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L'Idée.

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aliochaverkiev

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Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
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Le 17/10/2017 à 14:51, Dompteur de mots a dit :

Je te propose de mettre de côté toutes ces considérations ennuyantes sur nos références respectives, sur la valeur de la philosophie grecque, sur Spinoza et toutes ces bêtises pour revenir à une démarche philosophique plus essentielle, à une enquête conjointe.

Je te propose aussi que tu commences par définir ce que tu entends par spiritualité et Dieu. Qu'en dis-tu ? À partir de là, nous pourrons développer sur les diverses implications de ces définitions, sur leur rapport avec la tradition philosophique, etc.

Que se passe-t-il donc mon cher Dompteur de mots, aurais-tu assez de cet échange dans lequel j'ai fait un effort de communication ? Je n'ai pas assez défini ce que j'entendais par Dieu ? ou par spiritualité ? Peux-tu expliquer pourquoi ce mutisme ou doit-on interpréter cette apathie à un manque d'intérêt ? On aimerait le savoir. Bien à toi,

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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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Le ‎2017‎-‎10‎-‎28 à 13:55, Maroudiji a dit :

Merci pour cette citation.  Je ne connaissais pas et j' en ferais sûrement un usage adéquat. Cependant,  permets - moi de te faire remarquer qu' ici Schoppenhauer ne s' identifie pas aux paroles de Krishna. 

Tu ne connais que ce passage de lui où il mentionne la Gita ? 

Pour ajouter ma réalisation à ce philosophe nihiliste, moi qui m'identifie pour vrai à la Bhagavad-gita,  je dirais que la vie humaine, selon l'enseignement de ce texte, est extrêmement importante et privilégiée, car c'est seulement dans la forme humaine que le yoga peut se pratiquer. Et cette forme humaine est rarement obtenue, sinon après des millions de vies dans des espèces inférieures, animales ou végétales. Grâce à elle, on peut en finir avec l'enfer des réincarnations.  

Je ferme cette parenthèse importante et je reviens à notre échange basique.

Schopy se réfère souvent (tout étant relatif) à la Gita. Si ça t'intéresse:

https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Monde_comme_volonté_et_comme_représentation/Table_des_matières

Tu peux te promener dans les chapitres et faire une recherche "Gita" ou autres termes de la philosophie / religion hindoue.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Le ‎2017‎-‎10‎-‎28 à 18:10, Maroudiji a dit :

Si tu commences par ton orteil, tu comprendras qu'il dépend de ton corps et que ton corps dépend de la nourriture que tu manges et que cette nourriture dépend de la végétation et la végétation de la nature et la nature du cosmos et le cosmos de Dieu.

Sur quoi s'enracine le concept de "Dieu" auquel tu fais référence ici ? Sur un pur raisonnement abstrait ? Le cosmos existe, il doit avoir une cause et la seule cause possible doit être Dieu ?

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
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Il y a 1 heure, Dompteur de mots a dit :

Sur quoi s'enracine le concept de "Dieu" auquel tu fais référence ici ? Sur un pur raisonnement abstrait ? Le cosmos existe, il doit avoir une cause et la seule cause possible doit être Dieu ?

Le raisonnement n'est pas abstrait, il repose sur une logique qui part de ton pouce, qui n'est pas une abstraction. C'était pourtant clair, non ? Ton pouce n'est pas moi, ni toi. Il fait partie de Dieu. Nulle abstraction, nul concept, nulle idée, mais la réalité.

Si ton pouce existe, c'est parce que tu existe, ce n'est pas une abstraction (du moins, j'en suis convaincu). Si tu existe c'est parce que la nourriture existe, elle n'est pas une abstraction, etc. j'ai défini Dieu par l'existence de tout ce qui n'est pas moi, ce n'est pas une abstraction. En poussant plus loin, logiquement, je dois m'inclure. Mais pour mieux définir ce qu'est Dieu, je me suis exclu. Ce concept de Dieu s'enracine sur le panthéisme qui prône Krishna dans la Bhagavad-gita. En ce qui me concerne, c'est une manière de voir les choses qui fait partie d'un automatisme en moi, car ma relation à Dieu est plus personnelle.

C'est toujours difficile de faire comprendre, même simplement, ce que l'on entend par Dieu à un athée, car l'athéisme est un radicalisme des plus extrêmes et des plus incohérents. Pour lui, le monde vivant n'est qu'une grosse machine bien rodée.

Merci pour Schopenhauer, je vais regarder ça, où il s'identifie à la Bhagavad-gita.

Signature : les mots doivent dire ce qu'ils prétendent dire. Peu importe si l'on ne s'entend pas, du moment que l'on exprime humblement ce qui est au plus profond de nous-même et que l'on a de plus précieux. La philosophie n'est pas un dogme, et le philosophe est un aventurier de la pensée qui ne doit pas avoir froid aux yeux, la curiosité le pousse toujours à aller plus loin dans son exploration.

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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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Le ‎2017‎-‎10‎-‎29 à 10:44, Maroudiji a dit :

Qu'est-ce qui est faible -exactement ?

D'affirmer que ta définition de Dieu est valide car tu n'as pas de doute à son sujet et parce que toutes les religions le définissent comme tel.

C'est un peu comme si Kant s'était contenté de dire: "la chose en soi est inconnaissable parce que je n'ai pas de doute à ce sujet et c'est ce que pensent la majorité de mes collègues, merci bonsoir."

Ce n'est peut-être pas faux. En revanche, ça ne touchera personne. Pourquoi notre échange a-t-il lieu ? Parce que nous voulons à nous commensurer. Maintenant, si tu es satisfait avec l'état actuel de tes pensées, et que tu ne vois pas la nécessité d'une recherche, alors il faut y mettre un terme immédiatement.

Le ‎2017‎-‎10‎-‎29 à 10:44, Maroudiji a dit :

Je crois avoir repris -ton- expression.

J'ai dit que la matière était, par essence, activité, non pas qu'elle "doive" être activée. A-t-elle été "activée" par un démiurge quelconque ? Je n'en ai aucune idée, mais l'idée semble assez farfelue.

Le ‎2017‎-‎10‎-‎29 à 10:44, Maroudiji a dit :

Tout comme tu ne fais que répéter le tien. Mais le mien est original.

Non, je n'expose pas mon opinion sur l'âme. Je te donne juste un fait: la science ne la rend pas nécessaire pour expliquer la décomposition du corps. Ma question est: comment ton opinion s'articule-t-elle par rapport à ce fait ? L'ignore-t-elle ?

