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Macron évite le piège Algérien de la demande de repentance

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Membre, Couillon de première, 70ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
70ans‚ Couillon de première,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Non. Macron, avec ses gros sabots, a d’abord clamé le « crime contre l’humanité » avant d’essayer de nuancer son propos par « crime contre l’humain ». Quelque peu frustré, il s´est ensuite adressé aux pieds noirs, de façon plutôt provocante (« Je vous ai compris»). Ce qui a été très  mal accueilli, à juste titre. Il n’avait clairement pas droit à l’erreur lors de sa seconde venue en Algérie.

Pour le reste, « la colonisation de l’Algérie fût marquée par des actes brutaux », oui, en effet, on fait rarement la guerre en distribuant des fleurs et des bisous. C’est fort dommage, c’est vrai.

Rassurons-nous, les Algériens ont riposté tout aussi atrocement, en émasculant les sympathisants, en violant et brûlant des femmes, en egorgeant des instituteurs ou en encore en « berçant » des nourrissons trop près du mur, pour exemple. 

 

La violence ne peut générer que de la violence. Qui a colonisé l'Algérie ? La France ? Ou c'est l'Algérie qui s'est colonisée elle-même ? Bien entendu tout le monde connaît la réponse il n'y en a pas d'autre.

Si vous prenez un autre aspect de notre histoire mais vu avec le même point de vue que ce que ce que vous mettez dans votre message et que j'ai souligné. L'occupation de la France par l'Allemagne nazie en 39 45. Les nazis et les collaborateurs disaient que les résistants étaient des terroristes. Je suppose que vous êtes d'accord. ? Mais j'en doute fort.

Quand vous écrivez ce que j'ai souligné vous parler du point de vue du colonisateur qui trouve toujours une excuse à la réalité qu'il a fait vivre ces gens. Bien sûr qu'il y a eu des violences de toutes parts. Mais n'était-il pas légitime que les Algériens voulaient rester libre dans leurs pays ?

Maintenant quelques petits extraits historiques–« la conquête de l'Algérie » par Marc Ferro.

À l'heure où Hugo était royaliste, les généraux répondent :

« nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous ; l'ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux ; dans l'armée, il n'y a pas cinq tués et 40 blessés. » En 1841, Tocqueville, ce grand notable concluait d'un voyage d'enquête en Algérie : « nous faisons la guerre de façon beaucoup plus barbare que les Arabes eux-mêmes, c'est, quant à présent, de leur côté que la civilisation se rencontre. » Le colonel écrivait d'ailleurs en 1843 : « Il faut anéantir tout ce qui ne rendra pas à nos pieds comme des chiens. » En 1845 le général Pélissier enfumant un millier d'Arabes dans une grotte du Dara.

À la fin, de la colonisation de l'Algérie, l'estimation des victimes et de l'ordre de 25 % de la population du territoire algérien de l'époque.

Par ailleurs quand vous parlez de guerre en parlant de la colonisation de l'Algérie, il faudrait mieux dire guerre de colonisation ce qui est différent de la guerre que les résistants français et autres ont fait aux nazis pour défendre la France.

Se défendre est normale mais attaquér est anormale. Ainsi lorsqu'on colonies un pays (et je peux vous dire que contrairement à ce que pense la plupart des gens, dans la presque totalité des terres colonisées par les Européens dans une période récente, la presque totalité des populations locales se sont défendus d'une manière ou d'une autre.

Si on prend le cas de la guerre d'Algérie, il ne faut pas se tromper, l'agresseur était français et celui qui se défendait était algérien. Tout comme pendant la guerre 39 45 en France l'agresseur était l'Allemagne nazie et celui qui se défendait était la France.

Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut considérer encore aujourd'hui que nous avions raison de nous défendre contre les nazis et qu'à l'opposé nous avions raison de coloniser l'Algérie. On voit bien que ce type de raisonnement ne tient pas la route une seconde et il s'agit tout simplement d'un point de vue historique et non pas d'une réalité historique.

Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

alors pas sûr que l'Empire colonial français qui s'édifia aux XVIIe-XVIIIe

ce que vous écrivez est faux ça s'est terminée la création d'empire colonial français au XIXe siècle et non au XVIIIe siècle.

