La journée à 1 million d’euros de Muriel Pénicaud ! (Ministre du Travail nommée par E. Macron )

80 c’est, en années de SMIC net, l’équivalent de la plus-value touchée par Muriel Pénicaud

sur la revente de ses stock-options.

https://www.humanite.fr/la-journee-1-million-deuros-de-muriel-penicaud-639459

http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/07/28/l-embarrassante-plus-value-de-muriel-penicaud-chez-danone_5165886_823448.html

La ministre du travail a été interpellée, jeudi, au Sénat sur une opération de 1 million d’euros réalisée lorsqu’elle était DRH chez Danone

et alors que le groupe s’apprêtait à supprimer 900 emplois.

Si l’affaire est légale, elle n’en illustre pas moins le fonctionnement parfois cynique des marchés financiers. Que des suppressions de postes soient annoncées et l’action d’un groupe a toutes les chances de s’envoler, faisant miroiter de meilleurs taux de rentabilité et incitant les gros actionnaires en Bourse à empocher leurs gains. La ministre du travail n’aura pas résisté à cette façon d’enrichissement rapide, en revendant ses actions ce 30 avril 2013, deux mois après l’annonce du plan d’économies du 19 février. Sans considération, donc, pour le contexte social.

Comme l’écrit L’Humanité, l’ex-DRH de Danone a décidé de débloquer son plan de stock-options, dont le délai de garde de quatre ans venait d’expirer, pour revendre aussitôt ses parts, avec une plus-value de 1,129 million d’euros. Sa déclaration du 10 mai 2013 à l’Autorité des marchés financiers (AMF), effectuée conformément à la règle, l’atteste.

Moralisation du personnel politique ?

Casse du Droit du TRAVAIL !

Flexibilité, précarité, Austérité ?

Double emploi, va falloir prendre ta tisane.

il y a 13 minutes, LouiseAragon a dit :

La journée à 1 million d’euros de Muriel Pénicaud ! (Ministre du Travail nommée par E. Macron )

80 c’est, en années de SMIC net, l’équivalent de la plus-value touchée par Muriel Pénicaud

sur la revente de ses stock-options.

https://www.humanite.fr/la-journee-1-million-deuros-de-muriel-penicaud-639459

http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/07/28/l-embarrassante-plus-value-de-muriel-penicaud-chez-danone_5165886_823448.html

 

La ministre du travail a été interpellée, jeudi, au Sénat sur une opération de 1 million d’euros réalisée lorsqu’elle était DRH chez Danone

et alors que le groupe s’apprêtait à supprimer 900 emplois.

Si l’affaire est légale, elle n’en illustre pas moins le fonctionnement parfois cynique des marchés financiers. Que des suppressions de postes soient annoncées et l’action d’un groupe a toutes les chances de s’envoler, faisant miroiter de meilleurs taux de rentabilité et incitant les gros actionnaires en Bourse à empocher leurs gains. La ministre du travail n’aura pas résisté à cette façon d’enrichissement rapide, en revendant ses actions ce 30 avril 2013, deux mois après l’annonce du plan d’économies du 19 février. Sans considération, donc, pour le contexte social.

Comme l’écrit L’Humanité, l’ex-DRH de Danone a décidé de débloquer son plan de stock-options, dont le délai de garde de quatre ans venait d’expirer, pour revendre aussitôt ses parts, avec une plus-value de 1,129 million d’euros. Sa déclaration du 10 mai 2013 à l’Autorité des marchés financiers (AMF), effectuée conformément à la règle, l’atteste.

Moralisation du personnel politique ?

Casse du Droit du TRAVAIL !

Flexibilité, précarité, Austérité ?

 

Bjr LouiseAragon,

D'autant plus embarrassant, car aux vues de ses fonctions de DRH, on appelle cela un délit d'initié.

a+

il y a 3 minutes, Abu nuwas a dit :

Bjr LouiseAragon,

 

D'autant plus embarrassant, car aux vues de ses fonctions de DRH, on appelle cela un délit d'initié.

 

a+

Mal informé, on appelle ça comment ?

Ah la Bourse, ce paradis terrestre pour requins sans scrupules. Une des premières choses à faire péter pour changer ce système pourri.

Un mafieux sait toujours bien s'entourer.

il y a 6 minutes, TheMadPreacher a dit :

Ah la Bourse, ce paradis terrestre pour requins sans scrupules. Une des premières choses à faire péter pour changer ce système pourri.

La bourse non, les bourses oui...

il y a 1 minute, l'abbe resina a dit :

Mal informé, on appelle ça comment ?