Le ‎2017‎-‎10‎-‎29 à 10:44, Maroudiji a dit :

Au niveau oû tu en es, c'est la même chose. Mais je répète ce que j'ai maintes fois dit : la conscience est le symptôme de l'âme.

Je pense que tout le monde voit que la conscience n'est que le phénomène superficiel d'un ensemble de processus qui ont autrement plus d'ampleur. Les psychanalystes appellent ça l'inconscient. Spinoza le Désir. L'idée étant que notre organisme nous pousse dans le monde, d'abord d'une façon très déterminée, via les besoins primaires, et puis, à mesure que la vie se complexifie, de façon de plus en plus indéterminée. Notre conscience ressemble alors à un phénomène qui accompagne ou par lequel se déterminent ces poussées complexes de notre organisme dans le monde. Le défi pour un homme de la civilisation est de ne pas se perdre lui-même dans le monde des conventions qui l'entourent. Lorsqu'il y a danger en ce sens, il doit alors rentrer en lui-même afin de démêler l'écheveau de ses pensées, et éventuellement retrouver ou tout simplement suivre le fil de ce qu'une pauvreté conceptuelle me force provisoirement à appeler "dialogue avec le mystère" (beaucoup n'hésiteraient pas à employer le mot "vérité"). Tel est le sens de la démarche psychanalytique; tel est, me semble-t-il le sens de la plupart des mouvements philosophiques, et tel est sans doute le sens du mouvement religieux. Le dialogue psychanalytique vise du mystère seulement ce qui relève du refoulé, c'est-à-dire ce qui empêche l'individu de mener sa démarche de façon autonome. Le religieux mène son dialogue sous l'autorité du dogme. Les accusations qui pèsent typiquement sur les religions dans le monde moderne et postmoderne tiennent essentiellement à ce que l'on s'est mis à considérer que le phénomène religieux récupérait les énergies investies par les individus dans leur démarche vers les profondeurs du mystère pour les dévier vers des fins moralo-politiques. Quant à la philosophie, son autorité est le discours raisonné, seul capable, selon celle-ci, d'assurer aux hommes leur autonomie.

Maintenant, un grand malentendu qu'il faut absolument dissiper est le suivant. On accuse la philosophie d'assécher la pensée par la rationalité qu'elle impose. Mais voilà: l'autorité rationnelle de la philosophie ne régit pas le domaine d'expérience réel de l'individu, mais plutôt le domaine de ce qui peut être dit par l'individu. Un Dompteur de mots peut très bien s'adonner à une sorte d'ascèse, de recherche intérieure par laquelle il traverse des expériences qui peuvent avoir une parenté avec ce qu'on désigne habituellement par "atmosphère religieuse". Seulement, sa discipline philosophique lui interdira de conceptualiser à tout vent le contenu de ces expériences, sans le souci d'en assurer la cohérence avec la science, avec le sens commun.

Je dis que je ne suis ni croyant, ni athée ni agnostique parce que fondamentalement, en tant que philosophe, en tant qu'homme qui s'adonne à la discipline philosophique, je n'ai rien contre la graphie "Dieu", ni contre son usage éventuel. Mais je questionne certainement le concept de Dieu. Je demande au croyant, à l'athée, à l'agnostique: très bien, tu crois, ou tu ne crois pas, ou tu doutes de l'existence de Dieu. Mais de quoi parles-tu au juste ? Je demande au croyant: crois-tu que le mystère ait un visage déterminé et éternel ? Une loi ? Peux-tu dire son visage, dire sa loi ? Si tel est le cas, alors à mes yeux, tu es tel qu'un athée. Je demande à l'athée: as-tu perdu la trace du mystère en toi ? L'existence n'est-elle à tes yeux qu'une petite affaire dont il s'agit de tirer le meilleur parti ? Si tel est le cas, alors à mes yeux, tu es tel que le croyant que tu méprises.

C'est au fond tout ce que je demande dans notre conversation: de quoi tu parles au juste quand tu dis "Dieu" ? À quoi sert ton concept ? Où veux-tu en venir avec tout ce bricolage abstrait ? Ce n'est pas clair pour moi.

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Dompteur de mots a dit :

Ce n'est peut-être pas faux. En revanche, ça ne touchera personne. Pourquoi notre échange a-t-il lieu ? Parce que nous voulons à nous commensurer. Maintenant, si tu es satisfait avec l'état actuel de tes pensées, et que tu ne vois pas la nécessité d'une recherche, alors il faut y mettre un terme immédiatement.

Tu sais très bien que rien ne peut être scientifiquement prouvé comme étant la perception de tous pour un objet. Si je dis que le monde est Dieu et que tu n'es pas d'accord avec cette définition, tu dis quoi, que ce n'est pas vrai ?

elephant.png

Je trouve que tu es rapide aujourd'hui pour ce qui est de mettre fin à la discussion parce que tu n'acceptes pas ma définition. Et elle n'est pas la mienne, en outre. Je te l'ai déjà dit, il y a des milliers de penseurs qui voient la chose ainsi. Je n'ai pas inventé le panthéisme. Mais cela n'en plus n'est pas assez. Qu'est ce qui serait suffisant pour toi comme démonstration ?

Citation

J'ai dit que la matière était, par essence, activité, non pas qu'elle "doive" être activée. A-t-elle été "activée" par un démiurge quelconque ? Je n'en ai aucune idée, mais l'idée semble assez farfelue.

Ce qui est farfelue c'est de dire que la matière est par essence. C'est magique. Quelle essence ? Tout ce qui est matière... mieux ! : tout en ce monde matériel -est périssable, même le soleil.

Le problème, au fond, n'est pas que la matière soit, mais que la matière se meuve et se construise, qu'elle est une conscience. Dire que tout cela est, tout simplement, est une tautologie. Qu'est-ce qui fait que la matière donne la vie et la complexité ? Comment tu appelles ce principe ?

il y a 24 minutes, Dompteur de mots a dit :

Non, je n'expose pas mon opinion sur l'âme. Je te donne juste un fait: la science ne la rend pas nécessaire pour expliquer la décomposition du corps. Ma question est: comment ton opinion s'articule-t-elle par rapport à ce fait ? L'ignore-t-elle ?

