Génération j’ai le droit

http://m.leparisien.fr/fait-du-jour/individualisme-rejet-de-l-autorite-enquete-sur-la-generation-j-ai-le-droit-16-01-2018-7502937.php

C’est une phrase courte, qui se passe rarement d’un point d’exclamation. Comme une petite explosion sémantique qu’on entend partout et qu’on prononce soi-même souvent : « J’ai le droit ! » Le droit de parler en classe, le droit de bloquer son lycée, le droit au wi-fi et à la déconnexion, le droit de maltraiter l’orthographe, le droit de payer moins cher, celui de revendiquer sa singularité, religieuse ou identitaire, et même, désormais, le droit à l’erreur administrative…

« Après tout, nous sommes dans un Etat de droit, comme le répètent très souvent les politiques », sourit la sociologue et directrice de recherches au CNRS Monique Dagnaud.

...

« L’individualisme est un trait fort de nos sociétés contemporaines, et c’est vrai qu’il dilue le sentiment d’appartenance collective, abonde Monique Dagnaud (2). Nous avons pour de bon quitté la société patriarcale : un cadre existe toujours dans la famille mais il est négocié et la parole de l’enfant est prise en compte. Pas étonnant, dans ce contexte, que des jeunes s’élèvent avec l’argument j’ai le droit. »

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« Nous sommes dans la glorification des identités particulières, dans un individualisme forcené », assène Barbara Lefebvre, enseignante et polémiste, auteur d’un pavé dans cette mare du « je » : « Génération : J’ai le droit », à paraître jeudi (1). Cette prof d’histoire-géographie dénonce chez ses élèves mais aussi chez leurs parents « une suspicion » à l’égard de l’autorité et des savoirs, comme si le règne du moi revendiqué sur les réseaux sociaux rendait tout le reste relatif. Au feu, les estrades et piédestaux sur lesquels trônaient autrefois le maître, le juge, le politique, les parents ?

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Vers un nouveau 68 ou pourquoi pas 69 ? Une nième contre-attaque réactionnaire ?

Ce droit ne devrait il pas être accompagné par une éducation à la collaboration comme dans les pays de droit positif ou l’on apprend à commencer par « good job » avec un sourire . Le droit sans le cheese va t’il faire muter la culture française protestante ?

Une autre question se pose , la génération « j’ai le droit » n’a t’elle pas le devoir de savoir « le droit » ?

Car bien souvent le droit évoqué n’existe que dans la tête du Moi .

Cette tendance n’est elle pas contagieuse ?

Combien de cacochymes parlent de leur droit à tel avantage sur la retraite parce qu’ils ont cotisé , alors que le droit indique précisément que cette cotisation n’etait Pas pour moi ?

Tu as le droit de bosser et pas te faire entretenir, et je te donne pas le droit de m'emmerder jusqu'à la fin de mes jours, voilà comment je les vois, les" j'ai le droit", mais ça c'est que du pipeau chez eux, ils seront bien trop contents de ne plus contester quand ils seront dans leurs merdes jusqu'au cou, et qu'il y aura une main tendue vers eux pour les aider à en sortir, ingratitude de cette génération qui n'ont que ce mot à la bouche" j'ai le droit, moi"

il y a 12 minutes, PINOCCHIO a dit :

Tu as le droit de bosser et pas te faire entretenir,

Travailler est un droit constitutionnel. Non moi a le devoir de faire respecter ce droit . Par contre si j’ai le droit à un travail le droit ne dit pas à quel niveau de pouvoir d’achat . C’est un devoir du Moi que de le savoir . Le Moi individualiste c’est le contrat et non l’état . Enfin je crois .

il y a 11 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Travailler est un droit constitutionnel. Non moi a le devoir de faire respecter ce droit . Par contre si j’ai le droit à un travail le droit ne dit pas à quel niveau de pouvoir d’achat . C’est un devoir du Moi que de le savoir . Le Moi individualiste c’est le contrat et non l’état . Enfin je crois .

