Bien vivre pour bien mourir

Il y a 4 heures, S.A.S a dit :

Cette épée de Damoclès nous la portons tous au dessus de nos têtes .

C'est inéluctable , incontournable ...

Elle est l'adversaire la plus redoutable dans le combat de la vie ,  la mort à toujours le dernier mot .

Oui la mort est inéluctable et c'est la rançon de la vie.

On rêve de ne pas souffrir et donc de mourir rapidement en "bonne santé" !

Quant à l'après, je l'ignore et veut l'ignorer !

Pour un matérialiste que je suis, l'âme immortelle n'exite pas. 

Pour l'agnostique que je suis, Dieu existe peut-être, mais alors il s'est "épuisé" à faire l'Univers et n'a rien à foutre des milliards de mouches et d'humains qui encombrent la Terre !

bonsoir

bien sur , tout cela est d'une extrême complexité et les sciences et religions ne peuvent comprendre ni expliquer ce qui est hors de leurs perceptions ! 

bonne soirée

Vivre, c'est faire grandir la conscience prêtée.

Mourir, c'est la restituer.

Bien vivre n'a aucun sens pour moi a priori, à moins que ce soit en accord avec le fait de faire grandir la conscience prêtée.

Vivre en faisant grandir la conscience prêtée est chose facile, on peut s'y entraîner chaque jour, chaque heure, ou chaque minute.

Mourir bien est l'acte le moins évident qu'il soit, car on ne peut s'y reprendre et seul celui qui s'est entraîné à bien mourir pourra espérer y parvenir le moment venu.

il y a 22 minutes, Don Juan a dit :

Vivre, c'est faire grandir la conscience prêtée.

Mourir, c'est la restituer.

Bien vivre n'a aucun sens pour moi a priori, à moins que ce soit en accord avec le fait de faire grandir la conscience prêtée.

Vivre en faisant grandir la conscience prêtée est chose facile, on peut s'y entraîner chaque jour, chaque heure, ou chaque minute.

Mourir bien est l'acte le moins évident qu'il soit, car on ne peut s'y reprendre et seul celui qui s'est entraîné à bien mourir pourra espérer y parvenir le moment venu.

Qu'est ce que t'appelle la conscience prêtée, et comment tu la fais grandir?

Il y a 6 heures, ping a dit :

L'etait pas si con fucius, il avait raison. Ce qu'il convient d'entendre c'est que vivre n'est pas s'agiter et faire du bruit en attendant et redoutant la mort. C'est plutôt vivre en s'accomplissant, ce qui il faut bien le dire est moins courant que ça n'en a l'air. Celui qui s'est accompli, qui a vecu une vie "juste" part avec beaucoup moins de regrets, de remords ou de peurs.

Bonsoir Ping,

Bien vivre signifie donc remplir sa vie, lui donner du sens, avec justesse, et utiliser ses dons/compétences pour profiter - ou plutôt faire fructifier - les aptitudes qui nous caractérisent ?

Il y a 3 heures, Enchantant a dit :

Associer le mot BIEN à vivre ou mourir n’a pas grand sens pour moi. (contrairement à Ping, Fucius est un peu con)

Vivre, à la rigueur, j’ai BIEN une petite expérience sur le sujet, mais je sais que cela ne dépend pas exclusivement de mes souhaits ou de ma seule volonté !

Quant à mourir, je reste intimement convaincu que le dernier qui se préoccupe de la situation en BIEN ou en mal  lorsque la mort survient, c’est le cadavre lui-même.

Bonsoir Enchantant,

j'imagine que le "bien" vivre signifie vivre de manière positivement signifiante, rejoignant les propos de Ping ?

dans ce sens sens le "bien" vivre ne dépendrait que de nous, non ?

Il y a 2 heures, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Arielle A, bisous

La mort c'est comme passer de la cuisine à la chambre à coucher, ou du cellier au salon, c'est la vie qui continue, différemment, c'est un autre jour aussi, ou c'est une simple naissance , celle de la mort.

J'ai vécu huit mois dans le ventre de madame ma mère, bon je vais pas y vivre une éternité la dedans , faut bien en sortir un jour, bien ce fut ma naissance, vers un grand inconnu qui s'appelle la vie, et qui bien que ce soit un enfer, me donne quand même des agrément sérieux, bref l'enfer c'est pas mal , bien la mort c'est quoi une nouvelle naissance aller vers un autre inconnu, changer de maison comme du ventre de ma mère je passe hors du ventre, dont je ne savais rien et là je fait quoi dans la mort, bien je nais à une nouvelle aventure et Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie.