Alors déjà pour Dubé abat comme ça vous êtes difficilement crédibles

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Membre, Couillon de première, 70ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
70ans‚ Couillon de première,
Posté(e)
il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

Macron, avec ses gros sabots, a d’abord clamé le « crime contre l’humanité »

cette fois le président Macon a dit une chose tout à fait vrai.

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Membre, Couillon de première, 70ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
70ans‚ Couillon de première,
Posté(e)
il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :


J'ai bien demandé à @Arn d'où il sortait ça, je lui ai pour ma part cité quelques extraits, mais de son côté il a perdu le livre qui n'est plus dans sa bibliothèque . Vous perdez un peu votre temps, Arendt n'a jamais écrit une telle chose sauf erreur de ma part et Arn ne pourra vous prouver qu'il dit juste que quand il aura retrouvé son bouquin, ça fait 6 mois qu'il cherche mais il n'a pas trouvé .

 

Apprenez à lire avant d'écrire. Ce que j'ai écrit c'est Marc Ferro qu'il a dit et qu'il a écrit voilà ce qu'écrit Marc Ferro qui me semble beaucoup plus fiable que vous :

pourtant ceux qui travaillent sur les régimes totalitaires non lut Hannah Arendt que d'un seul œil semble-t-il. Ils ont ainsi omis de s'apercevoir qu'au nazisme et au communisme elle avait associé l'impérialisme colonial (les origines du totalitarisme, l'impérialisme livre écrit par Hannah Arendt..

Par ailleurs comme ça pour rigoler je vous précise que Hannah Arendt et Heidegger ont été amants.

Ceci étend, vous ne parlez que de Hannah Arendt en permanence. Vous n'avez donc rien lu d'autres ?

il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :


J'ai bien demandé à @Arn d'où il sortait ça, je lui ai pour ma part cité quelques extraits, mais de son côté il a perdu le livre qui n'est plus dans sa bibliothèque . Vous perdez un peu votre temps, Arendt n'a jamais écrit une telle chose sauf erreur de ma part et Arn ne pourra vous prouver qu'il dit juste que quand il aura retrouvé son bouquin, ça fait 6 mois qu'il cherche mais il n'a pas trouvé .

 

Et par ailleurs mon bouquin je ne le cherche absolument pas. Car il est totalement inutile de discuter avec une personne aussi inculte que

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 18 minutes, Arn a dit :

La violence ne peut générer que de la violence. Qui a colonisé l'Algérie ? La France ? Ou c'est l'Algérie qui s'est colonisée elle-même ? Bien entendu tout le monde connaît la réponse il n'y en a pas d'autre.

Si vous prenez un autre aspect de notre histoire mais vu avec le même point de vue que ce que ce que vous mettez dans votre message et que j'ai souligné. L'occupation de la France par l'Allemagne nazie en 39 45. Les nazis et les collaborateurs disaient que les résistants étaient des terroristes. Je suppose que vous êtes d'accord. ? Mais j'en doute fort.

Quand vous écrivez ce que j'ai souligné vous parler du point de vue du colonisateur qui trouve toujours une excuse à la réalité qu'il a fait vivre ces gens. Bien sûr qu'il y a eu des violences de toutes parts. Mais n'était-il pas légitime que les Algériens voulaient rester libre dans leurs pays ?

Maintenant quelques petits extraits historiques–« la conquête de l'Algérie » par Marc Ferro.

À l'heure où Hugo était royaliste, les généraux répondent :

« nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous ; l'ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux ; dans l'armée, il n'y a pas cinq tués et 40 blessés. » En 1841, Tocqueville, ce grand notable concluait d'un voyage d'enquête en Algérie : « nous faisons la guerre de façon beaucoup plus barbare que les Arabes eux-mêmes, c'est, quant à présent, de leur côté que la civilisation se rencontre. » Le colonel écrivait d'ailleurs en 1843 : « Il faut anéantir tout ce qui ne rendra pas à nos pieds comme des chiens. » En 1845 le général Pélissier enfumant un millier d'Arabes dans une grotte du Dara.

À la fin, de la colonisation de l'Algérie, l'estimation des victimes et de l'ordre de 25 % de la population du territoire algérien de l'époque.

