C'est quoi, une maladie psychosomatique ?

Il y a 6 heures, ping a dit :

Tu soignes la cheville, evidemment, avec tous les moyens médicaux possibles. Ce n'est pas en se posant la question, ni en découvrant pourquoi tu as mal à la cheville qu'elle va guerir toute seule. Mais le conseil de cette personne qui a du déceler l'aspect psychosomatique de ce mal à la cheville a tout de même raison de te conseiller de consulter quelqu'un capable de t'aider à dénouer tes conflits inconscients qui en est à l'origine. Le danger de se contenter de reparer les effets sans traiter la cause est de voir le symptôme se déplacer et créer d'autres symptômes, en quelque sorte.

En tout cas j ai ressenti un grand moment de solitude ..

J'ai deja tellement de défiance en ce qui concerne le corps médical... parce que j'ai de la difficulté à m'exprimer a l'oral encore plus qu 'a l écrit .. par ce que l alèxithimie m'empêche ce comprendre mes sentiments et émotions... parce que....

Parce qu'il est difficile de prendre dans la face que la maladie qui vient de vous valoir 3 chirurgies sous anesthésies générale, une chimiothérapie et le reste c'est ton cerveau derangé qui la provoquée . 

Parce que c est comme ça depuis ma plus tendre enfance ... merde ...

Désolée ce n est pas contre toi Ping ... c est juste trop...

il y a 8 minutes, Sittelle a dit :

En tout cas j ai ressenti un grand moment de solitude ..

J'ai deja tellement de défiance en ce qui concerne le corps médical... parce que j'ai de la difficulté à m'exprimer a l'oral encore plus qu 'a l écrit .. par ce que l alèxithimie m'empêche ce comprendre mes sentiments et émotions... parce que....

Parce qu'il est difficile de prendre dans la face que la maladie qui vient de vous valoir 3 chirurgies sous anesthésies générale, une chimiothérapie et le reste c'est ton cerveau derangé qui la provoquée . 

 

Parce que c est comme ça depuis ma plus tendre enfance ... merde ...

 

Désolée ce n est pas contre toi Ping ... c est juste trop...

Pas de problème, ne t'inquiète pas. Non, pas ton cerveau dérangé, personne ne dit ça. Là encore ce qui nous fait souffrir psychiquement n'est pas nécessairement anormalité ou maladie. Il ne faut pas entendre ça comme un "tu aurais du" ou "c'est de ta faute", mais plutôt comme une façon (maladroite pour le coup de la part de ce toubib) de t'inviter à prendre en compte le fameux aspect psychosomatique.

il y a 22 minutes, ping a dit :

Pas de problème, ne t'inquiète pas. Non, pas ton cerveau dérangé, personne ne dit ça. Là encore ce qui nous fait souffrir psychiquement n'est pas nécessairement anormalité ou maladie. Il ne faut pas entendre ça comme un "tu aurais du" ou "c'est de ta faute", mais plutôt comme une façon (maladroite pour le coup de la part de ce toubib) de t'inviter à prendre en compte le fameux aspect psychosomatique.

Ce n'était pas son rôle !

 Il ne me connaissait pas, et n'avait pas prit le temps de connaitre mon parcours de vie. C'est uniquement en constatant la difficulté que j'ai à m’exprimer à l'oral qu’il a eu cette réflexion.  Pas de chance pour lui j'étais déjà suivie au CMP de ma région. (Sans succès d'ailleurs... Et c'est pour cela que je recherche éventuellement un chemin détourné pour avancer.)

 C'était une fracture de fatigue probablement...

il y a 5 minutes, Sittelle a dit :

Ce n'était pas son rôle !

 Il ne me connaissait pas, et n'avait pas prit le temps de connaitre mon parcours de vie. C'est uniquement en constatant la difficulté que j'ai à m’exprimer à l'oral qu’il a eu cette réflexion.  Pas de chance pour lui j'étais déjà suivie au CMP de ma région. (Sans succès d'ailleurs... Et c'est pour cela que je recherche éventuellement un chemin détourné pour avancer.)

 

 

 

 C'était une fracture de fatigue probablement...

En tout cas à l’ecrit tu t’exprimes toujours impeccablement. Qu’est-ce que tu appelles chemin détourné? 

