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Un comprimé pour oublier, le prendriez-vous ?


January

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 759 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, January a dit :

Un comprimé pour oublier, c'est ce que propose un nouveau traitement aux personnes submergées par le stress post-traumatique.

 

 

Mais c'est quoi ce comprimé? De quelle substance s'agit-il?

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 22 minutes, bondgers a dit :

Je suis assez d'accord avec toi, moi même j'ai certains prob que j'essaie de gérer, et j'essaie aussi de voir aussi ce que ça peut m'apporter.

Mais pour ce traitement, je pense que l'efficacité n'est pas seulement chimique, mais aussi du fait que les personnes doivent à chaque séance raconter ce qui les hantent, et du coup apprennent peu à peu à gérer ou à diminuer leurs émotions. Ce qui serait donc aussi une forme de psychothérapie. Maintenant je sais pas quel est la part la plus importante entre le chimique et le "psychothérapique"

 

La bande annonce donne envie en tout cas ;)

Pour ça il y a actuellement les TCC...que j'apprécie bien : apprendre à "faire avec".

Mais chacun ses capacités, je répète et chacun ses besoins. Mais l'oubli, c'est le déni, et le déni en psycho est un vrai problème pathologique.

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 21 minutes, sirielle a dit :

Personnellement je n'en ai pas non plus besoin. Peut-être peut-il s'agir aussi par exemple d'un traitement de durée limitée, le temps que la personne réussisse à "rebondir" dans les premiers temps, à conserver son emploi ou ses responsabilités par exemple après un traumatisme, et puisse gérer par la suite d'une façon plus autonome. Dans ces cas-là le choix peut dépendre aussi des éventuels effets secondaires.

Pas faux...pour "continuer comme si de rien n'était". Mais nous n'avons pour l'heure aucun recul thérapeutique ni des effets secondaires. 

perso, j'ai en effet foutu en l'air ma vie pro. Cependant je ne suis pas sûre d'avoir pu être très fière de pouvoir la continuer  par une acceptation, un oubli artificiel, un déni. Il y a des événements dans la vie, la sienne, qui méritent une pause, une nouvelle orientation.

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 135 messages
103ans‚ Piment doux,
Posté(e)
Il y a 1 heure, January a dit :

Je ne l'ai pas vu le reportage, je le regarderai peut être en replay. Si le souvenir reste entier et qu'il n'y a plus d'affect par rapport à celui-ci, pour moi c'est encore pire, je me tire en courant je ne prends pas ce cachet. Là j'aurais l'impression d'être folle.

Mais bien entendu c'est moi. Et si cela peut apaiser certaines personnes handicapées par le SSPT, je comprends à 100% qu'elles fassent ce choix. Le seul bémol que je mettrais c'est de prendre le cachet une fois toutes les autres possibilités épuisées ?

Oui essaie de le regarder en replay.  J'ai trouvé le procédé et les résultats ambigus, j'en discuterais bien avec toi.

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 033 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 20 minutes, Out of Paprika a dit :

Oui essaie de le regarder en replay.  J'ai trouvé le procédé et les résultats ambigus, j'en discuterais bien avec toi.

Je vais le voir. Et pour ceux qui voudraient le voir : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-14-septembre-2017_2362141.html

(A 48 minutes)

 

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 135 messages
103ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Tout dépend de l'ampleur du traumatisme. Je crois volontiers qu'on puisse catégoriquement refuser de vivre avec certaines images ou ressentis. Quand je dis "refuser" ce n'est pas dans le sens de manque de volonté, mais bien quelque chose qui empêche de vouloir continuer à vivre. 

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 255 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

La pilule magique est là: je vais bien tout va bien!

C'était quoi, au fait, la question?

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 033 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

J'ai vu le reportage. Je le savais déjà mais on n'est vraiment pas tous armés de la même façon devant un choc traumatique. Je vais peut être dire une bêtise et dans ce cas j'espère que quelqu'un me corrigera. Evoquer un souvenir sous l'effet d'un bêta bloquant, je comprends qu'il soit plus "aisé" de le faire. On a réduit l'apport d'adrénaline si je ne me trompe pas ?

Sans la médication la méthode que l'on voit se dérouler dans le reportage est utilisée depuis longtemps, de façon répétitive et évolutive. On évoque le souvenir encore et encore et peu à peu il perd de sa puissance émotionnelle, mais sans médication.

Dans le traitement qui nous occupe certaines personnes garderont à l'esprit qu'elles sont sous l'effet d'une substance qui allège la puissance de leurs émotions à cet instant T, en séance. Et quand le souvenir rejaillit en dehors de cet encadrement, il garde la même puissance... C'est le cas de Lou dans le reportage. Le traitement ne marche pas pour elle. Quelques mois plus tard, elle a retrouvé le sommeil et fait moins de cauchemars. Est-ce que ça aurait été différent si elle n'avait pas suivi le traitement ?