Par ailleurs quand vous parlez de guerre en parlant de la colonisation de l'Algérie, il faudrait mieux dire guerre de colonisation ce qui est différent de la guerre que les résistants français et autres ont fait aux nazis pour défendre la France.

Se défendre est normale mais attaquér est anormale. Ainsi lorsqu'on colonies un pays (et je peux vous dire que contrairement à ce que pense la plupart des gens, dans la presque totalité des terres colonisées par les Européens dans une période récente, la presque totalité des populations locales se sont défendus d'une manière ou d'une autre.

Si on prend le cas de la guerre d'Algérie, il ne faut pas se tromper, l'agresseur était français et celui qui se défendait était algérien. Tout comme pendant la guerre 39 45 en France l'agresseur était l'Allemagne nazie et celui qui se défendait était la France.

Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut considérer encore aujourd'hui que nous avions raison de nous défendre contre les nazis et qu'à l'opposé nous avions raison de coloniser l'Algérie. On voit bien que ce type de raisonnement ne tient pas la route une seconde et il s'agit tout simplement d'un point de vue historique et non pas d'une réalité historique.

ce que vous écrivez est faux ça s'est terminée la création d'empire colonial français au XIXe siècle et au XVIIIe siècle.

Alors déjà pour Dubé abat comme ça vous êtes difficilement crédibles

Vous serez bien urbain de citer correctement vos interlocuteurs (vous m’avez attribué les propos d’un autre intervenant, en second lieu). 

« Se défendre est normal mais attaquer est anormal » c’est bien ce que vous avez écrit ?

Donc c’est kikacommencé en premier qui a tort. Vous n’êtes pas censé ignorer la traite des esclaves de Barbarie comme mentionnée plus haut. 

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Membre, Couillon de première, 70ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
70ans‚ Couillon de première,
Posté(e)
il y a une heure, fx. a dit :

L’approche juridique n’épuise donc pas la question et il faut se la poser au plan moral

100 % d'accord avec vous. Est un parfait exemple en est l'inégalité homme femme. On peut considérer que la loi française d'aujourd'hui est très bien faite pour l'égalité hommes femmes mais tout le monde sait bien que la réalité est toute autre.

il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

Vous serez bien urbain de citer correctement vos interlocuteurs (vous m’avez attribué les propos d’un autre intervenant, en second lieu).

Je ne comprends pas vraiment ce que vous voulez dire. Pourriez-vous préciser SVP.

il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

« Se défendre est normal mais attaquer est anormal » c’est bien ce que vous avez écrit ?

Donc c’est kikacommencé en premier qui a tort. Vous n’êtes pas censé ignorer la traite des esclaves de Barbarie comme mentionnée plus haut. 

Bien sûr c'est moi qui écris cela ce que j'ai mis en pleut gras..

Tout esclavage est une barbarie. Que voulez-vous dire quand vous parlez des esclaves de barbarie ?

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Arn a dit :

100 % d'accord avec vous. Est un parfait exemple en est l'inégalité homme femme. On peut considérer que la loi française d'aujourd'hui est très bien faite pour l'égalité hommes femmes mais tout le monde sait bien que la réalité est toute autre.

Je ne comprends pas vraiment ce que vous voulez dire. Pourriez-vous préciser SVP.

Vous m’avez attribué les propos de Pirlouit2017 « alors pas sûr que l’Empire colonial etc... », il ne recevra donc pas de notification et ne pourra vous répondre. C’est bête. 

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Membre, Couillon de première, 70ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
70ans‚ Couillon de première,
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il y a 7 minutes, Léna-Postrof a dit :

Vous m’avez attribué les propos de Pirlouit2017 « alors pas sûr que l’Empire colonial etc... », il ne recevra donc pas de notification et ne pourra vous répondre. C’est bête. 

Je vous prie de m'excuser. Effectivement je fais une grosse erreur, je vais essayer de voir comment la corriger car en premier lieu j'avais bien aimé votre premier message donc dans cette histoire le qu'on c'est moi

Modifié par Arn
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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 41 minutes, Léna-Postrof a dit :

Donc c’est kikacommencé en premier qui a tort. Vous n’êtes pas censé ignorer la traite des esclaves de Barbarie comme mentionnée plus haut. 

