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Guerre du Yémen: chut, on tue!


PASCOU

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'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
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il y a une heure, Tala* a dit :

Si si, aussi.... Mais il faut chercher, c'est po dans la rubrique "chiens écrasés" mais pas loin :sleep:

Disons surtout que les journalistes sont persona non grata au Yemen et que les infos sont distillées au compte-gouttes. En Russie par ex., c'est pas davantage ce qui fait la Une tous les jours.

La France n'est pas non plus intervenante dans les conflit, contrairement à la Syrie et Irak. On parle pas beaucoup non plus de la guerre au sud-Soudan..

Ceci dit, on en parle quand même de plus en plus sans avoir besoin d'aller piocher dans les chiens écrasés.

Au passage, j'avais lancé un topic ici sur le sujet voici 1 an 1/2, qui n'avait guère suscité un intérêt remarquable... n'y aurait-il que les medias qui le relèguent à la quasi_indifférence ?

 

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il y a 2 minutes, 'moiselle jeanne a dit :

Dn'y aurait-il que les medias qui le relèguent à la quasi_indifférence ?

Bien sûr que non ;)

Merci pour le lien.

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Membre, 47ans Posté(e)
lycan77 Membre 15 740 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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Le 22/04/2018 à 17:48, stvi a dit :

un peu de décence ne te ferait pas de mal ...10.000 victimes ? là c'est toi qui reprend la propagande des Saouds qui imposent à ce pays un blocus inhumain ,à côté duquel les exactions d'Assad ne sont qu'une aimable plaisanterie ....

on ne parle jamais des interventions auprès de l'ONU du représentant Suédois ou même du notre 

 

 

Je ne pense pas que tu sois vraiment bien placé pour parler de décence. Surtout quand sur d'autres fils tu défends l'idée d'une partition ethnique en Syrie pour y ramener la paix !

Pour rappel, purification et nettoyage ethnique sont considérés selon le droit international comme des crimes de guerre.

Tu devrais mieux t'informer avant de parler sur ces sujets: comme Anatole te l'a fait justement remarquer, l'Iran est à la manoeuvre pour élargir sa zone d'influence au Yemen et ne recule devant aucun crime pour y chasser les forces sunnites alliés aux saouds et aux émiratis.

En particulier effectivement, fournir à ces mêmes rebelles Houthis des missiles sol-sol longue portée pour bombarder directement la Capitale saoudienne.

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 57 minutes, 'moiselle jeanne a dit :

Disons surtout que les journalistes sont persona non grata au Yemen et que les infos sont distillées au compte-gouttes. En Russie par ex., c'est pas davantage ce qui fait la Une tous les jours.

La France n'est pas non plus intervenante dans les conflit, contrairement à la Syrie et Irak. On parle pas beaucoup non plus de la guerre au sud-Soudan..

Ceci dit, on en parle quand même de plus en plus sans avoir besoin d'aller piocher dans les chiens écrasés.

Au passage, j'avais lancé un topic ici sur le sujet voici 1 an 1/2, qui n'avait guère suscité un intérêt remarquable... n'y aurait-il que les medias qui le relèguent à la quasi_indifférence ?

 

Puis peut être un peu parce qu'on vend des armes aux saoudiens?

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Membre, 47ans Posté(e)
lycan77 Membre 15 740 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Puis peut être un peu parce qu'on vend des armes aux saoudiens?

 

Ce sont surtout les américains et les britanniques qui vendent le plus d'armes aux saouds.

Mais je suis d'accord: il devient impératif de revoir nos relations avec les pétromonarchies sunnites du Golf.

Objectivement, la France ne s'honore pas de telles alliances et en 2018 plus que jamais à l'heure de la transition énergétique, il devient de plus en plus urgent de réduire significativement nos approvisionnements en ressources fossiles. C'est vrai pour les pays du Golfe, mais ça vaut aussi pour la Russie.

Concernant le Yemen, je pense qu'on s'achemine là encore vers une internationalisation du conflit qui verra bientôt un affrontement direct entre l'Iran et le Hezbollah d'un côté et les Etats-Unis, les pétromonarchies et Israël de l'autre.

Inutile d'espérer voir une amélioration importante de la situation tant que les parrains régionaux et internationaux des conflits syriens et yéménites (qui en réalité sont étroitement liés l'un à l'autre) n'auront pas réglé leurs compte: on s'en rapproche de toutes les façons: plus que jamais les Etats-Unis et Israël affichent leur volonté d'en découdre militairement avec l'Iran.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, lycan77 a dit :

 

Ce sont surtout les américains et les britanniques qui vendent le plus d'armes aux saouds.

Mais je suis d'accord: il devient impératif de revoir nos relations avec les pétromonarchies sunnites du Golf.

Objectivement, la France ne s'honore pas de telles alliances et en 2018 plus que jamais à l'heure de la transition énergétique, il devient de plus en plus urgent de réduire significativement nos approvisionnements en ressources fossiles. C'est vrai pour les pays du Golfe, mais ça vaut aussi pour la Russie.

