Racisme : l’université Paris 8 porte plainte

Il faudrait diligenter une enquête, mais ça risque d'être compliqué de remonter jusqu'à la source. Et pour quelques graffitis je ne pense pas que la police nationale va sortir les prises d'empreinte ou les analyses ADN

Le problème est le même avec les profanations de cimetières d'ailleurs : il se pourrait très bien que ce soit le fait de milices d'extrême gauche ... 

Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

 

Le problème est le même avec les profanations de cimetières d'ailleurs : il se pourrait très bien que ce soit le fait de milices d'extrême gauche ... 

Surtout si ce sont des cimetières de sionistes

https://www.saintdenismaville.com/paris-8-au-bord-du-chaos/comment-page-1/

Depuis le 30 janvier, l’Université Paris 8 – Saint-Denis connaît une nouvelle action menée par des collectifs radicaux. Il s’agit cette fois d’une occupation de locaux de l’université pour y loger des migrants au risque d’un blocage du fonctionnement des enseignements et d’une annulation de la session d’examens qui s’approche.

La Présidence de l’Université a tenté de négocier avec le « collectif », censé représenter les migrants, un aménagement de cette occupation, mais sans succès. La situation est donc grave et met en danger non seulement l’université mais les migrants eux-mêmes.

Voici ce qu’écrit la Présidente de l’Université à l’ensemble du personnel :

« le collectif demande à ce que le courant soit rétabli dans certaines prises du bâtiment A. C’est impossible car les installations sont vétustes et ont subi, du fait de l’usage du collectif, des dommages importants.  Elles ne peuvent satisfaire aux exigences de la vie commune de plusieurs dizaines de personnes, en termes de chauffage, de cuisine…  Le collectif met en danger les personnes qu’il souhaite protéger et refuse de comprendre que nous ne pouvons matériellement pas répondre à ses besoins. Comment faire alors pour dialoguer, quand on ne veut pas nous entendre ni nous répondre ? »

Et elle appelle à un retour à la raison le « collectif » qui a poussé des migrants à cette occupation de Paris 8 :

« Tout le monde sait qu’il n’est pas dans les pouvoirs d’une présidence d’université d’obtenir des titres de séjour. Nous soutiendrons  la démarche, nous le ferons avec toute notre conviction et tout notre poids. Mais il est dangereux de persuader les migrant.e.s que Paris 8 peut obtenir une régularisation auprès de la préfecture hors du cadre de la loi. »

Le personnel de Paris 8 est lui aussi très inquiet. Ceci apparaît dans de multiples communiqués, et par exemple dans celui publié par le syndicat UNSA Paris 8, où on peut lire :

« Force est de constater d’ une part : les efforts de la présidence et d’ autres part les refus qu’elle se voit opposer. Nous pensons que  les propositions qui ont été faites semblent plus que raisonnables pour arriver à concilier la situation des migrants et la continuité du service dû aux étudiants. La situation des migrant.e.s nous préoccupe au plus haut point. Nous pensons qu’ ils/elles sont en grand danger physique et juridique.Nous avons appris que le système électrique a sauté ne pouvant supporter les multiples branchements sauvages.

Parmi nos préoccupations,  celle qui nous inquiète le plus est qu’  en cas d’incendie, les conditions d’évacuation ne pourront être assurées : (couloirs encombrés, présence de produits inflammables etc).. Enfin, il est bien évident qu’aucun cours ne saurait avoir lieu dans de telles conditions. Cette situation désorganise le fonctionnement du campus, ne peut être que provisoire dans l’intérêt de tous. »

On pourrait espérer que la municipalité de Saint-Denis et notamment le maire Laurent Russier jouent un rôle pour favoriser le retour à la raison et un arrêt de cette occupation des locaux de l’université. Mais malheureusement cela n’est pas le cas de certains élus qui non seulement soutiennent cette occupation mais y ont même participé !

