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Perturbation à l'école : le maire décide de fermer


January

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Mon fils était un élève un peu perturbateur. De la 6ème à la 3ème, il fumait surtout des herbes avec des "potes" pas mieux que lui, dans la cour de l'établissement. Un gus de 17 ans livrait à domicile. Il n'a rien foutu au collège, le fiston. A 11 ans, il voulait travailler.

L'Education Nationale l'a observé et n'a rien trouvé de particulier chez lui. Un pou, quoi ! Il a fait ensuite deux ans de BEP mécanicien-auto. Il a passé son examen sans rien foutre et sous contrôle judiciaire.

Maintenant, il a 29 ans. Il est artisan dans le bâtiment. Il a fait les plans de sa maison, l'a construite avec l'aide de son frère, cousins, quelques potes. C'était lui le chef de chantier-architecte. Maison moderne; décorée à l'intérieur avec goût (il est très créatif). Il a emménagé ce week-end.  A la rentrée, il va se lancer dans l'achat-rénovation-revente d'appartements en piteux état. On va entrer dans le capital de sa société.

Un élève perturbateur qui ne foutait rien à l'école. Un bon à rien.

L'Education Nationale devrait s'adapter, je crois. Mais a-t-on le droit de réveiller des dormeurs ?

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 452 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 6 minutes, apis 32 a dit :

C'est déplacer la difficulté : Ce sont les parents, encore plus isolés qui vont disjoncter.

Un enfant "vif argent" a aussi besoin de copains, d'activité, d'école... Il faut juste que ce soit un peu aménagé.

L'avantage de l'AVS, c'est que quand il a fourni un effort et commence à être en surchauffe, elle peut lui proposer un temps de pause ( relaxation, histoire, ou au contraire, course dehors, suivant ses besoins )

Passer "plus de temps" ce n'est pas passer "tout le temps" :) 

 

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Membre, 68tarde même pas repentie, 69ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 025 messages
69ans‚ 68tarde même pas repentie,
Posté(e)
il y a 9 minutes, January a dit :

Passer "plus de temps" ce n'est pas passer "tout le temps" :) 

 

J'ai vu des mamans ( hé oui, toujours la maman ) travailler à mi-temps pour accompagner des enfants trisomiques ou autistes. Mes dernières années, on en avait une qui construisait plein de matériel adapté pour sa fille : Aujourd'hui, la petite est en 6ième ordinaire, avec une AVS.

Ce que je voulais dire, c'est que ce type d'enfant est épuisant pour les parents aussi. Alors, quand ils "assurent", c'est aussi nécessaire qu'ils se préservent, chacun, et le couple. Et sans culpabiliser...

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Membre, 68tarde même pas repentie, 69ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 025 messages
69ans‚ 68tarde même pas repentie,
Posté(e)
il y a 11 minutes, pila a dit :

Mon fils était un élève un peu perturbateur. De la 6ème à la 3ème, il fumait surtout des herbes avec des "potes" pas mieux que lui, dans la cour de l'établissement. Un gus de 17 ans livrait à domicile. Il n'a rien foutu au collège, le fiston. A 11 ans, il voulait travailler.

L'Education Nationale l'a observé et n'a rien trouvé de particulier chez lui. Un pou, quoi ! Il a fait ensuite deux ans de BEP mécanicien-auto. Il a passé son examen sans rien foutre et sous contrôle judiciaire.

Maintenant, il a 29 ans. Il est artisan dans le bâtiment. Il a fait les plans de sa maison, l'a construite avec l'aide de son frère, cousins, quelques potes. C'était lui le chef de chantier-architecte. Maison moderne; décorée à l'intérieur avec goût (il est très créatif). Il a emménagé ce week-end.  A la rentrée, il va se lancer dans l'achat-rénovation-revente d'appartements en piteux état. On va entrer dans le capital de sa société.

Un élève perturbateur qui ne foutait rien à l'école. Un bon à rien.

L'Education Nationale devrait s'adapter, je crois. Mais a-t-on le droit de réveiller des dormeurs ?

Ben oui, il le faut, et le rôle des parent est important.

Comme le le disais plus haut, ton fils a ,au moins, été remarqué par l'institution, parce qu'il grattait un peu.

Combien d'élèves "sages", inhibés, dépressifs, ou présentant un trouble d'apprentissage pas assez "voyant" sont en souffrance ?                                                                                                                                                                                            

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 452 messages
107ans‚ ©,
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il y a 3 minutes, apis 32 a dit :

Ce que je voulais dire, c'est que ce type d'enfant est épuisant pour les parents aussi.

