Ma meilleure amie se drogue

Bonjour à tous.
Je connais cette fille depuis plus d'un an et elle est très vite devenue ma meilleure amie. Elle m'a très rapidement avoué qu'elle se droguait. D'abord à l'ecsta, ensuite à la coke. Avec elle, j'ai beaucoup appris sur le manque, sur les conséquences de prise des drogues. Je lui ai toujours dit que je serai là pour l'aider, la soutenir, à la sortir de cette merde parce qu'elle veut s'en sortir. Mais seule, elle ne le peut pas. Elle est suivie par une psychiatre et une psychologue et elle a décidé en février dernier de faire une cure. ça a été dur mais elle y est arrivée.

Je savais qu'en sortant, ce n'était pas fini, loin de là. Je savais qu'elle aurait toujours des envies, ce manque mais j'ai aussi compris qu'il ne fallait pas qu'elle en reprenne. Même le médecin à la clinique le lui a dit : "autant un alcoolique peut reprendre un verre sans que ça soit catastrophique, autant vous, il ne faut absolument pas en reprendre".

On avait passé un accord : quand elle sentait le manque et qu'elle avait besoin d'une présence pour l'empêcher de faire une connerie, elle pouvait m'appeler. Ce qu'elle parvient à faire en général. Mais elle a repris une dose il y a 1 mois de ça.

Elle a un copain. Lui n'est pas du tout dans ce trip et pour moi, il représente le dernier rempart. Il se met en colère quand elle en prend sans le dire. Il lui fait la gueule et la dernière fois, il l'a menacée de la quitter si elle recommençait. Je ne peux pas lui en vouloir, je comprends qu'il puisse être à bout, surtout que cette merde met mon amie dans le rouge financièrement. Pour combler son manque, elle peut faire des achats compulsifs. Une solution avait été trouvée : qu'elle remette sa carte et son chéquier à son copain, qu'il puisse gérer ça...

Samedi dernier, j'apprends que mon amie a repris de la coke. Mais pire que tout, j'apprends que c'est son copain qui lui a donné l'envie d'en prendre et qu'il a tout fait pour qu'elle en prenne ! Tout ça parce que sans la coke, mon amie n'est pas motivée pour aller à un boulot qu'elle déteste. ça m'a mis en rage. D'une part parce qu'il mettait la vie de sa copine en danger sans même en avoir conscience mais aussi parce qu'il faisait claquer le seul rempart qui pouvait empêcher mon amie de replonger.

Pour moi, désormais, il n'a plus aucune autorité. Il ne pourra plus prétendre être en colère quand elle reprendra de la drogue parce que lui-même à tout fait pour qu'elle en prenne.
Je lui ai demandé à quoi il pensait quand il a fait ça et il m'a répondu qu'il préférait la voir se droguer pour aller au boulot plutôt qu'elle n'y aille pas et qu'elle le perde. Seulement, lui ce qu'il croit, avec sa science infuse, c'est que sa prise de vendredi va la requinquer pour trois mois et qu'elle n'aura plus besoin d'en prendre. Il n'a pas compris comment ça marchait.
Je lui expliqué qu'il avait fait de la merde et que c'était inacceptable et c'est désormais moi le méchant dans l'histoire, parce que je viens lui dire ce qu'il doit faire sous son toit. A noter d'ailleurs qu'il a un comportement des plus étranges : quand il n'accepte pas la critique, il prend un marteau et casse des objets. A chaque fois que j'ai dit à mon amie qu'il fallait que l'on parle tous ensemble des solutions pour l'aider, pour qu'on ne fasse qu'un autour d'elle pour l'aider, il préférait rester derrière son ordinateur. Un jour, il est même allé jusqu'à dire à sa copine de voir avec moi, que lui, il se désolidarisait de tout ça.

Aujourd'hui, je ne sais pas quoi faire. Je m'inquiète pour mon amie. Je ne veux pas la perdre, je ne veux pas la laisser tomber, la laisser s'enterrer encore plus. Je sais aussi que je ne peux plus compter sur son copain, je n'ai plus confiance, d'autant qu'il ne veut plus me voir (le comble) et que je suis amené à aller assez souvent chez mon amie. J'ai l'intention de parler de tout ça avec elle mais je ne sais absolument plus quoi faire.

Que pensez-vous de tout ça ?

Avez-vous connu des personnes addicts ? Comment s'en sont-elles sorties ? Quelles solutions peuvent être mises en place ?

il y a 7 minutes, Glakus a dit :

 

Que pensez-vous de tout ça ?