L'effet placebo aurait-il quelque chose à voir dans la réussite des deux autres cas ?

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 135 messages
103ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Je n'avais pas pensé à l'effet placebo, pourquoi pas.

Ce qui m'interroge le plus c'est la façon de cibler le trauma. Comment est-ce possible d'atténuer les émotions négatives d'un seul souvenir?

Autre chose qui m'a un peu interpellée dans ce reportage : on s'assure que la personne n'a "que" le traumatisme qu'elle évoque. Il faudrait donc n'avoir jamais connu de situations difficiles pour avoir le droit d'évoquer un seul trauma?
Je l'ai interprété comme visant des personnes "sans aucun problème" avant de subir l'attentat. Et celles qui avaient déjà un passif n'y ont donc pas droit?

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)
il y a 43 minutes, Out of Paprika a dit :

Je n'avais pas pensé à l'effet placebo, pourquoi pas.

Ce qui m'interroge le plus c'est la façon de cibler le trauma. Comment est-ce possible d'atténuer les émotions négatives d'un seul souvenir?

Autre chose qui m'a un peu interpellée dans ce reportage : on s'assure que la personne n'a "que" le traumatisme qu'elle évoque. Il faudrait donc n'avoir jamais connu de situations difficiles pour avoir le droit d'évoquer un seul trauma?
Je l'ai interprété comme visant des personnes "sans aucun problème" avant de subir l'attentat. Et celles qui avaient déjà un passif n'y ont donc pas droit?

C'est vrai qu'on peut se poser la question, si ce traitement fonctionne si la personne a eu d'autres traumatismes parce que certains événements peuvent très bien être la source du nouveau traumatisme ou faire resurgir des émotions.  Soit les causes sont identiques et ça supprime tous les événements semblables traumatisants, soit il peut y avoir des différences et dans ce cas, la femme ne peut pas guérir avec le traitement si elle n'a pas résolu ces autres événements quoi qu'il est  possible que juste effacer le souvenir dont la femme va aborder est suffisant car la femme avant celui-ci n'avait pas l'air d'avoir des peurs même si par exemple, elle n'aurait pas eu ce stress s'il n'y avait pas eu un autre traumatisme avant qui a déclencher de nouveau des peurs.  

C'est sûr que si la femme est juste  traumatisée  par  l'attentat par exemple, le traitement pourrait être plus efficace car elle évoquera le souvenir qui lui cause stress...C'est un questionnement que je me pose mais je ne sais pas exactement ce qu'il en est d'autant qu'il peut y avoir diverses hypothèses et tout dépend encore de ce qu'apporte ce traitement et ce qui fait son efficacité. Je n'ai pas encore lu le reportage, ce que je vais faire pour mieux comprendre. 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 033 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 14 minutes, Out of Paprika a dit :

Je l'ai interprété comme visant des personnes "sans aucun problème" avant de subir l'attentat. Et celles qui avaient déjà un passif n'y ont donc pas droit?

C'est bien comme ça que je l'ai compris aussi. Ca s'adresse aux gens qui auparavant n'ont jamais subi de choc traumatique. Eux vont pouvoir redescendre au zéro de la règle qu'ils ont toujours connu, en tout cas c'est le but recherché (et encore on voit que c'est pas gagné). 

il y a 19 minutes, Out of Paprika a dit :

Comment est-ce possible d'atténuer les émotions négatives d'un seul souvenir?

Je pense que c'est parce-que justement il n'y en a qu'un seul, pour être plus précise, une seule "racine". S'il existait auparavant d'autres racines génératrices de stress, de phobies avant ça, ce dernier trauma va venir créer des sortes de "ponts" entre toutes les racines (et renforcer les anciennes racines en prime). Comment faire le tri et arracher ce fouillis ? Là, ils ont beaucoup moins de chances de réussites, pour ne pas dire zéro.

J'ai trouvé dommage qu'à aucun moment il ne soit question de faire la nuance entre TSPT et SSPT. J'ai trouvé encore plus dommage qu'il soit question de TSPT puisque le propranolol est justement là pour éviter qu'il ne se développe. Le néophyte n'aura pas saisi ça. Ca rejoint ce que j'explique au dessus : la personne vient de subir un choc traumatique, le propranolol est employé pour éviter que ne se développe le TSPT. Une fois que le TSPT est installé, le propranolol je n'y crois pas deux secondes (et eux non plus c'est bien pour ça qu'ils traitent des victimes qui n'ont pas de terrain anxieux auparavant).

