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Les figures de l’autre : l’animal


satinvelours

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Je lis ça, dans vos liens :

Après vous viendrez me reprocher de "psychanalysifier" !!!

Il y avait la psychanalyse de comptoir, voici venue la psychanalyse en dentelles !

Ce serait pas possible d'aimer la viande parce que c'est bon (!) ou parce que ça apporte facilement les protéines nécessaires ?

Je tiens quand même beaucoup à mon beau corps musclé !...

"Renoncer à la viande c'est accuser ses parents!"

celle-là je la garde pour le fronton de mon temple à côté de "connais-toi toi-même"

https://www.vegactu.com/actualite/un-vegan-patrik-baboumian-bat-le-record-du-monde-du-plus-lourd-poids-porte-en-distance-9861/

Il a l'air de manquer de protéïnes cuilà?

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Il y a 1 heure, ping a dit :
Citation

Il est devenu en 2006 végétarien, puis en 2011 végétalien. Il dit avoir éliminé certaines carences alimentaires de sa période végétarienne depuis qu'il est devenu végétalien et que sa masse musculaire s'est mis à augmenter plus rapidement depuis. Il dit également que son régime utilise notamment des aspects de celui de son enfance en Iran, pour son apport protéinique, avec beaucoup de riz (principalement riz basmati blanc et lentilles, traditionnels de la cuisine iranienne), mais aussi riz brun et pois de différentes sortes. Il absorbe une importante partie sous forme liquide afin de pouvoir l'absorber et assimiler plus rapidement lorsque son organisme n'a pas faim1.

Qu'au dieu végan je croie

Pour porter diadème ?

Non, merci !

Refuser le gavage des oies

Pour me gaver moi-même ?

non, merci !

Ne pas maigrir de trop, peut-être,

Mais ... sans faim ?!

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Blaquière a dit :

Qu'au dieu végan je croie

Pour porter diadème ?

Non, merci !

Refuser le gavage des oies

Pour me gaver moi-même ?

non, merci !

Ne pas maigrir de trop, peut-être,

Mais ... sans faim ?!

Penser que le véganisme est une sorte de mode pour bobos  est aussi une façon de refouler la culpabilité que chaque individu normalement pourvu de coeur ressent à ce sujet. Et si les véganes avaient raison, quelle horreur, qu'elles remises en questions ça impliquerait...

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, ping a dit :

Penser que le véganisme est une sorte de mode pour bobos  est aussi une façon de refouler la culpabilité que chaque individu normalement pourvu de coeur ressent à ce sujet. Et si les véganes avaient raison, quelle horreur, qu'elles remises en questions ça impliquerait...

Mais ils ont certainement raison ! Or j'aime bien la viande ! Bien mais un tout petit peu. Si tous ls mageurs de viande en mangeaient aussi peu qu moi, il faudrait diviser la production par 10 au moins.

Ceci dit il serait indispensable d'éliminer la souffrance animale. Et on en aurait les moyens.

Il faudrait bien les élever comme des coqs en pâte.  Avec musique, télé, spectacles comiques (en ce moment, on a plein de comiques qui font pas rire, ça leur ferait un débouché ; ils iraient faire rire les vaches !), psychanalyse si nécessaire, fourrage, à volonté, et quand elles seraient bien dodues un beau  triste jour quand elles auraient le dos tourné, KOUIC ! Ni vu ni connu, et on se les goinfre !

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Membre, 155ans Posté(e)
PitchenLeSanglant Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 155ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, ping a dit :

Penser que le véganisme est une sorte de mode pour bobos  est aussi une façon de refouler la culpabilité que chaque individu normalement pourvu de coeur ressent à ce sujet. Et si les véganes avaient raison, quelle horreur, qu'elles remises en questions ça impliquerait...

Le véganisme prend de l'ampleur en Occident, dans les grandes villes. Il est venu d'Amérique, et non du Tiers-monde… Hormis les bobos aux obscurs croyances, on observe le même genre de croyance en Asie, en Inde notamment.

Derrière le véganisme se cache un panthéisme abscons qui se nourrie d'un égalitarisme dénué de sens, une vision du monde qui n'a rien de traditionnelle. Nos traditions qui nous enseignait que le monde n'avait aucun sens sans la présence de l'Homme. Elle enseignait une cosmologie bien différente de celle des véganes. Épicure règne aujourd'hui mais pendant des siècles il fut oublié et combattu.