Il y a 2 heures, ping a dit :

En tout cas à l’ecrit tu t’exprimes toujours impeccablement. Qu’est-ce que tu appelles chemin détourné? 

Je ne sais pas.

Je suis suivie au CMP depuis 2012 , si au début, malgré de gros blocages j'ai réussi à avancer, ce n'est plus le cas.

La psychologue que je rencontrais à prit sa retraite, remplacée par une autre avec laquelle je n'ai jamais réussi à établir l'alliance thérapeutique, et que j'ai quitté en automne 2016. Depuis j'avais un suivi avec une infirmière psy, qui vient d'être mutée...

Bref depuis quelques semaines je suis redevenue une âme errante..

Pendant plusieurs années le travail avec la première psy m'a permit de penser à moi, de faire les choses pour moi avec moins d'arrière pensées, mais je sens qu'il me faut faire marche arrière, parce que maintenant, si je pense à moi, c'est l'envie de disparaitre qui prend le dessus, et le discours est "pense à ta famille, à tes amis,  aux autres ..."

Mais voila, il n'y a plus personne au CMP pour me prendre en consultation, j'aimerai apprendre à prendre soin des autres, tout en continuant à prendre soin de moi. Par n'importe quelle façon, même si pour y arriver je dois prendre des chemins détournés.

Merci pour le compliment Ping

Il y a 10 heures, Sittelle a dit :

parce que maintenant, si je pense à moi, c'est l'envie de disparaitre qui prend le dessus, et le discours est "pense à ta famille, à tes amis,  aux autres ..."

Mieux ne vaut pas rester toute seule avec ça, effectivement.. Comment se fait-il qu'il n'y ait plus personne pour te prendre en consultation au CMP ? 

Il y a 13 heures, Sittelle a dit :

Je ne sais pas.

Je suis suivie au CMP depuis 2012 , si au début, malgré de gros blocages j'ai réussi à avancer, ce n'est plus le cas.

La psychologue que je rencontrais à prit sa retraite, remplacée par une autre avec laquelle je n'ai jamais réussi à établir l'alliance thérapeutique, et que j'ai quitté en automne 2016. Depuis j'avais un suivi avec une infirmière psy, qui vient d'être mutée...

Bref depuis quelques semaines je suis redevenue une âme errante..

 

Pendant plusieurs années le travail avec la première psy m'a permit de penser à moi, de faire les choses pour moi avec moins d'arrière pensées, mais je sens qu'il me faut faire marche arrière, parce que maintenant, si je pense à moi, c'est l'envie de disparaitre qui prend le dessus, et le discours est "pense à ta famille, à tes amis,  aux autres ..."

 

Mais voila, il n'y a plus personne au CMP pour me prendre en consultation, j'aimerai apprendre à prendre soin des autres, tout en continuant à prendre soin de moi. Par n'importe quelle façon, même si pour y arriver je dois prendre des chemins détournés.

 

 

Merci pour le compliment Ping

Si tu as reussi au début à avancer ça veut dire que selon la personne que tu consultes ça peut marcher. Ne te résigne pas, il n'y a rien de pire que de rester inactif face à ses problèmes. Mets toi en quête de la personne et de la thérapie qui pourrait te convenir. Il n'y a pas que la solution CMP, il y en a d'autres plus ou moins couteuses financièrement, voire pour certaines prises en charge par la sécu.

il y a 7 minutes, ping a dit :

Si tu as reussi au début à avancer ça veut dire que selon la personne que tu consultes ça peut marcher. Ne te résigne pas, il n'y a rien de pire que de rester inactif face à ses problèmes. Mets toi en quête de la personne et de la thérapie qui pourrait te convenir. Il n'y a pas que la solution CMP, il y en a d'autres plus ou moins couteuses financièrement, voire pour certaines prises en charge par la sécu.

Je n'ai pas le courage de tout recommencer ..

Ni la force physique n i les moyens financier de tenter une nouvelle aventure en libéral ..

C est pour cela que je dis que cherche une voie détournée ...

J ai essayé sans succès la sofro qui c est avérée anxiogène . 

