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Selon l’ocde Il y aurait deux fois plus de travailleurs pauvres en France qu’en Allemagne

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DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 878 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Docteur CAC a dit :

Non clairement le chômage est une véritable souffrance.

Je n’en doute pas mais d’apres @fx. c’est plus confortable que travailleur à temps partiel allemand ( même si on est dans les 9 millions de pas mécontent et non dans les souhaitant travailler plus ). 

Il y a 1 heure, Docteur CAC a dit :

Il n'y a pas d'idée d'indemnisation, beaucoup a pole emploi ne sont pas indemnisés, c'est encore pire..

C’est ce que j’essaie d’expliquer à @fx. mais je commence par la base , l’indemnite N’est pas éternelle ce qui rend sa saillie subitement non chiffrée totalement dénuée de fondement 

Il y a 1 heure, Docteur CAC a dit :

.

je ne peux meme pas comprendre que l'on puisse espérer être dans cette situation ou de souhaiter à quelqu'un être dans cette situation.

Pour le coup faut voir avec mon contradicteur vous vous trompez d’interlcoureur :)

 

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 347 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)
il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

Je n’en doute pas mais d’apres @fx. c’est plus confortable que travailleur à temps partiel allemand ( même si on est dans les 9 millions de pas mécontent et non dans les souhaitant travailler plus ). 

C’est ce que j’essaie d’expliquer à @fx. mais je commence par la base , l’indemnite N’est pas éternelle ce qui rend sa saillie subitement non chiffrée totalement dénuée de fondement 

Pour le coup faut voir avec mon contradicteur vous vous trompez d’interlcoureur :)

 

Nous sommes d'accord, j'aimerai avoir plus d'explications @fx.

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)

Vaut-il mieux être chômeurs en France ou en Allemagne ?

C’est plutôt vrai : le taux de pauvreté, c'est la proportion de personnes qui vivent avec moins de 987 euros par mois.

 

Si on prend le taux de pauvreté des chômeurs en France, il est assez élevé : environ 35%.

Mais, ces dernières années, il a beaucoup moins progressé qu'en Allemagne. Chez les chômeurs allemands, depuis le milieu des années 2000, le taux de pauvreté a littéralement explosé puisqu'on est passé de 30% à 56%.

Aujourd'hui, un peu moins des 2/3 des chômeurs allemands sont sous le seuil de pauvreté : 60% si l'on en croit les statistiques de l'institut Destatis. C'est donc à peu près le double du taux de pauvreté des chômeurs français.

Les chiffres de l’INSEE indiquent que les chômeurs sous le seuil de pauvreté en France représentaient 35% en 2010. Ce taux varie d'une année sur l'autre : en 2 ans, il a progressé avant de reculer, donc au final c'est plutôt stable. C'est donc un « vrai » pour François Rebsamen.

 

Comment s'explique cette différence du simple au double entre la France et l’Allemagne ?

Contrairement à ce qu'affirme le Ministre du Travail, cette différence ne s'explique pas vraiment par les temps partiels, les « mini jobs » en Allemagne. Elle s'explique par des réformes moins connues du marché du travail, et qui ont beaucoup réduit la générosité de l'indemnisation du chômage.

Avant ces lois, les chômeurs allemands étaient indemnisés pendant 32 mois et le calcul de leurs indemnités étaient plutôt généreux. Mais depuis 2005, ce système a été remplacé par un autre, censé inciter les chômeurs à retrouver très vite un emploi. Les indemnités chômage ne sont versées que pendant 1 an, contre 2 ans en France. Les motifs de sanction élargi et durci, ce qui fait qu'on peut très vite perdre ses allocations. Le chômeur passe alors directement à un minimum social de 345 euros pour un célibataire.

Bref, en Allemagne, le filet de sécurité a disparu, ce qui a eu comme conséquence une explosion des inégalités, alors que chez nous, ce filet a été maintenu intégralement.