Bjr l'abbe resina,

Si pour vous être bien informé c'est prendre pour argent comptant l'information qui provient de se monde requin dont est issue la ministre, grand bien vous fasse. Pour ma part c'est un délit d'initié.

a+

il y a 4 minutes, Abu nuwas a dit :

Bjr l'abbe resina,

 

Si pour vous être bien informé c'est prendre pour argent comptant l'information qui provient de se monde requin dont est issue la ministre, grand bien vous fasse. Pour ma part c'est un délit d'initié.

 

a+

J'aime plutôt les trucs du genre : ça m'arrange pas forcément mais j'aime avoir les deux versions plutôt que de me vautrer dans des affirmations gratuites qui vous arrangent, je suis bon sur ce coup là non ?

Se faire du blé sur le dos des salariés licenciés, et ensuite prêcher pour la moralisation de la vie politique... Hum, y a un truc qui me gêne, là.

il y a 4 minutes, Gouderien a dit :

Se faire du blé sur le dos des salariés licenciés, et ensuite prêcher pour la moralisation de la vie politique... Hum, y a un truc qui me gêne, là.

Le truc, ça consiste tout de même a se faire un max de fric, la politique, c'est une belle fin de carrière...

il y a 14 minutes, Abu nuwas a dit :

Bjr LouiseAragon, D'autant plus embarrassant, car aux vues de ses fonctions de DRH, on appelle cela un délit d'initié. 

a+

Non, c'est IMMORAL mais c'est LEGAL et c'est bien le problème ... 

Mais le plus embarrassant est sans doute la réponse faite le 12 juillet 2017 en présence de la ministre par le rapporteur de la loi travail bis, le député macroniste Laurent Pietraszewski, à un amendement de Sébastien Jumel (PCF). Cet amendement  proposait d’interdire « toute suppression d’emploi (…) lorsque l’entreprise a distribué des dividendes ou des stock-options ou des actions gratuites ». Soit exactement ce qui s’est passé chez Danone en 2013.

« Nous sommes tous au clair là-dessus, lui a répondu le rapporteur en motivant le refus de l’amendement. Nul ne souhaite en effet qu’une entreprise qui réalise un bénéfice ou distribue des dividendes à ses actionnaires puisse en même temps licencier en toute impunité des salariés pour des raisons d’opportunité financière. » Et la ministre d’ajouter dans l’Hémicycle : « Même avis »…

http://www.humanite.fr/stocks-options-la-ministre-du-travail-touche-le-pactole-sur-le-dos-des-emplois-639458

Si ce n'est pas du cynisme ?

il y a 3 minutes, l'abbe resina a dit :

J'aime plutôt les trucs du genre : ça m'arrange pas forcément mais j'aime avoir les deux versions plutôt que de me vautrer dans des affirmations gratuites qui vous arrangent, je suis bon sur ce coup là non ?

Bjr l'abbe resina,

Voyez vous la version en provenance du monde des requins ne m'intéresse absolument pas, car ce monde là nous explique qu'il est tout a fait normal et légale que le plus riche se fasse plusieurs milliers de SMIC en un claquement de doigt. Alors que dans la réalité un authentique système démocratique n'a jamais professé cela. Voyez vous quelque chose de monstrueux se passe et vous ne savez toujours pas distinguer le vrai du faux.

a+

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

Se faire du blé sur le dos des salariés licenciés, et ensuite prêcher pour la moralisation de la vie politique... Hum, y a un truc qui me gêne, là.

Euh sur la moralisation ... beaucoup de points rejetés ...

Rien ne change, les entourloupes sont toujours biodégradables ... enveloppé c'est pesé

En plein examen du projet de réforme du droit du travail par ordonnances, les sénateurs PCF ont sans surprise interrogé la ministre sur cette opération. « C’est extrêmement grave. De par vos fonctions, vous avez organisé ce plan social et en avez récolté les fruits pour votre profit personnel », s’est indignée la présidente du groupe CRC, Éliane Assassi. Puis, cette dernière a exigé une clarification : « Comme ministre du Travail, vous avez en charge un projet de loi qui porte une véritable atomisation du Code du travail dont la conséquence sera la précarisation de milliers de salariés […]. Nous apprenons que vous avez engrangé des bénéfices indécents sur le dos de la souffrance de 900 salariés et de leurs familles. Des explications sont nécessaires dans la plus grande urgence. » (...)

il y a 7 minutes, Abu nuwas a dit :

Bjr l'abbe resina,

Voyez vous la version en provenance du monde des requins ne m'intéresse absolument pas, car ce monde là nous explique qu'il est tout a fait normal et légale que le plus riche se fasse plusieurs milliers de SMIC en un claquement de doigt. Alors que dans la réalité un authentique système démocratique n'a jamais professé cela. Voyez vous quelque chose de monstrueux se passe et vous ne savez toujours pas distinguer le vrai du faux. a+

(....) "Une DRH comme Muriel Pénicaud qui touche des stock-options est-elle une cadre salariée comme les autres ?