C'est bien la raison pour laquelle je dis pas "tout" le temps. Il faut l'avouer, ce serait un enfer. On a beau aimer nos enfants, nous avons tous nos limites.  

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 40ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 390 messages
40ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)
il y a 11 minutes, apis 32 a dit :

Ici, ces arguments ne sont pas recevables pour que la MDPH préconise l'AVS . Le dossier doit faire état des besoins de l'enfant. Les difficultés de l'équipe pédagogique, on discute en équipe éducative, souvent riche, par le croisement des "spécialités" en idées pratiques souvent bien aidantes pour l'instit et l'AVS.  Mais ce n'est pas écrit dans le dossier MDPH.

Le dossier MDPH a été fait suite à une réunion avec l'équipe pédagogique et avec l'aide de l'enseignement référent.

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 32 minutes, apis 32 a dit :

J'ai pourtant rencontré pas mal d'élèves en souffrance qui, une fois un diagnostic posé et expliqué arrivaient mieux à gérer leur différence et reprenaient  confiance en eux.

Ce n'est pas incompatible avec la seconde partie de ton discours, au contraire !

Mais quand il s'agit d'un trouble sévère, l'accompagnement doit durer plus longtemps.

Je soutiens que les étiqueteurs d'enfants sont essentiellement nuisibles. Le seul intérêt du "diagnostic" c'est de dédouaner les éducateurs qui  déstressent et relâchent la pression, ce qui est favorable au gamin.

Pour progresser un enfant a besoin d'être investi en tant que lecteur, mathématicien, écrivain, individu responsable, donc principalement d'être reconnu capable, à sa mesure bien sur, par l'adulte. C'est strictement le contraire de l'étiquetage. Un enfant est extrêmement plastique, sauf atteinte psychique grave ce qui n'est pas le cas d'un petit Rameau, et très évolutif, l'enfermer dans une étiquette est raisonner faux.

Il y a une énorme différence entre se rendre compte qu'un enfant rencontre une difficulté passagère qu'il va surmonter avec du soutien et lui coller une étiquette.

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Mon plus vieux pote et moi étions en 3ème l'un à côté de l'autre. Ecolier "sage", élevé par ses grands-parents modestes retraités (sa mère l'a refilé aux vieux). Redoublement en 5ème. Il se découvre alors un talent de matheux. Il pourra faire des études gratuites dans sa ville natale dés ses 16 ans; dans une école de la Défense.

Devenu ingénieur, il entrera dans l'Education Nationale très vite, auprès de jeunes adultes futurs cadres techniques (il sert plutôt d'assistante sociale auprès des poivrots de l'Arsenal de Brest plutôt que chef d'études en construction navale). Il va terminer sa carrière d'ici quelques années, dans une école d'Etat de très haut niveau.

Parcours exemplaire d'un jeune "banal". S'il n'avait pas vécu à Brest, il n'aurait jamais pu suivre un cursus; ses grands-parents n'ayant pas de moyens financiers.

 

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 40ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 390 messages
40ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)
il y a 3 minutes, hybridex a dit :

Je soutiens que les étiqueteurs d'enfants sont essentiellement nuisibles. Le seul intérêt du "diagnostic" c'est de dédouaner les éducateurs qui  déstressent et relâchent la pression, ce qui est favorable au gamin.

Pour progresser un enfant a besoin d'être investi en tant que lecteur, mathématicien, écrivain, individu responsable, donc principalement d'être reconnu capable, à sa mesure bien sur, par l'adulte. C'est strictement le contraire de l'étiquetage. Un enfant est extrêmement plastique, sauf atteinte psychique grave ce qui n'est pas le cas d'un petit Rameau, et très évolutif, l'enfermer dans une étiquette est raisonner faux.

Il y a une énorme différence entre se rendre compte qu'un enfant rencontre une difficulté passagère qu'il va surmonter avec du soutien et lui coller une étiquette.

Je n'ai collé une étiquette sur mon fils mais quand il part de sa classe pour aller faire des allers-retours dans les deux autres classes, car il n'est pas en mesure de rester en place, c'est problématique. Je le pense plus hyperactif qu'autre chose et personne ne veut se risquer à faire ce diagnostique. Mais je ne sois à bout de nerfs car ni moi ni la maîtresse n'avons les outils pour le gérer ne dérange personne.

