Bonjour,

En fouillant les archives de la bibliothèque de Santé de Paris, trois médecins sont parvenus à compiler près de 80 articles et trois thèses portant sur les lobotomies pratiquées entre 1935 et 1985. Objectif ? Comprendre comment une méthode aussi décriée et barbare avait pu s’étendre au monde entier et avait même été récompensée d’un prix Nobel. 
 
Au fur et à mesure de leurs recherches, ils tirent des chiffres alarmants : sur les 1340 cas de lobotomie, recensés à partir de publications francophones (Belgique, France et Suisse), et plus précisément sur les 1129 cas renseignés, 84 % des sujets étaient des femmes.

Comment expliquer cette prépondérance du sexe féminin ?

« Nous n’avons trouvé aucune explication dans ces publications, rapporte le neurochirurgien Louis-Marie Terrier. Dans la majorité des cas, lorsque les indications étaient renseignées, il s’agissait de soigner une pathologie psychiatrique : schizophrénie, grande dépression avec tentative de suicide, en général des personnes qui avaient une adaptation sociétale difficile, d’autres  des troubles obsessionnels compulsifs, etc. » Autant de pathologies où il n’existe « aucune prévalence chez les femmes ». La schizophrénie touchait d'ailleurs davantage les hommes que les femmes, comme c’est encore le cas aujourd’hui.

D’après l’étude des trois neurochirurgiens, tous les milieux sociaux sont représentés.
De « la campagnarde des villes », qui était le terme employé à l’époque, à la fille d’une grande famille bourgeoise parisienne. Chez les hommes, « on va de l’ouvrier à l’ingénieur ». Le patient le plus jeune était un enfant de 2 ans et demi et le plus âgé 85 ans. 20 enfants ont été lobotomisés, sur la base d’une indication psychomotrice, dont le but était de "restaurer la paix dans les foyers". 

La lobotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner un lobe, ou une portion du cerveau, et certaines fibres reliant le lobe frontal au reste du cerveau. Cette technique a valu à son inventeur Egas Moniz, neurologue et homme politique portugais, le prix Nobel de médecine en 1949.

C'est en novembre 1935 que ce médecin pratique sa première lobotomie sur une ancienne prostituée de 63 ans, souffrant de mélancolie et d’idées paranoïaques.

A partir de 1951, la lobotomie va rapidement décliner au profit des neuroleptiques, commercialisés dès 1952 en France et 1956 aux USA. Les interventions vont chuter pour devenir vraiment rares, même si les opérations perdureront un peu jusque dans les années 1980.

A ce moment-là, la lobotomie perd de son effet de mode et de sa pertinence, parce que la chimie va permettre d’intervenir sur le cerveau des malades. Cependant, les neuroleptiques seront beaucoup plus utilisés à l’égard des filles qu’à l’égard des garçons et ce, dès la fin des années 1950 et de manière assez massive. Quand le comportement des garçons est un peu irrégulier, erratique, ou violent, on considère que le problème est social, qu’il peut se régler avec de l’encadrement, la réinsertion par le travail et puis une bonne hygiène de vie. Les garçons pouvaient même être facilement héroïsés, comme on peut le voir encore aujourd’hui autour de la figure du « bad boy » censé représenter la virilité.

Pour les filles, de manière très différenciée, on demeure dans le registre de la moralité, du danger social, d’un problème mental psychiatrique qu’il faut prendre en charge. Avec l'idée générale que l’objet à traiter c’est le corps. Un corps problématique, dangereux, malsain dévié d’une certaine manière de sa finalité qui est de donner la vie, de procréer. 

Source & article entier

Livres conseillés :

Toucher le cerveau, changer l'esprit (Carlos Prada, éd. PUF)

La chirurgie de l'âme (Dr Marc Lévêque, Sandrine Cabut, éd. Lattès)

Mauvaises filles (David Niget, Véronique Blanchard, éd. Textuel)

Le patriarche Joseph Kenndy n'a pas hésité à faire lobotomiser sa fille ainée, Rosemary, dans les années 40, car son comportement un peu gauche (elle a eu une naissance difficile avec manque d'oxygène pendant de longues minutes) ne cadrait pas avec l'image de la famille américaine parfaite et ambitieuse qu'il voulait donner.

Durant 50 ans, 84 % des lobotomies réalisées sur des femmes

Et à ce jour toujours pas la moindre trace de cerveau !

Et puis les hommes un peu violents on avait toujours le recours de les envoyer à la guerre durant laquelle ils se coupaient la tête directement entre eux!

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Rien de plus naturel et loin de se révéler aussi scandaleux que l' on voudrait nous le faire accroire, qui ne sait que dans tous protocoles opératoire en matière de recherche scientifique, l' on fait toujours appel à  ce que l' on nomme habituellement cobayes...

Il y a 11 heures, metal guru a dit :

Durant 50 ans, 84 % des lobotomies réalisées sur des femmes

 

Et à ce jour toujours pas la moindre trace de cerveau !

Et le votre, placé bien bas...

Ca ne sert à rien de faire des lobotomies aux femmes,tu leur offre une carte de Marrionaud ou Séphora ça fait pareil!!

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Même un bébé de 2 ans ! Autant le dire : ils s'en sont servis comme cobaye.  

c'est abominable !! il y a de quoi vomir !!