Si, au-delà des particularités des différents empires, le fait colonial a été marqué par d’évidentes constances – du fait de la circulation d’un certain nombre de personnels coloniaux dans cet ensemble ; d’un grand nombre d’emprunts et phénomènes mimétiques administratifs et culturels, dont on perçoit parfois la trace dans les terminologies… –, l’histoire coloniale française, depuis le milieu du XIXe siècle, a eu comme particularité de se développer dans un univers de référence marqué majoritairement par l’idéologie républicaine. Et elle a été accompagnée, davantage que d’autres, par la production d’un discours de justification fondé sur la notion d’« œuvre civilisatrice » qui a été popularisé de différentes façons, notamment par l’école. Un tel discours constituait une sorte de patrimoine commun de tous les gouvernants et de toutes forces politiques du pays (avec des variantes, certes, car un cer-tain réformisme colonial radical n’était parfois pas éloigné de l’anticolonialisme ; et le parti communiste a représenté un cas particulier). Mais, du fait qu’il y a eu en France, davantage qu’ailleurs, production d’un discours politique et idéologique de justification faisant référence aux droits de l’Homme et aux valeurs de la République – appuyé sur nombre de mythes (la France coloniale abolissant l’esclavage dans ses territoires à l’exemple de Savorgnan de Brazza ; la notion de civilisation liée consubstantiellement au monde blanc et européen, etc.) –, l’idée coloniale s’est installée et incrustée au sein même du discours républicain

...

Mais, au XIXe siècle, à un moment où le développement industriel et technique de l’Europe lui donnait les moyens de dominer les autres continents et où la plupart de ses États se lançaient dans la course aux colonies, il s’est produit un ralliement progressif des républicains à l’idée coloniale. La IIe République, après les journées de Juin, a inscrit dans sa Constitution que « le territoire de l’Algérie et des colonies est déclaré territoire français et sera régi par des lois particulières… », avec, déjà, une ruse juridique puisque la phrase poursuit «… jusqu’à ce qu’une loi spéciale les place sous le régime de la présente constitution ». Une annexion qui, au lendemain de la capitulation d’Abd El Kader, annonçait pourtant de nouvelles opérations militaires contre les populations algériennes, en contradiction totale avec ce beau principe affirmé dans le préambule de cette même Constitution selon lequel la République « respecte les nationalités étrangères, comme elle entend faire respecter la sienne ; n’entreprend aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploie jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple ».

  • 4 Voir Manceron Gilles, 1885, le tournant colonial de la République, La Découverte/Poche, 2007, 166 p (...)

Ensuite, la IIIe République va, en l’absence d’un texte constitutionnel, à l’occasion de deux débats parlementaires de l’année 1885, légitimer, par l’inégalité des races et les devoirs de l’européen blanc, à la fois le projet colonial et l’œuvre civilisatrice de la France aux colonies4. Pendant trois quarts de siècle, la République française allait être coloniale et l’ensemble des forces politiques qui prétendaient jouer un rôle dans son gouvernement se sont ralliées, peu ou prou, à cette idée. Y compris le courant communiste. Constitué en 1920, il constituait la force politique de la société française la plus anticolonialiste, mais, lorsqu’il choisissait la voie de la participation au gouvernement ou de la conquête du pouvoir, il s’est senti obligé, du fait de la pression des idées dominantes, à composer avec elle, notamment dans des moments importants comme la fin des années 1930, la sortie de la Seconde Guerre mondiale (1943-1947) et l’enclenchement de la guerre d’Algérie (mars 1956). Paradoxalement, ses périodes les plus nettement anticolonialistes ont été celles qui coïncidaient avec ses replis sectaires (voir sa campagne contre la guerre du Rif, animée par Jacques Doriot, à l’époque où il défendait en France la ligne « classe contre classe »).

  • 5 Voir Manceron Gilles, Marianne et les colonies, une introduction à l’histoire coloniale de la Franc (...)