L'hyperactivité est handicapante quand elle n'est pas diagnostiquée à temps. Et le fait que mon fils passe son temps à bouger ne l'empêche pas à emmagasiner des informations importantes et les ressortir quand on s'y attends le moins.

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Noisettes a dit :

Je n'ai collé une étiquette sur mon fils mais quand il part de sa classe pour aller faire des allers-retours dans les deux autres classes, car il n'est pas en mesure de rester en place, c'est problématique. Je le pense plus hyperactif qu'autre chose et personne ne veut se risquer à faire ce diagnostique. Mais je ne sois à bout de nerfs car ni moi ni la maîtresse n'avons les outils pour le gérer ne dérange personne.

L'hyperactivité est handicapante quand elle n'est pas diagnostiquée à temps. Et le fait que mon fils passe son temps à bouger ne l'empêche pas à emmagasiner des informations importantes et les ressortir quand on s'y attends le moins.

En admettant qu'il bouge beaucoup, c'est bizarre que la maitresse n'arrive pas à le maintenir dans la classe. A partir de ce que tu décris (enfant remuant en classe) il est difficile de savoir si c'est l'enfant ou la maitresse qui a un problème.

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Membre, 68tarde même pas repentie, 69ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 025 messages
69ans‚ 68tarde même pas repentie,
Posté(e)
il y a 31 minutes, hybridex a dit :

Je soutiens que les étiqueteurs d'enfants sont essentiellement nuisibles. Le seul intérêt du "diagnostic" c'est de dédouaner les éducateurs qui  déstressent et relâchent la pression, ce qui est favorable au gamin.

Pour progresser un enfant a besoin d'être investi en tant que lecteur, mathématicien, écrivain, individu responsable, donc principalement d'être reconnu capable, à sa mesure bien sur, par l'adulte. C'est strictement le contraire de l'étiquetage. Un enfant est extrêmement plastique, sauf atteinte psychique grave ce qui n'est pas le cas d'un petit Rameau, et très évolutif, l'enfermer dans une étiquette est raisonner faux.

Il y a une énorme différence entre se rendre compte qu'un enfant rencontre une difficulté passagère qu'il va surmonter avec du soutien et lui coller une étiquette.

justement toutes les difficultés ne sont pas passagères !

Un enfant vraiment dyslexique ( pas qui confonds juste quelques lettres ou fait des fautes d'orthographe ) vraiment dyspraxique ou qui souffre d'un TDH ne présente pas d'atteinte psychique mais d'une altération neuronale singulière qui les freine dans certaines fonctions malgré un développement intellectuel et psychologique à priori "normal"

Les enfants précoces intellectuellement sont généralement fragiles sur le plan émotionnel, et s'il se greffe d'autres difficultés qui les fragilisent encore, ils deviennent à fleur de peau.

Le meilleur moyen de les rassurer, c'est par leur point fort, le cognitif.

Ils ont besoin de comprendre pourquoi ils ont du mal à..., qu'on les rassure sur leur intelligence ( un élève précoce en difficulté se trouve nul, aussi ) et qu'on trouve avec eux le chemin pour réussir .

Il suffit parfois d'un cache sur la page qui sert d'aide lecture, de plier la feuille pour ne présenter qu'une tâche à la fois...

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Membre, 68tarde même pas repentie, 69ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 025 messages
69ans‚ 68tarde même pas repentie,
Posté(e)

 

il y a 12 minutes, hybridex a dit :

En admettant qu'il bouge beaucoup, c'est bizarre que la maitresse n'arrive pas à le maintenir dans la classe. A partir de ce que tu décris (enfant remuant en classe) il est difficile de savoir si c'est l'enfant ou la maitresse qui a un problème.

Non, ce n'est difficile que si on ne distingue pas la différence entre un enfant hyper-actif et un enfant remuant. Et je te concède qu'il existe aussi des enfants tout simplement mal élevés.

J'ai souvent fait des "contrats" avec des enfants de ce type.

Ils se fixaient un ou deux objectifs par semaine.

Au départ, c'était du type : ne pas laisser mes jambes bouger pendant que la maîtresse parle. Empêcher mes affaire de tomber par terre plus de 3fois dans la journée.

Ils faisaient de gros efforts et étaient fiers quand il avait atteint l'objectif en fin de semaine. On n'imagine pas se que ces enfants endurent, à être sans cesse comparés aux autres. Ils rêvent de faire comme les autres, et ne le peuvent pas.