Malgré leur taux de chômage deux fois inférieur au nôtre, les Allemands seraient finalement plus à plaindre que les Français, sous-entend François Rebsamen.

Pas si sûr. D'une part, en France, la moitié des chômeurs n'étant pas indemnisée, une partie des sans-emplois doit donc faire face à d'importantes difficultés financières. Par ailleurs, le taux de pauvreté reste très élevé : 35%, c'est beaucoup plus que la moyenne française, rappelleGuillaume Allègre, économiste à l'OFCE :

https://www.franceinter.fr/emissions/le-vrai-faux-de-l-europe/le-vrai-faux-de-l-europe-13-mars-2015

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 878 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a une heure, 'moiselle jeanne a dit :

La notion de travailleur pauvre peut sembler au premier abord assez évidente, mais sa mise en œuvre comme catégorie statistique ne va pas de soi, en particulier parce qu’elle demande une définition spécifique pour identifier les travailleurs. En outre, comme travailler est une situation individuelle tandis que la pauvreté s’apprécie sur la base de variables mesurées au niveau du ménage, la catégorie se trouve définie à l’intersection de deux unités statistiques, l’individu et le ménage.

Ce document propose dans sa première partie une comparaison des principales définitions des travailleurs mises en œuvre pour élaborer des statistiques sur les travailleurs pauvres. On cherche en particulier à évaluer l’impact d’un changement des critères employés pour identifier les travailleurs sur la taille et les caractéristiques de la population des travailleurs pauvres, et sur l’analyse que l’on peut porter sur les causes de leur pauvreté. La seconde partie est consacrée au problème spécifique de la construction statistique « individu/travailleur ménage/pauvre », qui rend l’analyse du phénomène particulièrement complexe, puisque la construction oblige en effet à démêler en aval le rôle des facteurs individuels et des facteurs familiaux.

Face à cette difficulté, on propose une approche qui procède en prenant comme point de départ un indicateur de « pauvreté en revenu d’activité » défini au niveau individuel, puis en examinant si cette « pauvreté » est compensée par les autres revenus privés au niveau des ménages et par les transferts sociaux. L’ensemble de l’étude est basée sur les données EU-SILC de l’année 2006 et compare 10 pays de l’Union européenne.

https://www.insee.fr/fr/statistiques/1380802

travailleur pauvre, c'est pas = ménage pauvre. Ce sont 2 choses  différentes !

ça ne peut tomber que sous le sens . 

il est 100% biaisé de cataloguer un travailleur pauvre ou pas sur d'autres critères que ceux procurés par son travail. Si une femme de ménage à 600 € n'est pas pauvre, ce ne sera PAS grâce à son travail. Et l'INSEE l'a tres bien compris en proposant son approche.

 

..En effet, tout ce qu'il y a de plus simple et évident..

Ben non l’insee Propose un autre indicateur pour évaluer la capacité d’un revenu à assurer à lui seul l’autonomie , mais en aucun cas à définir un travailleur pauvre car ce serait complètement con puisqu’on pourrait alors ranger des individus vivant dans l’aisance de travailleur pauvre , ou de personnes ayant choisi des temps partiels de travailleurs pauvres . Un travailleur pauvre c’est une personne qui travaille et qui pourtant vit sous le seuil de pauvreté :)

Simple , efficace et tout le monde comprend . Bref l’insee Ne veut pas changer l’indicateur , elle en cherche un autre pour non pas évaluer le nombre de travailleurs pauvres mais pour mesurer suivant un nouvel indicateur les revenus .

Mais je vous sens moins affirmative, on avance :)

 

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il y a 13 minutes, Docteur CAC a dit :

Nous sommes d'accord, j'aimerai avoir plus d'explications @fx.

