celles de l'URSS pour pouvoir être appliquées. 

Alors qu'autoriser les hommes à être des hommes est plus simple, ne nécessite aucune aliénation mentale ni augmentation des forces de sécurité. La liberté ce n'est pas si mal que ce qu'on veut nous faire croire.

La nécessité de légiférer sur le "parlage" me semble largement surestimée. Quand une vendeuse de vêtements m'adresse la parole en souriant dois-je la faire jeter aux fers ? 

Mais quel est donc ce droit de juger tout un chacun ? Si certaines aiment ça on doit les faire fouetter jusqu'à ce qu'elles embrassent la foi féministe ?

La question de mon comportement personnel ne s'étend pas à l'ensemble de la population, les gens font ce qu'ils veulent et c'est très bien comme ça. Sinon effectivement on passe en mode "une balle dans la tête pour tout le monde" comme une certaine forumeuse peu amène.

Vos repas dominicaux doivent être fort mouvementés. Ma douce maman, quant à elle, vous aurez expliqué avec un sourire bienveillant, que c'est parfois l'unique moyen de défense possible ou riposte nécessaire et à son corps défendant, quand tout dialogue a été rompu, et à armes également, toujours, exclusivement. D'ailleurs, nous semble t-il, que c'est ce que la loi prévoit. Sa douceur explique sans doute, en partie, qu'elle déclenche dans son sillage quelques sifflements ou tirades bovines (de la drague ça ?) qui me donnent toujours l'envie irrépressible d'encastrer quelques boulards dans quelques pare-brise. L'amour inconditionnel de l'enfant pour sa mère, vous devez aussi savoir ce que c'est....

Et non, absolument pas, il ne s'agit pas de définir une sentence au hasard ou bien à la tête du "client". Ces actes répréhensibles, graveleux, réunis sous la bannière d'"outrage sexuel" sont aussi classés en fonction de la gravité de l'acte (il me semble avoir lu un tableau passer, pas vous ?). D'ailleurs, un tiers sera seul juge du flagrant délit. Je comprends que vous râliez, ceci dit, faire 36 lois pour chacun de ces actes quand il est possible de les regrouper tout en les dissociant tout de même, ce n'est ni plus ni moins que du chipotouillage. Vous serez toujours en désaccord, et peut-être tout simplement pour la "beauté du geste", vous pourriez l'être pour quelque chose de plus "grand", ne croyez-vous pas ? 

La liberté ? C'est vrai, la liberté c'est ce qu'il y a de plus grand. Que quelques femmes puissent accepter de devenir la récompense d'hommes vicieux, grand bien leur fasse. Peu de femmes réagissent positivement aux sifflements, à la drague au harcèlement de rue -inquiétants ou trop souvent sans imagination- sans doute parce que ce n'est pas plaisant. Des hommes aiment aussi assez être traînés en laisse, harnaché par les gonades, et des femmes aiment les ridiculiser de la sorte, la loi définit aussi qu'il s'agirait là, d'attentat à la pudeur, notamment. Il n'est pas possible de faire n'importe quoi dans l'espace public, en cela précisément qu'il ne nous appartient pas. C'est principalement ce qui le différencie de l'espace privé. Si des femmes aiment se faire siffler, que leurs...hommes s'adonnent à cette "gratification" donc, dans l'espace privé. La masse n'aime pas cela. Vous souhaiteriez aussi, qu'il soit -re-donné la "liberté" aux hommes d'agir puisqu'ils seraient muselés, ou pire encore, émasculés par les lois, par La loi. Ce n'est pas vraiment la liberté que vous essayez depuis quelques messages de me vendre, mais bel et bien l'anarchie. Ne vous reste plus qu'à convoler avec cette dame, d'un âge avancé, que vous trouvez, peu amène (moi je la trouve sympa, sans plus, bon un peu survoltée).

