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Un préfet demande aux travailleurs sociaux de « lister » les personnes hébergées d’urgence

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il y a 2 minutes, PASCOU a dit :

Donc sauf si ces centre d'hébergements ne sont pas des filières( " des  passeurs") pour des clandestins ou personnes hors la loi, où se trouve le problème?

Le problème se trouve dans le postulat d'aide inconditionnelle. Je conçois que ce soit difficile à appréhender...

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il y a 4 minutes, PASCOU a dit :

...et bien c'est un tort si ces structures sont payées par la collectivité il y a des comptes à rendre.

Et ces mêmes structures ne doivent pas être détournées de leur fonction première l'hébergement.

Leur fonction première est l'hébergement, pas la justice...

il y a 4 minutes, PASCOU a dit :

Moi on me demande ma carte sécu, mon identité.

Là aussi il y a des comptes dans le rouge.

Si tu n'as pas de carte vitale, on te soignera quand même, quand bien même les comptes seraient dans le rouge... 

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il y a 7 minutes, Anatole1949 a dit :

Non bien sûr, mais on le sait déjà sans devoir le demander...

 

Tout le monde n'a pas tes talents de médium... 

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 809 messages
74ans‚ Debout les morts...,
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à l’instant, Henri a dit :

Tout le monde n'a pas tes talents de médium... 

Arrêtez !

il y a 13 minutes, Henri a dit :

On aide quiconque à besoin d'aide, quelle qu'elle soit, comme le médecin soigne qui doit être soigné... 

Qui dit le contraire ?

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à l’instant, Anatole1949 a dit :

Arrêtez !

Tu sais affirmer qu'une personne n'est pas en règle avec la loi rien qu'en la regardant..? 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 27 minutes, Henri a dit :

Le problème se trouve dans le postulat d'aide inconditionnelle. Je conçois que ce soit difficile à appréhender...

....si les préfets demandent ce genre de renseignements, ce n'est pas sans raison. Ne pas oublier que les contraintes viennent toujours de contre intervenants à la loi, pas des gens honnêtes.

Si on met des radars, c'est pour les cons qui tuent les autres, idem pour les contrôles d'alcool drogue etc.. pas pour faire beau.

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 809 messages
74ans‚ Debout les morts...,
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il y a 17 minutes, Henri a dit :

Tu sais affirmer qu'une personne n'est pas en règle avec la loi rien qu'en la regardant..? 

Quand tu arrives pour te faire héberger en urgence, on te demande forcément une identité donc des papiers, il existe forcément un registre.

Cette mesure peut paraitre choquante mais il ne s'agit pas pour autant de ne pas accueillir ou soigner des personnes qui soient en règle ou non.

Néanmoins il est quand même nécessaire pour l'Etat, vu la situation actuelle, de savoir qui se trouve sur son territoire, non ?

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Le monde associatif refuse de cautionner un tri des migrants dans l’hébergement d’urgence

Une quinzaine d’associations de l’hébergement d’urgence ont claqué la porte du ministère de l’intérieur vendredi matin. Le ministre, Gérard Collomb, leur présentait son dispositif pour sortir les sans-papiers des centres d’hébergement d’urgence.

Trop c’est trop ! Vendredi 8 décembre, une quinzaine d’associations du secteur social ont, à peine entrées, claqué la porte du bureau du ministre de l’intérieur. Ce n’est pas tous les jours que des organisations majeures comme le Secours catholique, la Fédération des acteurs de la solidarité (ex-FNARS), Emmaüs Solidarité et International, Médecins du monde et une bonne liste d’autres, répondent à un ministre d’Etat en lui rappelant les grands principes du travail social avant de tourner les talons.

Gérard Collomb souhaitait leur détailler une circulaire permettant d’envoyer des équipes mobiles contrôler la situation administrative des personnes hébergées dans l’accueil d’urgence, afin de sortir du parc les personnes sans papiers.

