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La conscience

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aliochaverkiev

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Je pense que les concepteurs d'AlphaGo seraient incapables de concurrencer leur création au jeu de GO. Idem pour Deep Fritz aux échecs. Donc il y a forcément une certaine forme d'intelligence qui est acquise par l'algorithme (capable d'apprendre) et qui est indépendante de l'intelligence de ses concepteurs.

Un tour numérique fait une pièce que je suis incapable de faire à la main, mais il est bien le fruit de l'intelligence humaine et d'elle seule.

Ces machines sont fortes uniquement en s'appuyant sur d'immenses bases de données, un " apprentissage " - programmé - long et fastidieux pour dégager les meilleures stratégies et une vitesse de calcul et une mémoire hors d'atteinte d'un seul humain. C'est un peu comme comparer un faisceau lumineux solaire avec le même qui passerait par un loupe, il y a concentration en un point des rayons lumineux, autrement dit une concentration spatiale de ce qui préexiste, et bien pour l'IA c'est la même chose mais temporellement, il y a concentration temporelle des intelligences mises en amont par les ingénieurs, si il n'y a plus de lumière la loupe ne concentre rien du tout, et bien identiquement la machine, sans ses bases et sans ses calculs préalables, i.e. sans les sources ou sans les entrées opérées/choisies par des humains intelligents et sans les programmes créés par de vrais êtres intelligents, ne concentre rien du tout non plus.

 

Ne serions nous pas amoureux de notre propre création, tels un Pygmalion ?  Admirant notre propre reflet mais déformé, un narcissisme voilé ?

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Invité Quasi-Modo
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il y a 21 minutes, deja-utilise a dit :

Tu remarqueras sans peine qu'il est le seul à défendre cette idée, tous les liens qui présentent ce résultat renvoient à ce même auteur.

Ce n'est pas vrai, même si il est l'un des seuls auteurs en langue française à publier ces idées là.

Voir ce lien par exemple : https://www.scientificamerican.com/article/cross-cultural-evidence-for-the-genetics-of-homosexuality/

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le ‎15‎/‎11‎/‎2017 à 12:13, Don Juan a dit :

Mais, si le mètre n'a pas même valeur qu'un autre mètre parce que les conditions sont différentes, peut-on penser que l'objectivité soit possible ?

Je reviens sur cette remarque, même si elle n'est pas dans le sujet.

Vous avez raison sur cette fiabilité des mesures. Il est important que les conditions de mesure soient les mêmes. Prenons la mesure des durées. Nous disposons d'horloges (au sens générique du terme). Est-ce que la mesure d'une durée est la même quelles que soient les conditions ? Non, et ce fut l'objet des études de la relativité. Prenons une horloge située par exemple à 10 kilomètres au dessus du sol de la terre. Elle ne fonctionnera pas de la même façon qu'une horloge située au sol. Pourquoi ? Bien sûr cela n'a rien à voir avec le temps, laissons cela aux rêveurs, le temps n'existe pas, c'est un être superflu (dixit Occam !). Non cela a à voir avec la différence des conditions de mesure. Le champ gravitationnel n'est pas le même au niveau du sol  et à 10 kilomètres d'altitude.  Cette différence de condition (l'accélération de la pesanteur n'est pas la même au niveau du sol  et à 10 kilomètres d'altitude) agit sur le fonctionnement des horloges (de même que, quand vous subissez une accélération, vous la sentez en raison de la modification du mouvement de votre corps que cette accélération engendre, rien à voir avec le temps comme vous pouvez le constater). Mais nous disposons de formules, d'équations qui permettent de corriger ces différences de mesure.

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 116 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, aliochaverkiev a dit :

Je reviens sur cette remarque, même si elle n'est pas dans le sujet.

Vous avez raison sur cette fiabilité des mesures. Il est important que les conditions de mesure soient les mêmes. Prenons la mesure des durées. Nous disposons d'horloges (au sens générique du terme). Est-ce que la mesure d'une durée est la même quelles que soient les conditions ? Non, et ce fut l'objet des études de la relativité. Prenons une horloge située par exemple à 10 kilomètres au dessus du sol de la terre. Elle ne fonctionnera pas de la même façon qu'une horloge située au sol. Pourquoi ? Bien sûr cela n'a rien à voir avec le temps, laissons cela aux rêveurs, le temps n'existe pas, c'est un être superflu (dixit Occam !). Non cela a à voir avec la différence des conditions de mesure. Le champ gravitationnel n'est pas le même au niveau du sol  et à 10 kilomètres d'altitude.  Cette différence de condition (l'accélération de la pesanteur n'est pas la même au niveau du sol  et à 10 kilomètres d'altitude) agit sur le fonctionnement des horloges (de même que, quand vous subissez une accélération, vous la sentez en raison de la modification du mouvement de votre corps que cette accélération engendre, rien à voir avec le temps comme vous pouvez le constater). Mais nous disposons de formules, d'équations qui permettent de corriger ces différences de mesure.