C'est bien ce qui me gêne avec les véganes. Ils ne parlent jamais de ce qu'il y a derrière leur atroce empathie.

Quelles sont la philosophie, la cosmologie, la métaphysique qu'il y a derrière cette vision du monde qui amène ces absurdités ?

Je ne sais pas si je suis un individu normalement pourvu de cœur… Par contre, je sais que le lapin n'est pas mon petit frère autant que le canard n'est pas mon cousin. Tout comme la planète n'est ni ma mère, ni une personne, ni un esprit.

À défaut de savoir si j'ai un cœur, je suis certain d'avoir un cerveau.

 

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 18 minutes, PitchenLeSanglant a dit :

Le véganisme prend de l'ampleur en Occident, dans les grandes villes. Il est venu d'Amérique, et non du Tiers-monde… Hormis les bobos aux obscurs croyances, on observe le même genre de croyance en Asie, en Inde notamment.

Derrière le véganisme se cache un panthéisme abscons qui se nourrie d'un égalitarisme dénué de sens, une vision du monde qui n'a rien de traditionnelle. Nos traditions qui nous enseignait que le monde n'avait aucun sens sans la présence de l'Homme. Elle enseignait une cosmologie bien différente de celle des véganes. Épicure règne aujourd'hui mais pendant des siècles il fut oublié et combattu.

C'est bien ce qui me gêne avec les véganes. Ils ne parlent jamais de ce qu'il y a derrière leur atroce empathie.

Quelles sont la philosophie, la cosmologie, la métaphysique qu'il y a derrière cette vision du monde qui amène ces absurdités ?

Je ne sais pas si je suis un individu normalement pourvu de cœur… Par contre, je sais que le lapin n'est pas mon petit frère autant que le canard n'est pas mon cousin. Tout comme la planète n'est ni ma mère, ni une personne, ni un esprit.

À défaut de savoir si j'ai un cœur, je suis certain d'avoir un cerveau.

 

Atroce empathie, tiens je l'avais jamais entendue celle-là, :hum: . Bon, on va pas se refaire un débat sur le specisme, de toutes façon les arguments pour sont tellement previbles que ça en devient lassant en ce qui me concerne...

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Membre, 155ans Posté(e)
PitchenLeSanglant Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 155ans‚
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J'aurais pu dire que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Ces bonnes intentions qui mène au chaos et au désastre n'ont pas ma sympathie.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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il y a 6 minutes, PitchenLeSanglant a dit :

J'aurais pu dire que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Ces bonnes intentions qui mène au chaos et au désastre n'ont pas ma sympathie.

Sûrement que la troisième guerre mondiale sera déclenchée par les défenseurs des animaux et le lobby des producteurs de carottes...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 15 heures, PitchenLeSanglant a dit :

C'est bien ce qui me gêne avec les véganes. Ils ne parlent jamais de ce qu'il y a derrière leur atroce empathie.

Quelles sont la philosophie, la cosmologie, la métaphysique qu'il y a derrière cette vision du monde qui amène ces absurdités ?

 

J'avoue ne pas bien comprendre le lien " logique " derrière ceci ?

 

Par exemple je peux défendre les mêmes valeurs morales que le christianisme sans pour autant avoir une quelconque relation ou affinité avec la religion chrétienne. Il en irait de même en politique, je peux aussi bien être d'accord avec un argument d'un parti comme d'un autre, mais cela ne veut pas dire que j'adhère aux convictions de l'un ou de l'autre. Je peux être un consommateur sans défendre les intérêts mercantiles des multinationales, ou le capitalisme débridé, etc...

 

Maroudiji nous dirait que le véganisme remonte à l'Inde védique d'il y a plusieurs millénaires déjà, de plus les pythagoriciens étaient eux aussi végétariens, qu'à l'époque des Lumières en Angleterre quelques sociétés se sont instituées pour instaurer une alimentation végétarienne. Gageons que les raisons premières étaient différentes, de motivations issues d'une réflexion indépendante de celles antérieures, une redécouverte en quelque sorte. Une prise de conscience n'est pas toujours tributaire d'un héritage métaphysique ou philosophique, cela peut venir de sa propre sensibilité, de sa propre expérience, de ses rencontres, des informations glanées ci et là, d'un mouvement général en cours, d'un doute ou d'une méditation/réflexion...