La science ? Quelle science ? C'est une question sérieuse ? Depuis quand la science est-elle compétente pour se prononcer sur l'âme ? Quel est le premier scientifique qui a pu énoncer le fait que l'âme ou la conscience n'a nul besoin d'être invoqué pour expliquer la vie ? Il n'y a pas de vie sans conscience. Stp, tu peux me dire quand la science en a décidé ainsi ? Sans vie, le corps se décompose. J'ai montré déjà comment ton pouce n'est pas toi, si tu le coupes il n'y a plus de conscience en lui, car la conscience est restée avec son propriétaire, une fois séparé, il se décompose, même si la matière continue à vivre. Penses-tu que ce n'est qu'une croyance ? Non, c'est de la science.

il y a 35 minutes, Dompteur de mots a dit :

Les psychanalystes appellent ça l'inconscient.

C'est une invention. L'inconscient est un oxymore. C'est un mot qui démontre la pauvreté de la compréhension.

Il faut plutôt parlé de subconscient.

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 295 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 3 heures, Maroudiji a dit :

Le raisonnement n'est pas abstrait, il repose sur une logique qui part de ton pouce, qui n'est pas une abstraction. C'était pourtant clair, non ? Ton pouce n'est pas moi, ni toi. Il fait partie de Dieu. Nulle abstraction, nul concept, nulle idée, mais la réalité.

Si ton pouce existe, c'est parce que tu existe, ce n'est pas une abstraction (du moins, j'en suis convaincu). Si tu existe c'est parce que la nourriture existe, elle n'est pas une abstraction, etc. j'ai défini Dieu par l'existence de tout ce qui n'est pas moi, ce n'est pas une abstraction. En poussant plus loin, logiquement, je dois m'inclure. Mais pour mieux définir ce qu'est Dieu, je me suis exclu. Ce concept de Dieu s'enracine sur le panthéisme qui prône Krishna dans la Bhagavad-gita. En ce qui me concerne, c'est une manière de voir les choses qui fait partie d'un automatisme en moi, car ma relation à Dieu est plus personnelle.

C'est toujours difficile de faire comprendre, même simplement, ce que l'on entend par Dieu à un athée, car l'athéisme est un radicalisme des plus extrêmes et des plus incohérents. Pour lui, le monde vivant n'est qu'une grosse machine bien rodée.

Merci pour Schopenhauer, je vais regarder ça, où il s'identifie à la Bhagavad-gita.

Signature : les mots doivent dire ce qu'ils prétendent dire. Peu importe si l'on ne s'entend pas, du moment que l'on exprime humblement ce qui est au plus profond de nous-même et que l'on a de plus précieux. La philosophie n'est pas un dogme, et le philosophe est un aventurier de la pensée qui ne doit pas avoir froid aux yeux, la curiosité le pousse toujours à aller plus loin dans son exploration.

" C'est toujours difficile de faire comprendre, même simplement, ce que l'on entend par Dieu à un athée, car l'athéisme est un radicalisme des plus extrêmes et des plus incohérents. Pour lui, le monde vivant n'est qu'une grosse machine bien rodée. "

Ben , il se pourrait que vous deveniez de plus en plus incohérent dans cet acharnement à démontrer l 'existence de Dieu mais c 'est pas vraiment votre faute ...

Vous dites ceci en parlant des athées "pour lui le monde vivant n 'est qu 'une grosse machine bien rodée " alors que nous en sommes très loin .

Pour votre orteil , c 'est sur ,  vous êtes dans la perception de l 'orteil que vous traduisez en conscience de l 'orteil , que vous l 'emmèneriez bien au paradis ...

Oui votre relation avec votre orteil est très personnel , je n 'en doute pas .

"le philosophe est un aventurier de la pensée" , tiens on dirait que vous commencez par comprendre les athées .

 

 

Modifié par lumic
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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 295 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, Maroudiji a dit :

Tu sais très bien que rien ne peut être scientifiquement prouvé comme étant la perception de tous pour un objet. Si je dis que le monde est Dieu et que tu n'es pas d'accord avec cette définition, tu dis quoi, que ce n'est pas vrai ?

elephant.png

Je trouve que tu es rapide aujourd'hui pour ce qui est de mettre fin à la discussion parce que tu n'acceptes pas ma définition. Et elle n'est pas la mienne, en outre. Je te l'ai déjà dit, il y a des milliers de penseurs qui voient la chose ainsi. Je n'ai pas inventé le panthéisme. Mais cela n'en plus n'est pas assez. Qu'est ce qui serait suffisant pour toi comme démonstration ?

Ce qui est farfelue c'est de dire que la matière est par essence. C'est magique. Quelle essence ? Tout ce qui est matière... mieux ! : tout en ce monde matériel -est périssable, même le soleil.

Le problème, au fond, n'est pas que la matière soit, mais que la matière se meuve et se construise, qu'elle est une conscience. Dire que tout cela est, tout simplement, est une tautologie. Qu'est-ce qui fait que la matière donne la vie et la complexité ? Comment tu appelles ce principe ?

La science ? Quelle science ? C'est une question sérieuse ? Depuis quand la science est-elle compétente pour se prononcer sur l'âme ? Quel est le premier scientifique qui a pu énoncer le fait que l'âme ou la conscience n'a nul besoin d'être invoqué pour expliquer la vie ? Il n'y a pas de vie sans conscience. Stp, tu peux me dire quand la science en a décidé ainsi ? Sans vie, le corps se décompose. J'ai montré déjà comment ton pouce n'est pas toi, si tu le coupes il n'y a plus de conscience en lui, car la conscience est restée avec son propriétaire, une fois séparé, il se décompose, même si la matière continue à vivre. Penses-tu que ce n'est qu'une croyance ? Non, c'est de la science.

C'est une invention. L'inconscient est un oxymore. C'est un mot qui démontre la pauvreté de la compréhension.

Il faut plutôt parlé de subconscient.

" Je trouve que tu es rapide aujourd'hui pour ce qui est de mettre fin à la discussion parce que tu n'acceptes pas ma définition. Et elle n'est pas la mienne, en outre. Je te l'ai déjà dit, il y a des milliers de penseurs qui voient la chose ainsi. "

Et en plus ce n 'est pas votre définition parce que il y 'a des milliers de penseurs qui voient la chose ainsi et d 'autres non .Vous auriez pu faire l 'effort d 'apporter votre propre définition et bien non ...

A cause de cela même vous finissez par vous embrouiller dans les idées .

A force d 'imiter , de vouloir copier ou sortir un tas de références il n 'y a plus de pensée propre à l 'individu .