(Trouble de Stres Post Traumatique - Syndrôme de Stress Post Traumatique)

J'aurais beaucoup de critiques à faire sur le reportage mais par contre, clairement, je trouve que le procédé, s'il peut "sauver" ne serait-ce qu'une personne sur dix : il est bon. Seulement il faudrait traiter les victimes immédiatement après le choc traumatique, de façon à éviter dès le départ le recyclage mémoriel. 

 

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
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Deux tiers des cas, il  y a réussite. Pour Lou même si ça n’a pas été complètement efficace, il y a quand même diminution de ses cauchemards et d’autres peurs comme elle l’explique après le reportage. Je pense que plus le souvenir est récent, plus il est facile de le soigner et comme il est évoqué, ils ne peuvent travailler qu’avec ceux qui ont un seul traumatisme. Au cours des six séances, ils leur font relire ce qui s’est passé donc ce n’est pas que le médicament qui agit mais aussi parce que ces personnes expriment de façon répétitive avec émotion, leur traumatisme ainsi que la  confiance envers le traitement et les personnes qui les suivent qui me parait nécessaire pour que cela donne un résultat.  Ce reportage m’a fait penser un peu à l’EMDR dont plusieurs en sont satisfait car c’est beaucoup plus rapide qu’une thérapie avec un Psy, c’est un peu la même technique quelque part puisque tous les deux utilisent l’émotion pour faire revivre le traumatisme.

Dans l’EMDR, Ils travaillent sur le mouvement des yeux sur tel souvenir qui fait remonter les émotions et après quelques séances, le mal être s’atténue et le patient prend de la distance avec l’événement traumatisant. Cela m’a fait aussi penser aux thérapies comportementales et cognitives qui est de s’affirmer en se confrontant aux situations stressantes par une habituation progressive et dans l’émission, on voit bien que les personnes retournent dans certains lieux en essayant d’affronter leurs peurs. Pour le médicament Propranolol, ce traitement agit sur  l'hypertension, l'anxiété et les attaques de panique d’où ce médicament est un complément qui permet d’aider les personnes a affronter leurs peurs.

Là où j’ai un doute, c’est quand une des patientes demande si cela agit sur d’autres souvenirs et que le médecin lui affirme que non , ça ne peut être que dans le sens où la personne n’est  perturbée que par ce souvenir mais je ne suis  pas sûr que si cette personne ressent une autre angoisse très forte en se rappelant un autre souvenir que ce médicament n’y réagirait pas. D’après ce que j’ai compris, le proparnolol est arrêté une fois que le patient va mieux donc si la personne n’a plus d’émotions sur ce souvenir, c’est parce que pendant une période, elle a réussit à gérer son stress en s’exprimant, en affrontant les événements et avec le médicament qui l’a plus ou moins aidé à y arriver. Si on est dans un état de stress important, on ne peut pas  supporter telle situation mais avec un traitement il est plus facile de l’aborder et une fois qu’on a surmonté, il n’y a plus besoin de ce médicament d’où oui, ce médicament ne peut agir sur les autres souvenirs dans la mesure où la personne dans l’état actuel n’est préoccupée que par ce traumatisme.

Mais je me demande comment on peut enlever des peurs si celles-ci sont accompagnées de culpabilité,  un besoin de comprendre, une insécurité suite à la situation présente car on n’est pas à l’abri d’autres attentats et c’est encore moins évident pour ceux qui ont été victimes. Lou à la fin du reportage explique qu’elle a peur de se retrouver de nouveau dans cette situation, rien que ça peut faire surgir des peurs alors que si elle se sentait en sécurité, elle arriverait peut être mieux à mettre de la distance envers ce traumatisme. A mon avis,  le traitement qui n’est pas que le médicament en lui-même peut avoir son utilité si ça n’enlève que des peurs vécus pendant l’événement mais moins  efficace si la personne vit des peurs dans la situation présente ou se pose des questions, culpabilité…

Sinon, j'y suis pour dans la mesure où cela aide deux tiers de personnes et que le médicament est arrêté ensuite et qu'en plus, il n'y a pas apparemment des effets négatifs sur le traitement global. 

Propranolol :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Propranolol

EMDR :

http://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/emdr-guerir-un-traumatisme-par-le-mouvement-des-yeux-34638

Thérapies comportementales et cognitives :

http://www.psycom.org/Soins-accompagnements-et-entraide/Therapies/Therapie-comportementale-et-cognitive-TCC

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Membre, 45ans Posté(e)
bcbg Membre 10 689 messages
Mentor‚ 45ans‚
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Si la pilule efface un traumatisme , ne peut-il pas y avoir des dérives ? 