 

 

De quelles absurdités est-il question exactement ?  Absurde de se rendre compte, que l'on confond allégrement pouvoir et vouloir: ce n'est pas parce que l'on peut réduire les animaux à l'état de chose, d'objet, d'esclaves, de " bêtes ", que l'on doit ou que nous devrions le vouloir. Ce n'est pas parce que l'on peut aujourd'hui faire un hybride génétique entre une grenouille et un humain ou un chimpanzé qu'il nous faille le faire ! Je peux rouler à plus de 200Km/h sur une autoroute ou une nationale mais est-ce que je le veux ? Nous pouvons surexploiter la Terre, nous pouvons continuer à avoir plus et plus vite, mais devons-nous le permettre, le voulons-nous véritablement si l'on connait toutes les implications et conséquences ? Aurions-nous dû construire des centrales nucléaires basées sur la fission alors que l'on connaissait les risques et les déchets radioactifs intraitables ? Nous reproduisons inlassablement la même équation, je peux donc je fais, or l'éthique est justement le grain de sable dans l'engrenage, je peux certes le faire, mais je ne trouve pas que ce soit une bonne chose, donc je m'abstiens de la mettre en application, on pourrait même parler de sagesse, ce que l'humain ou l'humanité est encore loin de se saisir...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 15 heures, PitchenLeSanglant a dit :

Je ne sais pas si je suis un individu normalement pourvu de cœur… Par contre, je sais que le lapin n'est pas mon petit frère autant que le canard n'est pas mon cousin. Tout comme la planète n'est ni ma mère, ni une personne, ni un esprit.

Mais que ce soit une personne, comme mon voisin ou mon médecin ou l'étranger qui vient s'installer à côté de chez moi, je leur dois le même respect, je leur reconnais le droit de vivre comme à moi-même, il n'est pas question de ne penser qu'à sa mère ou son frère afin de les épargner de notre barbarie ou notre sauvagerie, comme de les manger !

Il y a aussi notre rapport matérialiste au monde, des personnes sont prêtes à tuer pour une  cigarette, une paire de baskets ou une voiture pour les obtenir, d'autres risquent leur vie pour préserver leurs biens, leur maison ou mêmes leurs animaux.

On le voit, le découpage opéré ne tient pas, on ne peut pas ranger sagement d'un côté ce qui nous arrange et de l'autre ce qui nous est indifférent, car ces deux catégories se recoupent, conduisant à des contradictions, des incohérences !

 

Mais je sais bien que l'humain est capable de s'arranger avec ce genre de dissonances, d'être dans le déni, il excelle même à ce jeu, on trouve toujours le moyen de justifier nos actes/actions a posteriori, en revanche il est autrement plus difficile d'annoncer la couleur et de garder ce cap contre vents et marées, sans faire naufrage ou avoir fait fausse route !

 

Il y a 15 heures, PitchenLeSanglant a dit :

À défaut de savoir si j'ai un cœur, je suis certain d'avoir un cerveau.

Je crois que le problème de l'Homme n'est pas son manque de rationalisme ( user rationnellement de son intellect ) mais d'être intrinsèquement irrationnel, à cela s'ajoute une défaillance de sensibilité - de l'entendre -, et à y regarder de plus près, les progrès " humanistes " l'ont été non pas par une approche rationnelle mais au contraire par un accroissement de notre réceptivité ou notre sensibilité à la problématique, d'écouter nos sentiments, notre cœur ou empathie, de reconnaitre enfin en l'autre ce que nous avons en nous ! ( la sensibilité des bébés, des animaux, la valeur intrinsèque de l'étranger, de la femme, de l'homosexuel, du malade mental )

Car à défaut d'être capables d'accorder du respect à l'inconnu ou à ce qui nous est différent, on peut au moins, même si c'est apparemment particulièrement laborieux, identifier ou plutôt reconnaitre/admettre que les " autres " - au sens large - sont tout autant que nous emprunts/assujettis des mêmes états intérieurs, et dès lors par empathie ou par principe de réciprocité, en tenir compte dans nos relations avec eux, au même titre que je reconnais quelque chose, que je m'identifie étroitement, en mon frère, en mon ami, en ma femme, en mon voisin, chez mon enfant, à ma voiture, à ma maison, à mon lopin de terre, à mon argent, etc... Ces liens sont affectifs et non rationnels, par une connexion entre eux et moi.