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C'est un blog , donc très partial . Citation à vérifier .

http://www.liberation.fr/france/2018/02/02/a-l-universite-paris-viii-un-batiment-requisitionne-pour-loger-des-migrants_1626965

Depuis mardi, le bâtiment A de l'université Paris-Vincennes-Saint-Denis, historiquement de gauche, est occupé par des étudiants et des migrants. Le but : revendiquer la liberté de circulation et permettre aux exilés, qui habituellement dorment dans des campements, de s'organiser politiquement.

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Enfin la liberté de circulation , mais pas pour tout le monde

Bon ! Au moins en voilà qui se bougent le fion.

J'imagine que ceux qui ne sont pas d'accord avec ça dorment sur leurs deux oreilles... .

  {Ok, je sort, dsl.)

il y a 13 minutes, Troncheabaffes a dit :

Bon ! Au moins en voilà qui se bougent le fion.

J'imagine que ceux qui ne sont pas d'accord avec ça dorment sur leurs deux oreilles... .

  {Ok, je sort, dsl.)

Ceux qui n’ont pas pu passer leurs exams ou n’ayant pas accès aux cours ne dorment pas nécessairement sur leurs deux oreilles. Peut être pas plus certains migrants qui pourraient avoir accès à des douches et des locaux plus sûrs mais pour qui selon ces sources le collectif aurait décidé qu’il était préférable qu’ils s’organisent politiquement.

il y a 20 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Ceux qui n’ont pas pu passer leurs exams ou n’ayant pas accès aux cours ne dorment pas nécessairement sur leurs deux oreilles. Peut être pas plus certains migrants qui pourraient avoir accès à des douches et des locaux plus sûrs mais pour qui selon ces sources le collectif aurait décidé qu’il était préférable qu’ils s’organisent politiquement.

 

Je suis bien d'accord avec toi. Mais pas d'agitateur d'extrême droite. Pourtant je trouverai ça normal moi. C'est fou comme mon imagination me fait divaguer ! 

On échappera pas aux conflits ethniques ( ta mère!)

il y a 6 minutes, Troncheabaffes a dit :

Pourtant je trouverai ça normal moi. C'est fou comme mon imagination me fait divaguer ! 

C’est une question d’ambiance mentale peut être ?

à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

 

C’est une question d’ambiance mentale peut être ?

Oui, je crois. Des racistes y en a de tout bords. De gauche et de droite, français et migrants. Voir aussi des gens français depuis peu qui oublient leur origine. Et faut voir les mentalités qu'inflige l'ambiance des quartiers. Seuls ceux qui comme moi se fichent de prendre des baffes mettent tout le monde sur le même pieds d'égalité.

Oh pétard ! Je viens de me fiche une auréole...  {Faut que je vire ce truc !) 

Le 12/06/2018 à 09:25, versys a dit :

Pas du tout... comme toujours, c'est une minorité de gauchistes qui provoquent les troubles et perturbent le bon fonctionnement des facs.

Et a t'on des preuves que ceux qui taguent la fac sont des "gens de gauche" ? S'ils sont de "gauche" comme tu dis, pourrais-tu préciser à quel parti ou mouvement ils sont affiliés ? 

Quel est le parti de gauche qui tient pareils discours ... je voudrais qu'on me le dise SVP ! 

 «anti-France vaincra», «Mort aux blancs», «Fuck White People of FN», «Je suis trop blanc», «Assimilation = ethnicide». D’autres sont un appel à la violence contre les forces de l’ordre: «Beau comme une voiture de police qui brûle» ou «Kill Cops (au pluriel)». Certains sont homophobes, comme «Français = PD». Des tags ont encore une connotation islamiste («Femmes, voilez-vous!»), anticolonialiste (Dis à ton prof d’histoire qu’il raconte des histoires, la plus grande des civilisations est née en Afrique noire), antiraciste (Le monde ou rien/Tout pour les miens/Tue un raciste/puis brûle son corps de sale bâtard). 