Au CMP je faisais du théâtre d'improvisation..c est sympa mais zéro progrès et l atelier c est arrêté .. 

il y a 13 minutes, Sittelle a dit :

J ai essayé sans succès la sofro qui c est avérée anxiogène . 

 

Sophrologie anxiogène, c'est déjà un haut niveau d'anxiété alors 

Pourquoi as-tu pensé à la psychosomatique comme "moyen détourné" ? 

il y a 15 minutes, January a dit :

Sophrologie anxiogène, c'est déjà un haut niveau d'anxiété alors 

Pourquoi as-tu pensé à la psychosomatique comme "moyen détourné" ? 

Arff ...non. c est pas du tout cela ..

Psychosomatique parce que beaucoup me disent que mes maux viennent des mots que je ne sais exprimer ..

Et chemins détournés par ce que je cherche des alternatives aux méthodes psy traditionnelles que l on m'a proposé jusqu à present et que je considère avec un peu de recul inadaptées voir même franchement nuisibles .

Et c est la que l'autre jour lorsque l'on parlait des médecines douces. Je t'avais demandé de développé le post où tu parlais de kinésiologie en termes plutôt méprisant et victimologie . 

il y a 3 minutes, Sittelle a dit :

Psychosomatique parce que beaucoup me disent que mes maux viennent des mots que je ne sais exprimer ..

D'accord je comprends. Ce qu'il serait intéressant de savoir (si tu veux bien le dire) c'est si cette difficulté est liée à un traumatisme ?

il y a 8 minutes, January a dit :

D'accord je comprends. Ce qu'il serait intéressant de savoir (si tu veux bien le dire) c'est si cette difficulté est liée à un traumatisme ?

Probablement .. ou pas ... 

Je n ai pas de souvenirs entre 7 et 15/16 ans .. ce qui faisait dire à la psy que s'il n'y avait pas de souvenir c'est qu'il s'était passé quelque chose ..mais je ne sais pas quoi ...

Mais l alexithimie je la vie depuis ma plus tendre enfance .

Il y a 1 heure, Sittelle a dit :

Je n'ai pas le courage de tout recommencer ..

Ni la force physique n i les moyens financier de tenter une nouvelle aventure en libéral ..

C est pour cela que je dis que cherche une voie détournée ...

J ai essayé sans succès la sofro qui c est avérée anxiogène . 

Au CMP je faisais du théâtre d'improvisation..c est sympa mais zéro progrès et l atelier c est arrêté .. 

La sophrologie et la respiration abdominale  sont les seules à me soulager....

Je souffre "soit-disant" (j'avoue devenir méfiante vis à vis du corps médical...)  du syndrome de la "bouche brûlante"

A la base soins bucco dentaires, au bout de quelques semaines de soins j'ai développé ce syndrome qui m'étonnait totalement inconnu, un sentiment de brûlure constante au niveau de la bouche, des lèvres, cette sensation augmentant au fil de la journée et infernale, intenable et qui ne vous lâche pas 24h/24h

C'est arrivée l'année dernière en plein mois d'Aout, ma dentiste encore présente s'est trouvée bien impuissante puisque rien de visible, mon stomatologue en vacances, au bout de quelques jours sos médecins, mon médecin traitant en vacances également.

Franchement il n'y a pas d'autres mots j'ai été prise pour une débile puisque qu’aucune infection visible, il m'a donné un traitement pour une mycose buccale au cas où, il a mis ça sur le compte de ma thyroïde, prise de sang totalement normale et notamment d'un point de vue hormonologique.  médecin traitant de retour qui suit sos médecin et accentue un fongicide sur l'ensemble du corps... stomatologue de retour qui me dit : "vous n'avez rien aucune mycose, aucune infection, pas de traitement nécessaire". Je me revois sortir de chez le stomatologue et me dire "je fais quoi moi avec ma bouche qui me brûle 24h sur 24 ?"

Et puis je file aux urgences, bah oui, rien de purulent, pas d'abcès, pas d'herpès alors on m’envoie aux urgences psychiatriques car quand on veut me renvoyer les larmes coulent sur mon visage....

Je n'ai rien contre le milieu psy, que c'est triste d'être reçue et remise en cause dans vos facultés mentales car rien n'est apparent physiquement ou au niveau analyse. Alors c'est votre jugement sur votre ressenti physique ou douleurs qui est remis en cause....