« Nous refusons le recensement, l’étiquetage et le triage des personnes qui entrent dans l’hébergement d’urgence », s’offusquait Patrick Doutreligne, président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (UNIOPSS) et porte-parole de ce front du refus, à la sortie du rendez-vous. Gérard Collomb venait en effet de présenter aux présidents des associations qui apportent au quotidien du réconfort et de l’aide aux plus fragiles de la société, son « projet de lancement d’un examen des situations administratives dans l’hébergement d’urgence de droit commun » et de solliciter leur soutien.

« Nous serions heureux de pouvoir faire équipe avec des représentants de l’action sociale, nous a-t-il déclaré », comme l’a raconté Bruno Morel, d’Emmaüs Solidarité à la sortie… « Le ministre nous a annoncé la sortie prochaine de deux circulaires. La première, d’une dizaine de pages, détaille comment les contrôles seront opérés par des équipes mobiles d’agents de l’Office français de l’immigration et des préfectures [OFII]. Une seconde, présentée par Jacques Mézard, le ministre de l’égalité des territoires, qui ne fait que rappeler les annonces déjà faites sur les ouvertures de places sur 2018 et 2019. »

Demande de concertation

La véritable surprise, pour eux, c’est justement que le ministre leur présente un dispositif auquel ils s’étaient par avance opposés et qu’ils avaient prévenu ne pas pouvoir déontologiquement mettre en œuvre.

« Le 14 novembre, nous avons adressé une lettre commune au chef de l’Etat lui signifiant que nous refusions cette politique du tri qui place les associations gestionnaires de ces capacités d’accueil dans des missions de contrôle contraires à la déontologie du travail social, qui nécessite confiance et adhésion au projet de la personne », rappelle Jean-Michel Hitter, de la Fédération d’entraide protestante (FEP), lui aussi partie prenante du front du refus.

Les associatifs rappelaient hier matin qu’elles demandent une « concertation sur ce sujet compliqué, et non qu’on leur présente un texte déjà bouclé ».

Alors que les gestionnaires des foyers où l’on abrite les sans-domicile refusent de collaborer au tri entre leurs pensionnaires, estimant que toutes les personnes hébergées dans le dispositif d’urgence (auquel on accède en général par le 115) ont besoin de leur aide, « l’Etat, lui, a décidé de sortir ces personnes des hôtels et autres foyers pour les mettre dans des structures spéciales et les renvoyer », rappelait Laurent Giovannoni, du Secours catholique.

http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2017/12/08/le-monde-associatif-refuse-de-cautionner-un-tri-des-migrants-dans-l-hebergement-d-urgence_5226734_3224.html?xtref=https://www.google.fr/

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Membre, 106ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 106ans‚
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Il y a 12 heures, fx. a dit :

Mi-novembre déjà, le préfet des Hautes-Alpes avait appelé à la collaboration des gestionnaires de dispositifs d’hébergement dans son département.

 

Dans un centre d’hébergement le 11 février 2016.

En Haute-Savoie, les travailleurs sociaux ont eu un choc en prenant connaissance d’un courrier daté du 14 novembre. Leur préfet, Pierre Lambert, leur demandait ni plus ni moins de lister chaque mois les personnes prises en charge dans l’hébergement d’urgence du département, où sont accueillies pour quelques jours ou des années les SDF, sans distinction de nationalité, et de faire parvenir les informations à ses services.

Cette lettre, que Le Monde s’est procurée, rappelle qu’il est « envisagé par les services de l’Etat d’assigner à résidence les personnes n’ayant plus droit au séjour, et présentes dans les dispositifs d’urgence pérennes ». Une mesure qui figure dans le code des étrangers, mais n’a jamais été appliquée qu’au compte-gouttes en France. En conséquence, le représentant de l’Etat explique aux gestionnaires des structures qu’il a besoin de leur aide, puisqu’il lui semble « impératif de définir une coordination avec l’ensemble des acteurs » pour pouvoir « initier cette stratégie ».

 

...