 

 

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Membre, 155ans Posté(e)
PitchenLeSanglant Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 155ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, ping a dit :

Sûrement que la troisième guerre mondiale sera déclenchée par les défenseurs des animaux et le lobby des producteurs de carottes...

Tu ne crois pas si bien dire. Je citerai le propos de Madeleine Albright qui répondait à la question de savoir si 500 000 enfants morts en Irak valait la peine. (d'intervenir pour apporter la démocratie) « Je pense que c'était un choix très difficile mais que ça en valait la peine. »

Si demain les occidentaux déclare que les animaux sont des personnes, les autres pays qui tuent des animaux seront coupable de crimes atroces aux yeux de l'occident. Ne serait-ce pas un prétexte idéal pour intervenir ? Pour la liberté des animaux, au nom de ces milliers de « victimes » nous le ferions assurément.

Il y a 1 heure, deja-utilise a dit :

J'avoue ne pas bien comprendre le lien " logique " derrière ceci ?

Par exemple je peux défendre les mêmes valeurs morales que le christianisme sans pour autant avoir une quelconque relation ou affinité avec la religion chrétienne. Il en irait de même en politique, je peux aussi bien être d'accord avec un argument d'un parti comme d'un autre, mais cela ne veut pas dire que j'adhère aux convictions de l'un ou de l'autre. Je peux être un consommateur sans défendre les intérêts mercantiles des multinationales, ou le capitalisme débridé, etc...

Non. Je voulais dire qu'il y a derrière les idées et les valeurs prônées par les véganes, un parti politique ou une religion, une vision du monde.

Une façon de voir le monde, un sens attribué à notre existence. Or, non, on ne peut être végane et adhérer à des valeurs chrétiennes. C'est incompatible. L'Homme selon les véganes n'est pas l'Homme selon les véganes. Les mots sont les mêmes mais leur signification est radicalement différente.

Il faut une base commune pour partager des arguments. Sinon on baigne dans les incohérences et les velléités.

Il y a 1 heure, deja-utilise a dit :

Maroudiji nous dirait que le véganisme remonte à l'Inde védique d'il y a plusieurs millénaires déjà, de plus les pythagoriciens étaient eux aussi végétariens, qu'à l'époque des Lumières en Angleterre quelques sociétés se sont instituées pour instaurer une alimentation végétarienne. Gageons que les raisons premières étaient différentes, de motivations issues d'une réflexion indépendante de celles antérieures, une redécouverte en quelque sorte. Une prise de conscience n'est pas toujours tributaire d'un héritage métaphysique ou philosophique, cela peut venir de sa propre sensibilité, de sa propre expérience, de ses rencontres, des informations glanées ci et là, d'un mouvement général en cours, d'un doute ou d'une méditation/réflexion...

Rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme. Rien ne se créé à partir du néant. Cette croyance purement individualiste - donc moderne - me fait sourire, je trouve ça grotesque. Qu'est-ce que l'Homme ? Quelle est son identité ? Celle d'un atome ? Ou celle d'une personne né dans une famille dont il hérite tout ? Aux temps médiévaux pour se présenter nous disions. Je suis Jean, fils de Pierre.

Alors oui, une prise de conscience n'est pas toujours tributaire d'un héritage, c'est bien là le problème. Privé de la sagesse des anciens, les erreurs commencent de ce pas.

Il y a 1 heure, deja-utilise a dit :

De quelles absurdités est-il question exactement ?  Absurde de se rendre compte, que l'on confond allégrement pouvoir et vouloir: ce n'est pas parce que l'on peut réduire les animaux à l'état de chose, d'objet, d'esclaves, de " bêtes ", que l'on doit ou que nous devrions le vouloir. […]  Nous reproduisons inlassablement la même équation, je peux donc je fais, or l'éthique est justement le grain de sable dans l'engrenage, je peux certes le faire, mais je ne trouve pas que ce soit une bonne chose, donc je m'abstiens de la mettre en application, on pourrait même parler de sagesse, ce que l'humain ou l'humanité est encore loin de se saisir...

Il est nullement question de possibilité ou de volonté dans la réalité qu'un animal est une bête. C'est un constat de l'ordre établi que nous observons dans la nature.

Ensuite, pour répondre à la question. La volonté est loin d'être parfaite comme tu le constates. Les possibilités peuvent la corrompre. Fermer ces possibilités, fermer ces tentations, pourraient être un bon début. (Mais que faire de la liberté si chère à nos cœurs ?)