J'ai essayé avec mon médecin traitant, l'orthophoniste, elle-même désemparée, je la remercie, on a plus fait de la sophrologie et elle m'a appris à calmer mon anxiété avec des techniques de respiration abdominale et de détente de mes cervicales.

Je vois un psy dans le privé qui est bien dépassé lui-même par ce syndrome de bouche brûlante, voilà, j'ai des anxiolytiques, des somnifères qui me permettent d'oublier pendant quelques heures ce syndrome de bouche brulante .

Mon défi, lutter pour ne pas être considérée comme dépressive, j'aime la vie profondément et ne souhaite qu'en profiter...

Ma lutte: faire admettre aux médecins que je souffre d'un mal non visible mais permanent qui n'a rien à voir avec la dépression, arrivée malheureusement à lutter face à un entourage familial, amical qui arrive à vous discréditer sur du long terme car rien n'est visible à l'oeil nu.

Je vous mets au défi de vivre 24h/24h avec cette sensation de brûlure peut-être ressentie lors d'un malheureux accident domestique. Vous passez votre bout doigt sous l'eau pendant quelques minutes, un peu de biafine et le tour est joué.... moi cette sensation de brûlure ne me quitte jamais...9 mois avec cette brûlure qui s'intensifie au fil que les heures passent durant chaque jour. Je suis dans la résistance vis à vis de moi-même pour tenter de mener une vie normale au-delà de la souffrance physique mais pour garder la tête haute face au milieu médical qui aimerait tellement mettre ça sur le compte d'un pb thyroïdien tellement à la mode ou d'un jugement psy altéré.

je remercie cette femme pompier qui a dialogué avec moi, que ma maman avait appelé en désespoir de cause par peur du suicide par peur de la souffrance non-supportée et non visible et qui n'a pas remis en cause ma capacité de réflexion, de jugement face à mon dossier médical. Elle m'a gentiment conseillé de tenter un centre anti-douleurs....

Je me sens infiniment triste d'écrire ces mots, je me sens tellement impuissante et incomprise....

je perds travail, relation amoureuse, amicale car la souffrance physique est présente et pourtant non-visible.

J'aime infiniment la vie et quand on veut me coltiner que ce syndrome de bouche brulante c'est de la dépression bah punaise je vous dis merde parce que moi le printemps, les bourgeons j'adore ça !

L'Océan qui est à moins de 50 kms de ma ville , j'aimerai bien y goûter !

Comment faire quand cette brûlure vous taraude du matin au soir et s'amplifie au fil des heures et vous empêche de vivre ?

C'est ma rage de vivre qui me fait vivre au-delà de la douleur qu'aucun médicament ne peut soulager.... jusqu"à quand j’aurais la force ?

Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres...

Tout ce que j'espère c'est qu'on me préserve cet espace de dignité où les informations que je donne au milieu médical ne soient pas détournées parce que vous n'arrivez pas à découvrir l'origine de ma douleur....

il y a 39 minutes, Kokelicot a dit :

La sophrologie et la respiration abdominale  sont les seules à me soulager....

Je souffre "soit-disant" (j'avoue devenir méfiante vis à vis du corps médical...)  du syndrome de la "bouche brûlante"

A la base soins bucco dentaires, au bout de quelques semaines de soins j'ai développé ce syndrome qui m'étonnait totalement inconnu, un sentiment de brûlure constante au niveau de la bouche, des lèvres, cette sensation augmentant au fil de la journée et infernale, intenable et qui ne vous lâche pas 24h/24h

C'est arrivée l'année dernière en plein mois d'Aout, ma dentiste encore présente s'est trouvée bien impuissante puisque rien de visible, mon stomatologue en vacances, au bout de quelques jours sos médecins, mon médecin traitant en vacances également.

Franchement il n'y a pas d'autres mots j'ai été prise pour une débile puisque qu’aucune infection visible, il m'a donné un traitement pour une mycose buccale au cas où, il a mis ça sur le compte de ma thyroïde, prise de sang totalement normale et notamment d'un point de vue hormonologique.  médecin traitant de retour qui suit sos médecin et accentue un fongicide sur l'ensemble du corps... stomatologue de retour qui me dit : "vous n'avez rien aucune mycose, aucune infection, pas de traitement nécessaire". Je me revois sortir de chez le stomatologue et me dire "je fais quoi moi avec ma bouche qui me brûle 24h sur 24 ?"