Il y a 1 heure, Maroudiji a dit :

Tu sais très bien que rien ne peut être scientifiquement prouvé comme étant la perception de tous pour un objet. Si je dis que le monde est Dieu et que tu n'es pas d'accord avec cette définition, tu dis quoi, que ce n'est pas vrai ?

elephant.png

Je trouve que tu es rapide aujourd'hui pour ce qui est de mettre fin à la discussion parce que tu n'acceptes pas ma définition. Et elle n'est pas la mienne, en outre. Je te l'ai déjà dit, il y a des milliers de penseurs qui voient la chose ainsi. Je n'ai pas inventé le panthéisme. Mais cela n'en plus n'est pas assez. Qu'est ce qui serait suffisant pour toi comme démonstration ?

Ce qui est farfelue c'est de dire que la matière est par essence. C'est magique. Quelle essence ? Tout ce qui est matière... mieux ! : tout en ce monde matériel -est périssable, même le soleil.

Le problème, au fond, n'est pas que la matière soit, mais que la matière se meuve et se construise, qu'elle est une conscience. Dire que tout cela est, tout simplement, est une tautologie. Qu'est-ce qui fait que la matière donne la vie et la complexité ? Comment tu appelles ce principe ?

La science ? Quelle science ? C'est une question sérieuse ? Depuis quand la science est-elle compétente pour se prononcer sur l'âme ? Quel est le premier scientifique qui a pu énoncer le fait que l'âme ou la conscience n'a nul besoin d'être invoqué pour expliquer la vie ? Il n'y a pas de vie sans conscience. Stp, tu peux me dire quand la science en a décidé ainsi ? Sans vie, le corps se décompose. J'ai montré déjà comment ton pouce n'est pas toi, si tu le coupes il n'y a plus de conscience en lui, car la conscience est restée avec son propriétaire, une fois séparé, il se décompose, même si la matière continue à vivre. Penses-tu que ce n'est qu'une croyance ? Non, c'est de la science.

C'est une invention. L'inconscient est un oxymore. C'est un mot qui démontre la pauvreté de la compréhension.

Il faut plutôt parlé de subconscient.

" Ce qui est farfelue c'est de dire que la matière est par essence. C'est magique. Quelle essence ? Tout ce qui est matière... mieux ! : tout en ce monde matériel -est périssable, même le soleil. "

Qui donc a dit que la matière "est" par essence ? ...

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
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Il y a 3 heures, Dompteur de mots a dit :

D'affirmer que ta définition de Dieu est valide car tu n'as pas de doute à son sujet et parce que toutes les religions le définissent comme tel.

C'est un peu comme si Kant s'était contenté de dire: "la chose en soi est inconnaissable parce que je n'ai pas de doute à ce sujet et c'est ce que pensent la majorité de mes collègues, merci bonsoir."

Ce n'est peut-être pas faux. En revanche, ça ne touchera personne. Pourquoi notre échange a-t-il lieu ? Parce que nous voulons à nous commensurer. Maintenant, si tu es satisfait avec l'état actuel de tes pensées, et que tu ne vois pas la nécessité d'une recherche, alors il faut y mettre un terme immédiatement.

J'ai dit que la matière était, par essence, activité, non pas qu'elle "doive" être activée. A-t-elle été "activée" par un démiurge quelconque ? Je n'en ai aucune idée, mais l'idée semble assez farfelue.

Non, je n'expose pas mon opinion sur l'âme. Je te donne juste un fait: la science ne la rend pas nécessaire pour expliquer la décomposition du corps. Ma question est: comment ton opinion s'articule-t-elle par rapport à ce fait ? L'ignore-t-elle ?

Je pense que tout le monde voit que la conscience n'est que le phénomène superficiel d'un ensemble de processus qui ont autrement plus d'ampleur. Les psychanalystes appellent ça l'inconscient. Spinoza le Désir. L'idée étant que notre organisme nous pousse dans le monde, d'abord d'une façon très déterminée, via les besoins primaires, et puis, à mesure que la vie se complexifie, de façon de plus en plus indéterminée. Notre conscience ressemble alors à un phénomène qui accompagne ou par lequel se déterminent ces poussées complexes de notre organisme dans le monde. Le défi pour un homme de la civilisation est de ne pas se perdre lui-même dans le monde des conventions qui l'entourent. Lorsqu'il y a danger en ce sens, il doit alors rentrer en lui-même afin de démêler l'écheveau de ses pensées, et éventuellement retrouver ou tout simplement suivre le fil de ce qu'une pauvreté conceptuelle me force provisoirement à appeler "dialogue avec le mystère" (beaucoup n'hésiteraient pas à employer le mot "vérité"). Tel est le sens de la démarche psychanalytique; tel est, me semble-t-il le sens de la plupart des mouvements philosophiques, et tel est sans doute le sens du mouvement religieux. Le dialogue psychanalytique vise du mystère seulement ce qui relève du refoulé, c'est-à-dire ce qui empêche l'individu de mener sa démarche de façon autonome. Le religieux mène son dialogue sous l'autorité du dogme. Les accusations qui pèsent typiquement sur les religions dans le monde moderne et postmoderne tiennent essentiellement à ce que l'on s'est mis à considérer que le phénomène religieux récupérait les énergies investies par les individus dans leur démarche vers les profondeurs du mystère pour les dévier vers des fins moralo-politiques. Quant à la philosophie, son autorité est le discours raisonné, seul capable, selon celle-ci, d'assurer aux hommes leur autonomie.

Maintenant, un grand malentendu qu'il faut absolument dissiper est le suivant. On accuse la philosophie d'assécher la pensée par la rationalité qu'elle impose. Mais voilà: l'autorité rationnelle de la philosophie ne régit pas le domaine d'expérience réel de l'individu, mais plutôt le domaine de ce qui peut être dit par l'individu. Un Dompteur de mots peut très bien s'adonner à une sorte d'ascèse, de recherche intérieure par laquelle il traverse des expériences qui peuvent avoir une parenté avec ce qu'on désigne habituellement par "atmosphère religieuse". Seulement, sa discipline philosophique lui interdira de conceptualiser à tout vent le contenu de ces expériences, sans le souci d'en assurer la cohérence avec la science, avec le sens commun.

Je dis que je ne suis ni croyant, ni athée ni agnostique parce que fondamentalement, en tant que philosophe, en tant qu'homme qui s'adonne à la discipline philosophique, je n'ai rien contre la graphie "Dieu", ni contre son usage éventuel. Mais je questionne certainement le concept de Dieu. Je demande au croyant, à l'athée, à l'agnostique: très bien, tu crois, ou tu ne crois pas, ou tu doutes de l'existence de Dieu. Mais de quoi parles-tu au juste ? Je demande au croyant: crois-tu que le mystère ait un visage déterminé et éternel ? Une loi ? Peux-tu dire son visage, dire sa loi ? Si tel est le cas, alors à mes yeux, tu es tel qu'un athée. Je demande à l'athée: as-tu perdu la trace du mystère en toi ? L'existence n'est-elle à tes yeux qu'une petite affaire dont il s'agit de tirer le meilleur parti ? Si tel est le cas, alors à mes yeux, tu es tel que le croyant que tu méprises.