L’histoire de la République en France depuis le XIXe siècle a donc été celle d’une République coloniale. En contradiction avec les principes fondamentaux dont les républicains se réclamaient : ceux de la Déclaration des droits de l’Homme et de sa devise « Liberté, égalité, fraternité5 ». Pour penser l’histoire du monde communiste et de sa référence au socialisme, il est apparu nécessaire de forger le concept de « socialisme réel » et de le distinguer, comme objet d’étude historique, de l’idéal ou de la doctrine socialiste. De même, pour examiner le volet colonial de l’histoire de la République française, il paraît essentiel de distinguer l’histoire de l’idée ou la doctrine républicaine de l’étude de ce qu’on peut appeler, en particulier dans les colonies, la « République réelle ». Ce qui implique de mettre à jour les pratiques et les réalités des mondes coloniaux, auxquelles se superposent des ensembles réglementaires destinés à la fois à les « habiller » de droit républicain et à les dissimuler, et qui se trouvent en décalage avec les mythes et les discours à usage métropolitain

Le tropisme retrouvé du primat du lobby colonial

La mémoire actuelle du passé colonial dans la société française reste largement tributaire des mythes qui circulaient du temps des colonies, du fait du silence gêné sur ce sujet des institutions du pays qui ont, certes, cessé de diffuser massivement comme autrefois le discours de justification de la colonisation, mais qui ne l’ont pas démenti non plus. Dans ces conditions, le discours d’antan sur « l’œuvre civilisatrice » s’est retrouvé comme en suspens. Mais ce discours, qui a été le seul discours cohérent jamais tenu sur ce sujet par les institutions françaises, est resté très présent dans les esprits. Il n’a jamais été déconstruit ni remplacé et est donc resté intact et « prêt à resservir » encore aujourd’hui pour tous les partis politiques à la recherche d’un appoint électoral. D’autant que les principales forces politiques de la société française ont été impliquées, notamment la SFIO et une grande partie de la droite, dans la politique menée lors de la guerre d’Algérie. Et que les forces politiques minoritaires situées à l’extrême droite qui sont directement dépositaires de cette idéologie coloniale ancienne s’en sont fait les porte-parole depuis le milieu des années 1980 où elles ont repris de la vigueur et augmenté sensiblement leur assise électorale.

Depuis surtout une trentaine d’années, il se produit avec le lobby colonial – ou postcolonial, car, désormais, faute de défendre un projet colonial… il défend un passé – le même phénomène que celui qui s’est manifesté tout au long de la colonisation. Alors, les groupes d’intérêt qui militaient en faveur de la politique coloniale et étaient directement concernés par sa mise en œuvre ont presque toujours réussi à exercer un leadership politique auprès des principales forces politiques françaises. Un leadership qui a réussi, sauf en de très rares moments d’exceptions, à inspirer leurs positions en ce domaine et à faire obstacle aux décisions qu’elles n’approuvaient pas.

http://journals.openedition.org/revdh/252?lang=fr

Modifié par fx.
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Membre, 71ans Posté(e)
Cochise 90 Membre 2 883 messages
Forumeur expérimenté‚ 71ans‚
Posté(e)
Le 07/12/2017 à 10:55, boeingue a dit :

je note que dans ce genre de déplacement ,il y a toujours ,un jeune provocateur qui intervient pour foutre la merde !!! 

envoyé par qui .....

Macron a bien raison de lui répondre de regarder l'avenir !!!

finalement ,la meilleure réponse à lieu faire "casse toi pauvre con !!!!!!!!"

Envoyé par les vieux qui veulent encore être victimisés en espérant des compensations.........???

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 829 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 51 minutes, Arn a dit :

Apprenez à lire avant d'écrire. Ce que j'ai écrit c'est Marc Ferro qu'il a dit et qu'il a écrit voilà ce qu'écrit Marc Ferro qui me semble beaucoup plus fiable que vous :

pourtant ceux qui travaillent sur les régimes totalitaires non lut Hannah Arendt que d'un seul œil semble-t-il. Ils ont ainsi omis de s'apercevoir qu'au nazisme et au communisme elle avait associé l'impérialisme colonial (les origines du totalitarisme, l'impérialisme livre écrit par Hannah Arendt..

Par ailleurs comme ça pour rigoler je vous précise que Hannah Arendt et Heidegger ont été amants.

Ceci étend, vous ne parlez que de Hannah Arendt en permanence. Vous n'avez donc rien lu d'autres ?