Et puis je file aux urgences, bah oui, rien de purulent, pas d'abcès, pas d'herpès alors on m’envoie aux urgences psychiatriques car quand on veut me renvoyer les larmes coulent sur mon visage....

Je n'ai rien contre le milieu psy, que c'est triste d'être reçue et remise en cause dans vos facultés mentales car rien n'est apparent physiquement ou au niveau analyse. Alors c'est votre jugement sur votre ressenti physique ou douleurs qui est remis en cause....

J'ai essayé avec mon médecin traitant, l'orthophoniste, elle-même désemparée, je la remercie, on a plus fait de la sophrologie et elle m'a appris à calmer mon anxiété avec des techniques de respiration abdominale et de détente de mes cervicales.

Je vois un psy dans le privé qui est bien dépassé lui-même par ce syndrome de bouche brûlante, voilà, j'ai des anxiolytiques, des somnifères qui me permettent d'oublier pendant quelques heures ce syndrome de bouche brulante .

Mon défi, lutter pour ne pas être considérée comme dépressive, j'aime la vie profondément et ne souhaite qu'en profiter...

Ma lutte: faire admettre aux médecins que je souffre d'un mal non visible mais permanent qui n'a rien à voir avec la dépression, arrivée malheureusement à lutter face à un entourage familial, amical qui arrive à vous discréditer sur du long terme car rien n'est visible à l'oeil nu.

Je vous mets au défi de vivre 24h/24h avec cette sensation de brûlure peut-être ressentie lors d'un malheureux accident domestique. Vous passez votre bout doigt sous l'eau pendant quelques minutes, un peu de biafine et le tour est joué.... moi cette sensation de brûlure ne me quitte jamais...9 mois avec cette brûlure qui s'intensifie au fil que les heures passent durant chaque jour. Je suis dans la résistance vis à vis de moi-même pour tenter de mener une vie normale au-delà de la souffrance physique mais pour garder la tête haute face au milieu médical qui aimerait tellement mettre ça sur le compte d'un pb thyroïdien tellement à la mode ou d'un jugement psy altéré.

je remercie cette femme pompier qui a dialogué avec moi, que ma maman avait appelé en désespoir de cause par peur du suicide par peur de la souffrance non-supportée et non visible et qui n'a pas remis en cause ma capacité de réflexion, de jugement face à mon dossier médical. Elle m'a gentiment conseillé de tenter un centre anti-douleurs....

Je me sens infiniment triste d'écrire ces mots, je me sens tellement impuissante et incomprise....

je perds travail, relation amoureuse, amicale car la souffrance physique est présente et pourtant non-visible.

J'aime infiniment la vie et quand on veut me coltiner que ce syndrome de bouche brulante c'est de la dépression bah punaise je vous dis merde parce que moi le printemps, les bourgeons j'adore ça !

L'Océan qui est à moins de 50 kms de ma ville , j'aimerai bien y goûter !

Comment faire quand cette brûlure vous taraude du matin au soir et s'amplifie au fil des heures et vous empêche de vivre ?

C'est ma rage de vivre qui me fait vivre au-delà de la douleur qu'aucun médicament ne peut soulager.... jusqu"à quand j’aurais la force ?

Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres...

Tout ce que j'espère c'est qu'on me préserve cet espace de dignité où les informations que je donne au milieu médical ne soient pas détournées parce que vous n'arrivez pas à découvrir l'origine de ma douleur....

A tout hasard, dans ton histoire, il n'y aurait pas un secret dont les mots que tu ne peux dire te bruleraient la bouche?

il y a une heure, ping a dit :

A tout hasard, dans ton histoire, il n'y aurait pas un secret dont les mots que tu ne peux dire te bruleraient la bouche?

il y a une heure, ping a dit :

A tout hasard, dans ton histoire, il n'y aurait pas un secret dont les mots que tu ne peux dire te bruleraient la bouche?

Il serait temps que mon psy fasse un peu mieux son boulot !

j'ai eu mes aléas comme tout à chacun mon plaisir est le dialogue, la communication et les relations humaines.