 

Je pense que tu devrais proposer à ton amie de quitter son copain et venir vivre avec toi ... 

je ne vais pas dire le fond de ma pensée, je vais etre mechant..les gens comme ca ou ceux qui cherchent a ce suicider, je leux foutrais des tartes dans la 

"autant un alcoolique peut reprendre un verre sans que ça soit catastrophique, autant vous, il ne faut absolument pas en reprendre". 

Qui sait ce toubib de m...... ?

Il y a 1 heure, hannibal25 a dit :

je ne vais pas dire le fond de ma pensée

Effectivement il est préférable que tu t'abstiennes.....

il y a 3 minutes, titenath a dit :

Effectivement il est préférable que tu t'abstiennes.....

sinon tu vas faire quoi?

il y a 4 minutes, hannibal25 a dit :

sinon tu vas faire quoi?

Rien, mais vu la teneur de tes propos ça montre que tu ne comprends rien au sujet. A partir de là, que tu ne souhaites pas développer est mieux pour tout le monde

il y a 1 minute, titenath a dit :

Rien, mais vu la teneur de tes propos ça montre que tu ne comprends rien au sujet. A partir de là, que tu ne souhaites pas développer est mieux pour tout le monde

 

respire.

suis venu par hasard..

Il y a 4 heures, Glakus a dit :

Aujourd'hui, je ne sais pas quoi faire. Je m'inquiète pour mon amie. Je ne veux pas la perdre, je ne veux pas la laisser tomber, la laisser s'enterrer encore plus. Je sais aussi que je ne peux plus compter sur son copain, je n'ai plus confiance, d'autant qu'il ne veut plus me voir (le comble) et que je suis amené à aller assez souvent chez mon amie. J'ai l'intention de parler de tout ça avec elle mais je ne sais absolument plus quoi faire.

Perso,je foncerais dans le tas...Si tu tiens vraiment à elle,il n'y a pas 36 solutions.

on ne sort pas d'une addiction on la gère.

quel drame parce que madame s'est offert un petit plaisir en solo.

Il faudrait savoir pour quelles raisons ton amie se drogue 

Ensuite si tu penses qu'elle est en danger avec don mec , tu peur toujours faire une démarche 

Il y a 5 heures, pila a dit :

"autant un alcoolique peut reprendre un verre sans que ça soit catastrophique, autant vous, il ne faut absolument pas en reprendre". 

Qui sait ce toubib de m...... ?

 

Ce que ce médecin veut dire c'est qu'un alcoolique qui reprend un verre ne retombera forcément s'il fait les efforts qu'il faut derrière. Mais en ce qui concerne la drogue, en tout cas en ce qui concerne la coke, une seule prise peut faire que la personne va retomber dedans et les prises seront toujours plus rapprochée et toujours plus grande.

il y a 2 minutes, bcbg a dit :

Il faudrait savoir pour quelles raisons ton amie se drogue 

Ensuite si tu penses qu'elle est en danger avec don mec , tu peur toujours faire une démarche 

C'est ce sur quoi elle travaille. Mais ça demande beaucoup de temps. En attendant, si elle-même ne parvient pas à s'empêcher d'en prendre (c'est le principe de l'addiction), je ne vois pas en quoi son abruti de copain va l'aider si la seule solution qu'il a su trouver c'est de lui permettre d'en prendre.

il y a 4 minutes, Glakus a dit :

Ce que ce médecin veut dire c'est qu'un alcoolique qui reprend un verre ne retombera forcément s'il fait les efforts qu'il faut derrière.

Euh il est de notoriété publique que l'alcool, pour un ancien alcoolique, est une drogue dure à part entière et qu'un verre suffit largement à faire retomber n'importe quel ancien alcoolique dans ses travers. Ce que dit ce médecin me semble hallucinant. 

Il y a 5 heures, Kid_Ordinn a dit :

 

Perso,je foncerais dans le tas...Si tu tiens vraiment à elle,il n'y a pas 36 solutions.

 

Je lui ai déjà mis la misère parce qu'il ne comprenait pas son erreur. Pour lui, rien de grave. Enfin entre temps, il aurait compris son erreur. Mais si déjà à la base il a été assez débile pour proposer ce genre de solution, je crois qu'il n'y a pas grand-chose à tirer du garçon. Déjà qu'il n'assume rien...

Là, je me demande si ce n'est pas tout simplement de l'incitation à la consommation de drogue (sur personne vulnérable en plus) et là, ce n'est plus la même limonade, c'est 10 ans de prison.

il y a 2 minutes, titenath a dit :

Euh il est de notoriété publique que l'alcool, pour un ancien alcoolique, est une drogue dure à part entière et qu'un verre suffit largement à faire retomber n'importe quel ancien alcoolique dans ses travers. Ce que dit ce médecin me semble hallucinant. 