Soyons parfaitement clair, l'instrumentalisation qui est faites des travailleurs pauvres alors qu'ils sont parfaitement nécessaire dans l'objectif de réforme du chômage avec comme modèle l'Allemagne et l'objectif inavoué de faire baisser le cout du travail par tous les moyens, ce qui a été fait par Hartz en Allemagne, est parfaitement indigne. Il est tout à fait clair que le chômage est une période douloureuse, elle l'est moins cependant lorsqu'elle n'est que transitoire que des petits boulots qui s'enchainent de manière de façon "spiralique" sans possibilité d'en sortir ou de manière beaucoup plus dure que pour un emploi pérenne, ce que sait parfaitement DDR qui raille allègrement ce topic où cela est parfaitement décrit :

 

Quand on a le culot de soutenir que le temps partiel en Allemagne est majoritairement choisi, ce qui est un mensonge absolu, on ne vient pas jouer les professeurs.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 878 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a une heure, Docteur CAC a dit :

S'il y a des travailleurs pauvres c'est que le travail ne rémunère pas assez, c'est simple non ?

Vous répondez à côté , ce post répond à ce qu’est un travailleur pauvre . Pour certains ce peut être une personne vivant très bien :)

Je rappelle donc qu’un travailleur pauvre est un travailleur vivant sous le seuil de pauvreté et non une personne ayant choisi un temps partiel par exemple pour compléter les revenus du ménage , par intérêt pour ci ou ça :)

Quand j’étais distributeur de prospectus quelques mois , je n’etais Pas un travailleur pauvre . 

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 347 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)
il y a 9 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Vous répondez à côté , ce post répond à ce qu’est un travailleur pauvre . Pour certains ce peut être une personne vivant très bien :)

Je rappelle donc qu’un travailleur pauvre est un travailleur vivant sous le seuil de pauvreté et non une personne ayant choisi un temps partiel par exemple pour compléter les revenus du ménage , par intérêt pour ci ou ça :)

Quand j’étais distributeur de prospectus quelques mois , je n’etais Pas un travailleur pauvre . 

ok mais que dois-je en conclure ?

Franchement choisir de travailler à temps partiel c'est un luxe dans les contraintes posées dans notre société ...

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 878 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 22 minutes, fx. a dit :

Vaut-il mieux être chômeurs en France ou en Allemagne ?

C’est plutôt vrai : le taux de pauvreté, c'est la proportion de personnes qui vivent avec moins de 987 euros par mois.

 

Si on prend le taux de pauvreté des chômeurs en France, il est assez élevé : environ 35%.

Mais, ces dernières années, il a beaucoup moins progressé qu'en Allemagne. Chez les chômeurs allemands, depuis le milieu des années 2000, le taux de pauvreté a littéralement explosé puisqu'on est passé de 30% à 56%.

Aujourd'hui, un peu moins des 2/3 des chômeurs allemands sont sous le seuil de pauvreté : 60% si l'on en croit les statistiques de l'institut Destatis. C'est donc à peu près le double du taux de pauvreté des chômeurs français.

Les chiffres de l’INSEE indiquent que les chômeurs sous le seuil de pauvreté en France représentaient 35% en 2010. Ce taux varie d'une année sur l'autre : en 2 ans, il a progressé avant de reculer, donc au final c'est plutôt stable. C'est donc un « vrai » pour François Rebsamen.

 

Comment s'explique cette différence du simple au double entre la France et l’Allemagne ?

Contrairement à ce qu'affirme le Ministre du Travail, cette différence ne s'explique pas vraiment par les temps partiels, les « mini jobs » en Allemagne. Elle s'explique par des réformes moins connues du marché du travail, et qui ont beaucoup réduit la générosité de l'indemnisation du chômage.

Avant ces lois, les chômeurs allemands étaient indemnisés pendant 32 mois et le calcul de leurs indemnités étaient plutôt généreux. Mais depuis 2005, ce système a été remplacé par un autre, censé inciter les chômeurs à retrouver très vite un emploi. Les indemnités chômage ne sont versées que pendant 1 an, contre 2 ans en France. Les motifs de sanction élargi et durci, ce qui fait qu'on peut très vite perdre ses allocations. Le chômeur passe alors directement à un minimum social de 345 euros pour un célibataire.

