Quel est le visage de l’épidémie du VIH en France?

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-lundi-4-decembre-2017

Emission intéressante.

C’était vendredi dernier la journée mondiale de lutte contre le Sida. Depuis plusieurs années, les données épidémiologiques pour la France se suivent et se ressemblent. Soit environ 6000 séroconversions par an, et toujours une prévalence très forte dans deux groupes de la population : les hommes homosexuels et les personnes originaires d’Afrique Sub-Saharienne. Tandis que du côté de la recherche, certaines pistes thérapeutiques sont certes prometteuses, mais n’aboutissent pas encore à des résultats probants, on peut se demander si, en France, en 2017, la fin du SIDA est possible ?

VIH en France, une épidémie à deux vitesses. C’est le problème que La Méthode scientifique va tenter de résoudre dans l’heure qui vient.

Et pour évoquer l’ensemble de ces questions, aussi bien en termes d’épidémiologie, que de recherche et de prévention, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui, Constance Delaugerre, virologue à l’hôpital Saint-Louis à Paris, professeur de virologie à l'Université Paris-Diderot, ancienne présidente du comité scientifique et médical de Sidaction, et François Berdougo, référent pour la réduction des risques, le VIH/SIDA et les hépatites virales au sein du Conseil d’Administration de Médecins du Monde, co-auteur avec Gabriel Girard de « La fin du Sida est-elle possible ? » aux éditions Textuel.

Le reportage du jour

Rencontre avec Florence Thune, directrice générale de Sidaction, qui nous parle du concours “VIH Pocket films”, une concours de vidéos ouvert jusqu’au 31 janvier 2018 sur internet et destiné à sensibiliser les jeunes dans toute leur diversité aux questions liées au VIH. Par Antoine Beauchamp :

La fin du sida ne sera pas pour cette année trop de flou et de "non dits" autour de cette épidémie. 

Il y a 3 heures, PASCOU a dit :

La fin du sida ne sera pas pour cette année trop de flou et de "non dits" autour de cette épidémie. 

Il y a surtout Pascou des "papillonneurs" qui s'ignorent séropositifs ... car ils se refusent à utiliser les préservatifs (et pourtant on est pas au Vénézuéla -sic-). La population hétéro n'est pas épargnée Pascou mais la maladie ou la séropositivité probablement plus cachée.

Qu'une seule chose à dire et redire à nos ami(e)s, enfants et petits enfants .... PROTEGEZ-VOUS .....

Citation

Quel est le visage de l’épidémie du VIH en France?

il y a 8 minutes, ouest35 a dit :

Il y a surtout Pascou des "papillonneurs" qui s'ignorent séropositifs ... car ils se refusent à utiliser les préservatifs (et pourtant on est pas au Vénézuéla -sic-). La population hétéro n'est pas épargnée Pascou mais la maladie ou la séropositivité probablement plus cachée.

Qu'une seule chose à dire et redire à nos ami(e)s, enfants et petits enfants .... PROTEGEZ-VOUS .....

Ouest, si tu ouvres le lien et écoute l'émission, c'est assez bien expliqué.

C'est surtout le manque de courage politique comme d'habitude, la difficulté réside entre ne pas stigmatiser des communautés à risque et faire un dépistage efficace.

Comme un gay sur 5 je suis séropo depuis décembre 2015, il y a deux ans suite à un rapport non protégé en juillet 2015 et plus tard les signes de primo infection : fièvre pendant 15 jours à 39, fatigue intense, petits boutons rouge sur le torse durant 3-4 jours.

Puis mon médecin généraliste me prend en priorité dans la salle d'attente et me dit : C'est très grave vous êtes positif au vih... Quand on m'annonce le verdict, tout s'effondre autour de moi, surtout que fan de Queen, et qui passait en boucle dans ma voiture. Je me suis vu mourir, et je suis allé travailler dans un état de déprime, ensuite 15 jours de vacances à Noel ou je suis resté enfermé sans sortir à me documenter...

Hôpital en janvier 2016, prises de sang tous les 3 mois, ma charge virale est anormalement basse, ce qui fait pensé que je suis peut être un contrôleur ou progresseur lent.  Après 3 semaines seulement de traitement, plus aucun virus dans mon sang, absence d'arn dans le sang : 0 copie... Ce qui est assez rare... Je retrouve refuge dans un groupe de parole.

Je supporte assez mal le traitement quotidien et lourd, sensation sur le visage, l'impression d'avoir fait pipi à ma culotte, courbatures fortes, fatigue intense... Mon infectiologue ne me donne alors aucune solution pour traiter ses maux, me fait passer un electromyogramme et d'autres tests qui ne révèlent rien de grave. Je dis que c'est la tri qui est trop lourde, mais elle fait sourde oreille et me dit que non c'est le vih qui est à la cause de tous mes maux et je dois continuer à la prendre chaque jour... Seulement je dois continuer à travailler à côté, je ne peux pas me permettre de me mettre en maladie à cause d'effets secondaires...