Concernant le Yemen, je pense qu'on s'achemine là encore vers une internationalisation du conflit qui verra bientôt un affrontement direct entre l'Iran et le Hezbollah d'un côté et les Etats-Unis, les pétromonarchies et Israël de l'autre.

Inutile d'espérer voir une amélioration importante de la situation tant que les parrains régionaux et internationaux des conflits syriens et yéménites (qui en réalité sont étroitement liés l'un à l'autre) n'auront pas réglé leurs compte: on s'en rapproche de toutes les façons: plus que jamais les Etats-Unis et Israël affichent leur volonté d'en découdre militairement avec l'Iran.

En tous les cas ce sont toujours les pauvres qui trinquent .

Que fait on dans ces conflits?

Le gaz sous l'Iran  ou l'Iran?

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

 

Il y a 2 heures, 'moiselle jeanne a dit :

n'y aurait-il que les medias qui le relèguent à la quasi_indifférence ?

 

Les médias nous expliquent aux heures de grande écoute à quel point Mohamed Ben Salman est un boucher infréquentable cruel et dangereux qui commet des guerres d'invasion comme Poutine le monstre du Kremlin dans lesquelles il bombarde des hôpitaux comme Bachar le boucher ?

Marrant j'ai jamais entendu ce reportage là. Par contre celui ou il est trop cool et généreux et beau et signe plein de contrats je l'ai vu.

il y a 17 minutes, lycan77 a dit :

 

Ce sont surtout les américains et les britanniques qui vendent le plus d'armes aux saouds.

Mais je suis d'accord: il devient impératif de revoir nos relations avec les pétromonarchies sunnites du Golf.

Mais tu plaisantes, quand Obama a ordonné à Hollande de ne plus acheter de pétrole Iranien et d'acheter du pétrole Saoudien plus cher qu'a fait Hollande sinon obéir ?

Ca fait suit à la décision américaine que PSA ne devait plus fabriquer de 206 terroristes, qui a provoqué la fermeture de l'usine d'Aulnay et 8000 emplois industriels directs en France juste avant de réhabiliter l'Iran et prendre le marché pour GM.

"revoir nos relations" LOL. Ça impliquerait la notion de décision. 

 

 

 

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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
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Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

Puis peut être un peu parce qu'on vend des armes aux saoudiens?

On vend des armes aux Saoudiens depuis des lustres bien avant la guerre au Yemen, la guerre au Yemen a debuté en 2014 et c'est aujourd'hui qu'on se réveille comme si on en vendait depuis 3 mois...

Y a belle lurette qu'on aurait dû mettre la pedale douce sur certains de nos contrats d'armements.

D'autre part, je trouve assez .. déconcertant qu'on ne s'indigne d'un conflit avec crimes de guerre et situation humanitaire des plus terribles, uniquement si la France est concernée qq part de près ou loin. Donc constat : OSEF si la population yemenite crève du moment qu'on n'y a aucun rôle direct ou indirect. Limite-limite tout de même...

 

Il y a 2 heures, lycan77 a dit :

Tu devrais mieux t'informer avant de parler sur ces sujets: comme Anatole te l'a fait justement remarquer, l'Iran est à la manoeuvre pour élargir sa zone d'influence au Yemen et ne recule devant aucun crime pour y chasser les forces sunnites alliés aux saouds et aux émiratis.

Ce n'est pas l'Iran qui a institué le blocus sur ce pays blocus, responsable de la situation sanitaire dramatique  tragédie sans précédent où les victimes sont la population civile.

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, 'moiselle jeanne a dit :

On vend des armes aux Saoudiens depuis des lustres bien avant la guerre au Yemen, la guerre au Yemen a debuté en 2014 et c'est aujourd'hui qu'on se réveille comme si on en vendait depuis 3 mois...

Y a belle lurette qu'on aurait dû mettre la pedale douce sur certains de nos contrats d'armements.

D'autre part, je trouve assez .. déconcertant qu'on ne s'indigne d'un conflit avec crimes de guerre et situation humanitaire des plus terribles, uniquement si la France est concernée qq part de près ou loin. Donc constat : OSEF si la population yemenite crève du moment qu'on n'y a aucun rôle direct ou indirect. Limite-limite tout de même...

 

Ce n'est pas l'Iran qui a institué le blocus sur ce pays blocus, responsable de la situation sanitaire dramatique  tragédie sans précédent où les victimes sont la population civile.

Ce n'est pas le fait que l'on ait des intérêts ou pas qui motive la revulsion de ces horreurs, mais le fait d'avoir des intérêts ou pas et celui que la presse en parle ou pas sûrement.. 

La vidéo ferait la une des médias si s'était en Syrie vous ne croyez Pas?

http://lvsl.fr/quand-macron-soutient-vente-armes-arabie-saoudite

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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http://www.rfi.fr/hebdo/20180406-france-ventes-armes-arabie-saoudite-mohammed-ben-salman-yemen-macron

La France peut-elle se passer des ventes d'armes à l'Arabie saoudite?