C'est au fond tout ce que je demande dans notre conversation: de quoi tu parles au juste quand tu dis "Dieu" ? À quoi sert ton concept ? Où veux-tu en venir avec tout ce bricolage abstrait ? Ce n'est pas clair pour moi.

Il ne faut pas oublier l'appréhension du monde ... tout les êtres vivants qui appréhendent le monde .

La pensée humaine n'est et ne sera jamais le Monde qui l'entoure !

Es-tu conscient qu'il y a quelque chose qui t'entoure, t'engloble voir te dépasse ?

Il faut nous résoudre en en être un spectateur, et parfois, pour faire bien, un narrateur .

Ah cette toute puissance humaine ! La pensée humaine enorgueillit par le fait que nous sommes seuls vivants !

 

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Dompteur de mots a dit :

Lorsqu'il y a danger en ce sens, il doit alors rentrer en lui-même afin de démêler l'écheveau de ses pensées, et éventuellement retrouver ou tout simplement suivre le fil de ce qu'une pauvreté conceptuelle me force provisoirement à appeler "dialogue avec le mystère" (beaucoup n'hésiteraient pas à employer le mot "vérité"). Tel est le sens de la démarche psychanalytique; tel est, me semble-t-il le sens de la plupart des mouvements philosophiques, et tel est sans doute le sens du mouvement religieux.

C’est exactement le contraire de ce que je pense. C’est avec toi ou tison-de-feu que j’ai déjà discuté de cela, mais peu importe... À l’intérieur de soi, il n’y a rien. Tu ouvres le cerveau ou le cœur, tu ne trouveras aucune réponse à ce que tu cherches. En tout cas, pour cette fois je n’hésite pas à invoquer la science. Si tu ouvres le corps tu ne trouves ni âme, ni esprit, ni conscience, ni pensée.

Si tu crois en Dieu et en l’âme, alors tu peux communiquer avec une entité spirituelle, d'après ce que l'on dit et si tu as assez de connaissance ou de foi. De ce que je sais, ce n’est pas n’importe qui qui est à ce stade. Je ne crois pas qu’il existe aujourd’hui des individus qui sont assez éveillés et purs pour s’adonner à ces exercices spirituels. Et ceux que j’ai connus ou lus à ce sujet, ne laissent pas entendre que l’on puisse simplement rentrer en soi-même et avoir des révélations si nous n’avons pas la foi en Dieu ou en son serviteur.

Mais si tu ne crois pas à tout cela, en Dieu et à ce que l’on nomme âme, comme tu nous l’as expliqué, je ne vois pas la signification d’aller chercher quelque chose à l’intérieur de soi... 

Les psychanalystes n’ont jamais apporté quoique ce soit comme connaissance de l’homme qui n’a pas été mieux expliqué autrefois par les saints hommes et saintes femmes. Et c’est pareil pour les philosophes. Ils sont incapables de pénétrer ce domaine sans être enveloppés d’un brouillard épais. Mais pour que je puisse vraiment me prononcer sur eux clairement, il faudrait que tu donnes les écoles qui se sont distinguées selon toi en ce domaine. Ensuite, ce sera plus clair. "Démêler l’écheveau de ses pensées" n’assure pas une réponse aux mystères de l’existence. Tu en connais des gens qui "dialoguent avec les mystères" ? DroitDeRéponse doit aimer ça, aussi, les dialogues avec les mystères. Tu l’as déjà entendu citer des individus aujourd’hui qui s’adonnent à ce genre d’exercice ? Le Pape, peut-être… (sourire) mais c’est plus d’ordre religieux que philosophique ou psychanalyste.

Bien à toi,

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Il y a bel et bien quelque chose d'autre que ta propre pensée et conscience puisque d'autres organismes(insectes,mammifères etc.. vivants perçoivent et se meuvent dans ce même monde environnant)

mais c'est dur à accepter, je le conçoit .

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
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Il y a 4 heures, Dompteur de mots a dit :

Quant à la philosophie, son autorité est le discours raisonné, seul capable, selon celle-ci, d'assurer aux hommes leur autonomie.

Qu’est ce que tu entends par autonomie ? Existe-t-il des écoles de philosophie qui apportent l’autonomie aux élèves ? Connais-tu une telle tradition philosophique ?

Il y a 4 heures, Dompteur de mots a dit :

Un Dompteur de mots peut très bien s'adonner à une sorte d'ascèse, de recherche intérieure par laquelle il traverse des expériences qui peuvent avoir une parenté avec ce qu'on désigne habituellement par "atmosphère religieuse".

Une "atmosphère religieuse" est une expression vague. C'est comme lorsqu'on dit une "foi religieuse", c'est très vague. Religion ou philosophie, si elles veulent être prises au sérieux, doivent avoir de la rigueur dans leur démarche, et de la science.

Il y a 4 heures, Dompteur de mots a dit :

Seulement, sa discipline philosophique lui interdira de conceptualiser à tout vent le contenu de ces expériences, sans le souci d'en assurer la cohérence avec la science, avec le sens commun.

Des exemples de tels philosophes ? Mais ce que tu dis là est tout à fait naturel, cela va de soi. Mais que signifie "conceptualiser"? Faire de la géométrie spirituelle ? Construire des structures abstraites ? Inventer des objets mentaux ? Tu peux donner des idées de ces concepts qui pourraient servir les humains ? On dit que Michel Onfray est un philosophe, et important de surcroît, peux-tu nous fournir des exemples de conceptualisation qu'il aurait pondus ces dernières années ? Merci d'avance.

 

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, Dompteur de mots a dit :

Je dis que je ne suis ni croyant, ni athée ni agnostique parce que fondamentalement, en tant que philosophe, en tant qu'homme qui s'adonne à la discipline philosophique, je n'ai rien contre la graphie "Dieu", ni contre son usage éventuel. Mais je questionne certainement le concept de Dieu.