Il y a 15 heures, DroitDeRéponse a dit :

http://www.liberation.fr/france/2018/02/02/a-l-universite-paris-viii-un-batiment-requisitionne-pour-loger-des-migrants_1626965

Depuis mardi, le bâtiment A de l'université Paris-Vincennes-Saint-Denis, historiquement de gauche, est occupé par des étudiants et des migrants. Le but : revendiquer la liberté de circulation et permettre aux exilés, qui habituellement dorment dans des campements, de s'organiser politiquement.==================================================Enfin la liberté de circulation , mais pas pour tout le monde

 

A l'Université Paris Vincennes St Denis ne sont inscrits que les membres de quel parti "de gauche" ? A l'Université Paris Vincennes St Denis, on ne peut pénétrer qu'avec une carte de parti " de gauche" ? Et savez-vous qui tient le guichet à l'entrée pour vérifier les "passes" ? Pourriez-vous nous éclairer DDR ? Vos discours, vos affiches en gros et gras caractères sont flous et même nébuleux ... où voudriez-vous en venir ? Quel est votre but ? Vous voudriez propager la haine ? 

https://www.univ-paris8.fr/Informations-sur-la-mobilisation-en-cours-a-l-Universite

Je ne suis pas facho. Je ne suis pas raciste. Je ne suis pas homophobe. Je ne suis pas truc bidule machin. Mais je pense qu'il va bien falloir un jour que l'on se calme !

Et voici les dernières nouvelles :

- La plateforme Gamme Vert de Loudéac (22) va fermer. 39 chômeurs de plus. Qui a dit que ça va mieux ?

- Papy Le Pen est à l'hosto. Epuisement.

il y a 38 minutes, ouest35 a dit :

https://www.univ-paris8.fr/Informations-sur-la-mobilisation-en-cours-a-l-Universite

Merci. C'est sympa. On peut essayer de comprendre. 

Il y a 2 heures, pila a dit :

Je ne suis pas facho. Je ne suis pas raciste. Je ne suis pas homophobe. Je ne suis pas truc bidule machin. Mais je pense qu'il va bien falloir un jour que l'on se calme !

Et voici les dernières nouvelles :

- La plateforme Gamme Vert de Loudéac (22) va fermer. 39 chômeurs de plus. Qui a dit que ça va mieux ?

- Papy Le Pen est à l'hosto. Epuisement.

Macron et ceux qui marchent avec lui, contre réforme à tout va ... Le Code du Travail autorise plus encore le travail précaire et flexible, les entreprises sont autorisées à licencier plus facilement et pour moins cher encore, il remplace les trains par des bus, puis il offre la SNCF, rails, trains et son personnel au privé, il ferme les services publics, il économise sur tous les budgets, Hôpitaux, Police, Education, Prisons, Justice, aide sociale à l'enfance ... et aujourd'hui, il ose dire qu'on donne trop de pognon aux pauvres ... 

Macron n'entend pas les manifestants dans les rues, les personnels hospitaliers, les gardiens de prison, les personnels de Maisons de retraites, les policiers, les paysans, les cheminots, les retraités, les Carrefours, les Bosch, les Gammes Verts... et certains viennent ici se moquer cyniquement des étudiants et des professeurs d'universités qui manifestent pour sauver les Universités ... Il y a des provocateurs qui n'ont aucune honte ... 

 (JM Le Pen est épuisé, dis-tu ... ses enfants et petits enfants gèrent l'affaire de famille ... ils ont la forme)  

http://www.liberation.fr/direct/element/pas-de-regularisation-des-sans-papiers-qui-occupent-paris-8_83037/

uttes.

Des soutiens des sans-papiers qui occupent depuis près de cinq mois un bâtiment de l'université Paris-8 (Saint-Denis) ont dressé hier le constat amer» de l'«échec» de leur mobilisation, faute d'avoir obtenu la régularisation de ces migrants.

Depuis le 30 janvier, une aile du campus de 22 000 étudiants au nord de Paris est occupée par une centaine de migrants, notamment d'Afrique de l'Ouest mais aussi Soudanais et Erythréens soutenus par un collectif et avec l'accord initial de la présidence. Libé avait suivi cette mobilisation.