Très juste

Mais j'aime pas ce genre de revendication qui ne veut rien dire, "j'ai le droit"

droit à quoi ? quand ça m'arrange surement, pour ma petite personne, le reste c'est que aléatoire, j'aurais bien quelqu'un derrière pour me soutenir, au cas ou, je serais dans la mouise, c'est un peu trop facile de faire le contestataire, quand tu sais pas derrière ce qui peut t'arriver, mais ça c'est le cadet de leurs soucis, à la génération "paman" avec leurs petits conforts personnalisés  

il y a 12 minutes, PINOCCHIO a dit :

Très juste

Mais j'aime pas ce genre de revendication qui ne veut rien dire, "j'ai le droit"

droit à quoi ? quand ça m'arrange surement, pour ma petite personne, le reste c'est que aléatoire, j'aurais bien quelqu'un derrière pour me soutenir,

Vous avez aussi le droit de vivre pour vous et faire jouer votre droit alimentaire 

Citation

au cas ou, je serais dans la mouise, c'est un peu trop facile de faire le contestataire, quand tu sais pas derrière ce qui peut t'arriver, mais ça c'est le cadet de leurs soucis, à la génération "paman" avec leurs petits conforts personnalisés  

Sur mon frigo j’ai mis un magnet d’Alcatraz : Vous avez le droit d’être nourris et soignés , toute autre demande est un privilège.

J’ai le droit !

Oui, euuuh, les jeunes heeeiiiiin !!!!

Toujours à nous embêter à réclamer des droits hallucinants, genre des aides de l'Etat pour pouvoir réaliser des investissements et pour créer 1 million d'emplois, des baisses de charges sociales et tout et tou...

Oh Wait !!! 

Bah voilà, les hérauts des classes sociales supérieures qui viennent demander aux jeunes de changer d'opinion et de faire un retour sur eux-mêmes, mais qui sont incapables de voir qu'eux-mêmes font partie d'une classe qui fait exactement la même chose, sauf que proche du pouvoir et de l'ordre préétabli, ils peuvent maquiller cela sous des oripaux plus positifs, genre "c'est pour le bien de tous", "c'est pour l'économie", "c'est pour le progrès" et autres conneries.

Quand on construit un monde opposant des exclus destinés majoritairement à rester des exclus et des privilégiés qui se reproduisent entre eux, est-il étonnant de voir les premiers réclamer des droits qu'ils estiment normaux d'avoir ? Genre le droit aux études, actuellement réduit par ceux-là même qui se sont élevés par les études, ou en entrant dans des vieilles écoles pay 2 win. 

Franchement poilant XD

J'ai le droit, oui ! Mais coule de source que j'ai des devoirs ! L'un ne va pas sans l'autre, si certains semblent vouloir nous expliquer qu'une génération ne sait plus qu'avec droit, devoir va de pair, la faute à qui ? Les parents, les profs, les grands médias ou peut être même l'image que véhiculent nos politiques, ou d'autres préféreront dire que tout ça c'est "sociétale"...

Je pense que les parents devraient être les premiers à mettre, ou tout du moins essayer de mettre les enfants sur la bonne voie...

ça fonctionne avec "j'ai le droit de réponse" aussi si tu t'inquiètes pour ta retraite.

il y a 3 minutes, chupa-chupi a dit :

ça fonctionne avec "j'ai le droit de réponse" aussi si tu t'inquiètes pour ta retraite.

 

 

A l’évidence tu l’as, merci de ta réponse .

il y a 26 minutes, PLS maker a dit :

, ou en entrant dans des vieilles écoles pay 2 win. 

Franchement poilant XD

Vous oubliez le droit d’integrer Les grandes écoles ou autres filières don’t pay to win . Un vrai droit ouvert à tous .

il y a 30 minutes, LulzLamo a dit :

Je pense que les parents devraient être les premiers à mettre, ou tout du moins essayer de mettre les enfants sur la bonne voie...