 

 Le grain de sable que tu appelles l'éthique qui vient perturber l'engrenage… Je ne partage pas cette vision mécanique du monde.

Plutôt que d'éthique, je parlerai de morale - LA morale -, plutôt que d'engrenage, je parlerai d'essence.

Qu'est-ce qu'une bonne chose ? Serions-nous tous d'accord pour partager cette même conception du bien ? Et la liberté dans tout ça ? (Encore elle !)

Il y a 1 heure, deja-utilise a dit :

Mais que ce soit une personne, comme mon voisin ou mon médecin ou l'étranger qui vient s'installer à côté de chez moi, je leur dois le même respect, je leur reconnais le droit de vivre comme à moi-même, il n'est pas question de ne penser qu'à sa mère ou son frère afin de les épargner de notre barbarie ou notre sauvagerie, comme de les manger !

C'est scandaleux et profondément injuste, pour une mère d'être traité comme un étranger. Les relations ne sont pas égales. Cet universalisme, cet égalitarisme, cette confusion, ce mélange qui n'a ni queue ni tête montre très bien ce que je voulais mettre en évidence.

Il y a une conception du monde particulière, très mystique, qui s'apparente presque à une religion dans le véganisme, ou plutôt dans l'idéologie moderne qui gouverne les esprits de notre époque.

Il y a 1 heure, deja-utilise a dit :

Il y a aussi notre rapport matérialiste au monde, des personnes sont prêtes à tuer pour une  cigarette, une paire de baskets ou une voiture pour les obtenir, d'autres risquent leur vie pour préserver leurs biens, leur maison ou mêmes leurs animaux.

On le voit, le découpage opéré ne tient pas, on ne peut pas ranger sagement d'un côté ce qui nous arrange et de l'autre ce qui nous est indifférent, car ces deux catégories se recoupent, conduisant à des contradictions, des incohérences !

Mais je sais bien que l'humain est capable de s'arranger avec ce genre de dissonances, d'être dans le déni, il excelle même à ce jeu, on trouve toujours le moyen de justifier nos actes/actions a posteriori, en revanche il est autrement plus difficile d'annoncer la couleur et de garder ce cap contre vents et marées, sans faire naufrage ou avoir fait fausse route !

Je n'ai pas compris où tu veux en venir.

Il y a 2 heures, deja-utilise a dit :

Car à défaut d'être capables d'accorder du respect à l'inconnu ou à ce qui nous est différent, on peut au moins, même si c'est apparemment particulièrement laborieux, identifier ou plutôt reconnaitre/admettre que les " autres " - au sens large - sont tout autant que nous emprunts/assujettis des mêmes états intérieurs, et dès lors par empathie ou par principe de réciprocité, en tenir compte dans nos relations avec eux, au même titre que je reconnais quelque chose, que je m'identifie étroitement, en mon frère, en mon ami, en ma femme, en mon voisin, chez mon enfant, à ma voiture, à ma maison, à mon lopin de terre, à mon argent, etc... Ces liens sont affectifs et non rationnels, par une connexion entre eux et moi.

Tu disais plus haut devoir le même respect à l'étranger qu'à ta mère. L'étranger n'est plus un étranger, l'autre n'existe plus et toi-même par la même occasion. Tout le raisonnement que tu décris qui vient de l'universalisme chrétien -ou qui le corrompt- tombe  à l'eau.

 

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 202 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Le 13/1/2018 à 11:32, Blaquière a dit :

Je lis ça, dans vos liens :

Après vous viendrez me reprocher de "psychanalysifier" !!!

Il y avait la psychanalyse de comptoir, voici venue la psychanalyse en dentelles !

Ce serait pas possible d'aimer la viande parce que c'est bon (!) ou parce que ça apporte facilement les protéines nécessaires ?

Je tiens quand même beaucoup à mon beau corps musclé !...

"Renoncer à la viande c'est accuser ses parents!"

celle-là je la garde pour le fronton de mon temple à côté de "connais-toi toi-même"

oui enfin, refuser de perpétuer une tradition, c'est reconnaître qu'elle est défectueuse, parents est à prendre dans le sens " ancêtres" ;

Mais ceci dit, il ne me semble pas que tu sois créationniste, si tu reconnais que l'homme est le fruit de l'évolution animale, nous pouvons peut être penser que la masse d'information est trop importante pour être stocker et gérée pas notre cerveau et qu'elle  passe au cours des années dans le système génétique .