Par Romain Mielcarek Publié le 06-04-2018 Modifié le 06-04-2018 à 15:14
mediaLe ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian et son homologue saoudien, Adel Al Jubeir, le 13 décembre 2017 à l'occasion du sommet sur le G5 Sahel.Ludovic MARIN / AFP

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman entame le 8 avril 2018 une visite officielle de trois jours en France. Si certains attendent avec impatience l’annonce de nouveaux échanges commerciaux juteux, les plus critiques dénoncent de plus belle les ventes d’armes au royaume.

Au cours des dix dernières années, l’Arabie saoudite a été le deuxième plus gros client de l’industrie de l’armement française. Avec près de 12 milliards d’euros de contrats signés entre 2007 et 2016, Riyad se place juste derrière l’Inde parmi les fidèles de ce commerce bien particulier.

L’occasion pour Emmanuel Macron et celui que l’on surnomme « MBS », le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, de renouer le contact après une première rencontre glaciale en novembre dernier. Le président français avait alors bataillé pour obtenir la libération du Premier ministre libanais, Saad Hariri.

Au-delà de cet épisode diplomatique, la relation entre la France et l’Arabie saoudite est durablement chahutée par la guerre au Yémen. La coalition menée par Riyad est régulièrement mise en cause dans ce conflit où elle est accusée de nombreuses violations du droit international humanitaire. Les bombardements et le blocus maritime causeraient d’immenses dommages parmi les populations, sans aucune discrimination.

Difficile, dans ce contexte, d’assumer à Paris les nombreux bijoux technologiques régulièrement livrés aux forces saoudiennes et à leurs alliés depuis de nombreuses années : de l’artillerie, des missiles, des navires militaires, des fusils snipers ou des véhicules blindés. Dans les milieux de l’industrie, on espère d’ailleurs que cette visite du prince héritier saoudien à Paris sera l’occasion de nouvelles annonces.

 
 

Illégal ?

La France n’est pas très claire sur sa position au sujet du Yémen. Ces dernières semaines, médias, ONG et même opposition parlementaire ont cherché à savoir où en était Paris. A l’automne 2016, le ministère des Affaires étrangères affirmait que les livraisons avaient été mises en pause. Depuis, de nombreux contrats ont encore été signés et aucune réponse claire n’a été fournie.

Le 16 mars dernier, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et Amnesty International France publiaient une étude juridique qui accusait clairement Paris : en livrant des armes à l’Arabie saoudite, la France et ses entreprises seraient complices de crimes de guerre.

« La conclusion de cette opinion juridique, explique Aymeric Elluin, chargé de plaidoyer Armes et lutte contre l’impunité chez Amnesty, est de dire qu’il y a aujourd’hui un fort risque d’illégalité de la démarche française consistant à vendre des armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, sur la base des engagements internationaux existants. La France violerait le Traité sur le commerce des armes (TCA) et la Position commune de l’Union européenne en matière d’exportation d’armement. »

Indispensable client

Le gouvernement français assure faire tout ce qu’il faut pour respecter ses engagements internationaux en faveur de la protection des populations. Chaque démarchage, chaque signature de contrat et chaque livraison font l’objet d’une autorisation unique accordée par la Commission interministérielle d’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG)... dans le plus grand secret.

La question reste posée : la France peut-elle se passer d’un client aussi important que l’Arabie saoudite ? « D’un point de vue politique, oui, répond Denis Jacqmin, chercheur au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP). Mais d’un point de vue économique, c’est moins sûr. »

En France, l’industrie de l’armement emploie 200 000 personnes et dépend pour moitié de l’export. Un argument qui l’emporte souvent, au regret de ce même spécialiste : « Il y a certainement moyen d’avoir un débat plus scientifique que d’opposer le chômage à la paix dans le monde. »

Comme beaucoup, il dénonce le manque de transparence de nombreux Etats sur leurs ventes d’armes. Surtout, il contextualise ces choix. Alors que l’Europe subit une intense crise migratoire, de nombreux pays membres continuent de vendre des armes à des clients régulièrement accusés d’être à l’origine de crimes majeurs contre les populations.

Emmanuel Dupuy, président de l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE), fait reposer ses espoirs sur les évolutions commerciales qui ont marqué l’année 2017 : « Jusqu’en 2016, 50% de nos exportations étaient destinées au Moyen-Orient. Mais la signature d’un mégacontrat de sous-marins pour l’Australie ou encore les avions Rafale pour l’Inde permettent de diversifier nos clients et 70 contrats ont également été signés par des petites entreprises avec des pays africains. »

Suffisamment pour se passer des milliards saoudiens ? « Il faut faire le bon choix : agréger des milliards sur un marché unique ou se diversifier », estime le chercheur.

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armement-ou-va-la-france-en-arabie-saoudite-774960.html

Pour les industriels de la défense français, 2018 sera vraiment l'année clé en Arabie Saoudite. Ou Emmanuel Macron signe des contrats d'armement en fin d'année comme il l'a annoncé, ou alors les industriels de la défense tricolores seront exclus en grande partie des marchés de défense saoudiens au profit des Américains mais aussi des Britanniques, des Russes, des Espagnols, des Coréens voire des Turcs. Ce qui est déjà plus ou moins le cas. Pourtant, la France a entretenu une longue histoire avec l'Arabie Saoudite dans le domaine de la défense. Elle a signé plusieurs dizaines de milliards d'euros de contrats sur une période de 35/40 ans avec des conditions financières extrêmement favorables via ODAS (ex-Sofresa).