Code de déontologie

Si les travailleurs sociaux ont bondi en découvrant cette nouvelle « mission », ce n’est pas parce qu’ils sont déjà au bord du burn-out, mais simplement parce que leur code de déontologie les oblige au « secret professionnel » d’abord, à la « confidentialité » ensuite, et enfin à la « protection des données nominatives ». Difficile dans ces conditions de pouvoir répondre à la commande, même si le préfet leur demandait de le faire « par retour de courrier ». Au moins pour connaître leur « position quant à ce projet d’assignation à résidence dans les dispositifs d’hébergement que vous gérez », leur écrit-il. L’assignation signifie une obligation de pointer au commissariat avant une éventuelle expulsion.

Le préfet justifie sa requête – adressée aux gestionnaires des dispositifs d’hébergement d’urgence pérennes et à ceux qui dirigent les centres d’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile – par « un besoin de rotation et de fluidité des dispositifs d’accueil ». En clair, de pouvoir loger ceux qui sont dans la rue, alors que les places sont parfois bloquées des années en hôtel social par des sans-papiers.

Le 13 novembre, en visitant un centre d’hébergement de son département, il avait pourtant affirmé que son devoir est qu’« aucune personne ne doit dormir dans la rue contre son gré ».

 

http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2017/12/09/un-prefet-demande-aux-travailleurs-sociaux-de-lister-les-personnes-hebergees-d-urgence_5227107_3224.html

Dans la pratique le travailleur social a le choix de répondre ou non à la demande. ça peut aussi se révéler un bras de fer si le travailleur social travaille avec un chef de service qui l'y contraint. 

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Membre, 106ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 106ans‚
Posté(e)
il y a une heure, PASCOU a dit :

C'est tout à fait normal, aucune délation là dedans, c'est le bon sens.

On demande à ces services qui dépendent de l'état de savoir qui elles hébergent.

Moi quand je suis à l'hotel, je donne mon nom, mon téléphone etc...je paie une taxe de séjour et aussi mon séjour !

Donc être hébergé et gratuitement ce n'est pas la mort que de donner son identité.

Sauf si ces organismes ont des choses à se reprocher et magouillent.

Il y a des droits, il y a donc des devoirs naturels!

Le droit, celui que l'on apprend à l'école sociale, c'est de ne pas répondre à ce genre d'exigence. Ce n'est pas une nouveauté, la Police interroge souvent les travailleurs sociaux pour avoir des renseignements. Lorsque ça ne concerne pas un mineur de moins de 15 ans le travailleur social a le droit de les envoyer balader. Après faut pas se leurrer, dans certains centres sociaux, la Politique est décisionnaire sur bien des points. C'est là où le "à gauche" "à droite" que j'ai pu lire un peu plus haut à toute sa réalité.  

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 809 messages
74ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 23 minutes, fx. a dit :

Le monde associatif refuse de cautionner un tri des migrants dans l’hébergement d’urgence

Une quinzaine d’associations de l’hébergement d’urgence ont claqué la porte du ministère de l’intérieur vendredi matin. Le ministre, Gérard Collomb, leur présentait son dispositif pour sortir les sans-papiers des centres d’hébergement d’urgence.

Trop c’est trop ! Vendredi 8 décembre, une quinzaine d’associations du secteur social ont, à peine entrées, claqué la porte du bureau du ministre de l’intérieur. Ce n’est pas tous les jours que des organisations majeures comme le Secours catholique, la Fédération des acteurs de la solidarité (ex-FNARS), Emmaüs Solidarité et International, Médecins du monde et une bonne liste d’autres, répondent à un ministre d’Etat en lui rappelant les grands principes du travail social avant de tourner les talons.

Gérard Collomb souhaitait leur détailler une circulaire permettant d’envoyer des équipes mobiles contrôler la situation administrative des personnes hébergées dans l’accueil d’urgence, afin de sortir du parc les personnes sans papiers.