Pour questionner le  concept de Dieu, il faut que tu dises ce que tu entends par Dieu, ce que tu questionnes exactement, qu’elles sont tes qualifications pour ce questionnement et comment tu t’y prends pour en venir là? Tu me dis que tu n’as même pas lu la Bhagavad-gita, comment peux-tu questionner un Dieu que tu ne connais pas ? Est-ce que Macron, le Président, le soleil ou l’espace sont des concepts ? Bien sûr que non, du moins je l’espère. Pourquoi Dieu serait-il un concept ? Tu as lu un croyant qui disait que Dieu est un concept ? Tu m’as lu déclarant qu’il est un concept? Un chrétien, par contre, peut bien affirmer quant à lui une telle chose, mais le Dieu que je représente n’est pas un concept. Tu comprends la différence ? Je sais que tu ne me lis pas beaucoup, alors tu ne peux pas savoir. Pourtant, mon Dieu est absolument différent de tous ce que tu peux entendre sur Lui. Et je le répète souvent. Différent par exemple de la représentation que se faisait Schopenhauer; sais-tu pourquoi ? Mon panthéisme est différent de celui de Spinoza mais plus proche de celui de Bruno, sais-tu pourquoi ? Tu nous expliques à quel concept de Dieu tu fais allusion et les réponses seront plus claires.  

Il y a 18 heures, Dompteur de mots a dit :

Je demande au croyant, à l'athée, à l'agnostique: très bien, tu crois, ou tu ne crois pas, ou tu doutes de l'existence de Dieu. Mais de quoi parles-tu au juste ?

Comment peux-tu savoir de quoi je parle si l’on ne discute pas du nihilisme et du monisme comme j’ai tenté de le faire à maintes reprises avec toi ? Tu m’as répondu que tu ne sais pas grand-chose du monisme. Puis tu t’es tu et tu es passé à autre chose. Je t’ai dit que Dieu a créé le monde et la moindre chose qui y existe, tu réponds que c’est de la foutaise, que le monde n’a pas besoin de Dieu pour exister, qu’un corps se compose et se décompose sans lui, sans ses lois. Avoueras-tu tout de même que c’est un mystère que le monde soit ? Eh bien, ce mystère c’est ce que l’homme humble appelle Dieu. Depuis des centaines de milliers d’années, les hommes et les femmes ont compris qu’il y a une force intelligente à l’œuvre dans le monde et ils l’appellent Dieu. Toi, tu dis que c’est une erreur de désigner le monde comme une manifestation de Dieu. Sur quoi et sur qui te bases-tu pour mettre en avant ce jugement péremptoire ? Pas uniquement ton intuition tout de même…

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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Il y a 20 heures, Maroudiji a dit :

Le raisonnement n'est pas abstrait, il repose sur une logique qui part de ton pouce, qui n'est pas une abstraction. C'était pourtant clair, non ? Ton pouce n'est pas moi, ni toi. Il fait partie de Dieu. Nulle abstraction, nul concept, nulle idée, mais la réalité.

Si ton pouce existe, c'est parce que tu existe, ce n'est pas une abstraction (du moins, j'en suis convaincu). Si tu existe c'est parce que la nourriture existe, elle n'est pas une abstraction, etc. j'ai défini Dieu par l'existence de tout ce qui n'est pas moi, ce n'est pas une abstraction. 

Je peux dire: "je définis Floudacatchou comme l'ensemble des hydrangées à tige que je vois par ma fenêtre et donc, Floudacatchou existe forcément." C'est merveilleux et indéniable mais toute la question est de savoir à quoi sert ce concept de Floudacatchou. Nous donnons un nom aux lieux que nous aimons parfois afin de pouvoir désigner en quelque sorte leur caractère unique. Mon verger, je peux l'appeler "verger" mais par là, je ne fais que désigner sa qualité de verger. Si en revanche je l'appelle "Maroudiji", alors je désigne par là son identité propre, la spécificité propre à ce lieu, à ce verger. Je peux aussi désigner par là ma relation personnelle et affective avec ce lieu. Ou je peux nommer un lieu pour faciliter le développement d'une telle relation personnelle et affective.

Les choses se passent-elles de la même façon en ce qui concerne Dieu ? Y'a-t-il entre les mots "Dieu" et "monde" le même genre de relation qu'il y a entre les mots "Maroudiji" et "verger" ?

Il y a 20 heures, Maroudiji a dit :

ma relation à Dieu est plus personnelle.

De quelle façon ?

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 50 minutes, Dompteur de mots a dit :

Je peux dire: "je définis Floudacatchou comme l'ensemble des hydrangées à tige que je vois par ma fenêtre et donc, Floudacatchou existe forcément."

N'est-ce pas ainsi que les classements ont toujours été fait ? L'humanité existe parce que les hommes existent, non ?

il y a 50 minutes, Dompteur de mots a dit :

De quelle façon ?

En le considérant comme une personne.

il y a 50 minutes, Dompteur de mots a dit :

Les choses se passent-elles de la même façon en ce qui concerne Dieu ?

Dieu n'est pas un nom, il ne désigne pas un être personnel, mais très général.

Citation

Les choses se passent-elles de la même façon en ce qui concerne Dieu ? Y'a-t-il entre les mots "Dieu" et "monde" le même genre de relation qu'il y a entre les mots "Maroudiji" et "verger" ?

Tu ne sais pas ce que signifie maroudiji, il est certain alors que c'est du floudacatchou. Quand on use des mots, comme je te l'ai dit maintes fois, il faut que ces mots disent ce qu'ils veulent dire. Capito ?

Mais ta question est très bonne. Tu commences à avoir chaud.

Modifié par Maroudiji
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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 295 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 2 heures, Maroudiji a dit :

Pour questionner le  concept de Dieu, il faut que tu dises ce que tu entends par Dieu, ce que tu questionnes exactement, qu’elles sont tes qualifications pour ce questionnement et comment tu t’y prends pour en venir là? Tu me dis que tu n’as même pas lu la Bhagavad-gita, comment peux-tu questionner un Dieu que tu ne connais pas ? Est-ce que Macron, le Président, le soleil ou l’espace sont des concepts ? Bien sûr que non, du moins je l’espère. Pourquoi Dieu serait-il un concept ? Tu as lu un croyant qui disait que Dieu est un concept ? Tu m’as lu déclarant qu’il est un concept? Un chrétien, par contre, peut bien affirmer quant à lui une telle chose, mais le Dieu que je représente n’est pas un concept. Tu comprends la différence ? Je sais que tu ne me lis pas beaucoup, alors tu ne peux pas savoir. Pourtant, mon Dieu est absolument différent de tous ce que tu peux entendre sur Lui. Et je le répète souvent. Différent par exemple de la représentation que se faisait Schopenhauer; sais-tu pourquoi ? Mon panthéisme est différent de celui de Spinoza mais plus proche de celui de Bruno, sais-tu pourquoi ? Tu nous expliques à quel concept de Dieu tu fais allusion et les réponses seront plus claires.  