Oui, d'autant plus que c'est au sein de la cellule familiale que sévit le plus la "j'ai le droititude", revendication première dés qu'apparait la moindre restriction ou interdiction.

Et c'est à ce moment là que trop de parents se montrent démissionnaires, car il est plus facile de laisser sortir sa progéniture le soir sans restriction, de ne pas surveiller les fréquentations, puis, de ne pas chercher à savoir d'ou vient ce nouveau vélo, ce nouveau scoot, ce nouveau smartphone, etc...

Car, le plus souvent, c'est "j'ai le droit" tout simplement parce que les copains, ou même seulement UN copain à le droit...

Pas toujours facile, à ce moment là, pour les parents de se montrer fermes et solidaires, et d'assumer le conflit prévisible.

Si l' Education Nationale doit enseigner, ce sont les parents qui doivent éduquer, encore faut il que pour x raisons, ils en soient capables, ou considèrent que c'est utile ou nécessaire...

La plupart des jeunes connaissent mieux leurs droits que leurs devoirs.

Ils connaissent sans doute mieux leurs devoirs que la génération réactionnaire qui émet ce genre d'articles. La confiscation des décision en matière politique et économique n'est pas un devoir, c'est une honte. 

Les revendications mises au pilori ici tendent à servir une idée du bien commun bien plus égalitaire et démocratique que les héritiers qui font dans leur froc à l'idée de pouvoir être rejoint par des gamins issus des classes plus basses qui entendent bien exercer les mêmes droits que ceux que se sont arrogés les premiers. 

Le devoir ici c'est la confrontation des idées en vue d'une vie politique efficace et plurielle. Ceux qui cherchent à faire rentrer dans le rang la jeunesse sont à mille lieu de le vouloir. 

Il y a 3 heures, PINOCCHIO a dit :

as le droit de bosser et pas te faire entretenir,

Vas dire ça à ceux qui sont contre le droit au travail des femmes....

il y a 1 minute, Kyoshiro02 a dit :

Vas dire ça à ceux qui sont contre le droit au travail des femmes....

Des femmes au foyer , précise le, ceux là préfère l'entretenir, il y a moins de risque à courir

Il y a 12 heures, DroitDeRéponse a dit :

http://m.leparisien.fr/fait-du-jour/individualisme-rejet-de-l-autorite-enquete-sur-la-generation-j-ai-le-droit-16-01-2018-7502937.php

C’est une phrase courte, qui se passe rarement d’un point d’exclamation. Comme une petite explosion sémantique qu’on entend partout et qu’on prononce soi-même souvent : « J’ai le droit ! » Le droit de parler en classe, le droit de bloquer son lycée, le droit au wi-fi et à la déconnexion, le droit de maltraiter l’orthographe, le droit de payer moins cher, celui de revendiquer sa singularité, religieuse ou identitaire, et même, désormais, le droit à l’erreur administrative…

« Après tout, nous sommes dans un Etat de droit, comme le répètent très souvent les politiques », sourit la sociologue et directrice de recherches au CNRS Monique Dagnaud.

...

« L’individualisme est un trait fort de nos sociétés contemporaines, et c’est vrai qu’il dilue le sentiment d’appartenance collective, abonde Monique Dagnaud (2). Nous avons pour de bon quitté la société patriarcale : un cadre existe toujours dans la famille mais il est négocié et la parole de l’enfant est prise en compte. Pas étonnant, dans ce contexte, que des jeunes s’élèvent avec l’argument j’ai le droit. »

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« Nous sommes dans la glorification des identités particulières, dans un individualisme forcené », assène Barbara Lefebvre, enseignante et polémiste, auteur d’un pavé dans cette mare du « je » : « Génération : J’ai le droit », à paraître jeudi (1). Cette prof d’histoire-géographie dénonce chez ses élèves mais aussi chez leurs parents « une suspicion » à l’égard de l’autorité et des savoirs, comme si le règne du moi revendiqué sur les réseaux sociaux rendait tout le reste relatif. Au feu, les estrades et piédestaux sur lesquels trônaient autrefois le maître, le juge, le politique, les parents ?