Et par ailleurs mon bouquin je ne le cherche absolument pas. Car il est totalement inutile de discuter avec une personne aussi inculte que

Vous évoquez à tort Arendt si j'en crois le post de @Roger_Lococo , je réponds donc car ce n'est pas la première fois que Vous la citez à tort , sans doute car ayant perdu le livre , la memoire aura suivi . Après comme à chaque fois que Vous etes flashé Vous reste ferro, j'ai déjà donné bon debat avec Roger .

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Arn a dit :

Il est clair pour moi que si Bernard Lugan, comme le dit Wikipédia, est proche de l'extrême droite, il est évident qu'il y a de fortes chances que ce soit également une personne raciste et par conséquent, une personne extrémiste n'est pas fait pour faire des sciences humaines. J'ai confiance dans des historiens qui peuvent de droite, du centre, ou de gauche. Mais certainement pas si ce sont des gens d'extrême droit ou d'extrême gauche.

 

Ce cœur d'argumentation prouve bien à tous quelles imbécilités peuvent fabriquer l'excès d'idéologie (l'extrémisme).

En effet toutes les personnes douées de raison qui en tant que telles utilisent des mots dotés d'une définition et non d'une direction (gauche/droite) associent cette dernière à une notion intellectuellement accessible à tous. "Extrême droite" désigne le nationalisme conservateur. Et que font les nationalistes conservateurs ? Pas d'Empire. Car leur conception même de la vie est d'investir leurs forces dans leur nation et non à l'étranger.

Ce sont les progressistes qui ont la lubie d'apporter la civilisation aux nations étrangères perçues comme inférieures parce qu'elles osent être différentes. Les universalistes alias Jules Ferry, Lénine, Mahomet, l'Empereur Constantin et toi-même.

 

Ce qui aboutit à la conclusion suivante : si Bernard Lugan est "d'extrême droite" alors il y a toutes les chances que ce soit le seul historien francophone contemporain à comprendre et manipuler correctement la notion de nation.

 

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 829 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

il y a 56 minutes, Arn a dit :

Et par ailleurs mon bouquin je ne le cherche absolument pas

Vous devriez , ca Vous éviterait de citer un auteur à tort .

 

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
il y a 2 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Vous évoquez à tort Arendt si j'en crois le post de @Roger_Lococo , je réponds donc car ce n'est pas la première fois que Vous la citez à tort , sans doute car ayant perdu le livre , la memoire aura suivi . Après comme à chaque fois que Vous etes flashé Vous reste ferro, j'ai déjà donné bon debat avec Roger .

Si j'ai bien compris son post ce serait Marc Ferro qui cite Arendt en lui faisant établir un lien de parenté entre colonialisme et totalitarisme.

Ce qui est eut-être vrai ou peut-être faux, mais même si elle l'avait écrit, il faut interpréter cette "parenté" plutôt que d'y voir une notion d'équivalence. Reste le problème du colonialisme sans conquête à élucider et M. Ferro commencera à être autre chose qu'un argument d'autorité.

 

 

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, Roger_Lococo a dit :

En effet toutes les personnes douées de raison qui en tant que telles utilisent des mots dotés d'une définition et non d'une direction (gauche/droite) associent cette dernière à une notion intellectuellement accessible à tous. "Extrême droite" désigne le nationalisme conservateur. Et que font les nationalistes conservateurs ? Pas d'Empire. Car leur conception même de la vie est d'investir leurs forces dans leur nation et non à l'étranger.

 

Sur l’absence de regard lucide porté sur le passé colonial, les années du quinquennat de Nicolas Sarkozy ont représenté un sommet dans la dérive. Dès la campagne qui avait précédé son élection, il avait mis en avant le thème du « refus de la repentance », exaltant la colonisation « qui ne fut pas tant un rêve de conquête qu’un rêve de civilisation25 » et promettant la mise en place rapide de la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie prévue par la loi du 23 février 2005, mais dont son prédécesseur Jacques Chirac n’avait pas procédé à la création. Ce fut chose faite quand le secrétaire d’État à la Défense et aux anciens combattants Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon, l’installa, le 19 octobre 2010, avec pour vice-président celui qui avait été le principal artisan de la loi de 2005, Hamlaoui Mekachera, et, parmi les quinze membres de son conseil d’administration, quatre généraux signataires en 2002 d’un manifeste affirmant que « ce qui a caractérisé l’action de l’armée française en Algérie ce fut d’abord sa lutte contre toutes les formes de torture26 ». Il faut dire que l’un des conseillers dont s’est entouré le président Sarkozy était Patrick Buisson, ancien directeur du journal d’extrême droite Minute et auteur d’un ouvrage intitulé OAS, Histoire de la résistance française en Algérie, préfacé par Pierre Sergent, ancien officier putschiste et responsable OAS puis député Front national27.