Bref, en Allemagne, le filet de sécurité a disparu, ce qui a eu comme conséquence une explosion des inégalités, alors que chez nous, ce filet a été maintenu intégralement.

Malgré leur taux de chômage deux fois inférieur au nôtre, les Allemands seraient finalement plus à plaindre que les Français, sous-entend François Rebsamen.

Pas si sûr. D'une part, en France, la moitié des chômeurs n'étant pas indemnisée, une partie des sans-emplois doit donc faire face à d'importantes difficultés financières. Par ailleurs, le taux de pauvreté reste très élevé : 35%, c'est beaucoup plus que la moyenne française, rappelleGuillaume Allègre, économiste à l'OFCE :

https://www.franceinter.fr/emissions/le-vrai-faux-de-l-europe/le-vrai-faux-de-l-europe-13-mars-2015

Le taux de pauvreté est de 17 contre 14 pour la France . Quant au taux de pauvreté des chômeurs je ne t’ai pas relu sur un argument pourtant très simple , le taux de chômage étant bien moindre en Allemagne, en prenant les taux de pauvreté respectifs on aboutit inéluctablement à la conclusion qu’il y a plus de chômeurs pauvres en France .

Si tu as 10 chômeurs en France avec un taux de pauvreté de 20% et 2 en Allemagne avec un taux de 50% au final tu as 2 chômeurs pauvres en France pour un en Allemagne. L’horreur :smile2:

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il y a 3 minutes, DroitDeRéponse a dit :

on aboutit inéluctablement à la conclusion qu’il y a plus de chômeurs pauvres en France .

Ce qui est fallacieux car tu as parfaitement lu ma réponse qui était qu'ils étaient toujours moins pauvres que les allemands ce que confirme l'article que tu cites, d’où ton petit caca nerveux avec déformation des propos et abus de mention.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 878 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 13 minutes, Docteur CAC a dit :

ok mais que dois-je en conclure ?

Franchement choisir de travailler à temps partiel c'est un luxe dans les contraintes posées dans notre société ...

 

De nombreux collègues néerlandais mâles prennent ce luxe tant qu’ils ont des gamins pour en profiter le Mercredi. Un luxe qui aboutit à l’horreur selon  mon contradicteur d’un pays où le temps partiel est le double de celui de notre pays de cocagne Où il fait bon vivre quand on critique les autres mais terrible quand on fait un topic sur l’horreur française :smile2:

 

il y a 5 minutes, fx. a dit :

Ce qui est fallacieux car tu as parfaitement lu ma réponse qui était qu'ils étaient toujours moins pauvres que les allemands, d’où ton petit caca nerveux avec déformation des propos et abus de mention.

Non sur la base de tes chiffres il y a plus de chômeurs pauvres en France à thermomètre identique .

C’etait Pas ce que tu avais prévu de démontrer ?

2 multiplications une division , essaie tu verras .

 

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 347 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)
il y a 3 minutes, DroitDeRéponse a dit :

De nombreux collègues néerlandais mâles prennent ce luxe tant qu’ils ont des gamins pour en profiter le Mercredi. Un luxe qui aboutit à l’horreur selon  mon contradicteur d’un pays où le temps partiel est le double de celui de notre pays de cocagne Où il fait bon vivre quand on critique les autres mais terrible quand on fait un topic sur l’horreur française :smile2:

Entre néerlandais et Français difficile de se comprendre ....

ils sont au quasi plein emploi, ils peuvent choisir eux, nous non

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il y a 5 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Non sur la base de tes chiffres il y a plus de chômeurs pauvres en France à thermomètre identique .

Ce n'est que ton interprétation fallacieuse.

Allemagne : moins de chômeurs, plus de pauvres

 

La baisse du taux de chômage outre-Rhin s’accompagne d’une hausse de l’emploi atypique (temps partiel, CDD) et des inégalités sociales.