J'ajoute, qu'il semblerait que nous ne comprenions toujours pas, malgré les messages échangés sur ce fil et d'autres, sur le sujet. Il y a cette image persistante ou ce mythe de la fragilité féminine, encore trop présent, qui vous poussent messieurs (et là c'est plus général), à penser -mais pas trop fort parce que sinon vous vous bougeriez- que nous pourrions avoir besoin de vos démonstrations de force virile. Nous n'avons pas besoin de sauveurs, simplement de solidarité. Exit le damoiseau sur son cheval blanc, puisque ce cheval blanc nous l'avons toutes en nous, ce qui nous mène à nous élever contre vos congénères oppresseurs, parfois, pour d'autres, quand elles n'ont pas encore trouvé leur propre cheval blanc. Bien évidemment, quand nous intervenons, nous risquons tout autant que vous autres, si ce n'est plus : nous faire traiter de pouffiasse, et ensuite de se prendre un coup de couteau et peut-être, entre temps de subir des attouchements, ou un viol. 

Nous avons toutes ce monde intérieur, ou une vie en grande partie intérieure. Le cheval blanc, vouloir l'égalité en droits pour les femmes, est en chacune d'entre nous. Absolument toutes et je suis désolée de vous décevoir. Même la femme la plus opprimée, dans des pays où naître femme est déjà compliqué, dans des pays auxquels nous ne pensons pas instinctivement tant ils semblent évolués ou novateurs en bien des domaines, où l'égalité et la vérité sont bannies et indicibles. Nombre de femmes ont mené des vies semblables : réduites en surface et considérables en-dessous. Opprimées. Des femmes à Téhéran, luttant pour leurs droits, bravant les coups de bâton et la peine de prison puisqu'elles laissent l'espace de quelques secondes leur chevelure au vent, juchées sur des bornes dans les rues, ou encore des femmes dans le milieu artistique au Japon, ayant subi, sexisme, agressions, harcèlement et/ou viol puis enfin bashing puisqu'elles ont osé s'exprimer, considérées depuis comme ennemies des hommes et de la nation, sans oublier la mère de famille, fichée de deux marmots, conduite inexorablement aux fourneaux et au repassage par son cher et tendre, alors qu'elle rêve d'autre chose. 

Votre "raisonnement" est plutôt très tortueux, faire appliquer une loi en faveur des femmes, afin, (enfin !) que l'espace public soit plus viable pour elles, plus "secure", retirant un peu de confort aux beaufs sans gêne, n'amènera en rien au voile (et puis quoi encore ?). Les hommes doivent impérativement s'habituer à ce que la Femme soit féminine sans avoir à manifester leur ravissement de façon dégradée et dégradante. C'est un message tout simple qui passe également avec cette loi. Une jupe courte ou longue, les chouchous, ça se soulève de toute façon, de la même façon. Si vos hormones vous titillent trop messieurs, allez vous faire soigner. Le laisser faire aurait pu sans doute, amener au port du voile, généralisé, mais dans longtemps. Et puis, le jour où vous me verrez écrire en faveur du voile -islamique ou catho peu importe- qui n'a, à mon sens, rien de sacré, et reste patriarcal, c'est sans doute que mon compte aura été ici piraté. La Femme, en France, majeure, peut avoir un vrai choix, celui d'être une femme libre ou celui de rester contrainte. les religions (toutes confondues) ne lui laissent pas penser qu'elle peut évoluer, tout bonnement puisqu'elles sont toutes misogynes (les religions, pas les femmes).

La patriarcat, c'est comme l'herpès génital récurrent, il demande un traitement de fond (l'éducation) afin d'éviter les récidives, auquel il convient de combiner un traitement dit de choc, empêchant le papillomavirus de s'étendre (la loi). Il ne s'agira donc évidemment pas d'allouer un agent de police à chaque foyer afin que soit exercée plus de parité. Pauline Lannier ne veut pas vous convaincre d'adopter un mot pour un autre... elle n'est pas en cause puisque beaucoup ont déjà assimilé "féminisme" à "égalité", depuis quelques années déjà (comme je l'ai expliqué dans ma réponse à votre voisin du dessus). Ça ne vous plaît pas, soit. Ce qui est troublant dans vos mots, c'est que vous écrivez qu'assimiler ces deux termes serait comme un aveu d'échec, avouer que vous auriez "perdu"... mais vous êtes en guerre avec les femmes ? Avec l'arsenal itou ? C'est un jeu ? C'est quoi le projet là ? Si vous pensez que les femmes réclament plus que l'égalité, c'est que vous n'avez visiblement rien entendu aux femmes. Prôner l'égalité, même pour les hommes, c'est à mon sens, retrouver son humanité. Vous ne pouvez revendiquer la liberté de penser et d'être tout en reniant à l'autre de penser et d'être différemment, encore une fois et c'est très antagoniste. Trop.