Je m'intéresse alors à l'allègement thérapeutique mis en place par le Dr Leibowitch. Après 6 mois de traitement je décide de réduire mon traitement sans en avertir mon infectiologue qui est contre l'allègement. Je décide de faire une pause le dimanche, mes résultats sont toujours bons. Je décide alors de réduire encore en passant directement à 4 traitements par semaine suite à l'étude 4D réalisé avec succès, toujours sans rien dire. Charge virale toujours ok, je décide de réduire encore à 3 puis 2 cachetons par semaine. Suite à un dosage effectué mon infectiologue se rend compte que je prends mal mon traitement et me met en garde en me disant que si je prends pas mon médoc quotidien je risque de développer des résistances... Mais je ne l'écoute pas et je continue à alléger en prenant plus qu'une tri par semaine, le dimanche jour du seigneur !

 Je vais voir mon infectiologue et je lui annonce que je suis descendu à 2 par semaine, je n'ai pas osé lui avouer le 1... Elle fait presque une syncope et me dit de reprendre de suite mon traitement en plein, le courant passe plus et je me rapproche vers un autre médecin qui lui décide de me suivre. Et depuis maintenant plusieurs mois toujours à 1 tri par semaine, 0 copie, et je devrais normalement passé à une bi par semaine, voir peut être arrêter mon traitement pour voir si le virus refait surface, des cas de guérison fonctionnelle existe.

En attendant, le drame c'est surtout la surmédication des ARV. Alors que des milliers de personnes n'ont pas accès au traitement, ceux qui ont accès au traitement sont 97% en surdosage, une belle affaire de fric sachant qu'un mois de traitement en plein coûte environ 1000 €.... Que les traitements ne sont pas sans conséquence sur la santé avec risque de crise cardiaque multiplié par 10.

Tout dépend de la personne pour supporter la thérapie. Pour certains, c'est dur et pour d'autres, ils supportent facilement. Je le vois chez mes amis.

Mais surtout, il ne faut pas abandonner le traitement.

En attendant, bon courage.

il y a 12 minutes, Dan229 a dit :

Tout dépend de la personne pour supporter la thérapie. Pour certains, c'est dur et pour d'autres, ils supportent facilement. Je le vois chez mes amis.

Mais surtout, il ne faut pas abandonner le traitement.

En attendant, bon courage.

L'arrêter non sauf si surveillance rapprochée pour y contrôler des choses précises. Le réduire, oui c'est possible et pour quasiment tout le monde !

Merci mais ça va, avec une tri par semaine, je me sens très bien  

L'important est d'avoir une charge virale très basse ou nulle.

Mes voisins de 85 ans ont perdu du SIDA en 1995 une fille; non droguée. 37 ans.

Traduction de la chanson :

https://www.lacoccinelle.net/297619.html

La dernière fois ils disaient à la télé qu'il y avait en France 23000 porteurs sains qui ignoraient l'avoir et qui n'étaient pas dépistés qui étaient donc des transmetteurs involontaires. Sortez couverts!

Il y a 4 heures, Fuck Them All a dit :

L'arrêter non sauf si surveillance rapprochée pour y contrôler des choses précises. Le réduire, oui c'est possible et pour quasiment tout le monde !

Merci mais ça va, avec une tri par semaine, je me sens très bien  

Fuck il me semble que chaque cas est unique et les médecins en principe font suivant chaque cas ... c'est pourquoi dire que sans ou avec peu de médoc c'est pareil ... on ne peut pas le généraliser. Ce serait comme de dire sans protection vous n'avez que très peu de chance de choper cette merde.

J'ai connu au temps du pire du SIDA 2 jeunes dépérir et ensuite mourir Fuck il n'y avait pas les Tri

Mais...

Je le redis (ici il y a des jeunes et peut-être des papillonneurs ... préservez-vous ... et vous préserverez aussi les autres)

Voir ou revoir ce film qui est sorti il y a peu (l'époque dont je vous parle c'est celle-ci)

"120 battements par minute"

Prenez soin de vous Fuck

Il y a 5 heures, PASCOU a dit :

Ouest, si tu ouvres le lien et écoute l'émission, c'est assez bien expliqué.

C'est surtout le manque de courage politique comme d'habitude, la difficulté réside entre ne pas stigmatiser des communautés à risque et faire un dépistage efficace.

 

Je l'ai écouté en direct ... Merci

il y a 27 minutes, ouest35 a dit :

Fuck il me semble que chaque cas est unique et les médecins en principe font suivant chaque cas ... c'est pourquoi dire que sans ou avec peu de médoc c'est pareil ... on ne peut pas le généraliser.

Alors justement si on peut presque généraliser. L'étude 4D réalisé sur 100 personnes a démontré que l'allègement à 4 jours par semaine était  une réussite, l'étude Quatuor actuellement en cours sur un plus grand échantillon national va essayer de démontrer que cet allègement à 4 jours sur 7 est possible pour tout le monde soit 40% de médicaments en moins. Il y aura sans doute quelques exceptions, par exemple les personnes séropositives qui ont développé trop de résistances et qui n'arrivent plus à devenir indétectable malgré les traitements, souvent les anciens séropositifs qui ont connus l'AZT et une multitudes de traitements différents ont développé des résistances par la suite, les résistances se font justement à cause de traitements qui ne fonctionnent pas assez, mais aujourd'hui les traitements sont beaucoup plus efficaces. Pour pouvoir alléger il faut pouvoir être indétectable depuis quelques mois, donc avoir une charge virale en dessous de 40 copies.