 

La situation économique de l’Allemagne fait plus envie que pitié. En dehors d’une croissance satisfaisante (2,2 % en 2017 et 1,9 % en 2016), d’une compétitivité industrielle qui se manifeste pesamment par des excédents extérieurs considérables (de l’ordre de 8 % du PIB), la situation de l’emploi est également un motif de satisfaction outre-Rhin. Le taux de chômage s’établissait, en février, à 5,7 % et le chômage de longue durée était en régression depuis plus de dix ans.

Mais cette situation favorable de l’emploi s’accompagne aussi d’une hausse des inégalités. Celles-ci concernent en premier lieu le niveau des salaires. En moyenne, ils ont recommencé à augmenter en termes réels mais ces augmentations ne concernent pas l’ensemble de la distribution des revenus. Entre 1995 et 2015, alors que les 20 % de salariés les moins bien payés connaissaient une baisse de salaire réel de 7 %, les 30 % de salariés les mieux payés bénéficiaient d’une hausse allant de 8 % à 10 %.

Autre phénomène connu, la baisse du chômage s’est accompagnée d’une hausse de l’emploi atypique (temps partiel, CDD). Celui-ci ne représentait que 13 % de l’ensemble des emplois en 1991. En 2015, c’était plus d’un emploi sur cinq (21 %) qui était atypique. Cela ne signifie pas nécessairement que tous ceux ou celles qui occupent ces emplois vivent dans la précarité, mais d’autres indicateurs témoignent d’une dégradation de la situation des personnes employées. On définit de façon conventionnelle l’emploi mal payé comme celui qui correspond à un salaire inférieur à deux tiers du salaire médian. Les emplois mal payés représentaient à peu près 16 % de l’emploi au milieu des années 90 ; ce chiffre était monté à 22 % ou 23 % dans les années 2010.

L’extension d’un secteur de bas salaires et le déclin de la négociation collective avaient amené les syndicats à abandonner leur position traditionnelle et à revendiquer la création d’un salaire minimum. Celui-ci existe donc depuis 2015. Un document récent de l’Institut de recherches et d’études sociales (Ires) et de l’OFCE (1) effectue une comparaison de celui-ci avec les salaires minimums français et britannique. En comparant plusieurs situations familiales (célibataire, famille mono-active avec deux enfants de 7 ans et 9 ans, famille bi-active), les auteurs font ressortir des différences intéressantes entre les trois pays.

La comparaison des niveaux de vie se fait en regardant le revenu disponible (après impôts et transferts) des ménages concernés par «unité de consommation» (une unité pour le premier adulte, 0,5 pour l’adulte suivant et 0,3 unité par enfant de moins de 14 ans). Il ressort que la situation du célibataire est la moins favorable en Allemagne, son revenu s’établissant légèrement au-dessus du seuil de pauvreté (défini à 60 % du revenu médian). Avec un niveau de 63,7 % du revenu médian, le salarié célibataire allemand est moins bien loti que ses homologues britannique (69,4 %) et français (69,8 %).

La situation est différente si on considère la situation de familles avec deux enfants. La famille mono-active allemande obtient un revenu égal à 63,2 % du revenu médian, ce qui est moins que la famille britannique (69,8 %) mais nettement plus que la famille française qui, elle, se situe en dessous du seuil de pauvreté avec un revenu égal à 55,5 % du revenu médian. Une autre particularité allemande est la situation de la famille bi-active. Son revenu n’est que marginalement plus élevé que celui de la famille mono-active : 63,7 % du revenu médian avec un adulte travaillant à temps plein et l’autre adulte à temps partiel ; 63,5 % avec deux temps pleins. La situation est différente pour les cas français et surtout britannique où l’augmentation des revenus salariaux du ménage se traduit par une progression sensible du revenu disponible. Le dispositif allemand d’aides complémentaires fait qu’un ménage n’est plus éligible au-delà d’un certain niveau de revenu salarial. L’augmentation de l’activité salariée ne mène pas dans ce cas à une augmentation du revenu disponible en raison de la perte de certaines aides sociales. Au-delà de la question de la plus ou moins grande «incitation au travail», c’est celle de la tolérance sociale de la pauvreté qui se pose. Le système social allemand préserve heureusement la population de la pauvreté la plus extrême ; mais il semble aussi fait pour permettre la persistance d’une pauvreté acceptable dont il peut être difficile de sortir.