Imagine, toi qui aimes imaginer, que ta mémoire consciente te permette de te souvenir non pas seulement de ce que tu as connus de ton vivant, mais de tout ce qui s'est passé depuis l'origine de la vie, parce que, à moins de croire en la génération spontanée, il y a en nous tous quelque chose qui vit depuis l'origine de la vie , il y aurait de fortes chances que certains animaux nous apparaissent comme nos ancêtres .

J'en mange aussi de la viande, mais il me semble que pour être tout à fait en accord avec ma conscience, il faudrait que je n'en mange pas et depuis la lecture du texte de @deja-utilise,je regarde les emballages du supermarché d'un autre œil,  par contre je n'irais pas tuer un animal pour le manger sans y être obligé mais sûrement que je ne laisserais pas ma famille mourir de faim.

  peut être effectivement que consommer l'animal est indispensable à la survie des humains mais ce n'est pas une certitude et la question est : sous la pression des lobbys de la viande, cette consommation n'augmente t'elle pas alors qu'elle diminuerait naturellement ,si elle diminuait naturellement, ce ne pourrait être qu'a cause de la naissance d'un sentiment, la consommation de la viande ne freine t'elle pas le développement de ce sentiment et ce sentiment est il celui nécessaire à la paix sur terre ? D 'ou la question du livre, "l'élevage est il a l'origine de l’oppression humaine ?

Je dirais donc pour répondre à @PitchenLeSanglant que le véganisme est peut être un extrémisme provoqué par un autre extrémisme, celui d'avoir un comportement avec les animaux qui n'est pas digne des êtres humains car générer de la peur et de la souffrance n'est pas digne d'un être humain, on peut partir du principe que celui qui ne tuerait pas un animal à fortiori ne tuerait pas un être humain, j'y verrais  donc caché en toile de fond la volonté de la libération de l'Homme car il est très difficile de savoir ce qui nous motive réellement au plus profond de nous même .

  

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Membre, 155ans Posté(e)
PitchenLeSanglant Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 155ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, bouddean a dit :

Je dirais donc pour répondre à @PitchenLeSanglant que le véganisme est peut être un extrémisme provoqué par un autre extrémisme, celui d'avoir un comportement avec les animaux qui n'est pas digne des êtres humains car générer de la peur et de la souffrance n'est pas digne d'un être humain, on peut partir du principe que celui qui ne tuerait pas un animal à fortiori ne tuerait pas un être humain, j'y verrais  donc caché en toile de fond la volonté de la libération de l'Homme car il est très difficile de savoir ce qui nous motive réellement au plus profond de nous même .

Non le véganisme n'est pas une réaction mais un prolongement. Un prolongement de l'égalitarisme et d'une certaine croyance de ce que sont la nature et l'Homme. Des croyances qui créaient une rupture avec l'ancien monde.

En théorie oui, si on considère que tuer un animal est extrémiste, on ne tuerait pas d'être humain également. Mais c'est seulement parce que… Tuer un être humain est déjà considéré comme un acte « extrémiste ». Il n y a aucune nécessité à considérer le meurtre d'un animal comme « extrémiste » pour arriver à ce résultat. (Je n'aime pas ce terme d'ailleurs, il est difficile de savoir ce qu'il signifie. Hormis que le Juste, le bien, serait le centrisme…)

Que l'être humain ne soit pas digne parce qu'il génère de la peur et de la souffrance… Il aura donc fallu attendre des milliers d'années pour que l'être humain devienne digne de ce qu'il est ? Ah non, on y est pas encore… Là encore, la conception de ce qu'est l'Homme, un devenir et uniquement un devenir. C'est bien là un des points de départ du véganisme.

Je n'ai pas compris quelle serait la relation entre le véganisme et la volonté de libération de l'Homme, mais je pense qu'il y a là quelque chose d'essentiel.

 

 

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 202 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Le 16/1/2018 à 16:54, PitchenLeSanglant a dit :

Non le véganisme n'est pas une réaction mais un prolongement. Un prolongement de l'égalitarisme et d'une certaine croyance de ce que sont la nature et l'Homme. Des croyances qui créaient une rupture avec l'ancien monde.

