Médine au Bataclan fait polémique

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Je lis ce fil et je n'interviens pas, je ne vois pas trop de quel côté je pencherai d'ailleurs, les arguments des uns et des autres se valent, mais je me suis fait cette réflexion :

Pour moi le Bataclan, ce qui s'est passé, ne réfère en rien à une haine religieuse. Même s'il y a cette couverture. Non je n'ai pas ressenti ce déferlement de violence comme l'expression d'une haine religieuse.

Il y a eu des dialogues invraisemblables entre tueurs et rescapés. Et de ces dialogues j'ai retenu que les tueurs étaient animés d'une violence intense, froide, immense, et dans cette violence je n'ai rien ressenti de religieux. J'ai juste ressenti une totale violence contre nous, contre moi, contre ce que je peux représenter. 

Un homme, jeune, arabe certes, mais avant tout arabe avant d'être musulman, veut me tuer. Je sens que je représente quelque chose qui détruit quelque chose en lui, dans sa façon de voir le monde. Je sens qu'il veut me tuer pour affirmer son désir d'être ce qu'il est ou ce qu'il veut être. A aucun moment dans son désir violent de vivre, en me tuant, à aucun moment je n'ai ressenti une connotation religieuse.

Ce qui m'a surpris c'est la très proche parenté entre le tueur et ceux à qui il parle. Une proximité incroyable. Et pourtant le désir de tuer.

C'est autre chose.

Il se passe autre chose.

Mais quoi ?

Avons-nous à ce pont humilié les Arabes que nous avons enfanté chez certains d'entre eux ce désir de tuer ?

L'écrivain russe, Dostoïevski a su parler des conséquences de l'humiliation sur un être humain.

Humilier quelqu'un à longueur de temps c'est en faire tôt ou tard un tueur.

La France n'a pas ce type d'écrivain.

Dommage.

Nous comprendrions bien mieux ce qui se passe s'il existait des artistes qui disent l'envers du monde.

Hélas, nous n'avons, en France, que des imprécateurs.

Il y a 1 heure, Constantinople a dit :

Ah ? Il a été condamné pour diffamation ? Première nouvelle.

J'ai dit qu'il a été condamné pour diffamation?
Non. Apprends à lire.

La direction de cette salle située dans le quartier d'Oberkampf, dans l'est de Paris, a réagi par communiqué le 10 mars. Elle évoque des "très graves accusations diffamatoires à l'encontre des équipes du Bataclan" : "Une instruction judiciaire est en cours. 

http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/attentats-a-paris-le-bataclan-dement-les-accusations-du-chanteur-d-eagles-of-death-metal-7782325942

Diffamer: Chercher à porter atteinte à la réputation, à l'honneur de (qqn).
 

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On peut considérer que l'utilisation du Djihad et du sabre islamique traditionnel n'est pas une insulte envers tous ceux qui sont morts et ont été torturé par des djihadistes dans ce concert. On peut. Mais faut quand même avoir vachement d'imagination.

La photo dont tu parles date de la promo de l'album en question....sorti en 2005, dix ans avant la tuerie.
Donc ce que tu considère, c'est de la merde en barre.
Le fait est que les détracteurs ressortent des images vieilles de 12 piges pour faire croire que le mec utilise ces dernières à l'heure actuelle. C'est malhonnête en plus d'être anachronique.
 

https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2287435-20180611-non-rappeur-medine-utilise-affiche-jihad-concert-bataclan

http://din-records.com/il-y-a-10-ans-quand-medine-appelait-au-jihad/

Le titre de l'album de Médine peut être "une réponse aux terroristes d'Al-Qaida qui réduisaient le vocable au seul champ guerrier", note Ghaleb Bencheikh. Dans la chanson-titre "Jihad", Médine écrit d'ailleurs, sans référence à l'islam : "Aucun combat exercé de l'intérieur, aucune leçon tirée de toutes les erreurs antérieures [...] Ceux qui choisissent la solution militaire / n'ont-ils pas vu qu'elle nous dessert beaucoup plus qu'elle nous sert [...] Ma richesse est culturelle, mon combat est éternel / C'est celui de l'intérieur contre mon mauvais moi-même."

Un autre élément d'ambiguïté subsiste : le sabre qui tient lieu de majuscule au mot "Jihad" sur la pochette de l'album, et sur le t-shirt avec lequel Médine se met en scène sur l'affiche de promotion. "C'était en 2005, dans un autre contexte. Dix ans en arrière, je vois les discours changer dans mon quartier, une espèce de fascination qui est en train de s'opérer autour d'un phénomène qui n'est pas du tout compris", s'explique Médine auprès de Clique TV. "Mon message, à ce moment-là, s’adresse à ceux qui seraient tentés de partir combattre et en même temps à ceux qui ont une définition de ce terme complètement galvaudée. Aujourd’hui, sortir un album avec ce titre-là, c’est impossible."

https://www.nouvelobs.com/societe/20180611.OBS8003/medine-au-bataclan-jihad-don-t-laik-les-cles-pour-comprendre-la-polemique.html

il y a 38 minutes, aliochaverkiev a dit :

Je lis ce fil et je n'interviens pas, je ne vois pas trop de quel côté je pencherai d'ailleurs, les arguments des uns et des autres se valent, mais je me suis fait cette réflexion :

Pour moi le Bataclan, ce qui s'est passé, ne réfère en rien à une haine religieuse. Même s'il y a cette couverture. Non je n'ai pas ressenti ce déferlement de violence comme l'expression d'une haine religieuse.