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Invité s
Invités, Posté(e)
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Invité s Invités 0 message
Posté(e)
il y a 12 minutes, bcbg a dit :

Si la pilule efface un traumatisme , ne peut-il pas y avoir des dérives ? 

Non ça n'efface pas le souvenir juste les émotions, peur, cauchemars...

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Membre, Posté(e)
CAL30 Membre 422 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 4 heures, Out of Paprika a dit :

Je n'avais pas pensé à l'effet placebo, pourquoi pas.

Ce qui m'interroge le plus c'est la façon de cibler le trauma. Comment est-ce possible d'atténuer les émotions négatives d'un seul souvenir?

Autre chose qui m'a un peu interpellée dans ce reportage : on s'assure que la personne n'a "que" le traumatisme qu'elle évoque. Il faudrait donc n'avoir jamais connu de situations difficiles pour avoir le droit d'évoquer un seul trauma?
Je l'ai interprété comme visant des personnes "sans aucun problème" avant de subir l'attentat. Et celles qui avaient déjà un passif n'y ont donc pas droit?

Comme le précise le reportage un souvenir n'est pas stocké une fois pour toute : l'évoquer ou le revivre c'est le fragiliser et le recréer. C'est pourquoi la méthode prévoit avant la prise du béta-bloquant que le patient revive la scène en la racontant réactivant le réseau de neurones (spécifique à chaque souvenir) activé à l'origine de l'événement traumatique. Le Propanolol atténuerait la charge traumatique quand le patient recréé son souvenir en diminuant l'intensité du stress.

Ce qui m'a gêné c'est le lien avec les découvertes à l'origine de cette méthode thérapeutique : ce que montre l'expérience sur la souris dans la piscine c'est que le Propanolol supprime totalement le souvenir du chemin vers la plateforme salvatrice alors que chez l'humain seule l'intensité du stress est atténuée par le béta-bloquant. Aucune explication sur l'analogie entre ces deux processus ne nous éclaire sur cette différence.

Je suis sceptique aussi à cause de l'ampleur médiatique que prend cette soi-disant avancée thérapeutique : ce genre d'annonce est plus proche de l'esbroufe commerciale que de l'humilité attachée à la démarche scientifique.   

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 033 messages
107ans‚ ©,
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il y a 10 minutes, CAL30 a dit :

Je suis sceptique aussi à cause de l'ampleur médiatique que prend cette soi-disant avancée thérapeutique : ce genre d'annonce est plus proche de l'esbroufe commerciale que de l'humilité attachée à la démarche scientifique.   

Je suis d'accord. Pour les néophytes, on leur vend du rêve. Ce n'est pas comme ça que ça se passe. A partir du moment où les journalistes s'emparent d'un truc, ils en font des tonnes et racontent n'importe quoi. 

Non, ça n'efface pas le souvenir pas plus que ça ne réduit la charge émotionnelle, à part à l'intant T, en séance, sous l'effet du propranolol. Après qu'en-est-il ? Et bien si c'est pris assez tôt, le recyclage mémoriel ne se fera pas, et donc, il n'y aura pas naissance du TSPT. Mais ça ne marchera pas pour tout le monde.

C'est une bonne chose, très bonne même. Mais présenté par les journalistes, ça ne ressemble pas du tout à ça.

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Invités, Posté(e)
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Invité s Invités 0 message
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il y a 12 minutes, CAL30 a dit :

 

Ce qui m'a gêné c'est le lien avec les découvertes à l'origine de cette méthode thérapeutique : ce que montre l'expérience sur la souris dans la piscine c'est que le Propanolol supprime totalement le souvenir du chemin vers la plateforme salvatrice alors que chez l'humain seule l'intensité du stress est atténuée par le béta-bloquant. Aucune explication sur l'analogie entre ces deux processus ne nous éclaire sur cette différence.

 

Ce n'est pas le même traitement donné à la souris puisqu'il pourrait être dangereux pour l'homme et il supprime complètement le souvenir d'ailleurs je me demande si la souris n'est pas morte à la fin. D'après ce que j'ai compris, ils ont essayé de trouver un traitement qui se rapproche le plus et  qui permettrait d'aider l'homme sans être dangereux comme ce qui a été donné à cette souris. Je te remets la vidéo à 1.08 mn. 

 

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
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il y a 17 minutes, January a dit :

Mais ça ne marchera pas pour tout le monde.

 

En maintenant concernant diverses thérapies, ça ne marche pas non plus pour tout le monde parfois une thérapie ira mieux pour l'un que pour l'autre même certains médicaments d'ailleurs. 

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