Les migrants ont refusé de s'avouer vaincus, estimant que l'«abandon» par certains de leurs soutiens n'était «pas un obstacle» pour la suite. Ils ont dit vouloir rester dans l'établissement sans perturber son fonctionnement. Ils réclament la «fin immédiate du règlement de Dublin», un dispositif qui prévoit le renvoi des migrants vers le pays dans lequel ils se sont enregistrés en entrant dans l'Union européenne.

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Réclamer la fin immédiate du règlement de Dublin risque de prendre un peu de temps avant d'être exaucé.

http://www.revolutionpermanente.fr/Trois-moments-forts-de-la-conference-de-presse-des-exiles-de-Paris-VIII

« On n’a rien perdu et je n’ai pas envie de remercier la présidence de l’université parque que l’éducation c’est un droit ! Pouvoir être inscrit dans une fac, pouvoir avoir accès à l’éducation c’est un droit ! Moi j’ai choisi d’être étudiant de Paris8 et inscrire les 150 exilés serait le minimum de ce que peut offrir la présidence de l’université ! »

Les mobilisés ont le sentiment d’avoir été ignorés par la préfecture puis trompés et manipulés par la Présidence et le gouvernement. Aujourd’hui, ils regrettent que ces « manœuvres » aient permis « le rassemblement de données relatives aux exilé.e.s dans un dossier aux mains du gouvernement ». Les mots sont durs et crus à l’encontre de responsables politiques qui renvoient les réfugiés « à la misère et à la menace ». Ils n’hésitent pas à fustiger un « État raciste qui prétend ne pas avoir les moyens d’accueillir les réfugiés alors que l’argent pour traquer et contrôler existe ». S’ils saluent le succès premier de l’expérience « exilés à Paris VIII », sa durée, les soutiens divers ralliés et l’énergie collective qui y a été déployée, le constat est douloureux :

« Nous avons échoués (…). La dernière arme qui nous reste est la médiatisation et nous lançons un appel à la mobilisation. »

Au nom des victimes d’injustices « des ZAD, de la famille Adama, de Théo, de Zied et Bouna » et des migrants morts sur les routes, le mouvement s’appuie sur « le courage, la détermination et l’humilité des habitants du bâtiment A» qui, le 11 juin, ont exprimé leur volonté de rester sur place.

....

Tout a commencé le 30 Janvier, par le blocage d’une partie de l’université. Au milieu de cet hiver glaçant, après le décès de plusieurs personnes dans des camps de fortunes aux portes de Paris, des étudiants solidaires ont décidé d’héberger illégalement, au sein de leur établissement, de jeunes migrants rencontrés en maraudes. La mobilisation s’est alors engagée contre « les politiques migratoires indignes » menées en Europe qui facilitent l’expulsion des personnes en situation d’irrégularité, dont la loi Asile-Immigration qui n’était pas encore votée.

Les « solidaires » continuent à s’opposer à la politique gouvernementale jugée violente et méprisante. Dénonçant les conditions de vie inhumaines d’accueil et les critères de régularisation en France, « les exilés », de jeunes hommes en grande majorité, se sont lancés dans un combat pour l’obtention de papiers et de solution d’hébergement. Le mouvement s’est consolidé et a trouvé de nombreux soutiens aussi bien du côté de l’administration, que des professeurs, de la société civile et des étudiants. La mobilisation a atteint un point d’acmé en avril, quand les mobilisés ont eu l’impression de dominer la situation face à une présidence jugée mutique et inerte. La lutte s’est renforcée avec le mouvement étudiant contre la réforme de l’entrée à l’université. En réalité, des négociations secrètes avaient déjà démarré au sein d’un comité de médiation.

...