Il y a eu des dialogues invraisemblables entre tueurs et rescapés. Et de ces dialogues j'ai retenu que les tueurs étaient animés d'une violence intense, froide, immense, et dans cette violence je n'ai rien ressenti de religieux. J'ai juste ressenti une totale violence contre nous, contre moi, contre ce que je peux représenter. 

Un homme, jeune, arabe certes, mais avant tout arabe avant d'être musulman, veut me tuer. Je sens que je représente quelque chose qui détruit quelque chose en lui, dans sa façon de voir le monde. Je sens qu'il veut me tuer pour affirmer son désir d'être ce qu'il est ou ce qu'il veut être. A aucun moment dans son désir violent de vivre, en me tuant, à aucun moment je n'ai ressenti une connotation religieuse.

Ce qui m'a surpris c'est la très proche parenté entre le tueur et ceux à qui il parle. Une proximité incroyable. Et pourtant le désir de tuer.

C'est autre chose.

Il se passe autre chose.

Mais quoi ?

Avons-nous à ce pont humilié les Arabes que nous avons enfanté chez certains d'entre eux ce désir de tuer ?

 

L'écrivain russe, Dostoïevski a su parler des conséquences de l'humiliation sur un être humain.

Humilier quelqu'un à longueur de temps c'est en faire tôt ou tard un tueur.

La France n'a pas ce type d'écrivain.

Dommage.

Nous comprendrions bien mieux ce qui se passe s'il existait des artistes qui disent l'envers du monde.

Hélas, nous n'avons, en France, que des imprécateurs.

Lorsque tu écris "NOUS", je suppose que tu parles de la France

Façon coquette de faire retomber une responsabilité (culpabilisation habituelle) sur NOUS !!

Si ma définition de ton NOUS est exacte, où, quand et à qui aurions-NOUS créer cette "humiliation ?

Il y a 11 heures, truebypass a dit :

Ahah.

https://www.20minutes.fr/societe/1955111-20161104-attentats-novembre-bataclan-va-revivre-assure-directeur-salle

Aller, va te flageller et chialer ailleurs.

Je ne me flagelle pas et je ne chiale pas... Pardon, si je suis réaliste face aux provocations répétées d'un nazislamistes qui chante la haine et le racisme.

Bonsoir,

Au-delà des questions d'égards pour les victimes qui doivent légitimement être opposées à la présence de cet artiste dans cette salle et pas dans les autres, le débat de fond reste de mesurer l'influence de la musique sur les comportements violents : catharsis ou exacerbation ?

La musique violente pousse-t-elle au crime ou à se rallier à telle idée ?

Il y a 11 heures, aliochaverkiev a dit :

Ce qui m'a surpris c'est la très proche parenté entre le tueur et ceux à qui il parle. Une proximité incroyable. Et pourtant le désir de tuer.

C'est autre chose.

Il se passe autre chose.

Mais quoi ?

C'est parce que ce n'est pas religieux. L'anti-racisme est la cause de ce phénomène.

L'anti-racisme repose sur le fait que l'arabe est innocent et le blanc est coupable, c'est prophétique, parfait et total.

Et ce jeune qui prend les armes pour se libérer, en te tuant il se libère du Mal incarné. Symboliquement. Voila ce qui arrive quand on bourre le crane des gens avec des foutaises et qu'on les enferme dans un rôle.

Citation

Avons-nous à ce pont humilié les Arabes que nous avons enfanté chez certains d'entre eux ce désir de tuer ?

Tout dépend de quel " nous " et de quel " eux " il est question, la question israelo-palestinienne dont on nous rebat les oreilles presque aussi souvent que la shoah tient un rôle dans la définition des camps.

Citation

L'écrivain russe, Dostoïevski a su parler des conséquences de l'humiliation sur un être humain.

Humilier quelqu'un à longueur de temps c'est en faire tôt ou tard un tueur.

La France n'a pas ce type d'écrivain.

Dommage.

Nous comprendrions bien mieux ce qui se passe s'il existait des artistes qui disent l'envers du monde.

Hélas, nous n'avons, en France, que des imprécateurs.

Je n'ai pas lu Dostoïevski et pourtant je connais bien la question, et nous sommes nombreux dans ce cas.

Médine ne passera pas au Bataclan, le concert est annulé. Il se produira plus tard dans une autre salle.

C'était un minimum en termes de respect pour les familles de victimes.