ODAS a perdu la main

Toutefois, cette société publique qui représente les intérêts de l'État et des grands groupes d'armement français dans le Royaume, a perdu la confiance du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman bin Abdul Aziz (MBS) depuis novembre 2015. Selon un observateur de ce dossier, elle a également perdu la confiance du missilier MBDA et d'Airbus, estimant qu'elle était un instrument de Thales. La guerre franco-française dans les sables saoudiens entre Thales et MBDA a laissé des traces, beaucoup de traces.

Défiance cette fois plus pragmatique de Naval Group, qui n'a semble-t-il qu'un seul objectif, celui de récupérer les contrats en cours d'exécution : programme AMWAJ qui porte sur le soutien à la marine saoudienne (fournitures de pièces de rechange et assistance technique, soit 200 à 400 millions par an), les programmes de modernisation des frégates Sawari 1 signés en 2013 (contrat LEX) et des frégates Sawari 2 (contrat ERAV).

Marginalisation de la France en Arabie Saoudite

En dépit de sa marginalisation qui a été progressive depuis plusieurs années, la France détient encore quelques enjeux commerciaux en Arabie Saoudite. A commencer par l'exécution des contrats en cours qui vont courir au-delà de 2020, dont la modernisation des frégates Sawari 1 (programme LEX). Mais cela ne va pas sans mal avec l'extinction programmée d'ODAS par Ryad et Paris. Car de nombreux cadres démissionnent et ceux qui restent sont pour la plupart de plus en plus démotivés par les perspectives très peu réjouissantes de l'entreprise.

Enfin, le nouveau patron d'ODAS  l'ingénieur général de l'armement Daniel Argenson serait isolé. Il ne serait pas associé aux décisions du ministère des Armées, selon une source proche du dossier. "Il n'y a pas de plan B avec la disparition d'ODAS", se désole un observateur. Non pas pour ODAS elle-même mais pour les intérêts français en Arabie Saoudite dans le domaine de la défense en berne ces dernières années. En 2015 puis en 2016, l'Arabie Saoudite n'a commandé à la France que 193,5 millions et 764 millions d'euros de matériels militaires. Bien loin des ventes de 2013 (1,9 milliard) et de 2014 (3,6 milliards).

Vers des transferts de technologie

Que peut-on attendre dans les prochains mois de l'Arabie Saoudite ? Le contrat portant sur la vente de 39 patrouilleurs HSI 32 du chantier naval de Cherbourg CMN évalué à 550 millions d'euros devrait être signé "dans les semaines qui viennent", assure une source proche du dossier. "Tout est bouclé, il ne manque que la signature", poursuit-elle. A suivre. En tout cas, la délégation saoudienne a cité en exemple ce contrat lors de la visite de MBS à Paris devant un parterre d'officiels et de patrons français, selon nos informations. Pourquoi ? Quinze des patrouilleurs doivent être fabriqués à Damman par le groupe saoudien Zamil, partenaire de CMN. Le chantier naval cherbourgeois a déjà vendu fin 2017 trois patrouilleurs FS56 à Ryad.

Ce type de contrat se glisse parfaitement dans la nouvelle stratégie de Ryad de "saoudiser" 50% de ses achats d'armement à l'horizon de 2030. La France sait faire. Ces dernières années, elle a signé de nombreux contrats en ayant proposé des transferts de technologies à l'Inde, au Brésil, en Australie notamment. D'ailleurs Naval Group, qui a déjà signé un partenariat avec Zamil, a récemment proposé au patron de Saudi Arabia Military Industries (SAMI) Ahmad ben Aqil al-Khatib, une coopération sur le système de combat dans le cadre d'une vente de cinq corvettes Gowind à la marine saoudienne.

Un accord intergouvernemental?

Et à,plus long terme ? Emmanuel Macron a promis des contrats en fin d'année. Il en va donc de sa crédibilité. Ou alors, estime un observateur, il existe une volonté cachée de ne plus rien faire en Arabie Saoudite. Ce n'est pas l'avis d'un patron du secteur, "Emmanuel Macron a une très bonne approche" de ne pas considérer l'Arabie Saoudite comme un simple client. L'Elysée a d'ailleurs précisé que le président ne considérait "pas l'Arabie saoudite comme un client mais comme un allié". Il considère que la relation entre Emmanuel Macron et MBS est une relation "plus saine" basée sur des accords mais aussi des désaccords. "C'est impossible d'être d'accord sur tout au niveau des Etats", estime-t-il.

La France continuera vraisemblablement à vendre des armes à l'Arabie Saoudite. "Pour restaurer l'influence de la France dans certaines zones du monde, eh bien c'est un élément important de notre diplomatie. Notre industrie a aussi besoin de trouver des débouchés sur ces marchés", a souligné le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, proche d'Emmanuel Macron lors de l'"Epreuve de vérité", sur Public Sénat-Radio Classique-AFP, à propos de l'Arabie Saoudite. Cela devrait passer par un accord intergouvernemental (AIG) entre les deux pays. Problème, sa rédaction traîne en longueur depuis deux ans. Et surtout avec quelles conditions financières?