Le défi reste de taille. Quelques migrants ont déjà quitté la fac ces dernières semaines par peur de l’expulsion prochaine. Et la mobilisation faiblit côté étudiant. La fin de l’année universitaire et les examens ont réduit les effectifs. Mais les solidaires sont eux-mêmes divisés. Lorsque « la politique raciste de l’État » a été dénoncée à la tribune, un des étudiants est parti en claquant la porte.

D’où l’appel à « imaginer, malgré les divergences et méfiances, comment faire front ensemble », lancé en début de conférence de presse. Les étudiants ont bien conscience que les divergences pénalisent le mouvement. Alors que la date de l’expulsion approche, l’inquiétude grandit devant la perspective d’une intervention policière. Exilé.e.s et solidaires tentent un dernier appel à venir les rejoindre ce week-end, pour limiter les violences.

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La politique raciste de l'Etat . Ca ce n'est un tout cas pas un false flag de l'extrême droit ?

https://www.politis.fr/articles/2018/02/a-paris-viii-les-exiles-menent-loccupation-38307/

« Pour répondre à la détresse du groupe de migrant.e.s qui dorment dans les locaux de notre université, nous avons établi un dialogue. […] Nous avons proposé un lieu plus approprié, plus grand et sécurisé, ouvert un accès régulier à des douches », fait savoir la présidence, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, dans un communiqué diffusé vendredi soir. Son contenu reste évasif, mais la direction réitère sa proposition de déplacer tout le monde dans l’amphi X. « On a conscience que c’est un geste positif, mais les occupants l’ont visité plusieurs fois, et ont déjà motivé leur refus : il leur faut plusieurs salles pour avoir des dortoirs non-mixtes, une cuisine... »

Paris 8 négocierait secrètement avec la préfecture ?

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/12/97001-20180612FILWWW00391-sans-papiers-a-paris-8-pas-de-regularisation.php

Ces soutiens ont laissé entendre que cette occupation pourrait prendre fin prochainement.

Ils ont fait le "double constat amer" de l'"impuissance de la mobilisation" et de l'"échec des négociations" avec les autorités.

Selon eux, il leur avait été promis, via la présidente de l'université Annick Allaigre, que les sans-papiers seraient régularisés à l'issue de "négociations secrètes" pour ne pas créer de "précédent" en France. Mais les autorités auraient depuis fait "volte-face", profitant de l'essoufflement du mouvement d'occupation des universités contre la réforme de l'accès à l'enseignement supérieur.

"Nous n'avons pas seulement échoué, nous avons été battus par l'Etat", a déclaré l'un de ces soutiens.

Contactée par l'AFP, la présidence de l'université n'a pas donné suite.

La préfecture de Seine-Saint-Denis a quant à elle nié l'existence de négociations, "encore moins secrètes". Elle a affirmé à l'AFP qu'il n'avait "jamais été question de régularisation ni de traitement global des dossiers". Seul un "examen des situations individuelles" a été effectué par ses services, a-t-elle ajouté, au terme duquel des "recommandations" ont été faites à chacun.

Les migrants ont refusé de s'avouer vaincus, estimant que l'"abandon" par certains de leurs soutiens n'était "pas un obstacle" pour la suite. Ils ont dit vouloir rester dans l'établissement sans perturber son fonctionnement. Ils ont aussi demandé aux étudiants qui bloquent encore partiellement l'université de rouvrir ses portes afin que "leur message soit davantage entendu".

Ils réclament la "fin immédiate du règlement de Dublin", un dispositif qui prévoit le renvoi des migrants vers le pays dans lequel ils se sont enregistrés en entrant dans l'Union européenne.

il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

Les mobilisés ont le sentiment d’avoir été ignorés par la préfecture puis trompés et manipulés par la Présidence et le gouvernement. Aujourd’hui, ils regrettent que ces « manœuvres » aient permis « le rassemblement de données relatives aux exilé.e.s dans un dossier aux mains du gouvernement ». Les mots sont durs et crus à l’encontre de responsables politiques qui renvoient les réfugiés « à la misère et à la menace ». Ils n’hésitent pas à fustiger un « État raciste qui prétend ne pas avoir les moyens d’accueillir les réfugiés alors que l’argent pour traquer et contrôler existe ». S’ils saluent le succès premier de l’expérience « exilés à Paris VIII », sa durée, les soutiens divers ralliés et l’énergie collective qui y a été déployée, le constat est douloureux :

