Avancée sociale: le Burn Out reconnu

Le burn out a été longtemps masqué. Les médecins ne disposaient pas de la nomenclature le reconnaissant. Il figurait souvent sous la nomination de "dépression".

Or le dernier classement DSM américain qui fait figure de référence devant les tribunaux semble reconnaitre au travailleur le droit d'avoir "péter un plomb".

Bien sûr en France rien n'est fait mais la bataille commence.

P.S. : Ce classement DSM considère les fumeurs comme déviants.

Il y a 2 heures, brooder a dit :

Bien sûr en France rien n'est fait mais la bataille commence.

Reconnaitre au travailleur le droit d'avoir "péter un plomb".

La justice américaine en voulant à n’importe quel prix étendre la nomenclature des droits en tous genre, pour étendre et accroitre son marché, frise les limites de la « connerie » à ce stade-là.

Si celui qui m’emploie est susceptible d’être responsable de tous mes maux de ventre ou de mes états d’âmes au prétexte que j’ai tous les droits, notamment d’avoir le droit d’être malade quand je veux, quand je le souhaite, au moment ou cela m’arrange, on est pas sorti de l’auberge dans l’encombrement chronique des tribunaux !

il y a 2 minutes, Enchantant a dit :

Reconnaitre au travailleur le droit d'avoir "péter un plomb".

La justice américaine en voulant à n’importe quel prix étendre la nomenclature des droits en tous genre, pour étendre et accroitre son marché, frise les limites de la « connerie » à ce stade-là.

Si celui qui m’emploie est susceptible d’être responsable de tous mes maux de ventre ou de mes états d’âmes au prétexte que j’ai tous les droits, notamment d’avoir le droit d’être malade quand je veux, quand je le souhaite, au moment ou cela m’arrange, on est pas sorti de l’auberge dans l’encombrement chronique des tribunaux !

Vous n'avez jamais entendu parler des gens qui se tuent au travaille ?

à l’instant, brooder a dit :

Vous n'avez jamais entendu parler des gens qui se tuent au travaille ?

Oui Oui, j'en connais même qui se tuent sans travailler, on appelle cela le suicide!

il y a 1 minute, Enchantant a dit :

Oui Oui, j'en connais même qui se tuent sans travailler, on appelle cela le suicide!

Oui, il y a même des entreprises qui font payés chère les frais d'enterrement.

Le problème n'est pas le burn out, mais les raisons qui y mènent !

Et là, vu la direction que prend le monde du travail, le problème va plutôt s'accentuer que s'estomper !

Pour combattre efficacement la dépression au travail, il ne faut pas se contenter de reconnaître la dépression professionnelle. Les gens qui sont obligés d'effectuer un travail qui les rend malade parce qu'ils n'en trouveront probablement pas un ailleurs, les supérieurs qui jouent sur la précarité de leurs employés pour leur imposer des cadences infernales et des conditions de travail de plus en plus contraignantes... C'est tout un système qu'il faut changer, et c'est pas une vague reconnaissance du point de vue législatif qui va changer quelque chose à ça.

Et vu comme cey parti, j'vais rejoindre le parti d'Aymeric Caron et de sa semaine de 20h...

Je ne suis pas favorable à la reconnaissance du burn-out. Il est multifactoriel. Que la médecine du travail fasse un Vrai job de prévention et son job tout simplement m'apparaîtrait déjà comme un progrès non négligeable... 

Les joies du DSM. Si tu veux que les gens tombent malades c’est simple: Invente une maladie. Dire que Freud croyait leur amener la peste. Tel est pris qui croyait prendre. Y sont forts ces ricains

Comme d'habitude, le fait que les institutions prennent en mains un problème, surtout sanitaire, est le signe que le problème a été circonscris.

La santé mentale restait un bastion "libre" mais sa reprise en main est en cours et va vite rentrer dans le cours commun.

il y a 9 minutes, ping a dit :

Les joies du DSM. Si tu veux que les gens tombent malades c’est simple: Invente une maladie. Dire que Freud croyait leur amener la peste. Tel est pris qui croyait prendre. Y sont forts ces ricains

C'est certain, juger de la santé mentale d'une personne n'est certainement pas innocent ...

Disons qu'il est plus facile de traiter un symptôme que ce qui est à l'origine du symptôme pour le coup. Le burn out, comme bien d'autres "maladies" mentales sont des symptômes signalant un environnement, une société malade. Etre normal dans un monde fou n'est pas forcement signe de bonne santé mentale. Et vice versa...

Ce sujet ne m'est pas étranger et j'en ai connu tous les rouages. Donc je peux en parler en toute connaissance et cela parce que je m'en suis "sorti".

Vivre l'enfer du travail est pour moi maintenant une chose passée. Cela a été une convergence de raisons qui évidemment est tout à fait personnel et qui devant même des professionnelles ne peux se résoudre en quelques consultations. La chose était reconnue depuis longtemps et les traitements multiples n'avaient rien d'évident.

Effectivement, considérer ce "mal" en tant que guéri ne veux rien dire, il nécessite des soins à vie ...

L'évolution de la prise en charge de la santé mentale depuis déjà plusieurs années est couvert par décision judicière.  

Il y a 2 heures, brooder a dit :

Ce sujet ne m'est pas étranger et j'en ai connu tous les rouages. Donc je peux en parler en toute connaissance et cela parce que je m'en suis "sorti".

Vivre l'enfer du travail est pour moi maintenant une chose passée. Cela a été une convergence de raisons qui évidemment est tout à fait personnel et qui devant même des professionnelles ne peux se résoudre en quelques consultations. La chose était reconnue depuis longtemps et les traitements multiples n'avaient rien d'évident.