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Vers un nouveau 68 ou pourquoi pas 69 ? Une nième contre-attaque réactionnaire ?

Ce droit ne devrait il pas être accompagné par une éducation à la collaboration comme dans les pays de droit positif ou l’on apprend à commencer par « good job » avec un sourire . Le droit sans le cheese va t’il faire muter la culture française protestante ?

Une autre question se pose , la génération « j’ai le droit » n’a t’elle pas le devoir de savoir « le droit » ?

Car bien souvent le droit évoqué n’existe que dans la tête du Moi .

Cette tendance n’est elle pas contagieuse ?

Combien de cacochymes parlent de leur droit à tel avantage sur la retraite parce qu’ils ont cotisé , alors que le droit indique précisément que cette cotisation n’etait Pas pour moi ?

 

Bsr DroitDeRéponse,

Pour ma part j'ai su différencier le droit du devoir dès le primaire, en effet, petit écolier dès que j'avais franchi le seuil de la maison je jetais mon cartable dans le couloir et disais a ma mère, je sors jouer dehors, elle m'a toujours arrêté en me disant, tu fais tes devoirs, ensuite tu auras le droit de sortir jouer dehors avec les petits camarades.

a+

Il y a 9 heures, Kyoshiro02 a dit :

Vas dire ça à ceux qui sont contre le droit au travail des femmes....

Un mari a le droit d'avoir une femme qui ne travaille pas . Et la femme a le droit de travailler si elle le souhaite. Il n'y a donc rien à dire si ce n'est que faute d'accord le divorce ou la séparation est ton amie .

il y a une heure, Abu nuwas a dit :

Bsr DroitDeRéponse,

Pour ma part j'ai su différencier le droit du devoir dès le primaire, en effet, petit écolier dès que j'avais franchi le seuil de la maison je jetais mon cartable dans le couloir et disais a ma mère, je sors jouer dehors, elle m'a toujours arrêté en me disant, tu fais tes devoirs, ensuite tu auras le droit de sortir jouer dehors avec les petits camarades.

 

a+

De quels devoirs parlez vous donc ?

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21842

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A la rentrée l'enseignante avait fait le choix de ne pas donner de devoirs oraux ou leçons ( j'étais d'accord ) , suite à une bronca de quelques parents quelques devoirs sont donnés , le droit de ceux gueulant le plus fort a été appliqué .

il y a 53 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Un mari a le droit d'avoir une femme qui ne travaille pas . Et la femme a le droit de travailler si elle le souhaite. Il n'y a donc rien à dire si ce n'est que faute d'accord le divorce ou la séparation est ton amie .

Un mari n'a pas le droit d'interdire à une femme de travailler...

il y a 15 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Un mari n'a pas le droit d'interdire à une femme de travailler...

Hmm il faut apprendre à lire jeune homme .

"Un mari n'a pas le droit d'interdire à une femme de travailler." /= ""Un mari a le droit d'avoir une femme qui ne travaille pas."

C'est évidemment aussi vrai pour Madame .

il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

Un enseignant ne peut pas donner à ses élèves un travail écrit à faire en dehors de la classe.

 

 un travail écrit est un devoir ...il n'y a pas de devoirs sans droits et inversement ...

Il y a 11 heures, PLS maker a dit :

Les revendications mises au pilori ici tendent à servir une idée du bien commun bien plus égalitaire et démocratique que les héritiers qui font dans leur froc à l'idée de pouvoir être rejoint par des gamins issus des classes plus basses qui entendent bien exercer les mêmes droits que ceux que se sont arrogés les premiers. 

à voir le nombre de gamins issus des classes plus basses qui soutiennent les murs de leur HLM plutôt qu'aller à l'école jouir de leurs droits ,les héritiers ont des siècles de constipation devant eux  .....