S'il y a bien un milieu professionnel où il y a peu de liberté, c'est bien la vente. Aussi, quand une vendeuse vous sourit, c'est en général qu'elle fait ce qu'il lui est demandé de faire : être servile et bien aimable, tout en vous vendant un maximum d'articles, si possible, et c'est mieux. La vente c'est du charme, de la séduction, toujours qu'il s'agisse d'un pot de glace, de croquettes pour chien ou d'une maison. Séduire suffisamment monsieur -et en général ils ne sont pas bien difficiles- tout en oubliant jamais madame, qui est absolument toujours décisionnaire (pouvoir, pouvoir). Les chefs des chefs en stratégie des ventes, dans certaines enseignes, dans le prêt-à-porter, notamment, élaboraient, il y a encore quelques années, des méthodes de vente censées être révolutionnaires, et propres à la boîte : vous mettez le nom de l'enseigne en question et faites suivre du terme "attitude". Des vendeurs et des vendeuses doivent y coller. Des vendeuses, professionnelles et très consciencieuses, se sont vues ainsi invitées à boire un verre ou un petit café, souvent, pour peu qu'elles aient été au goût du client. J'espère que cela ne se fait plus. 

Quant aux zones de non-droits, elles ne se concentrent seulement plus autour de Paris, vous en retrouverez aussi à Lyon, Marseille, Tours, Orléans, Grenoble (sacré coupe-gorge) etc.., les femmes se font importuner aussi dans les plus petites villes, ou mater les cuisses avec insistance, siffler encore lorsqu'elles descendent de leur véhicule, suivre... d'où le caractère urgent d'une telle loi. Nous n'y arriverons sans doute pas du premier coup, vous ne pouvez raisonnablement pas reprocher à un collectif d'individus d'essayer de faire bouger les choses, parce que cela fait bien trop longtemps que cela dure. 

Je vous laisse en compagnie de @jimmy45, entre hommes """"viriles"""". 

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Membre, 40ans Posté(e)
cheuwing Membre 16 423 messages
Maitre des forums‚ 40ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, jimmy45 a dit :

 A partir du moment où vous méprisez les gens parce qu'ils ne sont pas bien éduqués, c'est du mépris de classe.

 

Mépriser les gens comme vous le faites est lamentable. Quelle intolérance. La seule beauf c'est vous.

 

 

:plus: et merci

2 personnes se disant de gauche ont plusieurs fois affiché sur ce forum le mépris envers le beauf, donc merci de montrer que ce n'est pas une constante et leur rappeler cette contradiction

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Tout ça pour ça. Comme cette loi en somme du vent dans un tuyau.

Réglons la criminalité de masse des zones de non-droit par une loi sur le manspreading, ça sera radical. :gurp:

Il y a 10 heures, Léna-Postrof a dit :

La patriarcat, c'est comme l'herpès génital récurrent, il demande un traitement de fond (l'éducation) afin d'éviter les récidives, auquel il convient de combiner un traitement dit de choc, empêchant le papillomavirus de s'étendre (la loi). Il ne s'agira donc évidemment pas d'allouer un agent de police à chaque foyer afin que soit exercée plus de parité. Pauline Lannier ne veut pas vous convaincre d'adopter un mot pour un autre... elle n'est pas en cause puisque beaucoup ont déjà assimilé "féminisme" à "égalité", depuis quelques années déjà (comme je l'ai expliqué dans ma réponse à votre voisin du dessus). Ça ne vous plaît pas, soit. Ce qui est troublant dans vos mots, c'est que vous écrivez qu'assimiler ces deux termes serait comme un aveu d'échec, avouer que vous auriez "perdu"... mais vous êtes en guerre avec les femmes ? Avec l'arsenal itou ? C'est un jeu ? C'est quoi le projet là ? Si vous pensez que les femmes réclament plus que l'égalité, c'est que vous n'avez visiblement rien entendu aux femmes. Prôner l'égalité, même pour les hommes, c'est à mon sens, retrouver son humanité. Vous ne pouvez revendiquer la liberté de penser et d'être tout en reniant à l'autre de penser et d'être différemment, encore une fois et c'est très antagoniste. Trop.

