A tous ceux qui sont perdus *

Bonjour, Bonsoir, peut importe au final.

C'est comme ça qu'on commence sur ce genre de sites, non? Une salutation cordiale pour mettre tout ce beau monde à l'aise.

J'en ai aucune fichue idée. 

En réalité, je ne sais même pas ce que je fais ici. Je n'ai pas de problèmes relationnels avec mon copain, je ne suis pas secrètement addict aux cachetons, je ne suis pas en opposition avec mes parents au point que j'en arrive à balancer du Nirvana à 120 décibels juste pour les emmerder. Je stéréotype peut-être un peu, mais c'est les principaux sujets de conversation que j'ai remarqué en faisant défiler les articles. Comme quoi, les jeunes étaient, sont et seront toujours fidèles au sacré "Sex, Drugs and Rock'n Roll". Aucune idée, tout ça me paraît absurde. 

M'enfin. Je suppose que normalement, on en arrive au point ou je présente mon soucis en quelques lignes, aux quelques téméraires qui ont lu jusqu'ici. J'en sais rien. Normalement, ce genre de truc, étaler sa vie personnelle à des inconnus, c'est par trop mon délire, mais étant donné que ces derniers temps, c'est pas la grande forme, je me suis dit pourquoi pas. Selon une amie, je suis dépressive. Quel mot affreux. J'ai tous les symptômes; je ne traîne plus avec mes amis d'avant, j'écoute de la musique triste, je porte des sweat-shirts a capuche -de préférence noirs- et je regarde The Elephant Man 12 fois d'affilé sans pleurer. Pourtant, je ne me sens pas triste. Je n'éclate pas en sanglots en me rappelant que mon existence n'est qu'un ramassis de mensonges et de conneries, et que je finirais sûrement bouffée par les vers au milieu de cette grande décharge qu'est m'humanité. Non, j'évite de tomber dans le mélodrame, c'est tellement dépassé. Je suis juste vide. Totalement vide. Je conçois que je n'ai jamais été une personne très... Sentimentale. Pour être honnête, les gens confondent souvent mon sarcasme pour de la froideur, mais en réalité, je ne suis pas insensible. J'aime la couleur bleu, j'aime les vieilles voitures, j'aime ma famille, j'aime le cinéma allemand de l'avant-guerre, j'aime boire un truc chaud en hiver et froid en été, j'aime mon chien même s'il est stupide, j'aime faire de la balançoire les jambes tendues vers le ciel. Ou du moins j'aimais. Comme si le trou noir qui me sert de cœur avait aspiré chaque once d'émotions qui vivait en moi, laissant seulement une coquille vide, fêlée. Je me sens vide, ouais, putain de vide. 

J'en ai parlé, un peu, mais on m'a juste dit que "c'est l'adolescence". L'adolescence, ouais, huh. C'est avec ce genre de phrase toute prête, emballée sous cellophane et prête à l'emploi depuis des générations, que des jeunes finissent par sauter du toit de leurs bahuts, s'ouvrir les veines ou se faire écraser par une voiture. L'adolescence, d'un point de vue purement littéralement, c'est simplement une phase de croissance, l'entre-deux de l'enfance et de l'âge adulte. Le pack "crise existentielle", c'est pas un must-have. Certains s'en tirent bien sans, et traversent leurs 14-18 ans tout guilleret, avec quelques boutons d’acné et du fil dentaire à la menthe. Et pour les autres... On se retrouve sur ce site. 

Je crois que c'est après mon monologue dramatique que je suis censée poser des questions merdiques, genre "comment je fais pour savoir ce que je veux faire de ma vie", mais je ne sais même pas si ça en vaut la peine. Après tout, personne n'a la réponse, bien que beaucoup prétendent le contraire, et je crois même que je ne voudrais pas la connaître s'il en existait une. Comme disait Confucius, "je ne cherche pas à savoir les réponses, je cherche à comprendre les questions". C'est une belle phrase pour résumer l'adolescence, pas vrai? 

Prenez soin de vous, 

L. *

Bin, je ne suis plus une ado depuis bien longtemps, mais je repond quand même.  

J’ai tout lu et c’est loin d’être indigeste. Je ne dirai qu’une chose : non l’adolescence n’est pas qu’une simple période de croissance, même si certains la passe allègrement. 