Drogue, alcool, en ce qui me concerne, c'est pareil : pour s'en sortir, pour gérer, il ne faut pas en reprendre. Facile à dire, je sais...

Il y a 1 heure, Glakus a dit :

Je lui ai déjà mis la misère parce qu'il ne comprenait pas son erreur. Pour lui, rien de grave. Enfin entre temps, il aurait compris son erreur. Mais si déjà à la base il a été assez débile pour proposer ce genre de solution, je crois qu'il n'y a pas grand-chose à tirer du garçon. Déjà qu'il n'assume rien...

Là, je me demande si ce n'est pas tout simplement de l'incitation à la consommation de drogue (sur personne vulnérable en plus) et là, ce n'est plus la même limonade, c'est 10 ans de prison.

Drogue, alcool, en ce qui me concerne, c'est pareil : pour s'en sortir, pour gérer, il ne faut pas en reprendre. Facile à dire, je sais...

Si tu veux l'aider , ne vous divisez pas avec son "abruti" de copain. Prends le a part et Dis   lui que s'il ne se rallie pas pour que vous la sortiez de cette galere tu vas porter plainte contre lui pour l'avoir inciter a replonger .

Ensuite tu Dis qu'elle travaille pour savoir ce qui la pousse a se detruire ou a se droguer ,  . Elle  le sait forcement . , et  il faut la pousser a le dire le plus rapidement possible que ce soit a  son psy ou a toi puisque tu es presente Pour elle 

Bonsoir,

Peut être qu'elle a commencer a se droguer comme ça pour le délire, sans raisons particulières, et maintenant elle est addict donc a part faire une cure , et bien sur être soutenue par son entourage je pense pas que la psychanalyse l'aidera forcement.

Bonsoir à tous et désolé de ne repasser que maintenant.

Le 25/06/2018 à 23:19, bcbg a dit :

Si tu veux l'aider , ne vous divisez pas avec son "abruti" de copain. Prends le a part et Dis   lui que s'il ne se rallie pas pour que vous la sortiez de cette galere tu vas porter plainte contre lui pour l'avoir inciter a replonger .

Ensuite tu Dis qu'elle travaille pour savoir ce qui la pousse a se detruire ou a se droguer ,  . Elle  le sait forcement . , et  il faut la pousser a le dire le plus rapidement possible que ce soit a  son psy ou a toi puisque tu es presente Pour elle 

ça se fera, peut-être, quand monsieur acceptera ses fautes, qu'il aura assez de couilles pour assumer. J'ai bien précisé par l'intermédiaire de ma meilleure amie que j'étais ouvert au dialogue et que je voulais être sûr qu'il a compris son erreur et toutes les conséquences qui vont avec parce que réfléchir ne semble pas être son activité favorite.
Pour l'instant il en est à rester dehors, à attendre que je parte pour rentrer chez lui... ça donne le ton ?

Nous sommes deux à aider ma meilleure amie qui admet que son copain devra aller dans le sens que l'on aura établi ensemble. Encore faudra-t-il qu'elle nous dise si jamais il tente de refaire une connerie...

Le 30/06/2018 à 19:27, CLIC a dit :

Bonsoir,

Peut être qu'elle a commencer a se droguer comme ça pour le délire, sans raisons particulières, et maintenant elle est addict donc a part faire une cure , et bien sur être soutenue par son entourage je pense pas que la psychanalyse l'aidera forcement.

 

Elle a commencé à cause d'un mal-être qui s'est intensifié par la suite (et qui maintenant va un peu mieux mais il lui reste encore un long chemin à faire, beaucoup de réponses à trouver) et surtut parce qu'elle a fait de mauvaises rencontres qui l'ont introduite dans ce milieu. Quand je l'ai rencontrée, on a très rapidement parlé de mettre de la distance avec tout ce qui pouvait l'inciter à consommer. Ce qu'elle a fait. Enfin, il lui reste peut-être quelques contacts mais elle prend de plus en plus de distance avec.
Une cure, elle en a fait une, en début d'année. Elle s'accroche, on la soutient, sans rien lâcher. Là, elle est dans une phase de dégoût de la drogue, elle ne ressent pas de manque. Je crois que ce qui s'est passé ce jour où j'ai appris ce que l'autre avait fait a été comme un électrochoc. Mais bon, on ne relâche pas la vigilance.