Ce que peut espérer la France

Outre les patrouilleurs de CMN, Nexter attend depuis plusieurs années la concrétisation d'un contrat de véhicules blindés Titus et de canons de 105 mm tractés pour un montant de 359 millions d'euros. Naval Group pousse son best-seller du moment à l'export, la corvette Gowind, qui, estime-t-on, ne serait pas pénalisée par la vente par l'Espagne de cinq corvettes Avante 2200 fabriquées par Navantia. Thales travaille discrètement sur le renouvellement progressif du parc de systèmes de défense sol-air de courte portée avec Ryad, en proposant notamment ses radars de défense aérienne GM200 et GM400 ainsi que les systèmes de commandement du système. En revanche, Ryad choisirait un missile de la classe du Crotale d'un autre industriel.

Enfin, Airbus est en discussion pour vendre deux avions-ravitailleurs A330 MRTT supplémentaires à l'armée de l'air saoudienne (6. exemplaires commandés). En outre, Ryad pourrait se décider à acheter des avions de transport militaire A400M pour lesquels un intérêt aurait été officiellement formulé. Le prince héritier d'Arabie Saoudite devrait en discuter avec Airbus au moment de son passage en Espagne. En revanche, les discussions sur l'acquisition de satellites (Airbus et Thales) semblent être au point mort. Des ventes qui ramènent la France à son rang de puissance moyenne. En comparaison, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite avaient signé en mai 2017 des accords d'une valeur de plus de 380 milliards de dollars....

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 830 messages
74ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 13 minutes, PASCOU a dit :

http://www.rfi.fr/hebdo/20180406-france-ventes-armes-arabie-saoudite-mohammed-ben-salman-yemen-macron

La France peut-elle se passer des ventes d'armes à l'Arabie saoudite?

Par Romain Mielcarek Publié le 06-04-2018 Modifié le 06-04-2018 à 15:14
mediaLe ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian et son homologue saoudien, Adel Al Jubeir, le 13 décembre 2017 à l'occasion du sommet sur le G5 Sahel.Ludovic MARIN / AFP

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman entame le 8 avril 2018 une visite officielle de trois jours en France. Si certains attendent avec impatience l’annonce de nouveaux échanges commerciaux juteux, les plus critiques dénoncent de plus belle les ventes d’armes au royaume.

Au cours des dix dernières années, l’Arabie saoudite a été le deuxième plus gros client de l’industrie de l’armement française. Avec près de 12 milliards d’euros de contrats signés entre 2007 et 2016, Riyad se place juste derrière l’Inde parmi les fidèles de ce commerce bien particulier.

L’occasion pour Emmanuel Macron et celui que l’on surnomme « MBS », le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, de renouer le contact après une première rencontre glaciale en novembre dernier. Le président français avait alors bataillé pour obtenir la libération du Premier ministre libanais, Saad Hariri.

Au-delà de cet épisode diplomatique, la relation entre la France et l’Arabie saoudite est durablement chahutée par la guerre au Yémen. La coalition menée par Riyad est régulièrement mise en cause dans ce conflit où elle est accusée de nombreuses violations du droit international humanitaire. Les bombardements et le blocus maritime causeraient d’immenses dommages parmi les populations, sans aucune discrimination.

Difficile, dans ce contexte, d’assumer à Paris les nombreux bijoux technologiques régulièrement livrés aux forces saoudiennes et à leurs alliés depuis de nombreuses années : de l’artillerie, des missiles, des navires militaires, des fusils snipers ou des véhicules blindés. Dans les milieux de l’industrie, on espère d’ailleurs que cette visite du prince héritier saoudien à Paris sera l’occasion de nouvelles annonces.

 
 

Illégal ?

La France n’est pas très claire sur sa position au sujet du Yémen. Ces dernières semaines, médias, ONG et même opposition parlementaire ont cherché à savoir où en était Paris. A l’automne 2016, le ministère des Affaires étrangères affirmait que les livraisons avaient été mises en pause. Depuis, de nombreux contrats ont encore été signés et aucune réponse claire n’a été fournie.

Le 16 mars dernier, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et Amnesty International France publiaient une étude juridique qui accusait clairement Paris : en livrant des armes à l’Arabie saoudite, la France et ses entreprises seraient complices de crimes de guerre.

« La conclusion de cette opinion juridique, explique Aymeric Elluin, chargé de plaidoyer Armes et lutte contre l’impunité chez Amnesty, est de dire qu’il y a aujourd’hui un fort risque d’illégalité de la démarche française consistant à vendre des armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, sur la base des engagements internationaux existants. La France violerait le Traité sur le commerce des armes (TCA) et la Position commune de l’Union européenne en matière d’exportation d’armement. »

Indispensable client

Le gouvernement français assure faire tout ce qu’il faut pour respecter ses engagements internationaux en faveur de la protection des populations. Chaque démarchage, chaque signature de contrat et chaque livraison font l’objet d’une autorisation unique accordée par la Commission interministérielle d’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG)... dans le plus grand secret.