J'aime débattre sur tout sujet, je n'ai pas de notion de tabou ou de secrets bien ancrés.

Là, où je découvre un monde aberrant, c'est de décrire un symptôme physique douloureux et qu'il ne soit pas considéré car "hors-normes", je crierai car j'ai mal à l'épaule, à l'estomac, au fémur cela serait pris en considération....

Vois-tu c'est ce qu'il y a de plus frustrant dans cette maladie, c'est qu'il y a détournement de la maladie sur un autre thème psychiatrique, Punaise arrêtons la débilité ! mon pauvre psychiatre me prescrivant du Laroxyl, on lit la notice en contre indications néfaste pour la sécheresse buccale !

Mme La pompier merci de ne pas m'avoir envoyé sos médecins une fois de plus j'en ai fini avec le paracétamol, mon foi va très bien aucune envie de le détruire avec un médicament inutile et inefficace !

Je ne suis pas une taiseuse dont le mal se traduirait par une brûlure buccale permanente !

Hors norme? Pourtant ça a l'air d'être courant et connu ce syndrome non?

http://www.everzen.fr/syndrome-affecte-05296160.htm

il y a 17 minutes, Kokelicot a dit :

Il serait temps que mon psy fasse un peu mieux son boulot !

 

Il ne peut rien à faire à ça...

C'est un syndrome connu et son diagnostic se pose facilement par élimination, ils l'ont fait, ils t'ont examinée et un prise de sang a été réalisée. Le problème est : on ne sait pas comment traiter. Et il n'y a pas que ça qu'on ne sait pas traiter. Combien d'affections dermatologiques aussi ? Je trouve la médication d'AD aberrante dans ce cas là vu que tout au plus, on pense que des conductions nerveuses sont à l'origine du problème, bref. Mais effectivement, éviter la sécheresse, donc favoriser ce qui fait saliver... 

il y a 3 minutes, January a dit :

Il ne peut rien à faire à ça...

C'est un syndrome connu et son diagnostic se pose facilement par élimination, ils l'ont fait, ils t'ont examinée et un prise de sang a été réalisée. Le problème est : on ne sait pas comment traiter. Et il n'y a pas que ça qu'on ne sait pas traiter. Combien d'affections dermatologiques aussi ? Je trouve la médication d'AD aberrante dans ce cas là vu que tout au plus, on pense que des conductions nerveuses sont à l'origine du problème, bref. Mais effectivement, éviter la sécheresse, donc favoriser ce qui fait saliver... 

 

Y-a un truc chez moi, je sais pas pour vous, qui me fait saliver à tous les coups, c'est de penser que je mange des cornichons ou du citron. Radical!

il y a une heure, ping a dit :

A tout hasard, dans ton histoire, il n'y aurait pas un secret dont les mots que tu ne peux dire te bruleraient la bouche?

Voilà, ça c'est de la kinésiologie. Tout s'explique de cette façon-là, et ça fait de sacrés ravages dans le milieu où j'interviens. Tant qu'un kinésithérapeute va balancer à un patient atteint de lombalgie : "vous en avez plein le dos" ça va encore passer, mais alors tout, absolument tout ramener à un raisonnement du genre, stop. 

(pas contre toi ping évidemment, mais c'est vrai que le sujet me met très en colère, ça fait vraiment du mal à certaines personnes, qui finissent par s'imaginer des choses, leurs symptômes s'aggravent, elles en développent de nouveaux, leur psychopathologies s'aggravent, pour moi c'est intolérable). 

il y a 3 minutes, ping a dit :

Y-a un truc chez moi, je sais pas pour vous, qui me fait saliver à tous les coups, c'est de penser que je mange des cornichons ou du citron. Radical!

C'est vrai que ça marche    Sinon, prendre un chewing gum..

Service Militaire. Marine Nationale. Golfe de Gascogne. 1979. Mer assez forte. 80% des 55 membres de l'équipage livides. Estomacs fortement remués.

Le commandant lance à la diffusion un "Poste de combat". Chacun gagne la place qui lui est attribué en cas d'attaque. Plus personne ne songe à son estomac ! C'est dingue, non ?!!!