Frédéric Boccara Non. D’ailleurs, à côté de ses responsabilités chez Danone, elle siégeait dans les conseils d’administration de grandes entreprises comme Orange, et elle a été directrice générale de Dassault Systèmes, c’est-à-dire patronne. Tout autre chose serait une gestion des ressources humaines qui considère l’emploi comme une ressource à développer du point de vue des qualifications et des salaires. Certes, Muriel Pénicaud n’est pas milliardaire, mais elle est intégrée au capital. C’est comme cela que la grande bourgeoisie se renouvelle ou fabrique ses grands commis."  (...)https://www.humanite.fr/frederic-boccara-les-stock-options-nont-rien-voir-avec-linteressement-des-salaries-639460

Existe-t-il des instruments législatifs pour lutter contre les licenciements boursiers ?

Frédéric Boccara En 2001, une loi avait été votée à l’instigation des communistes après les mobilisations contre la fermeture des usines LU chez Danone, mais la droite l’a démolie. Cette loi donnait une définition plus stricte du licenciement, qui n’était autorisé que lorsqu’on avait cherché à supprimer auparavant tous les coûts autres que salariaux. Elle donnait aussi un pouvoir de contre-proposition aux travailleurs. Mais elle ne donnait pas de moyens financiers alternatifs mobilisant les banques. Si Danone réclame un taux de rentabilité à deux chiffres, c’est parce qu’il a des actionnaires à satisfaire. L’ordre du jour n’est donc pas de détruire le Code du travail, mais de créer des pouvoirs pour produire et utiliser autrement la valeur ajoutée, ce qui participe de la bataille pour une autre mondialisation et pour des relocalisations maîtrisées.

il y a 6 minutes, LouiseAragon a dit :

Non, c'est IMMORAL mais c'est LEGAL et c'est bien le problème ... 

Mais le plus embarrassant est sans doute la réponse faite le 12 juillet 2017 en présence de la ministre par le rapporteur de la loi travail bis, le député macroniste Laurent Pietraszewski, à un amendement de Sébastien Jumel (PCF). Cet amendement  proposait d’interdire « toute suppression d’emploi (…) lorsque l’entreprise a distribué des dividendes ou des stock-options ou des actions gratuites ». Soit exactement ce qui s’est passé chez Danone en 2013.

« Nous sommes tous au clair là-dessus, lui a répondu le rapporteur en motivant le refus de l’amendement. Nul ne souhaite en effet qu’une entreprise qui réalise un bénéfice ou distribue des dividendes à ses actionnaires puisse en même temps licencier en toute impunité des salariés pour des raisons d’opportunité financière. » Et la ministre d’ajouter dans l’Hémicycle : « Même avis »…

http://www.humanite.fr/stocks-options-la-ministre-du-travail-touche-le-pactole-sur-le-dos-des-emplois-639458

Si ce n'est pas du cynisme ?

Bjr LouiseAragon,

En effet c'est ce que tout le monde dit, c'est légal, et c'est justement parce que le délit d'initié est légal que l'image que nous avions de nous-mêmes, celles d'individus libres, a été corrodé aux cours de ses dernières décennies par l'excès de boursicotage et la cupidité qu'il a inspirée. Voyez vous, Marx et Jésus se retrouvent d'accord sur au moins un constat fondamental, qui est que l'argent dépouille de leur substance toutes les autres valeurs. Ce genre d'affaire abime sérieusement la personnalité de la nation française. Dire aujourd'hui que cette pratique est légale nous mène directement dans un contexte d'effondrement des valeurs collectives.

a+

Toutes ces révélations sont écœurantes, on voit bien que la casse du code du travail doit avant tout bénéficier aux boursicoteurs et autres requins. Dire que ça doit relancer l'emploi est un leurre pour gogos.

Enfin on verra, si ça ne convient pas il reste toujours la rue.

il y a 3 minutes, bibifricotin a dit :

Toutes ces révélations sont écœurantes, on voit bien que la casse du code du travail doit avant tout bénéficier aux boursicoteurs et autres requins. Dire que ça doit relancer l'emploi est un leurre pour gogos.

Enfin on verra, si ça ne convient pas il reste toujours la rue.

Mais mon Bibi même dans la rue zavez-vu en juin tous rentrés a la maison bien chagrins ...