http://journals.openedition.org/revdh/252?lang=fr

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
il y a 6 minutes, fx. a dit :

 

Sur l’absence de regard lucide porté sur le passé colonial, les années du quinquennat de Nicolas Sarkozy ont représenté un sommet dans la dérive. Dès la campagne qui avait précédé son élection, il avait mis en avant le thème du « refus de la repentance », exaltant la colonisation « qui ne fut pas tant un rêve de conquête qu’un rêve de civilisation25 » et promettant la mise en place rapide de la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie prévue par la loi du 23 février 2005, mais dont son prédécesseur Jacques Chirac n’avait pas procédé à la création. Ce fut chose faite quand le secrétaire d’État à la Défense et aux anciens combattants Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon, l’installa, le 19 octobre 2010, avec pour vice-président celui qui avait été le principal artisan de la loi de 2005, Hamlaoui Mekachera, et, parmi les quinze membres de son conseil d’administration, quatre généraux signataires en 2002 d’un manifeste affirmant que « ce qui a caractérisé l’action de l’armée française en Algérie ce fut d’abord sa lutte contre toutes les formes de torture26 ». Il faut dire que l’un des conseillers dont s’est entouré le président Sarkozy était Patrick Buisson, ancien directeur du journal d’extrême droite Minute et auteur d’un ouvrage intitulé OAS, Histoire de la résistance française en Algérie, préfacé par Pierre Sergent, ancien officier putschiste et responsable OAS puis député Front national27.

http://journals.openedition.org/revdh/252?lang=fr

Et alors ?

T'es au courant de qui est Sarkozy ? C'est un universaliste américain. Il porte l'idée que le progrès est l'américanisation de la France et aussi du reste du monde.

Et ce qui est cité dans ton machin c'est du Trump avant la lettre. C'est à dire "absolument rien à foutre des idées du moment que ça fait voter des gens pour moi".

Je sais pas ce que tu t'es imaginé. Qu'il avait des idées si ça se trouve ? Non mais allô quoi. Ses idées c'était d'importer les subprimes pour qu'on rattrape notre retard et de faire construire des baraques en zone inondable à la Faute sur Mer.

Modifié par Roger_Lococo
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à l’instant, Roger_Lococo a dit :

Et alors ?

T'es au courant de qui est Sarkozy ? C'est un universaliste américain. Il porte l'idée que le progrès est l'américanisation de la France et aussi du reste du monde.

Et ce qui est cité dans ton machin c'est du Trump avant la lettre. C'est à dire "absolument rien à foutre des idées du moment que ça fait voter des gens pour moi".

Je sais pas ce que tu t'es imaginé. Qu'il avait des idées si ça se trouve ? Non mais allô quoi. Ses idées c'était d'importer les subprimes pour qu'on rattrape notre retard et de faire construire des baraques en zone inondable à la Faute sur Mer.

Il te faudra ramer encore un peu avant de nous vendre une extrême droite décoloniale et non impliquée dans des crimes d'état

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 829 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 50 minutes, Cochise 90 a dit :

Envoyé par les vieux qui veulent encore être victimisés en espérant des compensations.........???

Non les chibanis sont des gens tres dignes . Manipulé par des autorités pour se défausser certainement .

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 33 minutes, Roger_Lococo a dit :

Si j'ai bien compris son post ce serait Marc Ferro qui cite Arendt en lui faisant établir un lien de parenté entre colonialisme et totalitarisme.

Ce qui est eut-être vrai ou peut-être faux, mais même si elle l'avait écrit, il faut interpréter cette "parenté" plutôt que d'y voir une notion d'équivalence. Reste le problème du colonialisme sans conquête à élucider et M. Ferro commencera à être autre chose qu'un argument d'autorité.