Alors c'est important de mettre en avant leurs points forts... et de limiter la casse.

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, apis 32 a dit :

justement toutes les difficultés ne sont pas passagères !

Un enfant vraiment dyslexique ( pas qui confonds juste quelques lettres ou fait des fautes d'orthographe ) vraiment dyspraxique ou qui souffre d'un TDH ne présente pas d'atteinte psychique mais d'une altération neuronale singulière qui les freine dans certaines fonctions malgré un développement intellectuel et psychologique à priori "normal"

Les enfants précoces intellectuellement sont généralement fragiles sur le plan émotionnel, et s'il se greffe d'autres difficultés qui les fragilisent encore, ils deviennent à fleur de peau.

Le meilleur moyen de les rassurer, c'est par leur point fort, le cognitif.

Ils ont besoin de comprendre pourquoi ils ont du mal à..., qu'on les rassure sur leur intelligence ( un élève précoce en difficulté se trouve nul, aussi ) et qu'on trouve avec eux le chemin pour rle dis éussir .

Il suffit parfois d'un cache sur la page qui sert d'aide lecture, de plier la feuille pour ne présenter qu'une tâche à la fois...

Le problème c'est que ces allégations sont autoréalisatrices. Si je dis à un gamin qu'il est bon matheux, il a 70% de chances de le devenir et si je dis dyscalculique il a aussi 70% de chances de le devenir. Je vais transformer un problème passager en  quelque chose de définitif.

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, apis 32 a dit :

 

Non, ce n'est difficile que si on ne distingue pas la différence entre un enfant hyper-actif et un enfant remuant. Et je te concède qu'il existe aussi des enfants tout simplement mal élevés.

J'ai souvent fait des "contrats" avec des enfants de ce type.

Ils se fixaient un ou deux objectifs par semaine.

Au départ, c'était du type : ne pas laisser mes jambes bouger pendant que la maîtresse parle. Empêcher mes affaire de tomber par terre plus de 3fois dans la journée.

Ils faisaient de gros efforts et étaient fiers quand il avait atteint l'objectif en fin de semaine. On n'imagine pas se que ces enfants endurent, à être sans cesse comparés aux autres. Ils rêvent de faire comme les autres, et ne le peuvent pas.

Alors c'est important de mettre en avant leurs points forts... et de limiter la casse.

Est ce que l'école n'est pas parfois abusivement normative? J'ai fait toute ma scolarité jusqu'au bac en me balançant sur ma chaise. Est ce que ça avait une quelconque importance?

J'avais de très bonnes (ou mauvaises, au choix) raisons d'être hypermachin et/ou dystruc et tout laisse à penser que ça dure encore.

Ce n'est que la superficie des choses.

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Membre, 68tarde même pas repentie, 69ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 025 messages
69ans‚ 68tarde même pas repentie,
Posté(e)
il y a 1 minute, hybridex a dit :

Le problème c'est que ces allégations sont autoréalisatrices. Si je dis à un gamin qu'il est bon matheux, il a 70% de chances de le devenir et si je dis dyscalculique il a aussi 70% de chances de le devenir. Je vais transformer un problème passager en  quelque chose de définitif.

J'ai toujours été contre les tests prédictifs et le "dépistage" à la mode quand j'ai débuté et qui réapparaissent de temps à autre.

Mais quand un élève se noie, il faut le repêcher. Comprendre d'où vient sa difficulté et lui expliquer sont d'égale importance pour trouver les parades. Y compris s'il s'agit d'un trouble durable.

J'ai regretté de connaître si tard ce qu'était la dyspraxie.

J'aurais pu aider de façon beaucoup plus efficace certain "paresseux, maladroit bien sympatique" en début de carrière.

Après, là ou je te rejoins, c'est que toutes les dyslexies signalées à la sécurité sociale pour justifier les prises en charge en orthophonie n'en sont pas : un enfant qui confond le b et le d en CP c'est normal.

 

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Membre, 68tarde même pas repentie, 69ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 025 messages
69ans‚ 68tarde même pas repentie,
Posté(e)
il y a 8 minutes, hybridex a dit :

Est ce que l'école n'est pas parfois abusivement normative? J'ai fait toute ma scolarité jusqu'au bac en me balançant sur ma chaise. Est ce que ça avait une quelconque importance?