La question reste posée : la France peut-elle se passer d’un client aussi important que l’Arabie saoudite ? « D’un point de vue politique, oui, répond Denis Jacqmin, chercheur au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP). Mais d’un point de vue économique, c’est moins sûr. »

En France, l’industrie de l’armement emploie 200 000 personnes et dépend pour moitié de l’export. Un argument qui l’emporte souvent, au regret de ce même spécialiste : « Il y a certainement moyen d’avoir un débat plus scientifique que d’opposer le chômage à la paix dans le monde. »

Comme beaucoup, il dénonce le manque de transparence de nombreux Etats sur leurs ventes d’armes. Surtout, il contextualise ces choix. Alors que l’Europe subit une intense crise migratoire, de nombreux pays membres continuent de vendre des armes à des clients régulièrement accusés d’être à l’origine de crimes majeurs contre les populations.

Emmanuel Dupuy, président de l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE), fait reposer ses espoirs sur les évolutions commerciales qui ont marqué l’année 2017 : « Jusqu’en 2016, 50% de nos exportations étaient destinées au Moyen-Orient. Mais la signature d’un mégacontrat de sous-marins pour l’Australie ou encore les avions Rafale pour l’Inde permettent de diversifier nos clients et 70 contrats ont également été signés par des petites entreprises avec des pays africains. »

Suffisamment pour se passer des milliards saoudiens ? « Il faut faire le bon choix : agréger des milliards sur un marché unique ou se diversifier », estime le chercheur.

Tu préférais sans doute que l'on vende des armes à la Syrie ou en Iran ?

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http://www.obsarm.org/spip.php?article285

Citation

Ventes d’armes : la France, acteur majeur de la prolifération, dépasse la Russie

vendredi 20 janvier 2017, par Observatoire des armements

Côté pile, Jean-Yves Le Drian s’est félicité hier des performances à l’exportation de la France : plus de 20 milliards de prise de commande en 2016. À l’actif de la France, deux méga-contrats : la vente de 36 avions de combat Rafale construits par Dassault Aviation à l’Inde et le contrat avec l’Australie portant sur 12 sous-marins par DCNS.

Côté face, la France fait un bond dans le classement des États-voyou, acteurs majeurs de la prolifération des armes sur le globe. Elle s’installe à la deuxième place des pays vendeurs d’armes, devant la Russie.

« Malgré les nombreuses alertes de différents organismes, la France continue de vendre à l’Arabie saoudite des armes et technologies qui sont dirigées au Yémen contre les populations civiles » dénonce Tony Fortin, chercheur à l’Observatoire des armements.

Avec une telle politique décomplexée, la France devient logiquement un acteur majeur de la prolifération. De 2013 à 2015, la France aurait violé la moitié des embargos en vigueur selon un travail de l’Observatoire réalisé en partenariat avec les journalistes de Visionscarto.net (11 sur 24). En matière de ventes d’armes, nos dirigeants ne s’encombrent pas de principes. Les pays désignés comme « ennemis » — la Chine et la Russie — figurent aussi parmi nos clients. L’embargo européen sur les ventes d’armes à la Chine n’a pas empêché la France de fournir pour plus de 650 millions d’euros d’armements à Pékin entre 2011 et 2015. Le risque d’alimenter la prolifération nucléaire n’effraie pas non plus nos gouvernants. À l’heure où la communauté internationale envisage d’interdire les armes nucléaires, la France vend à l’Inde des Rafale destinés à devenir les vecteurs de ce type d’armement.

Ultime pied-de-nez au droit, Serge Dassault reste un interlocuteur valable aux yeux des autorités. Sous le coup d’une procédure judiciaire pour blanchiment de fraude fiscale et dissimulation des comptes à l’étranger, le sénateur devrait être écarté de toute négociation avec l’État par le ministère de la Défense, en attendant le jugement définitif. « Merci M. Le Drian, merci M. Hollande » se gargarisait l’industriel il y un an suite aux résultats de vente du Rafale. En matière d’impunité, le client et son vendeur entendent bien rester « associés ».

Bénéfices records, violations records des droits de l’homme ?

Les ventes d’armes génèrent certes des résultats financiers pour les entreprises, mais le Ministre de la Défense oublie d’y soustraire le coût des moyens engagés par l’État (mise à disposition du personnel militaire pour la promotion du matériel, mais aussi coût d’importation des composants fabriqués à l’étranger nécessaires à la conception du matériel français). Sans oublier le coût humain incomparable dans les différents pays où les armes françaises sont utilisées !

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Pales Membre 23 646 messages
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il y a 4 minutes, PASCOU a dit :

http://www.rfi.fr/hebdo/20180406-france-ventes-armes-arabie-saoudite-mohammed-ben-salman-yemen-macron

La France peut-elle se passer des ventes d'armes à l'Arabie saoudite?

Par Romain Mielcarek Publié le 06-04-2018 Modifié le 06-04-2018 à 15:14
mediaLe ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian et son homologue saoudien, Adel Al Jubeir, le 13 décembre 2017 à l'occasion du sommet sur le G5 Sahel.Ludovic MARIN / AFP

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman entame le 8 avril 2018 une visite officielle de trois jours en France. Si certains attendent avec impatience l’annonce de nouveaux échanges commerciaux juteux, les plus critiques dénoncent de plus belle les ventes d’armes au royaume.