En théorie oui, si on considère que tuer un animal est extrémiste, on ne tuerait pas d'être humain également. Mais c'est seulement parce que… Tuer un être humain est déjà considéré comme un acte « extrémiste ». Il n y a aucune nécessité à considérer le meurtre d'un animal comme « extrémiste » pour arriver à ce résultat. (Je n'aime pas ce terme d'ailleurs, il est difficile de savoir ce qu'il signifie. Hormis que le Juste, le bien, serait le centrisme…)

Que l'être humain ne soit pas digne parce qu'il génère de la peur et de la souffrance… Il aura donc fallu attendre des milliers d'années pour que l'être humain devienne digne de ce qu'il est ? Ah non, on y est pas encore… Là encore, la conception de ce qu'est l'Homme, un devenir et uniquement un devenir. C'est bien là un des points de départ du véganisme.

Je n'ai pas compris quelle serait la relation entre le véganisme et la volonté de libération de l'Homme, mais je pense qu'il y a là quelque chose d'essentiel.

 

 

Je regardais il y a quelques temps de ça un lobbyiste de la viande expliquer qu'il fallait manger de la viande, que c'était indispensable à notre santé.

Il expliquait également que c'était grâce à la consommation de viande que notre cerveau avait pu se développer .

-Si c'est vrai, le végétarisme ne peut être qu'antérieur à un mode de vie carnivore puisque notre cerveau n'existerait pas autrement, donc, qu'est ce qui peut motiver un changement dans les habitudes de consommation ? Soit un danger pour la santé, soit quelque chose de dérangeant psychologiquement et ce changement serait alors volontaire , mais dans les deux cas, le végétarisme ne peut être qu'une réaction .

-Si c'est faut, alors le lobbyiste à mentit et son but était de pousser les gens à la consommation, sa motivation était donc le profit.

-Si c'est faut, cela veut dire que la consommation de viande n'est pas nécessaire, pas obligatoire, mais que nous le faisons parce que nous trouvons ça bon, parce que nous nous faisons plaisir , or, générer de la souffrance et de la peur pour notre plaisir n'est pas acceptable pour nos esprits, il faut donc tuer notre sentiment de culpabilité avant de tuer l'animal et il faut donc se trouver des excuses, il faut donc nous mentir à nous même et la question que je me pose est : quelle est la partie de notre pensée à laquelle nous n'avons plus accès des lors que nous prenons un chemin qui nous mène en dehors de la sincérité ?

[Concernant le véganisme, je le considère comme extrémiste, pour définir l'extrémisme, je dirais qu'il y a le manque,le suffisant et le trop, le manque c'est pas assez et le trop c'est l’excès, le suffisant serait le juste, le bien  .]

 Si il nous faut une excuse pour commettre une action, c'est qu'au fond de nous, nous n'avons pas envie de commettre cette action et qu'elle nous est commandée par autre chose que notre propre volonté, ce qui fait que nous ne sommes pas libres, le lobbyiste n'est il pas obligé de mentir pour sauver ou développer son entreprise, le marché,les l'emploies et le consommateur n'est il pas finalement considéré lui même comme un bétail servant à fournir un revenu ?

C'est pourquoi il me semblait que le véganisme était un excès  qui répondait à un autre excès, excès de cruauté, de mauvaises conditions de production, de consommations inutiles aussi mauvaises pour l'esprit que pour la santé et tout ça commandé par l'avidité et l'économie empêcherait l'humanité de se diriger tranquillement, doucement vers le chemin naturel qu'elle prendrait sans le mensonge .

Voila, c'est une réflexion que je n'impose pas mais que je partage ...

 

 

 

 

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Membre, 55ans Posté(e)
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Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Chaque année, 60 milliards d'animaux terrestres et plus de 1 000 milliards de poissons sont tués pour être consommés.

Pourtant, la plus grande association au monde de professionnels de la nutrition, l’Association américaine de diététique et des Diététiciens du Canada (ADA), a établi que « les régimes végétariens (y compris le végétalisme) menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. »

Des communautés de millions de personnes (40% de la population indienne par exemple, mais aussi plusieurs centaines de milliers de Français) se passent de viande au quotidien. Malheureusement, en France, la production de produits d'origine animale est subventionnée, leur consommation encouragée et même rendue obligatoire par décret dans les cantines scolaires et restaurants universitaires.

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