C'est intéressant ça de faire ce parallèle entre la naissance et la mort : effectivement ce sont deux passages du connu vers l'inconnu  

il y a une heure, swam a dit :

Qu'est ce que bien vivre ?  la est toute la question.

Je pense qu'avoir fait de son mieux en ayant évité les remords et les regrets, sans pour autant avoir obtenu ou vécu ce a quoi on attachait une grande importance, ça facilite le moment ou on doit dire adieu a la vie.

Qui s'attachent le plus a la vie et ont une peur bleue de la mort ?  Les égoistes et les jouisseurs.

... les matérialiste en fait ?

il y a 11 minutes, Arielle A a dit :

j'imagine que le "bien" vivre signifie vivre de manière positivement signifiante, rejoigant les propos de Ping ?

dans ce sens sens le "bien" vivre ne dépendrait que de nous, non ?

Je partage complètement votre définition.

Mais j’aime bien faire l’âne quelquefois pour avoir du son, cela fait du bien de faire un peu de provocation.

il y a 3 minutes, Arielle A a dit :

... les matérialiste en fait ?

les accros au plaisir.

il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Je crois que ce n'est pas tant la mort que le passage, qui m'inquiète...

et quand tu dis passage, tu veux dire quoi ?

il y a 48 minutes, Don Juan a dit :

Vivre, c'est faire grandir la conscience prêtée.

Mourir, c'est la restituer.

Bien vivre n'a aucun sens pour moi a priori, à moins que ce soit en accord avec le fait de faire grandir la conscience prêtée.

Vivre en faisant grandir la conscience prêtée est chose facile, on peut s'y entraîner chaque jour, chaque heure, ou chaque minute.

Mourir bien est l'acte le moins évident qu'il soit, car on ne peut s'y reprendre et seul celui qui s'est entraîné à bien mourir pourra espérer y parvenir le moment venu.

bonsoir,

cette conscience nous est-elle réellement prêtée ? n'est-elle pas le fondement de notre être qu'il nous échoit de mettre en lumière ? 

il y a 5 minutes, Arielle A a dit :

et quand tu dis passage, tu veux dire quoi ?

Quand tu sais que c'est maintenant, que c'est le moment.

De passer de vie à trépas...

il y a 5 minutes, swam a dit :

les accros au plaisir.

les accros au plaisir ne cachent-ils pas une angoisse de vivre due à un vide intérieur ? bien sûr il y a plaisir et plaisir

il y a 1 minute, Mite_Railleuse a dit :

Quand tu sais que c'est maintenant, que c'est le moment.

De passer de vie à trépas...

oui, effectivement ce moment n'est pas simple ... il peut être facilité par l'accompagnement ... l'amour comme l'a dit SAS ?!

il y a 5 minutes, Arielle A a dit :

cette conscience nous est-elle réellement prêtée ? n'est-elle pas le fondement de notre être qu'il nous échoit de mettre en lumière ? 

Éclairer ce vaste cimetière peuplé de vivants à la lumière du soleil de ses profondeurs...

il y a 8 minutes, Arielle A a dit :

les accros au plaisir ne cachent-ils pas une angoisse de vivre due à un vide intérieur ? bien sûr il y a plaisir et plaisir

C'est un peu mon sentiment aussi.

il y a 1 minute, swam a dit :

C'est un peu mon sentiment aussi.

Il y a 10 heures, bondgers a dit :

Qu'est ce que t'appelle la conscience prêtée, et comment tu la fais grandir?

La conscience est comme une plante qu'un ami vous confie avant de partir en vacances.

Si vous l'oubliez, ou si vous la rangez dans un placard, elle se rabougrit, flétrit et finit par sécher.

Si vous l’arrosez selon ses besoins, et si vous l'exposez à un endroit suffisamment éclairé, elle se nourrit de lumière et s'étend, occupe l'espace autour d'elle et établit des liens de communication avec le monde qui l'entoure, renseigne l'univers tout entier, sur vous et sur le monde dans lequel vous respirez, et l'univers s'étend et "respire" par ses informations.

Il y a 10 heures, Arielle A a dit :

 

bonsoir,

cette conscience nous est-elle réellement prêtée ? n'est-elle pas le fondement de notre être qu'il nous échoit de mettre en lumière ? 