« Nous avons échoués (…). La dernière arme qui nous reste est la médiatisation et nous lançons un appel à la mobilisation. »

Au nom des victimes d’injustices « des ZAD, de la famille Adama, de Théo, de Zied et Bouna » et des migrants morts sur les routes, le mouvement s’appuie sur « le courage, la détermination et l’humilité des habitants du bâtiment A» qui, le 11 juin, ont exprimé leur volonté de rester sur place.

....

Tout a commencé le 30 Janvier, par le blocage d’une partie de l’université. Au milieu de cet hiver glaçant, après le décès de plusieurs personnes dans des camps de fortunes aux portes de Paris, des étudiants solidaires ont décidé d’héberger illégalement, au sein de leur établissement, de jeunes migrants rencontrés en maraudes. La mobilisation s’est alors engagée contre « les politiques migratoires indignes » menées en Europe qui facilitent l’expulsion des personnes en situation d’irrégularité, dont la loi Asile-Immigration qui n’était pas encore votée.

Les « solidaires » continuent à s’opposer à la politique gouvernementale jugée violente et méprisante. Dénonçant les conditions de vie inhumaines d’accueil et les critères de régularisation en France, « les exilés », de jeunes hommes en grande majorité, se sont lancés dans un combat pour l’obtention de papiers et de solution d’hébergement. Le mouvement s’est consolidé et a trouvé de nombreux soutiens aussi bien du côté de l’administration, que des professeurs, de la société civile et des étudiants. La mobilisation a atteint un point d’acmé en avril, quand les mobilisés ont eu l’impression de dominer la situation face à une présidence jugée mutique et inerte. La lutte s’est renforcée avec le mouvement étudiant contre la réforme de l’entrée à l’université. En réalité, des négociations secrètes avaient déjà démarré au sein d’un comité de médiation.

...

Le défi reste de taille. Quelques migrants ont déjà quitté la fac ces dernières semaines par peur de l’expulsion prochaine. Et la mobilisation faiblit côté étudiant. La fin de l’année universitaire et les examens ont réduit les effectifs. Mais les solidaires sont eux-mêmes divisés. Lorsque « la politique raciste de l’État » a été dénoncée à la tribune, un des étudiants est parti en claquant la porte.

D’où l’appel à « imaginer, malgré les divergences et méfiances, comment faire front ensemble », lancé en début de conférence de presse. Les étudiants ont bien conscience que les divergences pénalisent le mouvement. Alors que la date de l’expulsion approche, l’inquiétude grandit devant la perspective d’une intervention policière. Exilé.e.s et solidaires tentent un dernier appel à venir les rejoindre ce week-end, pour limiter les violences.

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La politique raciste de l'Etat . Ca ce n'est un tout cas pas un false flag de l'extrême droit ?

 

https://www.politis.fr/articles/2018/02/a-paris-viii-les-exiles-menent-loccupation-38307/

 

« Pour répondre à la détresse du groupe de migrant.e.s qui dorment dans les locaux de notre université, nous avons établi un dialogue. […] Nous avons proposé un lieu plus approprié, plus grand et sécurisé, ouvert un accès régulier à des douches », fait savoir la présidence, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, dans un communiqué diffusé vendredi soir. Son contenu reste évasif, mais la direction réitère sa proposition de déplacer tout le monde dans l’amphi X. « On a conscience que c’est un geste positif, mais les occupants l’ont visité plusieurs fois, et ont déjà motivé leur refus : il leur faut plusieurs salles pour avoir des dortoirs non-mixtes, une cuisine... »

C'est peut-être à Versailles qu'ils veulent être hébergés?