Comment peux-tu savoir de quoi je parle si l’on ne discute pas du nihilisme et du monisme comme j’ai tenté de le faire à maintes reprises avec toi ? Tu m’as répondu que tu ne sais pas grand-chose du monisme. Puis tu t’es tu et tu es passé à autre chose. Je t’ai dit que Dieu a créé le monde et la moindre chose qui y existe, tu réponds que c’est de la foutaise, que le monde n’a pas besoin de Dieu pour exister, qu’un corps se compose et se décompose sans lui, sans ses lois. Avoueras-tu tout de même que c’est un mystère que le monde soit ? Eh bien, ce mystère c’est ce que l’homme humble appelle Dieu. Depuis des centaines de milliers d’années, les hommes et les femmes ont compris qu’il y a une force intelligente à l’œuvre dans le monde et ils l’appellent Dieu. Toi, tu dis que c’est une erreur de désigner le monde comme une manifestation de Dieu. Sur quoi et sur qui te bases-tu pour mettre en avant ce jugement péremptoire ? Pas uniquement ton intuition tout de même…

" Avoueras-tu tout de même que c’est un mystère que le monde soit ? Eh bien, ce mystère c’est ce que l’homme humble appelle Dieu. Depuis des centaines de milliers d’années, les hommes et les femmes ont compris qu’il y a une force intelligente à l’œuvre dans le monde et ils l’appellent Dieu. "

En tant que homme humble , je n 'appelle point ce dit mystère Dieu .J 'ai bien écrit "dit mystère" car du mystère en question ce n 'est que la façon de voir et de considérer les choses , exemple .

"il est grand le mystère de Dieu" , là ou vous imaginez un bonhomme , une superbe intelligence qui sait tout et voit tout , le dit mystère peut

l 'être dans la révélation de l 'existence .D 'ailleurs on peut considérer que l 'homme devrait être humble devant son ignorance ...

 

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Le ‎2017‎-‎11‎-‎01 à 20:28, Maroudiji a dit :

C’est exactement le contraire de ce que je pense. C’est avec toi ou tison-de-feu que j’ai déjà discuté de cela, mais peu importe... À l’intérieur de soi, il n’y a rien. Tu ouvres le cerveau ou le cœur, tu ne trouveras aucune réponse à ce que tu cherches. En tout cas, pour cette fois je n’hésite pas à invoquer la science. Si tu ouvres le corps tu ne trouves ni âme, ni esprit, ni conscience, ni pensée.

Ma réponse à cette remarque vaudra, je crois, pour celle de Pascalin aussi.

Je crains fort que vous ne vous soyez tous les deux pas suffisamment questionnés sur le sens du concept d'"intériorité". Il ne s'agit évidemment pas d'une intériorité spatiale, dont l'objet serait situé à l'intérieur du corps ou du cerveau. Nous nous représentons cela erronément parce que nous considérons que l'esprit est un "produit" du cerveau comme la bile est un produit du foie. Mais ce n'est évidemment pas le cas.

On dira d'un homme qui accorde beaucoup d'attention à ses états d'âme et à ses sensations, qui cherche à les approfondir, à les comprendre, à les questionner qu'il a une ample intériorité. Cela n'implique pas un repli narcissique de l'individu, dans la mesure où les états d'âme et les sensations d'un homme se rapportent au monde dans son ensemble. Il y a repli narcissique si ces états d'âme et ces sensations ne se rapportent qu'à la partie du monde qui est constituée par le corps de l'individu.

Le ‎2017‎-‎11‎-‎01 à 20:28, Maroudiji a dit :

Mais si tu ne crois pas à tout cela, en Dieu et à ce que l’on nomme âme, comme tu nous l’as expliqué, je ne vois pas la signification d’aller chercher quelque chose à l’intérieur de soi... 

L'acte de réfléchir répond par exemple à la définition que tu viens de donner: aller chercher quelque chose à l'intérieur de soi - l'intériorité étant comprise comme je l'ai indiquée plus haut. Est-ce que l'acte de réfléchir a du sens seulement dans la croyance en Dieu ?

Le ‎2017‎-‎11‎-‎01 à 20:28, Maroudiji a dit :

Les psychanalystes n’ont jamais apporté quoique ce soit comme connaissance de l’homme qui n’a pas été mieux expliqué autrefois par les saints hommes et saintes femmes.

Dans le contexte occidental, où le christianisme imposait une bête conception hiérarchique des rapports entre la raison et les pulsions du corps, la psychanalyse, peu importe ce que l'on dira de l'efficacité de ses méthodes, a profondément modifié la façon dont nous appréhendons notre propre psyché.

Le ‎2017‎-‎11‎-‎01 à 20:28, Maroudiji a dit :

Et c’est pareil pour les philosophes. Ils sont incapables de pénétrer ce domaine sans être enveloppés d’un brouillard épais.

Je ne suis vraiment pas d'accord. Mais les philosophes doivent composer avec leur souci de ce qui peut être dit. Le discours philosophique doit tendre à la connaissance, ou du moins à la restitution raisonnée de l'expérience.

Le ‎2017‎-‎11‎-‎01 à 20:28, Maroudiji a dit :

"Démêler l’écheveau de ses pensées" n’assure pas une réponse aux mystères de l’existence.

Il n'est pas question de solutionner les mystères de l'existence comme on solutionne un problème de mathématique. Il s'agit plutôt de pouvoir avancer dans le mystère. Une thérapie psychologique peut certainement aider un individu à faire cela.

Le ‎2017‎-‎11‎-‎01 à 20:28, Maroudiji a dit :

Tu en connais des gens qui "dialoguent avec les mystères" ?

C'est ce que font la plupart des gens qui viennent sur ce forum.

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Dompteur de mots a dit :

Ma réponse à cette remarque vaudra, je crois, pour celle de Pascalin aussi.

Je crains fort que vous ne vous soyez tous les deux pas suffisamment questionnés sur le sens du concept d'"intériorité". Il ne s'agit évidemment pas d'une intériorité spatiale, dont l'objet serait situé à l'intérieur du corps ou du cerveau. Nous nous représentons cela erronément parce que nous considérons que l'esprit est un "produit" du cerveau comme la bile est un produit du foie. Mais ce n'est évidemment pas le cas.