« Nous refusons le recensement, l’étiquetage et le triage des personnes qui entrent dans l’hébergement d’urgence », s’offusquait Patrick Doutreligne, président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (UNIOPSS) et porte-parole de ce front du refus, à la sortie du rendez-vous. Gérard Collomb venait en effet de présenter aux présidents des associations qui apportent au quotidien du réconfort et de l’aide aux plus fragiles de la société, son « projet de lancement d’un examen des situations administratives dans l’hébergement d’urgence de droit commun » et de solliciter leur soutien.

« Nous serions heureux de pouvoir faire équipe avec des représentants de l’action sociale, nous a-t-il déclaré », comme l’a raconté Bruno Morel, d’Emmaüs Solidarité à la sortie… « Le ministre nous a annoncé la sortie prochaine de deux circulaires. La première, d’une dizaine de pages, détaille comment les contrôles seront opérés par des équipes mobiles d’agents de l’Office français de l’immigration et des préfectures [OFII]. Une seconde, présentée par Jacques Mézard, le ministre de l’égalité des territoires, qui ne fait que rappeler les annonces déjà faites sur les ouvertures de places sur 2018 et 2019. »

Demande de concertation

La véritable surprise, pour eux, c’est justement que le ministre leur présente un dispositif auquel ils s’étaient par avance opposés et qu’ils avaient prévenu ne pas pouvoir déontologiquement mettre en œuvre.

« Le 14 novembre, nous avons adressé une lettre commune au chef de l’Etat lui signifiant que nous refusions cette politique du tri qui place les associations gestionnaires de ces capacités d’accueil dans des missions de contrôle contraires à la déontologie du travail social, qui nécessite confiance et adhésion au projet de la personne », rappelle Jean-Michel Hitter, de la Fédération d’entraide protestante (FEP), lui aussi partie prenante du front du refus.

Les associatifs rappelaient hier matin qu’elles demandent une « concertation sur ce sujet compliqué, et non qu’on leur présente un texte déjà bouclé ».

Alors que les gestionnaires des foyers où l’on abrite les sans-domicile refusent de collaborer au tri entre leurs pensionnaires, estimant que toutes les personnes hébergées dans le dispositif d’urgence (auquel on accède en général par le 115) ont besoin de leur aide, « l’Etat, lui, a décidé de sortir ces personnes des hôtels et autres foyers pour les mettre dans des structures spéciales et les renvoyer », rappelait Laurent Giovannoni, du Secours catholique.

http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2017/12/08/le-monde-associatif-refuse-de-cautionner-un-tri-des-migrants-dans-l-hebergement-d-urgence_5226734_3224.html?xtref=https://www.google.fr/

On peut comprendre leurs réactions car ça part d'un réel bon sentiment, mais que diront-ils si par exemple un jour ils apprennent qu'une des personnes hébergées est l'auteur d'un attentat sanglant ?

Car s'il s'agit de savoir si les personne hébergées sont en règle ou non avec les lois, c'est aussi la question de savoir qui ils sont réellement !

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Membre, 106ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 106ans‚
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il y a une heure, PASCOU a dit :

Et en quoi donner son identité empêche une aide?

Le travailleur social aide l'humain de façon inconditionnel même si il le sait hors la loi. J'ai bossé pour une association humanitaire, il y avait bien 10 % des bénéficiaires reçues qui m'ont avoué vivre du travail au noir, pour d'autres c'est la fraude à la CAF ou des familles entières de sans papiers qui arrivent régulièrement. En tant que travailleur social on ne doit pas divulguer ces informations. 

Le travail de la Police c'est la loi à faire appliquer. Même si on ferme bien les yeux sur le travail au noir.

2 métiers différents qui ne peuvent pas travailler en partenariat puisque les objectifs sont opposés. Et une sacré hypocrisie de l'Etat français mais que veux tu.....