Effectivement, considérer ce "mal" en tant que guéri ne veux rien dire, il nécessite des soins à vie ...

L'évolution de la prise en charge de la santé mentale depuis déjà plusieurs années est couvert par décision judicière.  

Tu peux reformuler s'il te plait, et expliquer aussi ?

Il faut être conscient que ces pathologies sont encore mal traitées et encore moins comprises et bien sûr que cela n'a rien avoir avec un rhume.

La génétique en est le premier maillon mais ensuite l'environnement qui fait pression déclenche les symptômes: l'épigénétique.

Donc admettre que la pression sociale et encore moins la pression en entreprise puissent rendre très gravement malade est bien sûr une question politique.

Il y a 13 heures, brooder a dit :

Il faut être conscient que ces pathologies sont encore mal traitées et encore moins comprises et bien sûr que cela n'a rien avoir avec un rhume.

La génétique en est le premier maillon mais ensuite l'environnement qui fait pression déclenche les symptômes: l'épigénétique.

Donc admettre que la pression sociale et encore moins la pression en entreprise puissent rendre très gravement malade est bien sûr une question politique.

Pathologie et traitement... = Boulot et pognon !

Perso, je pense que les gens doivent surtout se forger un mental, ce qui pourrait être fait à l'école, bien encadré par des enseignant formés et dévoués à la cause de ces jeunes qui vont devenir des adultes et des proies faciles pour le monde du travail !

Les gens devraient être capables de comprendre que personne ne peut les forcer et que s'il y en a marre, y'en a marre et on se barre !

Personne n'a à supporter des pressions non désirées que certains puants adorent mettre sans arrêt par besoin de pouvoir !

Il faut être capable de remettre en place les personnes, il faut être capable de dire les choses !

Se courber et dire oui à tout pour tomber en dépression =  QUELLE BONNE IDÉE !!!

"Dire oui à tout pour tomber en dépression ...", c'est exactement ce que dit l'encadrement pour faire tomber la faute sur le salarié.

il y a 15 minutes, brooder a dit :

"Dire oui à tout pour tomber en dépression ...", c'est exactement ce que dit l'encadrement pour faire tomber la faute sur le salarié.

Dans l'entreprise, il y a une sorte de "puissance" qui emporte tout et tout le monde...

Les gens sont le nez dans le guidon et en arrive à ne plus voir la réalité.

J'ai une "personne" autour de moi, qui devrait terminer son job à 18h30 et qui péniblement quitte le travail avant 21h30, souhaitant faire les choses bien, etc...

Donc, les employeurs, se disent que tout va bien vu qu'elle termine toutes ses taches dans les 8h30 de boulot défini...Alors qu'en fait, il lui en faut 11h30 pour y arriver !

Je ne cesse de lui dire que c'est de la connerie, que c'est un message complètement stupide qu'elle envoie à ses employeurs !

Et personne n'a à sacrifier 3h de sa vie tous les soirs pour qui que ce soit !

Forcément, cela pèse sur son moral, sur son énergie, elle est fatiguée tout le temps, n'arrive jamais à récupérer, vit dans un total bordel qu'elle n'arrive jamais à ranger et pire, elle fuirait presque sa maison pour ne plus avoir à affronter ce bordel !

Je lui ai dit, dernièrement, continue comme ça et un soir tu auras un grave accident de la route en t'étant endormie au volant !

Parce que bien entendu, elle travaille à plus de 45 minutes en voiture de chez elle, alors en soirée, après s'être levée très tôt le matin, faire encore 45 minutes d'auto sur l'autoroute, à une vitesse régulière, ce qui pousse encore plus vers la lassitude et l'endormissement, l'accident va arriver !

Voilà un exemple tout à fait banal de personnes qui n'ont pas la capacité de comprendre qu'elles se foutent elles-mêmes dans les emmerdes ! 

Je suis de la génération qui a participé à la mise en place générale de l'informatique dans les entreprises.

Nous étions reçus royalement par les patrons pour "pousser les murs". Bien sûr on nous prenait pour les boucs émissaires par les chefs de services.

Bien qu'ayant conscience de la situation, mon travaille me passionnant, je jouais le jeu, sautant de missions en missions. cela n'a pas suffit, j'ai été surpris par la patrouille.

Il y a 5 heures, pep-psy a dit :

Il faut être capable de remettre en place les personnes, il faut être capable de dire les choses !

Se courber et dire oui à tout pour tomber en dépression =  QUELLE BONNE IDÉE !!!

Les gens qui font un burn-out ne sont pas tous des gens exploités, stop. Il y a aussi des gens qui ont un terrain spécifique et des problèmes de fond qui n'ont rien à voir avec l'entreprise, des boulimiques de travail, des accrocs à la compétition. 

Vous avez entendu parler de Caouissin ? C'est celui qui a tué son beau-frère, sa belle-soeur et les deux gosses dans la région de Nantes il y a un an et des brouettes. Avant de les découper et de les éparpiller dans les champs. Bonhomme jaloux et cupide. Et gai comme un pinson en deuil.

La Presse a dit qu'il avait fait un "burn-out" avant le crime (moi j'appelle ça surmenage au travail). Il travaillait à l'Arsenal, à Brest. Un burn-out à l'Arsenal de Brest ! Je pense que ça va être difficile de faire le tri !

C'est comme certains qui se retrouvent en dépression parce que ça ne va pas. La Dépression, c'est quand on reste scotché dans son lit pendant des semaines. Qu'on ne mange plus. Autrement, cela s'appelle de la déprime.