Au cours des dix dernières années, l’Arabie saoudite a été le deuxième plus gros client de l’industrie de l’armement française. Avec près de 12 milliards d’euros de contrats signés entre 2007 et 2016, Riyad se place juste derrière l’Inde parmi les fidèles de ce commerce bien particulier.

L’occasion pour Emmanuel Macron et celui que l’on surnomme « MBS », le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, de renouer le contact après une première rencontre glaciale en novembre dernier. Le président français avait alors bataillé pour obtenir la libération du Premier ministre libanais, Saad Hariri.

Au-delà de cet épisode diplomatique, la relation entre la France et l’Arabie saoudite est durablement chahutée par la guerre au Yémen. La coalition menée par Riyad est régulièrement mise en cause dans ce conflit où elle est accusée de nombreuses violations du droit international humanitaire. Les bombardements et le blocus maritime causeraient d’immenses dommages parmi les populations, sans aucune discrimination.

Difficile, dans ce contexte, d’assumer à Paris les nombreux bijoux technologiques régulièrement livrés aux forces saoudiennes et à leurs alliés depuis de nombreuses années : de l’artillerie, des missiles, des navires militaires, des fusils snipers ou des véhicules blindés. Dans les milieux de l’industrie, on espère d’ailleurs que cette visite du prince héritier saoudien à Paris sera l’occasion de nouvelles annonces.

 
 

Illégal ?

La France n’est pas très claire sur sa position au sujet du Yémen. Ces dernières semaines, médias, ONG et même opposition parlementaire ont cherché à savoir où en était Paris. A l’automne 2016, le ministère des Affaires étrangères affirmait que les livraisons avaient été mises en pause. Depuis, de nombreux contrats ont encore été signés et aucune réponse claire n’a été fournie.

Le 16 mars dernier, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et Amnesty International France publiaient une étude juridique qui accusait clairement Paris : en livrant des armes à l’Arabie saoudite, la France et ses entreprises seraient complices de crimes de guerre.

« La conclusion de cette opinion juridique, explique Aymeric Elluin, chargé de plaidoyer Armes et lutte contre l’impunité chez Amnesty, est de dire qu’il y a aujourd’hui un fort risque d’illégalité de la démarche française consistant à vendre des armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, sur la base des engagements internationaux existants. La France violerait le Traité sur le commerce des armes (TCA) et la Position commune de l’Union européenne en matière d’exportation d’armement. »

Indispensable client

Le gouvernement français assure faire tout ce qu’il faut pour respecter ses engagements internationaux en faveur de la protection des populations. Chaque démarchage, chaque signature de contrat et chaque livraison font l’objet d’une autorisation unique accordée par la Commission interministérielle d’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG)... dans le plus grand secret.

La question reste posée : la France peut-elle se passer d’un client aussi important que l’Arabie saoudite ? « D’un point de vue politique, oui, répond Denis Jacqmin, chercheur au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP). Mais d’un point de vue économique, c’est moins sûr. »

En France, l’industrie de l’armement emploie 200 000 personnes et dépend pour moitié de l’export. Un argument qui l’emporte souvent, au regret de ce même spécialiste : « Il y a certainement moyen d’avoir un débat plus scientifique que d’opposer le chômage à la paix dans le monde. »

Comme beaucoup, il dénonce le manque de transparence de nombreux Etats sur leurs ventes d’armes. Surtout, il contextualise ces choix. Alors que l’Europe subit une intense crise migratoire, de nombreux pays membres continuent de vendre des armes à des clients régulièrement accusés d’être à l’origine de crimes majeurs contre les populations.

Emmanuel Dupuy, président de l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE), fait reposer ses espoirs sur les évolutions commerciales qui ont marqué l’année 2017 : « Jusqu’en 2016, 50% de nos exportations étaient destinées au Moyen-Orient. Mais la signature d’un mégacontrat de sous-marins pour l’Australie ou encore les avions Rafale pour l’Inde permettent de diversifier nos clients et 70 contrats ont également été signés par des petites entreprises avec des pays africains. »

Suffisamment pour se passer des milliards saoudiens ? « Il faut faire le bon choix : agréger des milliards sur un marché unique ou se diversifier », estime le chercheur.

Bjr Pascou

Personne ne peut pus rien maîtriser,nous nous tenons par la Barbichette ...........Armes contre Pétrole et/ou Inversement,pour le FRIC

C'est le "Faible" qui tend a faire Plier le "Fort".............Actuellement ce n'est pas celui qui a les Armes qui est le Fort,mais celui qui a le Pétrole,et inversement suivant la Demande ou le Marché des Besoins économico Financier qui s'impose a l'Instant T!

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lycan77 Membre 15 740 messages
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Il y a 2 heures, 'moiselle jeanne a dit :

Ce n'est pas l'Iran qui a institué le blocus sur ce pays blocus, responsable de la situation sanitaire dramatique  tragédie sans précédent où les victimes sont la population civile.