 

(1) «Salaire minimum : du coût salarial au niveau de vie. Une comparaison France, Allemagne et Royaume-Uni», par Odile Chagny, Sabine Le Bayon, Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak.

 

 

 

Je ne me souviens plus ta réaction à ces chiffres, d'où tes petites manipulation sur la vraie fausse pauvreté choisie quand on est deux.

arton6233.jpg?1497879556

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 878 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Docteur CAC a dit :

Entre néerlandais et Français difficile de se comprendre ....

ils sont au quasi plein emploi, ils peuvent choisir eux, nous non

Je suis au plein emploi , la France n’est pas assez libérale et trop verticale , impossible de prendre mon mercredi 10 ans pour mes gosses et prendre plus qu’un temps plein ensuite , ça aurait fait de moi un travailleur pauvre . Un temps plein sinon rien . Un peu de libéralisme serait le bienvenu .

 

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il y a 4 minutes, Docteur CAC a dit :

Entre néerlandais et Français difficile de se comprendre ....

ils sont au quasi plein emploi, ils peuvent choisir eux, nous non

Il reviennent de leur modèle qui n'a plus de sécurité comme il a été montré ici:

Inventeurs de la flexi-sécurité dont raffole Macron, les Pays-Bas la jugent aujourd'hui dépassée

https://www.huffingtonpost.fr/celine-lhostis/inventeurs-de-la-flexi-securite-dont-rafole-macron-les-pays-bas-la-jugent-aujourdhui-depassee_a_23233435/

D'où l'extraction de DDR d'un détail pour faire oublier la majorité, technique manipulatoire constante.

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 347 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
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à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

Je suis au plein emploi , la France n’est pas assez libérale et trop verticale , impossible de prendre mon mercredi 10 ans pour mes gosses et prendre plus qu’un temps plein ensuite , ça aurait fait de moi un travailleur pauvre . Un temps plein sinon rien . Un peu de libéralisme serait le bienvenu .

 

Les premiers a être contre le temps partiel c'est les patrons ...

C'est très mal vu, pas trés sérieux, et pas impliqué dans son travail.

Et les clients pendant l'abs du salarié a temps partiel ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 878 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 1 minute, fx. a dit :

Ce n'est que ton interprétation fallacieuse.

Allemagne : moins de chômeurs, plus de pauvres

 

La baisse du taux de chômage outre-Rhin s’accompagne d’une hausse de l’emploi atypique (temps partiel, CDD) et des inégalités sociales.

 

La situation économique de l’Allemagne fait plus envie que pitié. En dehors d’une croissance satisfaisante (2,2 % en 2017 et 1,9 % en 2016), d’une compétitivité industrielle qui se manifeste pesamment par des excédents extérieurs considérables (de l’ordre de 8 % du PIB), la situation de l’emploi est également un motif de satisfaction outre-Rhin. Le taux de chômage s’établissait, en février, à 5,7 % et le chômage de longue durée était en régression depuis plus de dix ans.

Mais cette situation favorable de l’emploi s’accompagne aussi d’une hausse des inégalités. Celles-ci concernent en premier lieu le niveau des salaires. En moyenne, ils ont recommencé à augmenter en termes réels mais ces augmentations ne concernent pas l’ensemble de la distribution des revenus. Entre 1995 et 2015, alors que les 20 % de salariés les moins bien payés connaissaient une baisse de salaire réel de 7 %, les 30 % de salariés les mieux payés bénéficiaient d’une hausse allant de 8 % à 10 %.