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 809 messages
74ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 14 minutes, eclipsepartielle a dit :

Le travailleur social aide l'humain de façon inconditionnel même si il le sait hors la loi. J'ai bossé pour une association humanitaire, il y avait bien 10 % des bénéficiaires reçues qui m'ont avoué vivre du travail au noir, pour d'autres c'est la fraude à la CAF ou des familles entières de sans papiers qui arrivent régulièrement. En tant que travailleur social on ne doit pas divulguer ces informations. 

Le travail de la Police c'est la loi à faire appliquer. Même si on ferme bien les yeux sur le travail au noir.

2 métiers différents qui ne peuvent pas travailler en partenariat puisque les objectifs sont opposés. Et une sacré hypocrisie de l'Etat français mais que veux tu.....

Ne pas confondre la police et la justice...

A propos, ils sont payé par qui les travailleur sociaux ?

Il ne s'agit pas de divulguer si certaines personnes  bossent au noir ou non, mais s'ils sont en règle de papier, c'est quand même un minimum pour un Etat de savoir qui se trouve sur le territoire, non ?

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 16 minutes, Anatole1949 a dit :

Ne pas confondre la police et la justice...

A propos, ils sont payé par qui les travailleur sociaux ?

Il ne s'agit pas de divulguer si certaines personnes  bossent au noir ou non, mais s'ils sont en règle de papier, c'est quand même un minimum pour un Etat de savoir qui se trouve sur le territoire, non ?

Petit rappel de certains faits: 2013

Quelques fonctionnaires de la Préfectorale ont enjoint les centres d'hébergement d'urgence de refuser les sans-papiers, une pratique initiée sous Nicolas Sarkozy. En cas de désobéissance, la sanction est déjà tombée chez certains, une suppression des subventions.

https://www.marianne.net/debattons/billets/hebergement-d-urgence-des-sdf-sans-papier-la-polemique

Modifié par fx.
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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 809 messages
74ans‚ Debout les morts...,
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il y a 18 minutes, fx. a dit :

Petit rappel de certains faits: 2013

Quelques fonctionnaires de la Préfectorale ont enjoint les centres d'hébergement d'urgence de refuser les sans-papiers, une pratique initiée sous Nicolas Sarkozy. En cas de désobéissance, la sanction est déjà tombée chez certains, une suppression des subventions.

https://www.marianne.net/debattons/billets/hebergement-d-urgence-des-sdf-sans-papier-la-polemique

C'était en 2013... et il faut lire la suite de l'article !

" L'hébergement d'urgence est un droit. La Croix, lundi 15 juillet, rappelait le code de l’action sociale et familiale: “toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence“. "

Le journal catho ferait peut-être bien de rappeler à l'église qui est encore propriétaire de nombre de biens (acquis après 1905) ou qui a la jouissance d'autres biens datant d'avant 1905 et qui sont propriétés de l'Etat, qu'elle aussi pourrait recueillir pas mal de réfugiés , SDF, sans papier, etc...

De combien bâtiments à moitié vides ou carrément vides dispose l'église ?

 

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Membre, Ursidé bien léché, 73ans Posté(e)
l'ours 5785 Membre 5 036 messages
73ans‚ Ursidé bien léché,
Posté(e)
Il y a 14 heures, fx. a dit :

Mi-novembre déjà, le préfet des Hautes-Alpes avait appelé à la collaboration des gestionnaires de dispositifs d’hébergement dans son département.

 

Dans un centre d’hébergement le 11 février 2016.

En Haute-Savoie, les travailleurs sociaux ont eu un choc en prenant connaissance d’un courrier daté du 14 novembre. Leur préfet, Pierre Lambert, leur demandait ni plus ni moins de lister chaque mois les personnes prises en charge dans l’hébergement d’urgence du département, où sont accueillies pour quelques jours ou des années les SDF, sans distinction de nationalité, et de faire parvenir les informations à ses services.