 

Je ne vois pas ce dont tu parles et quel lien avec mes objections précédentes ?

et ce, même si mes pensées, nos pensées nous sont propres et quelles ne soient effectives qu'au travers d'autres pensées mais ça n'enlève en rien ce que j'énonce ci-après et qu'une réponse exclusive soit faite  :

Le 02/11/2017 à 01:33, pascalin a dit :

Il y a bel et bien quelque chose d'autre que ta propre pensée et conscience puisque d'autres organismes(insectes,mammifères etc.. vivants) perçoivent et se meuvent dans ce même monde environnant.

mais c'est dur à accepter, je le conçois .

 

 

De plus, même si l'esprit n'était pas un produit (exclusif) du cerveau (humain ?) ( quelle preuve (scientifique ?)? pour y voir une quelconque évidence ?)

L'intériorité de quoi par rapport à quoi ?

Qui dit intériorité dit extériorité donc :

à l'extérieur de quoi ? Quel extérieur ?

 

Bref c'est très flou tout ça, pas assez de précision pour discourir et une once plein de certitude peut-être ? aussi ?:

Citation

Mais ce n'est évidemment pas le cas.

 

par contre j'aime me questionner...

.. et j'aime aussi questionner ..

mais qui dit questions précises dit ...

 

 

Modifié par pascalin
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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, Dompteur de mots a dit :

Je crains fort que vous ne vous soyez tous les deux pas suffisamment questionnés sur le sens du concept d'"intériorité".

Tu as raison, je ne connais même pas ce concept. D’où vient-il exactement ? Quel philosophe use de cet expression, de ce c0ncept ?

Il y a 18 heures, Dompteur de mots a dit :

Nous nous représentons cela erronément parce que nous considérons que l'esprit est un "produit" du cerveau comme la bile est un produit du foie. Mais ce n'est évidemment pas le cas.

Je ne comprends pas. Pourquoi ce n'est pas le cas ? L'intériorité serait aussi une extériorité ? Car toutes les perceptions passent par le cerveau en dernier recours.

Il y a 18 heures, Dompteur de mots a dit :

On dira d'un homme qui accorde beaucoup d'attention à ses états d'âme et à ses sensations,

"On" utilise une expression qui ne signifie pas quelque chose de bien définie par "état d'âme", parce que "on" ne croit pas en l'âme et que l'on ne sait pas ce qu'elle est. On a déjà parlé de ce problème, mais tu sembles ne pas en tenir compte, comme si on avait pas besoin d'en tenir compte. 

Il y a 18 heures, Dompteur de mots a dit :

On dira d'un homme (...) qu'il a une ample intériorité

Encore une fois, je ne connais pas cette expression. Qui l'utilise ?

Il y a 18 heures, Dompteur de mots a dit :

Il y a repli narcissique si ces états d'âme et ces sensations ne se rapportent qu'à la partie du monde qui est constituée par le corps de l'individu.

Je suppose qu'un "état d'âme" est un concept chez toi ? Je vois ce que tu veux dire par cette expression, mais elle est bien trop confuse pour être utilisée en philosophie ou en science. On sait ce que sont des sensations, car cela se rapporte à des sens, mais l'âme, je ne sais pas étant donné que tu ne crois pas en l'âme. Ceux qui utilisent ce mot sont généralement des religieux. Tu n'es pas un religieux et tu ne crois pas en Dieu ni à des dieux, alors... ?

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Dompteur de mots a dit :

Est-ce que l'acte de réfléchir a du sens seulement dans la croyance en Dieu ?

C'est une bonne question. Moi, je dirais que oui, mais je vis avec ceux qui croient à la baguette magique et les athées, càd, en gros, sans une force supérieure et intelligente. C'est ce que j'entends par démocratie, vivre avec des autres qui ne pensent pas comme toi. (Je souligne, un concept philosophique que j'approuve.)

Mais le fait de réfléchir inclut de passer par le mental, il va de soi, c’est un truisme. Mais, comme je l’ai dit, il n’y a rien à chercher à l’intérieur, les objets de la réflexion se trouvent à l’extérieur. C’est l’extérieur qui est crucial et déterminant. Ensuite tu as besoin d’un cerveau efficace pour l’analyse. C’est de cette efficacité qu’il est question en réalité. Comment l’obtient-on ? C’est cela faire de la philosophie à mon sens.

Citation

Dans le contexte occidental, où le christianisme imposait une bête conception hiérarchique des rapports entre la raison et les pulsions du corps, la psychanalyse, peu importe ce que l'on dira de l'efficacité de ses méthodes, a profondément modifié la façon dont nous appréhendons notre propre psyché.

Je comprends mais on n’a pas besoin de psychanalyse pour cela, du moins pas exclusivement. On peut arriver à améliorer notre sort, nos états mentaux ou notre manière d’appréhender notre vie par beaucoup d'autres moyens simples. Et la psychanalyse n’est certes pas une méthode qui donne des résultats probants. Elle peut en donner, évidemment, mais c’est très relatif le plus souvent. De toute façon, nous sommes là dans le domaine de la spéculation, des concepts et des abstractions. La philosophie, à mon sens, doit s’appuyer sur des "extériorités" pour produire des "intériorités".  

Citation

Je ne suis vraiment pas d'accord. Mais les philosophes doivent composer avec leur souci de ce qui peut être dit. Le discours philosophique doit tendre à la connaissance, ou du moins à la restitution raisonnée de l'expérience.

Je suis tout à fait d'accord avec ça, à 200 %.

Citation

Il n'est pas question de solutionner les mystères de l'existence comme on solutionne un problème de mathématique. Il s'agit plutôt de pouvoir avancer dans le mystère. Une thérapie psychologique peut certainement aider un individu à faire cela.

Avancer dans le mystère ne signifie pas plus de mystère, si ?! Avancer, signifie, voir plus clair, apporter des réponses, concrètes, aux mystères, du moins à des parties du mystère.

Encore s'agit-il de savoir de quels mystères nous parlons dans cette discussion entre toi et moi ?

Citation

C'est ce que font la plupart des gens qui viennent sur ce forum.

C'est justement ce que je remets en question. Dernièrement, il y a eu des personnes qui sont arrivées ici avec les concepts de l'être et du non-être. Un vrai dialogue avec les mystères de la Grèce antique. Personnellement, je fuis ce genre de dialogue. Cela entre plus dans le cadre du New-Age, un mouvement très influent en Amérique du Nord.

Bien à toi,

 

Modifié par Maroudiji
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