Aller au contenu

Sommes-nous responsables de nos choix?


gloup-gloup

Messages recommandés

Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, aliochaverkiev a dit :

Oui je suis d'accord avec toi, si je prends en considération le sentiment que je peux avoir de moi, lorsque je m'efforce de prendre conscience de moi, de ce moi empirique comme on dit, oui, alors je me décide responsable (je me décide responsable quand je suis seul avec moi-même pour parler plus simplement). Et je suis d'accord avec toi : cela contribue à un certain bien être, car, du coup, je me débarrasse de toutes les passions tristes, je ne rends plus l'autre responsable de ce que je suis, ce qui fait s'évanouir tout ressentiment par exemple.

Je suis aussi d'accord avec ce que tu as évoqué car si on pose la question,  est ce qu'une personne est responsable de sa décision, oui mais dans la pratique,  même en tant qu'adulte, dans certaines situations, on ne va pas toujours se sentir responsable, on  va dire parfois que c'est de la faute de l'autre jusqu'à ce que l'on réfléchisse, prenne conscience ou que l'on reste sur sa position... Par exemple, quand on se dispute avec une personne, on va avoir tendance à  dire que c'est l'autre qui m'a agressé alors que bien souvent, la part de responsabilité incombe aux deux. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, samira123 a dit :

Je suis aussi d'accord avec ce que tu as évoqué car si on pose la question,  est ce qu'une personne est responsable de sa décision, oui mais dans la pratique,  même en tant qu'adulte, dans certaines situations, on ne va pas toujours se sentir responsable, on  va dire parfois que c'est de la faute de l'autre jusqu'à ce que l'on réfléchisse, prenne conscience ou que l'on reste sur sa position... Par exemple, quand on se dispute avec une personne, on va avoir tendance à  dire que c'est l'autre qui m'a agressé alors que bien souvent, la part de responsabilité incombe aux deux. 

Tu dois avoir le sens du compromis, ce doit être difficile de se fâcher contre toi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonsoir Aliochaverkiev,

 

Il y a 5 heures, aliochaverkiev a dit :

 

Vous partez du principe de l'existence d'une loi morale qui règnerait sur nous tous. En cela vous participez de l'esprit de l'esclave au sens nietzschéen du mot. Vous êtes soumis à une loi morale.

Pas nécessairement, j'avais pris soin de dissocier culpabilité et responsabilité plus ou moins implicitement, ne serait-ce qu'en les nommant. En effet être responsable ou la responsabilité renvoient à l'idée de rendre compte ou de répondre de ses actes, d'avoir été l'acteur et l'auteur de telle ou telle action pointée du doigt.

Néanmoins, les études sociologiques sur les très jeunes enfants nous apprennent que la notion d'injustice et corrélativement de justice est innée, et que donc les notions de bien et de mal, ou de morale en découlent inévitablement par le force des choses, il en va de même chez les animaux non humains à un degré moindre, comme bien souvent.

 

Il y a 5 heures, aliochaverkiev a dit :

Mais la liberté d'un homme c'est justement de pouvoir décider de tout détruire ou de tout construire sans référence à aucune culpabilité ni aucun mérite. 

La liberté n'est pas de pouvoir faire tout ce qui nous passerait par la tête, ça c'est répondre à des pulsions, à des envies ou à un besoin pressant, plus proches de l'innocence ou de la naïveté, voire de la " bestialité ". La liberté réside essentiellement dans le choix des chaines que l'on décide de porter et non celles que l'on nous afflige de manière innée ou acquise, et que nous portons inconsciemment ou involontairement/non délibérément. Se résoudre à suivre un principe de vie, quoi qu'il en coûte est plus un acte de liberté que de vagabonder là où bon nous semble, par exemple. Autrement dit, la non contrainte ( extérieure ) n'est pas plus une liberté que la contrainte ( extérieure ). Notre seul réel pouvoir n'est qu'une application sur nous-même de la notion de liberté, je suis libre de m'imposer certaines choses, intérieurement, ayant des effets visibles à l'extérieur, mais je n'en ai quasiment aucune sur le monde extérieur à moi, que je ne fais que subir essentiellement, y compris par mon propre corps et son animalité.

 

Il y a 5 heures, aliochaverkiev a dit :

Une femme ou un homme libre se place au-delà du mal et du bien.

C'est un slogan qui a mal vieilli, notre conscience se chargera de nous rattraper, si ce n'est notre condition d'être social, je ne connais aucun roi/prince/chef qui ne se soucierait pas de sa " côte " publique. La liberté serait d'accepter que ce que nous faisons soit un mal pour certains et d'en faire fi, d'être plutôt en deçà, de vivre sans rechercher ni le bien, ni le mal pour soi ou pour les autres, sans en traverser les couches plus ou moins épaisses, désirer ou vouloir être au delà, c'est déjà être esclave de ce jeu moribond et donc de ne pas être libre, pas plus que celui qui cherche le bonheur ne l'est et si il l'obtient il en est à présent prisonnier/dépendant !