 

Mais c'est l'Iran qui se sert de ces mêmes infrastructures portuaires et aéroportuaires pour y exporter ses armes lourdes, ses missiles et autres engins de mort qui sont régulièrement balancés sur l'Arabie saoudite.

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 13 minutes, Pales a dit :

Bjr Pascou

Personne ne peut pus rien maîtriser,nous nous tenons par la Barbichette ...........Armes contre Pétrole et/ou Inversement,pour le FRIC

C'est le "Faible" qui tend a faire Plier le "Fort".............Actuellement ce n'est pas celui qui a les Armes qui est le Fort,mais celui qui a le Pétrole,et inversement suivant la Demande ou le Marché des Besoins économico Financier qui s'impose a l'Instant T!

il y a 13 minutes, Pales a dit :

Bjr Pascou

Personne ne peut pus rien maîtriser,nous nous tenons par la Barbichette ...........Armes contre Pétrole et/ou Inversement,pour le FRIC

C'est le "Faible" qui tend a faire Plier le "Fort".............Actuellement ce n'est pas celui qui a les Armes qui est le Fort,mais celui qui a le Pétrole,et inversement suivant la Demande ou le Marché des Besoins économico Financier qui s'impose a l'Instant T!

Bjr Pales, je suis d'accord mais pourquoi cette hypocrisie?

Qu'on dise la vérité. 

il y a 6 minutes, lycan77 a dit :

 

Mais c'est l'Iran qui se sert de ces mêmes infrastructures portuaires et aéroportuaires pour y exporter ses armes lourdes, ses missiles et autres engins de mort qui sont régulièrement balancés sur l'Arabie saoudite.

L'Iran qui est devenu un ennemi  lorsqu'il a décider d'exploiter lui même son pétrole...si en plus il a du gaz qui concurrence  un allié des usa...

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Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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il y a 9 minutes, PASCOU a dit :

Bjr Pales, je suis d'accord mais pourquoi cette hypocrisie?

Qu'on dise la vérité.

Parce que c'est peut-être compliqué d'expliquer publiquement à Monsieur Tout-le-monde (c'est-à-dire nous) que tous les pauvres gens innocents morts dans ces conflits le sont uniquement pour des enjeux énergétiques, donc économiques, donc financiers. Avant l'avènement d'Internet, tout passait comme une lettre à la poste. Mais maintenant, les gens commencent à se poser des questions. Peut-être pas les bonnes, mais ils s'en posent. D'où l'intérêt de la guerre médiatique qui se joue en parallèle.

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 4 minutes, Tala* a dit :

Parce que c'est peut-être compliqué d'expliquer publiquement à Monsieur Tout-le-monde (c'est-à-dire nous) que tous les pauvres gens innocents morts dans ces conflits le sont uniquement pour des enjeux énergétiques, donc économiques, donc financiers. Avant l'avènement d'Internet, tout passait comme une lettre à la poste. Mais maintenant, les gens commencent à se poser des questions. Peut-être pas les bonnes, mais ils s'en posent. D'où l'intérêt de la guerre médiatique qui se joue en parallèle.

Oui difficile de dire que l'enjeu est le gaz sous l'Iran et l'axe du mal côté en bourse.;)

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'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
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il y a 6 minutes, lycan77 a dit :

 

Mais c'est l'Iran qui se sert de ces mêmes infrastructures portuaires et aéroportuaires pour y exporter ses armes lourdes, ses missiles et autres engins de mort qui sont régulièrement balancés sur l'Arabie saoudite.

L'Iran balance "régulièrement" des missiles "et armes lourdes" sur l'AS ? Combien de fois, et depuis quand ?

Est-ce une raison que l'AS laisse crever la population yemenite sous son intransigeant blocus ? A.S. qui entre parenthèses ne se gêne guère pour balancer un peu plus que votre "régulièrement" missiles et armes lourdes pour le coup, sur le Yemen.

 

il y a une heure, PASCOU a dit :

Ce n'est pas le fait que l'on ait des intérêts ou pas qui motive la revulsion de ces horreurs, mais le fait d'avoir des intérêts ou pas

non, mais oui.. :rolle:

c'est donc bien le fait qu'on en ai ou pas...

il y a une heure, PASCOU a dit :

et celui que la presse en parle ou pas sûrement.. 

La vidéo ferait la une des médias si s'était en Syrie vous ne croyez Pas?

et que la presse en fait la une ou pas...

 

et pas les horreurs elles-même...

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 3 minutes, 'moiselle jeanne a dit :

L'Iran balance "régulièrement" des missiles "et armes lourdes" sur l'AS ? Combien de fois, et depuis quand ?

Est-ce une raison que l'AS laisse crever la population yemenite sous son intransigeant blocus ? A.S. qui entre parenthèses ne se gêne guère pour balancer un peu plus que votre "régulièrement" missiles et armes lourdes pour le coup, sur le Yemen.

 

non, mais oui.. :rolle:

c'est donc bien le fait qu'on en ai ou pas...

et que la presse en fait la une ou pas...

 

et pas les horreurs elles-même...

Je me suis mal exprimé..

Sur le téléphone c'est pas facile .

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