Si donc les conditions sont les mêmes, les centimètres ont mêmes dimensions, les secondes, même durée, et cela suffira à nous accorder l'objectivité. Une objectivité qui sera le produit d'une démarche de raison, elle-même basée sur des informations collectée par nos sens, j'ai entendu dire que la matière adoptait des comportements différents selon la présence d'un témoin ou non, peut-être aussi selon la nature d'un regard, dans ce cas, l'objectivité serait-elle encore possible ?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 51 minutes, deja-utilise a dit :

Un tour numérique fait une pièce que je suis incapable de faire à la main, mais il est bien le fruit de l'intelligence humaine et d'elle seule.

Ces machines sont fortes uniquement en s'appuyant sur d'immenses bases de données, un " apprentissage " - programmé - long et fastidieux pour dégager les meilleures stratégies et une vitesse de calcul et une mémoire hors d'atteinte d'un seul humain. C'est un peu comme comparer un faisceau lumineux solaire avec le même qui passerait par un loupe, il y a concentration en un point des rayons lumineux, autrement dit une concentration spatiale de ce qui préexiste, et bien pour l'IA c'est la même chose mais temporellement, il y a concentration temporelle des intelligences mises en amont par les ingénieurs, si il n'y a plus de lumière la loupe ne concentre rien du tout, et bien identiquement la machine, sans ses bases et sans ses calculs préalables, i.e. sans les sources ou sans les entrées opérées/choisies par des humains intelligents et sans les programmes créés par de vrais êtres intelligents, ne concentre rien du tout non plus.

Ne serions nous pas amoureux de notre propre création, tels un Pygmalion ?  Admirant notre propre reflet mais déformé, un narcissisme voilé ?

Mais un tour numérique ne fera jamais qu'exécuter des ordres qui lui ont été implantés sans apprendre d'aucune façon.

Ce que font les programmeurs de telles IA c'est simplement d'apprendre à leur machine à apprendre. L'un des grand bonds en avant d'AlphaGo est précisément qu'il était en dehors d'une simple recherche exhaustive de tous les coups possibles dont tu parles.

D'ailleurs c'est drôle que nous évoquions ce thème puisque récemment encore un article de la revue Nature expliquait (ce sont les concepteurs d'AlphaGo qui l'ont écrit me semble-t-il) qu'avec pour seule base les règles du jeu, sans donc posséder de base de donnée monstrueuse qui stockerait des milliers de parties de professionnels, ils sont arrivés à un résultat équivalent voir supérieur à la première version d'AlphaGo.

https://www.nature.com/articles/nature24270.epdf?author_access_token=VJXbVjaSHxFoctQQ4p2k4tRgN0jAjWel9jnR3ZoTv0PVW4gB86EEpGqTRDtpIz-2rmo8-KG06gqVobU5NSCFeHILHcVFUeMsbvwS-lxjqQGg98faovwjxeTUgZAUMnRQ

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 1 heure, Don Juan a dit :

Si donc les conditions sont les mêmes, les centimètres ont mêmes dimensions, les secondes, même durée, et cela suffira à nous accorder l'objectivité. Une objectivité qui sera le produit d'une démarche de raison, elle-même basée sur des informations collectée par nos sens, j'ai entendu dire que la matière adoptait des comportements différents selon la présence d'un témoin ou non, peut-être aussi selon la nature d'un regard, dans ce cas, l'objectivité serait-elle encore possible ?

Il faut bien voir que le physicien ne philosophe pas. Il ne tente pas de définir d'une manière absolue l'objectivité (sauf quand il n'est plus dans son laboratoire et qu'il a envie de philosopher) ce qui importe c'est l'efficacité, c'est-à-dire la capacité de faire des expériences qui réussissent. Si les mesures effectuées lui permettent d'envoyer un vaisseau sur la lune il ne va se torturer l'esprit, tant que ça marche il ne remet pas en cause ses mesures. Le physicien est tourné vers l'action,  pas vers la spéculation. 