Cette conscience nous est prêtée comme la vie nous est prêtée, comme le reste qui ne peut appartenir à personne. Votre vie, votre corps, votre âme ne vous appartient pas, même si tout nous porte à le penser. Cet appartement que vous louez, vous pouvez oubliez qu'il ne vous appartient pas, mais cette maison que vous avez acquise contre monnaie ne vous appartient pas davantage. Rien ne peut appartenir aux êtres vivants, et leurs illusions les plus tenaces elles-mêmes leurs sont prêtées.

Les hommes croient qu'ils vivent éternellement....

Bien à vous

il y a une heure, Don Juan a dit :

Cette conscience nous est prêtée comme la vie nous est prêtée, comme le reste qui ne peut appartenir à personne. Votre vie, votre corps, votre âme ne vous appartient pas, même si tout nous porte à le penser. Cet appartement que vous louez, vous pouvez oubliez qu'il ne vous appartient pas, mais cette maison que vous avez acquise contre monnaie ne vous appartient pas davantage. Rien ne peut appartenir aux êtres vivants, et leurs illusions les plus tenaces elles-mêmes leurs sont prêtées.

Les hommes croient qu'ils vivent éternellement....

Bien à vous

C'est exact , tout ce que nous possédons nous est prêté ... y compris la vie d'où le terme : rendre l'âme . 

Je trouve que c'est chiant de vivre mais ce n'est pas maintenant que j'ai trouvé l'amour que je vais m'en aller. 

Le 19/03/2018 à 13:08, Arielle A a dit :

Confucius aurait dit  : Qui veut bien mourir doit apprendre auparavant à bien vivre.

La mort, bien qu'inéluctable, semble avoir une dimension très culturelle et être envisagée (ou occultée) différemment selon les époques.

Quelle est votre position philosophique face à ce sujet : la mort ?

« La mort… est du domaine de la foi. Vous avez bien raison de croire que vous allez mourir, bien sûr. Ça vous soutient ! Si vous n’y croyez pas, est-ce que vous pourriez supporter la vie que vous avez ? Si on n’était pas solidement appuyé sur cette certitude que ça finira… est-ce que vous pourriez supporter cette histoire ?

Néanmoins, ce n’est qu’un acte de foi. Le comble du comble, c’est que vous n’en êtes pas sûr ! Pourquoi il n’y en aurait pas un ou une qui vivrait jusqu’à cent cinquante ans. Mais, enfin quand même, c’est là que la foi reprend sa force.

Alors au milieu de ça, vous savez je que je vous dis là, c’est parce que…et bien, c’est que j’ai vu ça, hein. Il y a une de mes patientes, il y a très longtemps, de sorte qu’on en entendra plus parler, sans ça, je ne raconterais pas son histoire. Elle a rêvé un jour, comme ça, que « l’existence rejaillirait toujours d’elle-même » ! Le rêve pascalien d’une infinité de vie se succédant à elles-mêmes sans fin possible. Elle s’est réveillée presque folle ! Elle m’a raconté ça, bien sûr que je ne trouvais pas ça drôle. Seulement voilà, la vie, ça s’est solide. C’est sur quoi nous vivons justement. La vie alors, dès qu’on commence à en parler comme telle. Bien sûr, nous vivons, ça c’est pas douteux, on s’aperçoit même à chaque instant. Il s’agit de la pensée, prendre la vie comme concept ».

Jacques Lacan (Louvain 1974)

Plus que de bien vivre et bien mourir, il s'agit surtout de bien croire.

Le 19/03/2018 à 13:30, Maurice Clampin a dit :

  C' est sans le moindre doute très juste mais incomplet , pas seulement "selon les époques" mais aussi "selon les cultures" y compris aujourd'hui .

Quand à ma position face à la mort , elle est plus pragmatique que philosophique (la philosophie n' étant pas vraiment ma tasse de thé) .

Pour moi la mort c' est un saut dans l' inconnu . Et l' inconnu ça fait toujours un peu peur .

Je la compare un peu comme mon premier saut en parachute , j' avais très peur mais envie de savoir ce que c' était ... et puis j' ai sauté des centaines d' autres fois .

La mort c'est rien du tout!

On arrête de respirer, c'est tout!

La souffrance par contre, c'est terrible!

Le 19/03/2018 à 16:22, S.A.S a dit :

Une espérance qui puisse expliquer le sens de nos vies .

Parce que si la fin de toute vies c'est le néant et l'oublie éternelle , alors nos vies et nos actes sont vains .

Et parce qu'au fond de ( presque ) tout être humain subsiste un désir d'infini .

Si les gens se contentaient "d'être" tout simplement...ils vivraient beaucoup mieux!