Autre phénomène connu, la baisse du chômage s’est accompagnée d’une hausse de l’emploi atypique (temps partiel, CDD). Celui-ci ne représentait que 13 % de l’ensemble des emplois en 1991. En 2015, c’était plus d’un emploi sur cinq (21 %) qui était atypique. Cela ne signifie pas nécessairement que tous ceux ou celles qui occupent ces emplois vivent dans la précarité, mais d’autres indicateurs témoignent d’une dégradation de la situation des personnes employées. On définit de façon conventionnelle l’emploi mal payé comme celui qui correspond à un salaire inférieur à deux tiers du salaire médian. Les emplois mal payés représentaient à peu près 16 % de l’emploi au milieu des années 90 ; ce chiffre était monté à 22 % ou 23 % dans les années 2010.

L’extension d’un secteur de bas salaires et le déclin de la négociation collective avaient amené les syndicats à abandonner leur position traditionnelle et à revendiquer la création d’un salaire minimum. Celui-ci existe donc depuis 2015. Un document récent de l’Institut de recherches et d’études sociales (Ires) et de l’OFCE (1) effectue une comparaison de celui-ci avec les salaires minimums français et britannique. En comparant plusieurs situations familiales (célibataire, famille mono-active avec deux enfants de 7 ans et 9 ans, famille bi-active), les auteurs font ressortir des différences intéressantes entre les trois pays.

La comparaison des niveaux de vie se fait en regardant le revenu disponible (après impôts et transferts) des ménages concernés par «unité de consommation» (une unité pour le premier adulte, 0,5 pour l’adulte suivant et 0,3 unité par enfant de moins de 14 ans). Il ressort que la situation du célibataire est la moins favorable en Allemagne, son revenu s’établissant légèrement au-dessus du seuil de pauvreté (défini à 60 % du revenu médian). Avec un niveau de 63,7 % du revenu médian, le salarié célibataire allemand est moins bien loti que ses homologues britannique (69,4 %) et français (69,8 %).

La situation est différente si on considère la situation de familles avec deux enfants. La famille mono-active allemande obtient un revenu égal à 63,2 % du revenu médian, ce qui est moins que la famille britannique (69,8 %) mais nettement plus que la famille française qui, elle, se situe en dessous du seuil de pauvreté avec un revenu égal à 55,5 % du revenu médian. Une autre particularité allemande est la situation de la famille bi-active. Son revenu n’est que marginalement plus élevé que celui de la famille mono-active : 63,7 % du revenu médian avec un adulte travaillant à temps plein et l’autre adulte à temps partiel ; 63,5 % avec deux temps pleins. La situation est différente pour les cas français et surtout britannique où l’augmentation des revenus salariaux du ménage se traduit par une progression sensible du revenu disponible. Le dispositif allemand d’aides complémentaires fait qu’un ménage n’est plus éligible au-delà d’un certain niveau de revenu salarial. L’augmentation de l’activité salariée ne mène pas dans ce cas à une augmentation du revenu disponible en raison de la perte de certaines aides sociales. Au-delà de la question de la plus ou moins grande «incitation au travail», c’est celle de la tolérance sociale de la pauvreté qui se pose. Le système social allemand préserve heureusement la population de la pauvreté la plus extrême ; mais il semble aussi fait pour permettre la persistance d’une pauvreté acceptable dont il peut être difficile de sortir.

 

(1) «Salaire minimum : du coût salarial au niveau de vie. Une comparaison France, Allemagne et Royaume-Uni», par Odile Chagny, Sabine Le Bayon, Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak.

 

 

 

Je ne me souviens plus ta réaction à ces chiffres, d'où tes petites manipulation sur la vraie fausse pauvreté choisie quand on est deux.

arton6233.jpg?1497879556

T’es gentil mais je te réponds sur ton affirmation du chômeur pauvre . Et je te réponds factuellement avec tes chiffres . Comme la multiplication est à ta portée et que nier le fait est difficile tu noies avec une autre statistique sans lien .