La matière n'a pas un comportement différent selon la présence ou pas de l'homme, le problème n'est pas là, le problème est celui de la mesure quand il s'agit d'observer des phénomènes de dimension atomiques (très petits). La mesure influence ou perturbe la réalité observée. C'est là qu'il y a un problème. En plus dès que nous sommes dans l'infiniment petit le concept de matière même devient parfois inopérant. Ce concept est parfois remplacé par exemple par le concept : onde (pour la représentation de la lumière notamment).

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Bon reprenons l'étude de ce fil.

"Qu'est ce donc que l'accès à la conscience ? Notre cerveau est saturé d'innombrables stimulations sensorielles mais une petite fraction accède à la conscience"

Dehaene remarque que nous pouvons très bien marcher dans la rue sans rien voir des maisons qui encadrent cette rue. Il m'est arrivé de marcher dans Paris d'un point à un autre en pensant à tout autre chose qu'à mon chemin. J'ai pu passer des feux rouges, traverser les rues sans jamais prendre conscience des piétons, des voitures etc. Il est donc possible de voir, d'entendre etc. sans en prendre conscience. Il est possible de prendre des décisions sans en avoir conscience etc.

"L'accès à la conscience est à la fois extrêmement ouvert  et fortement sélectif"

C'est-à-dire que je peux orienter ma conscience vers tout ce que je veux mais que je ne peux avoir conscience que d'une chose à la fois  : " A un  instant donné le répertoire effectif de la conscience est minuscule"

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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L'accès à la conscience  d'une information la rend disponible à l'ensemble de nos facultés intellectuelles. Elle devient accessible par la voie du langage. Elle accède à la mémoire.

A noter que la formule "prise de possession par l'esprit" est remplacée par l'auteur par "accès à la conscience". 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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"L'attention sélective : notre environnement regorge de milliers de perceptions potentielles, notre mémoire fourmille de connaissances qui restent en sommeil. Afin d'éviter la saturation notre cerveau applique une sévère procédure de sélection. C'est ce filtre très complexe que nous appelons l'attention. 

L'opération de sélection attentionnelle est inconsciente. L'attention contrôle la voie d'accès à la conscience"

Assez étonnant. Un processus inconscient contrôle l'accès à  la conscience. Le pouvoir de décision de l'inconscient est plus important qu'on ne le pense (il y a déjà l'expérience de Libet à se sujet).

 

"L'état de veille, la vigilance et l'attention sont les conditions nécessaires à l'accès à la conscience"

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Jusqu'où une image invisible peut-elle cheminer dans notre cerveau ?  Peut-elle traverser toute la hiérarchie des aires du cortex et influencer nos décisions? La psychologie et l'imagerie cérébrale montrent que notre cerveau reconnaît et catégorise inconsciemment des images invisibles et parvient même à déchiffrer et à interpréter le sens de mots imperceptibles. Même des opérations complexes qui relient la perception à l'action se déroulent sans conscience : nous fonctionnons souvent en pilotage automatique. Nous ne cessons de surestimer notre pouvoir de décision consciente alors qu'en vérité notre degré de contrôle est sévèrement limité"

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 116 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, aliochaverkiev a dit :

"Jusqu'où une image invisible peut-elle cheminer dans notre cerveau ?  Peut-elle traverser toute la hiérarchie des aires du cortex et influencer nos décisions? La psychologie et l'imagerie cérébrale montrent que notre cerveau reconnaît et catégorise inconsciemment des images invisibles et parvient même à déchiffrer et à interpréter le sens de mots imperceptibles. Même des opérations complexes qui relient la perception à l'action se déroulent sans conscience : nous fonctionnons souvent en pilotage automatique. Nous ne cessons de surestimer notre pouvoir de décision consciente alors qu'en vérité notre degré de contrôle est sévèrement limité"

Si proches, et pourtant si éloignés.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Citation

"L'opération de sélection attentionnelle est inconsciente. L'attention contrôle la voie d'accès à la conscience"

ça me fait penser à l'oeuf et la poule !...  L'accès inconscient (à la conscience) débouche sur le conscient. J'imagine comme un jeu de ping pong entre les deux et la conscience elle-même qui surgirait de ce jeu. Si non on n arrive à un conscient inconscient ! (Mais pourquoi pas ?!)