 

Il y a 5 heures, aliochaverkiev a dit :

Que la société ensuite décide responsable l'intéressé, n'intéresse pas celui-là, s'il est libre. Libre du pire comme du meilleur. 

Mais quand on est responsable, on l'est déjà vis-à-vis de soi-même, comme l'acteur qui a initié telle chose, avec telle conséquence, et sauf d'être insouciant ou demeuré, nous avons toutes les facultés pour comprendre où se situe notre participation, et donc les implications dans tout le cheminement, à moins de sombrer dans le déni, nous n'avons pas besoin de la société pour cela, juste d'un individu sincère et assez lucide de la situation, cela pourra venir de lui-même que de reconnaitre son action comme ayant porté à tel dénouement, par son entremise. Le jugement pourra tout simplement émaner de lui et non d'un groupe, qui n'aura fait qu'aider à éveiller l'esprit endormi de l'acteur. On pourrait dire qu'il rend compte de ses actes à sa propre conscience, en son âme et conscience, après avoir eu toutes les cartes en main, qui auraient pu lui faire défaut antérieurement, après coup donc.

Libre d'agir sur un coup de tête, n'empêche aucunement les regrets ensuite et les remords plus tard. Et même lorsque la personne n'est même pas coupable de ses actions, elle peut en souffrir terriblement, comme dans le cas du type qui se suicide, et qui passe sous les roues d'un conducteur, traumatisé, car c'est bien ce dernier qui sera passé sur le corps du suicidaire et c'est lui qui devra vivre avec cette vision, ces sensations, quand bien même, la société à travers la Justice l'aura totalement innocenté, y compris même la famille de la victime, compréhensive !

 

Il y a 5 heures, aliochaverkiev a dit :

L'homme qui appuie sur un bouton pour détruire le monde n'est pas coupable s'il se décide responsable. Il ne répond que devant lui-même. Il n'est pas un esclave.

Mais lui-même, c'est avant tout avec sa conscience qu'il devra en découdre, et cette conscience est en partie l'intériorisation de son microcosme social, passé ou présent, nul n'est indépendant d'une référence sociétale !

Les pires maux sont ceux que l'on s'inflige, nos peurs ne viennent que de nos têtes, par anticipation ou imagination de ce qui n'est en général pas encore présent/actuel. Nous ne sommes jamais livré entièrement à nous-même, même lorsque nous sommes seuls, notre éducation, notre passé, notre histoire nous poursuivent jusqu'au trépas, jusqu'à notre dernier souffle nous risquons d'avoir une pensée pour quelqu'un, alors si, nous sommes des esclaves de la socialisation et ce de façon irréversible, vouloir fuir et penser réussir est de l'ordre de l'illusion ou du rêve, pas plus que déchapper à son ombre définitivement ne serait réaliste. Mieux vaut encore lutter contre un ennemi visible, en vue, que de le laisser partir dans l'ombre, l'oublier !

La culpabilité n'est pas une chose qui se décide d'avance... car nous nous méconnaissons terriblement, nous sous-estimons grandement les forces agissantes en dehors du giron de la conscience, de notre espace de travail rationnel/réfléchi, nous nous fourvoyons ou nous nous leurrons sur notre propre compte, et sur nos facultés bien plus modestes qu'escomptées/fantasmées... 

Encore une fois, répondre à un réflexe suscité n'est pas le reflet d'un acte libre dans tous les cas, qu'il croit fermement ou pas, qu'il ait la conviction intime que cela émane de lui, ne change rien au côté machinal du geste.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

L’Homme est la cause des effets provoqués par ses comportements et peut donc être considéré, en cela, responsable.

Mais, dans l’absolu, il ne peut être tenu pour responsable des causes et effets qui l’ont mené à ces comportements.

La possession d’un Libre-arbitre ne peut être qu’illusoire. A moins, bien sûr, qu’avant la première division cellulaire à l’origine de son existence, il ait le pouvoir de décider de ce que sera le plan de sa construction (composition de son ADN) etc.…

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Salut,

Sommes nous responsable de nos choix : seulement ceux dont les conséquences nous sont connues.

Bonne journée. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 118 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)

Etre responsable, c'est pouvoir répondre. Je me sens limité, limité, limité, mes sens m'induisent en erreur, je suis conditionné depuis que je suis né, je ne peux être sûr que ce que je pense vienne de moi, et où serait ce moi, de quoi serait-il fait ?

Je me sens influencé par mille chants qui viennent d'ailleurs, j'aurais peur de mon ombre si je me considérais comme quelqu'un de responsable, et pourtant, pourtant, je refuse de me comporter comme quelqu'un d'irresponsable, c'est absurde, mais je n'ai pas trouvé mieux. L'homme qui n'a plus ses yeux, cesse t-il d'imaginer ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×