Mais bon je ne suis qu’une vieille et je n’ai pas le livre de recettes faciles à suivre.

Prend soin de toi. 

Franchement, le truc de c'est l'adolescence, c'est, comme tu la dit, des conneries. Je vais sur la fin de mes 18ans, je considère que j'ai dépasser l'adolescence, d'autant qu'elle a pas été facile. Toujours est t'il que je me sens toujours pareil, paumée. A dix heures, j'ai un partiel de merde auquel j'ai aucune envie d'aller, puisque de toute façon je compte pas pourrir dans cette filiére de minable dont on ma vendu les mérites. 

Je me sens vide aussi, même si c'est pas tout le temps, le plus souvent, ça va, du moins quand je pense a rien, mais dès que j'ai le temps, que je suis seule, ça revient et je me demande comment faire que ça s'arrete ? 

Alors ouais, l'adolescence c'est pas facile, c'est des changements blablabla, le truc, c'est que c'est pas non plus censer te donner envie de t'ouvrir les veines. 

Je sais pas pour toi, mais j'ai une conscience exacerber de ce qui vas ou pas, de ce que je pourrais faire pour me sentir mieux, sauf que c'est toujours pareil, le soulagement est bref, et si on se décide a le rendre plus... permanent, il disparait uisque dans l'inconscience, on ne ressent plus rien.

Le pire, je pense, c'est quand tu a l'impretion de hurler a tes parents ou a tes amis a quel point tu te sens mal, et qu'ils sont complétement aveugle, se contentant de te repprocher des trucs que tu fait pour attirer leur attention. 

Tout me gave, a vrai dire, et, tu l'auras compris, je ne peut pas t'aider, puisque je me lamente pitoyablement sur mon propre sort en soulignant ou nos pensées se rejoingnent. 

Mais personelement, ça me fait du bien de savoir que des gens sont aussi paumés et vide que je peut l'être, je supose que c'est un soulagement de ne pas être seul, et je supose que c'est aussi ce qui te conduit a être la. 

Et pour finir, prend soin de toi puisque tu semble vouloir remplir se vide en toi, tache de le faire bien, et par extention, a te faire du bien, et peut être que se gouffre deviendras une simple plaie qui auras une chance de guérir <3

Mieux vaut être perdu sur son chemin que de savoir où on est sur le chemin de quelqu'un d'autre... 

Mais quoi qu'il arrive, et ou qu'on soit, il n'est jamais trop tard pour retrouver sa prorpre route 

bonjour

 à oui , l'adolescence , ce truc , genre de passage de l'enfance à l'âge adulte ... et bien , il faut  tous en passer par là ! 

mon adolescence ...elle est loin , très loin .il y avait d'énormes problèmes dans le monde et dans la vie des gens de l'époque et moi ...je m'en fichais un peut ...beaucoup ! pourquoi ? et bien par ce que les adultes m'avais dit ce qu'ils avaient vécus à leurs adolescence et j'en ai déduit que le monde et la vie étant ce qu'ils sont ,il valait mieux vivre sa vie le mieux possible et pas se casser la tête avec les choses qui nous semble pas tourner rond .

ce n'est pas par-ce que cela ne va pas pendant une période que cela continuera après . tout n'est pas blanc mais tout n'est pas noir non plus .allez , du courage , voir le bon coté des choses et se foutre du reste . un jour il pleut , le ciel est gris , il fait froid  et demain sera un nouveau jour avec du soleil , un ciel bleu et une douce chaleur .

bonne journée 

Dés mes premières années, j'étais un adulte. Père de merde, maladie de merde, famille de merde, morts de merde ! C'est pour cela qu'à 57 ans, je suis un peu enfant. Je rattrape le temps perdu !

Tu as tout dit. Moi aussi, je me sens pareil. Je suis eu bonne santé, j'ai des bonnes notes, j'ai de bons amis ect.. pourtant je vais mal et je ne sais pas pourquoi. Je m'enerve souvent pour peu. Enfaite, je cherche un sens à la vie ; un but, un challenge, une passion... Bon tout ca pour dire que je te comprends, que je suis pareil et que je suis hanté par des problemes inexistants.