 

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Pour décrire l’évolution de la conscience moderne, Jung emploie la métaphore de la maison à plusieurs étages que l’humanité a construite génération après génération durant des millénaires. Cette image lui est venue d’un rêve fait en 1909, à l’âge de 34 ans.

«  Qu’on me permette la comparaison, suivante : nous avons à décrire et à expliquer un bâtiment ; son étage supérieur a été construit au XIXe siècle ; le rez-de-chaussée date du XVIe siècle et l’examen le plus minutieux de la maçonnerie montre qu’elle a été faite avec les matériaux d’une tour du IIe siècle. Dans la cave, nous découvrons des fondations romaines et sous celle-ci il y a une grotte obstruée sur le sol de laquelle on découvre, dans les couches supérieures, des outils de silex et, dans les couches plus profondes, des restes de la faune glaciaire. Ce serait là à peu près l’image de la structure de notre âme : nous vivons à l’étage supérieur et n’avons que vaguement conscience que l’étage inférieur est assez vieux. Ce qui est au-dessous de la surface de la terre est, pour nous, tout à fait inconscient… »

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Rappel : ce que j'écris en italique n'est pas ma pensée, c'est celle de Stanislas Dehaene professeur au collège de France, membre de l'académie des sciences. 

Ecrit en droit  : ce sont mes commentaires.

Petit commentaire additif : j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de personnes oisives ici, car tout de même les contestations  dont je suis l'objet témoignent d'un esprit assez vieillot, en tout cas fort éloignées des contestations que j'affronte dans le quotidien (mon environnement social est composé de personnes plutôt jeunes et actives). C'est un peu retour vers le passé ici ! J'ai l'impression d'affronter mes grands parents !

 

 

Modifié par aliochaverkiev
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 19/11/2017 à 12:25, Quasi-Modo a dit :

Je pense que les concepteurs d'AlphaGo seraient incapables de concurrencer leur création au jeu de GO. Idem pour Deep Fritz aux échecs. Donc il y a forcément une certaine forme d'intelligence qui est acquise par l'algorithme (capable d'apprendre) et qui est indépendante de l'intelligence de ses concepteurs.

Ça ne veut rien dire ou ça ne prouve rien, encore une fois, aucun humain qui participe à la construction d'une voiture ne peut la concurrencer en endurance ( 1500Km d'affilés ) ou en vitesse ( 150Km/h ), on ne peut pas dire que la machine soit supérieure à l'homme, mais que le génie humain concentré dans une telle machine bat n'importe quel humain pris isolément, c'est la même chose immatériellement avec la connaissance, aucun homme/femme ne peut rivaliser avec l'ensemble des savoir et savoir-faire cumulés de l'humanité.

L'union fait la force, que ce soit directement ou médiatement à travers une machine.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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il y a 3 minutes, deja-utilise a dit :

Ça ne veut rien dire ou ça ne prouve rien, encore une fois, aucun humain qui participe à la construction d'une voiture ne peut la concurrencer en endurance ( 1500Km d'affilés ) ou en vitesse ( 150Km/h ), on ne peut pas dire que la machine soit supérieure à l'homme, mais que le génie humain concentré dans une telle machine bat n'importe quel humain pris isolément, c'est la même chose immatériellement avec la connaissance, aucun homme/femme ne peut rivaliser avec l'ensemble des savoir et savoir-faire cumulés de l'humanité.

L'union fait la force, que ce soit directement ou médiatement à travers une machine.

Pour dire les choses autrement : AlphaGo est capable de penser à des coups qu'aucun humain n'a pensé avant lui.

Quand tu utilises un tour numérique ou une voiture, tu sais que ton outil ne va pas réagir au delà de ce que ta propre pensée (ou celle de son concepteur) aura préalablement prévu.

Sauf défaillance ou erreur de l'ingénieur bien entendu.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Pour reformuler encore une fois autrement : dans son fonctionnement normal, cet algorithme réagit d'une façon que même ses concepteurs n'auraient pu effleurer en élaborant des stratégies à un niveau suprahumain. Nous ne pourrions pas en dire autant de nos instruments habituels, je ne comprends pas l'intérêt que tu trouves à nier le caractère inédit et original de cette avancée (en sachant que le réseau de neurone aura appris "from scratch" et non pas grâce à un guide humain)!