Cette lettre, que Le Monde s’est procurée, rappelle qu’il est « envisagé par les services de l’Etat d’assigner à résidence les personnes n’ayant plus droit au séjour, et présentes dans les dispositifs d’urgence pérennes ». Une mesure qui figure dans le code des étrangers, mais n’a jamais été appliquée qu’au compte-gouttes en France. En conséquence, le représentant de l’Etat explique aux gestionnaires des structures qu’il a besoin de leur aide, puisqu’il lui semble « impératif de définir une coordination avec l’ensemble des acteurs » pour pouvoir « initier cette stratégie ».

 

...

Code de déontologie

Si les travailleurs sociaux ont bondi en découvrant cette nouvelle « mission », ce n’est pas parce qu’ils sont déjà au bord du burn-out, mais simplement parce que leur code de déontologie les oblige au « secret professionnel » d’abord, à la « confidentialité » ensuite, et enfin à la « protection des données nominatives ». Difficile dans ces conditions de pouvoir répondre à la commande, même si le préfet leur demandait de le faire « par retour de courrier ». Au moins pour connaître leur « position quant à ce projet d’assignation à résidence dans les dispositifs d’hébergement que vous gérez », leur écrit-il. L’assignation signifie une obligation de pointer au commissariat avant une éventuelle expulsion.

Le préfet justifie sa requête – adressée aux gestionnaires des dispositifs d’hébergement d’urgence pérennes et à ceux qui dirigent les centres d’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile – par « un besoin de rotation et de fluidité des dispositifs d’accueil ». En clair, de pouvoir loger ceux qui sont dans la rue, alors que les places sont parfois bloquées des années en hôtel social par des sans-papiers.

Le 13 novembre, en visitant un centre d’hébergement de son département, il avait pourtant affirmé que son devoir est qu’« aucune personne ne doit dormir dans la rue contre son gré ».

 

http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2017/12/09/un-prefet-demande-aux-travailleurs-sociaux-de-lister-les-personnes-hebergees-d-urgence_5227107_3224.html

Ach! Gard'a vous! La komandantur a donné des ordres. Vous avez remarqué comme les préfets, ces fonctionnaires nommé parcequ'ils ont des relations, se prennent pour des petits dictateurs dans leur région?

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, eclipsepartielle a dit :

Le droit, celui que l'on apprend à l'école sociale, c'est de ne pas répondre à ce genre d'exigence. Ce n'est pas une nouveauté, la Police interroge souvent les travailleurs sociaux pour avoir des renseignements. Lorsque ça ne concerne pas un mineur de moins de 15 ans le travailleur social a le droit de les envoyer balader. Après faut pas se leurrer, dans certains centres sociaux, la Politique est décisionnaire sur bien des points. C'est là où le "à gauche" "à droite" que j'ai pu lire un peu plus haut à toute sa réalité.  

travailleurs sociaux ou travailleurs socialistes?:)

Je ne pense pas que ce soit une question de gauche ou de droite, mais de justice.

Etre pris en charge par la communauté donne je trouve le droit à celle ci, de savoir qui elle aide.

 

à l’instant, l'ours 5785 a dit :

Ach! Gard'a vous! La komandantur a donné des ordres. Vous avez remarqué comme les préfets, ces fonctionnaires nommé parcequ'ils ont des relations, se prennent pour des petits dictateurs dans leur région?

Ah! dans 5mn les vieux nous saoulent encore avec Hitler.

 

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Membre, Ursidé bien léché, 73ans Posté(e)
l'ours 5785 Membre 5 036 messages
73ans‚ Ursidé bien léché,
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il y a 3 minutes, PASCOU a dit :

Ah! dans 5mn les vieux nous saoulent encore avec Hitler.

Aucune chance, j'étais pas né, mauvaise langue.:smile2:

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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Je vis dans une commune finistérienne de 8000 habitants. Je peux vous faire une liste de bretons 100% pur beurre qui crèchent gratos ou presque dans des logements sociaux. Des gens qui ne cherchent pas de travail; qui ne sont pas malades. Un handicap cependant : une queue de vache dans la main. C'est pas pratique pour bosser !

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