Le patriarcat c'est un mot valise qui ne désigne rien à part l'ennemi (l'homme donc). Assez souvent cette référence désigne une femme désillusionnée qui a pris  modèle sur les hommes pour "réussir" et s'étonne de ne pas y parvenir aussi bien qu'eux. Il est vrai que ça soulève de véritables questions sur le rôle social de l'homme et de la femme au sein de la société, c'est à dire en fait la question de ce qu'est la société.

Sauf que, en l'absence de réponse à cette question il me semble incongru d'apporter cette réponse que la femme est un homme comme les autres. Les soviétiques l'ont fait, vraiment à fond, eux.

Pauline Lannier n'est qu'un énième avatar de la même chose, elle n'a rien inventé en essayant de nous convaincre d'adopter le féminisme comme la lutte pour l'égalité, elle a le droit d'y croire si jamais elle y croit. Moi je crois au littéralisme comme mode de propagation des idées, et je crois à la causalité universelle.

Et oui entendre "le parti de la femme" comme "le parti de l'égalité" est une défaite mentale d'abord, morale ensuite.

Mentale car ça veut dire que j'accepte d'employer un mot pour dire une chose qui n'est pas ce que dit ce mot, ça veut dire que je régresse au niveau d'une personne qui ne comprend pas ce qu'elle dit. En français le mot approprié pour décrire ce phénomène est l'obscurantisme.

Et morale car ce faisant je décide d'ignorer les conséquences prévisibles de ma décision, je décide d'ignorer que toute idéologie se définit par son extrême, et que ce qui est combattu en toute circonstance n'est pas l'inégalité mais l'homme. Donc je favorise le conflit en prenant le parti de ceux qui veulent m'abattre.

Ce qui est particulièrement grave dans le cas de cette idéologie, c'est qu'elle n'a pas un ennemi idéologique mais ontologique. Tout ce qui nait avec bourses est accusé de "domination". C'est un procès en sorcellerie ou on vous accuse non pas de faire mais d'être.

Résoudre la question de ce qu'est la société, de son rôle et des aspirations de chacun est la seule voie. Vous verrez peut-être alors que devenir Donald Trump ou Bill Gates n'est pas forcément une aspiration souhaitable pour toutes et tous et que c'est pourtant ce que vous réclamez lorsque vous évoquez l'égalité.

NB : Crever la paillasse à un type qui dort ce n'est jamais de la légitime défense. Une autre des questions fondamentales sur ce qu'est la société, qui sont les individus et quels sont leurs droits fondamentaux. (pays des droits de l'homme mon ***)

Modifié par Mr_Fox
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Membre, 45ans Posté(e)
jimmy45 Membre 9 128 messages
Maitre des forums‚ 45ans‚
Posté(e)
Le 15/08/2018 à 13:31, Léna-Postrof a dit :

Il y a plusieurs façons d'entendre ce que l'on appelle communément "féminisme",

@jimmy45

 

Pour moi il n'y a qu'un féminisme et il est indissociable avec la justice.

Il n'est pas juste de qualifier comme du harcèlement ce qui n'en est pas. Il n'est pas juste d'incriminer quelqu'un en lui prêtant une intention de nuire alors qu'il avait simplement l'intention de faire plaisir. Il n'est pas juste de vous substituer à toutes les femmes et à décider à leur place ce qu'elles doivent penser de tels ou tels gestes sans distinction entre les situations et les hommes qui les font. Il n'est pas juste de se croire supérieure à des tas de gens et de les traiter de beauf.

Ce que vous défendez n'est pas juste, ce n'est donc pas du féminisme.

 

Modifié par jimmy45
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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
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Il faudrait qu'on discute du phénotype des gens qui agressent pour comprendre à quel point cette loi est juste une façon de ne pas regarder la source des problèmes qu'on prétend combattre.

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