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 19/11/2017 à 15:29, Quasi-Modo a dit :

Ce n'est pas vrai, même si il est l'un des seuls auteurs en langue française à publier ces idées là.

Voir ce lien par exemple : https://www.scientificamerican.com/article/cross-cultural-evidence-for-the-genetics-of-homosexuality/

D'accord.

 


*********




En 1948, KINSEY affirme en effet qu’un grand pourcentage des humains (86%) ont une attirance sexuelle partagée entre les deux sexes (bisexuel), mais à des intensités différentes ; alors qu’un faible pourcentage (14%) affirme n’avoir une attirance exclusive que pour les personnes de l’autre sexe (hétéro) ou de même sexe (homo).

IEn 1999, le biologiste et sexologue Bruce Bagemihl, aux États-Unis, vient à son tour illustrer les manifestations d’homosexualité qu’on retrouve partout dans la nature. Il fait donc mentir les religions qui essaient toujours de faire croire le contraire. Il publie: Biological Exuberance: Animal Homosexuality and Natural Diversity.

En 2006, Geir Söli, zoologue à Oslo, vient confirmer les dires de Bagemihl avec son exposition au Musée d’histoire naturelle où il répertorie, preuves à l’appui, plus de 1500 espèces animales ayant des comportements homosexuels ou bisexuels.

En février 2010, le Dr. Jacques Balthazart, en Belgique, docteur en sciences zoologiques et en neuroendocrinologie, publie les résultats de son groupe de recherche en neuroendocrinologie du comportement:
« Biologie de l’homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être ».

En décembre 2012, William Riche (Université de Californie), Urban Friberg (Université Uppsala, en Suède) et Sergey Gavrilets (Universtié du Tennessee) émettent l’hypothèse que l’homosexualité s’expliquerait par un phénomène bien connu aujourd’hui, l’épigénétique ; i.e. la manière dont nos gènes s’expriment. Pour ces chercheurs, tout se jouerait au niveau de ces marqueurs à un moment précis du développement du fœtus.

En janvier 2014, le Prof. Dick Swaab, en Hollande, publie le résultat de ses recherches dans un livre intitulé: We are our brains (Nous sommes notre cerveau) où il traite de la sexualité et du cerveau. Ce neuroscientifique néerlandais est autant glorifié que ridiculisé pour ses théories sur les différences de développement du cerveau entre les hommes et les femmes - et sur la façon dont la sexualité serait définitivement établie dans le ventre de la mère.

http://fr.aramis-international.org/page.php?20

 

Ce n'est donc pas nouveau de rechercher une cause biologique à l'homosexualité, et il y a toujours polémique là-dessus.

https://www.neonmag.fr/un-cerveau-peut-il-etre-homo-ou-hetero-interview-487589.html

https://www.anguillesousroche.com/actualite/homosexuels-nes-cette-facon-selon-nouvelle-publication-scientifique/

 

Most scientist today agree that sexual orientation is most likely the result of a complex interaction of environmental, cognitive and biological factors.

Although homosexuality does not appear to be adaptive from an evolutionary standpoint, because homosexual sex does not produce children, there is evidence of its existence through human history.

Although a number of biological factors have been considered by scientists, such as prenatal hormones, chromosomes, polygenetic effects, brain structure and viral influences, no scientific consensus exists as to how biology influences sexual orientation.

Most scientists agree that it is unlikely that there is a single "gay gene" that determines something as complex as sexual orientation, and that it is more likely to be the result of an interaction of genetic, biological and environmental/cultural factors.

https://www.sciencedaily.com/terms/homosexuality.htm

 

Enfin, vouloir tout expliquer avec la génétique est en soi une erreur, on sait que même dans les maladies ce n'est pas aussi simple, sauf exception, on peut avoir un gène qui " prédispose " à un risque, sans pour autant que son porteur devienne malade. Il faudrait aussi se demander si il existe un gène pour la croyance, la religion, celle juive ou catholique, pour la monogamie ou la polygamie, ou encore s'il y en a ou plusieurs pour les aficionados de l'ananas ? 

Vouloir comprendre l'être humain sur son seul support génétique est aujourd'hui dépassé, tout n'est pas affaire de gène.