 

 

Hannah Arendt est l’un des premiers auteurs à avoir souligné le lien entre l’impérialisme et le totalitarisme. Dès la parution des Origines du totalitarisme, Arendt souligne le rapport d’engendrement de l’impérialisme colonial au totalitarisme. Les concepts de race et de bureaucratie, qui sont au cœur du processus totalitaire, émergent à partir de l’expérience coloniale et sa confrontation avec une altérité extra-européenne. Les outils de la domination des peuples occidentaux sur les peuples colonisés, en particulier en Afrique, ont ainsi été la matrice à partir de laquelle la domination totalitaire a pu se concrétiser. Le totalitarisme est ainsi engendré par l’histoire de l’Occident et la relation qu’il implique avec l’altérité. Au cours de son analyse de l’impérialisme, Arendt montre comment les structures du totalitarisme naissent avec la partition de l’Afrique, puis se déplace à l’Europe avec les mouvements impérialistes pangermaniques et panslaves, avant de trouver leur aboutissement dans les régimes totalitaires.

...

Son analyse ne consiste toutefois pas en une interprétation historienne en termes de causes et de conséquences. Elle ne cherche pas à montrer que le totalitarisme serait le stade suprême de l’impérialisme, pour reprendre la célèbre formule de Lénine, mais à découvrir quels sont les éléments de la modernité qui se sont cristallisés dans la structure totalitaire et lui ont donné sa forme. Comme le souligne Etienne Tassin, l’objectif des Origines du totalitarisme est d’élucider la structure élémentaire du totalitarisme en analysant la formation de ces éléments dans leur contexte historique. Arendt n’écrit pas une « histoire du totalitarisme » mais une « analyse en termes d’histoire ».1 Le colonialisme ne doit pas être interprété comme la cause historique du totalitarisme qui en serait la suite logique, mais comme le moment dans lequel se forment des éléments caractéristiques de la structure totalitaire. C’est ainsi qu’Arendt décrit les principes de la race et de la bureaucratie propres au totalitarisme à partir de l’expérience coloniale. La race étant le principe explicatif permettant de légitimer la domination occidentale et de justifier les massacres commis sur les peuples colonisés, tandis que la bureaucratie est la forme que le pouvoir colonial a pris et qui a permis d’organiser l’expansion impérialiste.

https://ea.hypotheses.org/121

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Membre, 71ans Posté(e)
Cochise 90 Membre 2 883 messages
Forumeur expérimenté‚ 71ans‚
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il y a 22 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Non les chibanis sont des gens tres dignes . Manipulé par des autorités pour se défausser certainement .

Oui je suis aussi de cet avis, ils sont venus pour bosser en espérant retourner au bled un jour et avoir leurs maisons, ça ne c'est pas passé comme prévu....

Modifié par Cochise 90
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 829 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 53 minutes, Roger_Lococo a dit :

Si j'ai bien compris son post ce serait Marc Ferro qui cite Arendt en lui faisant établir un lien de parenté entre colonialisme et totalitarisme.

Ce qui est eut-être vrai ou peut-être faux, mais même si elle l'avait écrit, il faut interpréter cette "parenté" plutôt que d'y voir une notion d'équivalence. Reste le problème du colonialisme sans conquête à élucider et M. Ferro commencera à être autre chose qu'un argument d'autorité.

 

 

Elle aborde Cecil Rhodes ( et cite par opposition le cas francais ) , l'impérialisme , ... Dans les origines du totalitarisme mais n'établit pas une equivalence . Par ailleurs la dernière fois @Arncitait directement Arendt et a ensuite prétexte avoir perdu le bouquin quand j'ai commencé à donner des extraits , donc on est dans l'argument d'autorité version mytho .

il y a 15 minutes, fx. a dit :

Hannah Arendt est l’un des premiers auteurs à avoir souligné le lien entre l’impérialisme et le totalitarisme.

Precisement Pour l'aspect bureaucratique elle oppose la colonisation de l'Algérie à la gestion bureaucratique de Cecil Rhodes . En soulignant au passage que les francais y sont allés à reculons pour ne pas laisser le champ libre aux anglais ....

 

Modifié par DroitDeRéponse
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