Mais la réponse à cette Nouvelle stat est :

1- En Allemagne on a plus souvent 2 salaires 

2- On y pratique plus le temps partiel

3- 9 millions d’allemand ne souhaitent pas travailler plus d’heures contre 2.9 millions qui souhaiteraient travailler plus . 

Ca répond largement à ton camembert . 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 878 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 13 minutes, Docteur CAC a dit :

Les premiers a être contre le temps partiel c'est les patrons ...

Et les syndicats qui ne manquent pas de stigmatiser le temps partiel . Mais patron français , aux pays bas et en Norvège ou j’ai bossé pas de soucis . Ce manque de libéralisme vient peut être d’un vieux fond judéo-chrétien ou marxiste ce qui revient au même ?

Citation

C'est très mal vu, pas trés sérieux, et pas impliqué dans son travail.

Quel manque de libéralisme 

Citation

Et les clients pendant l'abs du salarié a temps partiel ?

Aux pays bas papa et maman une fois les enfants grands veulent parfois travailler plus et peuvent largement emplafonner les 35 , l’un compense l’autre . La main invisible du marché ou la somme des intérêts particuliers aboutit à un équilibre ?

il y a 16 minutes, fx. a dit :

Ce n'est que ton interprétation fallacieuse.

2 multiplications une division avec tes chiffres donnent un résultat et non une interprétation . C’est toute la différence avec les sciences sociales molles et les exégètes , on ne peut pas faire dans le fallacieux pour promouvoir son idéologie sous couvert d’argument d’autorité . Un effort on est sur des maths niveau cm1 bientôt ce2

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 106ans Posté(e)
LAKLAS Membre 14 871 messages
Maitre des forums‚ 106ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, DroitDeRéponse a dit :

T’es gentil mais je te réponds sur ton affirmation du chômeur pauvre . Et je te réponds factuellement avec tes chiffres . Comme la multiplication est à ta portée et que nier le fait est difficile tu noies avec une autre statistique sans lien .

Mais la réponse à cette Nouvelle stat est :

1- En Allemagne on a plus souvent 2 salaires 

2- On y pratique plus le temps partiel

3- 9 millions d’allemand ne souhaitent pas travailler plus d’heures contre 2.9 millions qui souhaiteraient travailler plus . 

Ca répond largement à ton camembert . 

N'oublie pas que le temps partiel c'est pas terrible avec le système de retraite Français si tu veux avoir en fin de carrière le taux plein et donc une retraite qui te permet de payer tes factures et de vivre correctement. En Allemagne les retraites sont si faibles que tu dois travailler jusqu'à 75 ans voire plus comme au Japon en espérant avoir la santé pour le faire. Tu comprendras le moment venu... ;)

Modifié par LAKLAS
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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
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im2(13).PNG

 

il y a 21 minutes, DroitDeRéponse a dit :

T’es gentil mais je te réponds sur ton affirmation du chômeur pauvre . Et je te réponds factuellement avec tes chiffres . Comme la multiplication est à ta portée et que nier le fait est difficile tu noies avec une autre statistique sans lien .

Etant donné que tu joues allègrement avec les définitions, n'hésitant pas à faire d'un biais une base rhétorique, tu nous permettras de douter de ta capacité à toujours faire dire aux chiffres ce que tu veux.

Modifié par fx.
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Invité Ink 82
Invités, Posté(e)
Invité Ink 82
Invité Ink 82 Invités 0 message
Posté(e)
il y a 21 minutes, Docteur CAC a dit :

Les premiers a être contre le temps partiel c'est les patrons ...

C'est très mal vu, pas trés sérieux, et pas impliqué dans son travail.

Et les clients pendant l'abs du salarié a temps partiel ?

Merci pour votre connaissance du terrain, courage avec l'agressivité.

Apportons un peu de contenus plutôt que des répétitions. Qu'est-ce qu'un travailleur pauvre, qui ne revêt pas qu'une situation et dont certains sortent de la définition de l'OCDE ? Quelle est la situation française ? Un article de fond sur le sujet : https://www.cairn.info/revue-empan-2017-1-page-126.htm

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