Il ne se passe pas de jour sans que l’on annonce la découverte des gènes de l’homosexualité, de l’innovation, de l’alcoolisme, de l’hyperactivité infantile, voire de la religiosité. Simultanément, la génétique est créditée de tous les pouvoirs quant à l’amélioration de la santé humaine. Mais cette idéologie du « tout génétique » engendre aussi bien la résignation à des inégalités sociales vite présentées comme biologiques, que la confiance exagérée dans les possibilités d’une thérapie génique encore dans l’enfance.

http://www.seuil.com/ouvrage/les-imposteurs-de-la-genetique-bertrand-jordan/9782020404570

 

 

Il n'est pas clairement établi que l'homosexualité soit la résultante intégrale des gènes, il s'ensuit donc que la sélection naturelle ou sexuelle n'a pas d'emprise sur elle, par exemple si l'on montrait que les " juifs " possèdent des variantes génétiques spécifiques, peut-on légitimement en déduire autre chose qu'une corrélation ?! Corrélation qui n'équivaut pas à causalité ! Il peut il y avoir une explication tierce à cette corrélation, par exemple que les " juifs " ont un bagage ou origine communs singuliers, et les familles par la culture favoriseraient grandement l'orientation religieuse ( les familles arabes musulmanes enfantent assez rarement des catholiques ), on verrait dès lors une corrélation entre certains marqueurs génétiques et la religion juive adoptée par ces porteurs, mais ce n'est pas un lien de cause à effet ! Il suffit de trouver des descendants de familles juives qui ont basculés dans une autre religion par émancipation pour contredire le caractère héréditaire. Et bien je dis qu'il en va de même avec l'homosexualité, qui est multifactorielle, même si la biologie joue un rôle, il n'est pas exclusif, ni réductible à la génétique, je t'avais donné un lien qui parlait de l'inhibition ou son inverse dans le cerveau des hétéro ou des homo en fonction des visages de genre qu'on leur présentait, cette modulation n'est pas nécessairement génétique, comme il en irait par exemple du goût pour l'ananas ! Nous avions eu une conversation il y a un temps sur la perception des couleurs, où l'on ne sait pas si chacun voit la même chose qu'un autre, et bien il n'est pas impossible que par différents leviers nous n'avons pas les mêmes sensations lorsque l'on met un morceau d'ananas dans la bouche ( bactéries, salives, enzymes, gammes des intensités des récepteurs différente, modulation épigénétique, génétique ou transcriptome, habitude alimentaire, culture locale, alimentation maternelle intra-utérine, association de la première rencontre de cet aliment avec un évènement connexe, etc, etc... ), il n'y a donc aucune raison que nous éprouvions la même sensation plaisante, neutre ou déplaisante, car composées d'innombrables paramètres impondérables ( dans les deux sens du terme ).  Dans ces conditions, la parte génétique si elle existe ne démontre pas qu'il y a un gène Ananas, mais qu'il rentre dans la chaine de traitement de l'information de l'individu, dans un sens comme dans l'autre, autrement dit son poids est négligeable, et sa présence superflue.

 

Modifié par deja-utilise
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 19/11/2017 à 16:12, Quasi-Modo a dit :

Mais un tour numérique ne fera jamais qu'exécuter des ordres qui lui ont été implantés sans apprendre d'aucune façon.

Ce que font les programmeurs de telles IA c'est simplement d'apprendre à leur machine à apprendre. L'un des grand bonds en avant d'AlphaGo est précisément qu'il était en dehors d'une simple recherche exhaustive de tous les coups possibles dont tu parles.

D'ailleurs c'est drôle que nous évoquions ce thème puisque récemment encore un article de la revue Nature expliquait (ce sont les concepteurs d'AlphaGo qui l'ont écrit me semble-t-il) qu'avec pour seule base les règles du jeu, sans donc posséder de base de donnée monstrueuse qui stockerait des milliers de parties de professionnels, ils sont arrivés à un résultat équivalent voir supérieur à la première version d'AlphaGo.

Je parlais de l'IA en général, pas spécialement de ces deux là.

 

Quelle que soit la manière de s'y prendre de la machine, ça ne change rien, couches de neurones profonds ou pas, c'est un simulacre d'intelligence, une pseudo-intelligence, et je ne suis pas le seul à le penser et à le dire, des gens très compétents en la matière le disent, en fait, il y a un tel engouement que l'on grille les étapes, c'est comme avec le début de la génétique, on a eu tôt fait de penser que tout était dans la poche, mais on sait aujourd'hui que nous n'avons fait qu'ouvrir une porte qui donne sur un champ gigantesque, et je pense qu'il en va de même avec l'IA, c'est un début, mais on n'est très loin de pouvoir réellement appeler ça de l'intelligence.