J'avais de très bonnes (ou mauvaises, au choix) raisons d'être hypermachin et/ou dystruc et tout laisse à penser que ça dure encore.

Ce n'est que la superficie des choses.

Je n'ai plus d'argument :

Peut-être que si @Noisettes  t'envoyait Petit Rameau en vacances pendant 15 jours ...? :smile2:

Et oui, l'école est bien trop normative.

Mais on n'est vraiment pas égaux pour traverser tous ses abus .

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, apis 32 a dit :

J'ai toujours été contre les tests prédictifs et le "dépistage" à la mode quand j'ai débuté et qui réapparaissent de temps à autre.

Mais quand un élève se noie, il faut le repêcher. Comprendre d'où vient sa difficulté et lui expliquer sont d'égale importance pour trouver les parades. Y compris s'il s'agit d'un trouble durable.

J'ai regretté de connaître si tard ce qu'était la dyspraxie.

J'aurais pu aider de façon beaucoup plus efficace certain "paresseux, maladroit bien sympatique" en début de carrière.

Après, là ou je te rejoins, c'est que toutes les dyslexies signalées à la sécurité sociale pour justifier les prises en charge en orthophonie n'en sont pas : un enfant qui confond le b et le d en CP c'est normal.

 

J'écoute et j'observe les enfants quand ils me parlent, c' est infiniment plus instructif que tout catalogage et beaucoup moins réducteur. Je réagis en fonction de ça et je m'ajuste, souvent ça marche. Paresseux, éveillé, bosseur, dys ce qu'on veut, c'est pas mon problème.

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, apis 32 a dit :

Je n'ai plus d'argument :

Peut-être que si @Noisettes  t'envoyait Petit Rameau en vacances pendant 15 jours ...? :smile2:

Et oui, l'école est bien trop normative.

Mais on n'est vraiment pas égaux pour traverser tous ses abus .

Je témoigne de ce en quoi je crois, qui ne correspond pas au discours le plus répandu et de mon vécu, ça ne veut pas dire que je réussisse plus ou mieux que d'autres.

Je palabre, je palabre, c'est mon côté vieux con, et en plus je me soigne pas.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 40ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 390 messages
40ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)
Il y a 1 heure, hybridex a dit :

En admettant qu'il bouge beaucoup, c'est bizarre que la maitresse n'arrive pas à le maintenir dans la classe. A partir de ce que tu décris (enfant remuant en classe) il est difficile de savoir si c'est l'enfant ou la maitresse qui a un problème.

Dans la classe, il y a 24 enfants en plus du mien et la maîtresse ne peut pas les laisser en plan pour aller courir après le Petit Rameau qui aura décidé de déserter sa classe pour aller faire coucou dans les  autres  classes ou bien mettre le zouk dans le réfectoire. Dans son ancienne l'école, il avait une AVS (fournie par la mairie) qui était chargée de le gérer pendant les heures de classe (et elle avait de quoi faire avec le Petit Rameau).

Je suis confrontée aux mêmes problèmes mais moi, je suis sa mère.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 530 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, pila a dit :

Mon fils était un élève un peu perturbateur. De la 6ème à la 3ème, il fumait surtout des herbes avec des "potes" pas mieux que lui, dans la cour de l'établissement. Un gus de 17 ans livrait à domicile. Il n'a rien foutu au collège, le fiston. A 11 ans, il voulait travailler.

L'Education Nationale l'a observé et n'a rien trouvé de particulier chez lui. Un pou, quoi ! Il a fait ensuite deux ans de BEP mécanicien-auto. Il a passé son examen sans rien foutre et sous contrôle judiciaire.

Maintenant, il a 29 ans. Il est artisan dans le bâtiment. Il a fait les plans de sa maison, l'a construite avec l'aide de son frère, cousins, quelques potes. C'était lui le chef de chantier-architecte. Maison moderne; décorée à l'intérieur avec goût (il est très créatif). Il a emménagé ce week-end.  A la rentrée, il va se lancer dans l'achat-rénovation-revente d'appartements en piteux état. On va entrer dans le capital de sa société.

Un élève perturbateur qui ne foutait rien à l'école. Un bon à rien.

L'Education Nationale devrait s'adapter, je crois. Mais a-t-on le droit de réveiller des dormeurs ?

Oui, l'éducation nationale devrait ouvrir une filière "Stéphane Plaza" pour des profils atypiques.

Mais créer une filière c'est agir et c'est inconcevable pour tous ces fonctionnaires. 

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