Deuil, difficultés financières, travail éprouvant... Plus d'un salarié sur deux se sent en situation de «fragilité» professionnelle

Difficultés financières, maladie, conditions de travail éprouvantes… Plus d’un salarié sur deux (56 %) est en situation de « fragilité » professionnelle ou personnelle. C’est une situation qui pèse sur leur engagement au travail selon quatre dirigeants sur dix, selon une étude de Malakoff Médéric publiée ce mercredi.

Les salariés sont 37 % à déclarer connaître une situation de « fragilité personnelle », à cause d’une grande difficulté financière (14 %), d'une situation d'aidant (9 %) ou d’une maladie grave ou un deuil récent (8 %).

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Je me suis senti en situation de fragilité durant toute ma "carrière"... Ça vous oblige aussi à vous accrocher, et de la meilleure des façons, à votre travail.

Et j'ai tenu mes 42 annuités comme la plupart.

Cette situation est voulue, placer les gens en sentiment de permanente insécurité a tous les niveaux, personnel, professionnel, culturel, social ...

Stratégiquement c'est idéal, on crée ainsi une masse de main d'oeuvre prête a tout accepter pour une illusion de sécurité qui ne tient qu'au bon vouloir d'obscurs ultra riches pour qui nous n'existons pas

Depuis je suis née on me dit que "c'est la crise" ! J'ai fini par ne plus écouter ça, ça m'a réussi... Ca ne réussira pas forcément à un jeune d'aujourd'hui, j'en sais rien. Mais voilà, le catastrophisme, ça va cinq minutes. 

Pour se sortir de l'impasse quand on est jeune, il faut pouvoir réaliser des projets coûteux. Le problème, c'est qu'une paye de smicard est vraiment très limite voir même insuffisant pour réaliser ses projets. Et sans argent tu ne peux rien faire. Tout a un prix.

Et bien souvent la plupart des organismes financiers ne nous suivent pas à partir du moment où on a un salaire qui tombe.

Du coup, il faut soit se démerder tout seul ou soit rester dans la galère des contrats précaires pendant X temps.

Il y a 1 heure, January a dit :

Depuis je suis née on me dit que "c'est la crise" ! J'ai fini par ne plus écouter ça, ça m'a réussi... Ca ne réussira pas forcément à un jeune d'aujourd'hui, j'en sais rien. Mais voilà, le catastrophisme, ça va cinq minutes. 

 

La dénonciation du catastrophisme et de la victimisation, j'entends ça depuis mon enfance aussi  

Le contexte actuel est totalement en faveur des grosses entreprises, salariés comme petits entrepreneurs sont le combustible des profits de ces géants économiques, leur stratégie pour accroître leur main mise ? Elle est très simple, diviser pour régner

Bonjour, on peut constater dès les premières interventions que ces situations de fragilités professionnelles restent très mal comprises par une frange de la population campée sur une sorte de "moi je, donc les autres doivent". L'individualisme égocentrique et les jugements de valeurs permanents pèsent dans cette mutation de l'éthique au travail où le Stakhanovisme et le culte de la "win", encore plus exacerbés dans la "start-up nation", appuient le sentiment d'isolement face à l'aléa de la vie ou une précarité. Ces comportements sont une vraie plaie pour les résultats d'une entreprise : perte de cohésion dans le groupe salarial, absentéisme, chute vertigineuse des initiatives, et dans les secteurs aux besoins créatifs la contre-productivité sonne comme encore plus patente. Bien souvent, cela donne lieu à un déploiement ou une régression du management cantonné à la forme directive. Cette discussion l'illustre avec le classique comportemental des tanceurs travaillomanes contrôlant, il y a de gros besoins de formation au sein des entreprises pour lutter contre tous ces handicaps au bien-être au travail et revenir vers des comportements plus promouvant et une meilleure harmonie en entreprise. C'est l'objectif des politiques RSE, qui ont encore manifestement beaucoup de travail de déploiement devant elles, dans ce contexte de durcissement social où l'expression de difficultés est perçue comme un échec social. Bonne journée à toutes et à tous

Il y a 10 heures, puceau a dit :

Je me suis senti en situation de fragilité durant toute ma "carrière"... Ça vous oblige aussi à vous accrocher, et de la meilleure des façons, à votre travail.

Et j'ai tenu mes 42 annuités comme la plupart.

 

Moi aussi, 43,5 annuités, avec l'épée du chômage au dessus de ma tête tout au long de ma vie professionnelle, qui dit mieux ? D'autres se la coule douce depuis l'age de 52 ans ( pour ne pas être trop dur ) avec des avantages à vie. 

Le problème est que j'ai réalisé bien tardivement que cet injustice sociale est surtout le privilège du secteur privé.

Il y a 8 heures, PLS maker a dit :

La dénonciation du catastrophisme et de la victimisation, j'entends ça depuis mon enfance aussi  

Non mais vraiment c'est pas des blagues ! T'avais les parents qui étaient là, stressés à se tordre les mains, à dire à leurs gamins "il te FAUT un métier" sans demander ce dont ils avaient envie hein ? C'était la crise soi-disant, les boîtes fermaient, on remplaçait l'humain par des machines, "nos pauuuuuvres gosses ils vont galérer !!!" 

P! comme départ dans la vie y a mieux. C'est décourageant ce discours. Du coup la première fois que je me suis mise en quête de boulot j'ai flippé comme une folle. Fallait faire la queue des heures devant l'ANPE, avant que les portes ouvrent il y avait déjà du monde sur le trottoir. 

Mais...What ? Ah on dit la même chose aujourd'hui ?? C'est pareil ?? Bah voilà..

Je ne crois pas trop à toutes ces etudes. D'une manière generale j'ai l'impression que les français se portent bien. Ils disent qu'ils ont des difficultés financieres mais vivent dans un confort absolu, ils ralent toujours pour rien c'est bien connu ! Moi rien à dire. La société où je suis connait des difficultés financières importantes mais ça ne m'empêche vraiment pas de dormir même si demain je me retrouve au chomage car je suis certain de retrouver du boulot en moins de 3 mois. Je suis pas un fainéant et j'ai des cartes en main

il y a 1 minute, Fuck Them All a dit :

 même si demain je me retrouve au chomage car je suis certain de retrouver du boulot en moins de 3 mois. Je suis pas un fainéant et j'ai des cartes en main

Il y a encore quelques années je disais comme toi mais plus maintenant. Je suis out sur le marché du travail maintenant, trop âgée, et trop, beaucoup trop chère. Je me retrouverai sur le carreau dans deux/trois ans je pense. Et ça m'étonnerait que je retrouve un poste similaire à celui que j'occupe. Faudra faire une croix sur un montant important du salaire. Mais c'est la vie, même plus loin et même pour moins, tant que ça ne me coûte pas d'argent d'aller bosser, j'irai bosser. 

Il y a 2 heures, January a dit :

Il y a encore quelques années je disais comme toi mais plus maintenant. Je suis out sur le marché du travail maintenant, trop âgée, et trop, beaucoup trop chère. Je me retrouverai sur le carreau dans deux/trois ans je pense. Et ça m'étonnerait que je retrouve un poste similaire à celui que j'occupe. Faudra faire une croix sur un montant important du salaire. Mais c'est la vie, même plus loin et même pour moins, tant que ça ne me coûte pas d'argent d'aller bosser, j'irai bosser. 

C'est vrai qu'avec l'âge on coûte trop cher, mais je pense que l'on peut aussi descendre notre salaire si l'on a pas le choix et revoir nos exigeances. .