Je rappelle par exemple que toutes ces machines sont dédiées à la tâche qui leur est dévolue, que ce soit celles dont tu as parlées, mais toutes les autres, comme celles qui cherchent à déjouer le test du Turing, des spécialistes reconnaissent aujourd'hui qu'elles ne sont pas intelligentes, mais qu'elles dupent seulement le jury humain. Le procédé employé ne change rien à l'affaire, même si elles sont extrêmement complexes, elles sont incapables de faire autre chose que ce pour quoi en sont conçues, elles ne sont pas universelles ni ne font preuve d'autonomie - dans son sens étymologique - bien qu'elles soient en partie indépendantes, en cela je ne peux donc pas appeler ça de l'intelligence, sinon l'Univers lui-même est intelligent, une bactérie est intelligente, tout ce qui évolue serait intelligent, non ça ne va pas !

 

Comme dit à Garalacass, l'intelligence ne vaut qui si elle est mue par une volonté, volonté qui n'obéit donc qu'à sa propre loi, qui est à même de trouver des solutions nouvelles à un problème nouveau - et non déterminé à l'avance - et non pas par simple évolution dans le temps, aussi rapide ou lente soit-elle.

 

Les assistants dans les smartphones s'appuient sur cette fameuse IA, et pourtant, on voit bien l'incapacité qu'ils ont à faire le lien entre la réponse d'avant et la question suivante, ce ne sont que des machines basées sur des probabilités tirées d'Internet et des habitudes des gens, il n'y a aucune inférence dedans.

 

Le dernier test de Turing l'a été avec une machine qui était présentée - cachée - comme étant un enfant d'origine étrangère s'exprimant en anglais à un jury, si monsieur tout le monde peut se faire duper, il est peu probable qu'un individu au fait de l'expérience se fasse avoir aussi facilement, car connaissant les limites.

 

Et que dire de la Tesla, qui a eu un accident mortel en mode automatique, confondant le bleu du ciel avec la couleur de la camionnette qui venait vers elle ? La machine informatique n'a traité que les informations de ses capteurs et en fonction de ses programmes, elle n'a aucune autre issue ou programme minimal de survie lui indiquant un danger imminent, elle ne fait que des calculs plus ou moins pertinents, comme c'est le cas depuis longtemps dans les airs avec les pilotes automatiques.

 

Ou encore cette autre expérience de discussions sur un réseau social d'une intelligence artificielle qui a fini par devenir xénophobe par contagion.

Modifié par deja-utilise
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Pour dire les choses autrement : AlphaGo est capable de penser à des coups qu'aucun humain n'a pensé avant lui.

Quand tu utilises un tour numérique ou une voiture, tu sais que ton outil ne va pas réagir au delà de ce que ta propre pensée (ou celle de son concepteur) aura préalablement prévu.

Sauf défaillance ou erreur de l'ingénieur bien entendu.

Ce n'est toujours pas recevable, car aucun humain n'a calculé autant de décimales de pi que les ordinateurs, mais ça prouve quoi ? Que nos machines font ce pour quoi elles sont fabriquées ou programmées, et rien d'autre ! Qu'importe le contenu de la boite noir. Le logiciel " évolué " ne fait que combiner des actions définies d'avance, autrement dit, " il " voit plus loin et plus rapidement, il y a concentration temporelle, mais il n'invente rien, ne crée rien, ne décide pas de changer de jeu et de gagner à celui-ci, etc... il fait ce qu'on attend de lui, il exécute l'objectif qui lui a été assigné, au même titre que la commande numérique fabrique au final la pièce prévue, c'est à dire être le dernier en jeu, son objectif n'est pas matériel, mais de faire en sorte de ne pas perdre. Dans le principe il n'y a pas de différence, c'est juste la complexité qui est plus grande, on a vite fait de coller des qualificatifs anthropiques à ce qui nous dépasse, c'est une sorte d'animisme technologique, comme les croyants le font sur d'autres choses ! 

 

L'intelligence de mes enfants ne dépend pas de la mienne, ils sont intelligents par eux-mêmes, mais pas une machine qui est dépendante de la bonne programmation, du bon câblage de l'ingénierie humaine, du bon programme d'entrainement, des bonnes bases de données, etc... Alors qu'un petit humain même mal éduqué, dans un environnement défavorable, restera intelligent. 

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