La France c'est quoi ?

il y a 14 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je ne cite pas Spinoza pour avoir des points mais pour tenter de te faire comprendre ce qu'est l'identité nationale: un concept évoluant dans le monde des idées et qui n'a donc aucune réalité tangible, et qui donc n'a rien à faire en politique sinon pour manipuler les gens. Comme à l'époque on rassemblait avec dieu aujourd'hui on tente de rassembler avec une identité nationale. Nous ne sommes pas capable de définir exactement ce qu'est dieu et il n'a pas de réalité concrète, il en va de même avec l'identité nationale. ça ne sert pas mes intérêts, ça ne les dessert pas non plus, je te dis ça avec le maximum de mon objectivité parce qu'encore une fois je m'en bas les couilles que ça existe ou non dans le sens où ça ne change pas ma vie. 

Pour évoluer, il faut exister.
Si tu nies l’existence, tu es obligé de nier l'évolution, donc de te contredire.
Premier problème.

Tu décrète que l'identité nationale n'a aucune réalité. Or tu décrète également que l'identité régionale, tout comme l'identité européenne a en revanche une réalité, puisque tu crois volontiers en ces concepts.
C'est comme dire que 3 et 5 existent mais que 4 n'existe pas.
Second problème.

Quant à ton objectivité, je te renvoies encore et toujours au topic en question où tu basais l'essentiel de ta démonstration sur ton expérience personnelle: ma vie et mon enfance en Auvergne, mon ressenti sur la notion d'Etat nation dont je me détache totalement au profit d'un individualisme mondialo-européiste.
 

il y a 6 minutes, O))) a dit :

Pour évoluer, il faut exister.
Si tu nies l’existence, tu es obligé de nier l'évolution, donc de te contredire.
Premier problème.

Tu décrète que l'identité nationale n'a aucune réalité. Or tu décrète également que l'identité régionale, tout comme l'identité européenne a en revanche une réalité, puisque tu crois volontiers en ces concepts.
C'est comme dire que 3 et 5 existent mais que 4 n'existe pas.
Second problème.

Quant à ton objectivité, je te renvoies encore et toujours au topic en question où tu basais l'essentiel de ta démonstration sur ton expérience personnelle: ma vie et mon enfance en Auvergne, mon ressenti sur la notion d'Etat nation dont je me détache totalement au profit d'un individualisme mondialo-européiste.
 

Certains vont jusqu'à nier leur appartenance à ce pays, en préférant s'attribuer la nationalité de leur parents, parce que apparemment, "c'est honteux d'être Français"....

il y a 8 minutes, Francelibre a dit :

Certains vont jusqu'à nier leur appartenance à ce pays, en préférant s'attribuer la nationalité de leur parents, parce que apparemment, "c'est honteux d'être Français"....

Qui ? Quoi ? où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Il y a 6 heures, Piers a dit :

Ce jugement n'engage que vous.

J'aime la Bretagne, j'aime la France, j'aime l'Europe, j'aime L'Italie, la Crète, la Tunisie, l'Allemagne, la Hollande,  l'Inde et bien d'autres endroits sans doute qu'il me reste (j'espère) à découvrir.

Mais pourtant, quand je dis "mes ancêtres les Gaulois", tu me classe dans la catégorie "raciste" !

Parce que c'est raciste de dire qui on est ?

Est-ce que le jeune, qui est d'origine Maghrébine, est raciste quand il dit mes parents viennent de là-bas ???

à l’instant, Piers a dit :

Qui ? Quoi ? où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Où ? A Marseille, j'en ai connu plus d'un qui sont né en France, mais ne te diront jamais, "Je suis Français" !!!

il y a 28 minutes, O))) a dit :

Pour évoluer, il faut exister.
Si tu nies l’existence, tu es obligé de nier l'évolution, donc de te contredire.
Premier problème.

Tu décrète que l'identité nationale n'a aucune réalité. Or tu décrète également que l'identité régionale, tout comme l'identité européenne a en revanche une réalité, puisque tu crois volontiers en ces concepts.
C'est comme dire que 3 et 5 existent mais que 4 n'existe pas.
Second problème.

Quant à ton objectivité, je te renvoies encore et toujours au topic en question où tu basais l'essentiel de ta démonstration sur ton expérience personnelle: ma vie et mon enfance en Auvergne, mon ressenti sur la notion d'Etat nation dont je me détache totalement au profit d'un individualisme mondialo-européiste.
 

Je nie, comme Spinoza, que le chien en tant que concept existe dans la réalité. Je ne vois pas ce que tu ne comprends pas... Tu disais toi même que c'était du niveau terminal... Là c'est ton problème. 

Le régionalisme est juste une façon d'éprouver le nationalisme et effectivement l'argument de la souveraineté explose en plein vol. Second problème résolu. 

Ensuite mon expérience de vie réelle ou fictive permet,  normalement,  de comprendre qu'un concept n'aboie pas. 

Faisons un jeu... Tu m'as convaincu, l'identité nationale existe ! Et ensuite ? On est devenu pote ? On va aller au cinéma ensemble ? Je vais donner plus de thunes aux sdf français qu'aux sdf colorés ? Ou est la réalité concrète de cette identité nationale ? 

il y a 30 minutes, Francelibre a dit :

Certains vont jusqu'à nier leur appartenance à ce pays, en préférant s'attribuer la nationalité de leur parents, parce que apparemment, "c'est honteux d'être Français"....

Je ne nie pas mon appartenance à la France. J'ai des papiers qui prouvent que j'ai des devoirs envers mon pays. Il n'y a ni honte ni fierté à avoir, je n'ai rien fais pour être français sinon naître ici de parents français. Je nie la réalité concrète de l'identité nationale puisque c'est un concept du monde des idées, il n'y a pas de preuves sinon un ressenti alors que chacun en aura une définition personnelle. 

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Je ne nie pas mon appartenance à la France. J'ai des papiers qui prouvent que j'ai des devoirs envers mon pays. Il n'y a ni honte ni fierté à avoir, je n'ai rien fais pour être français sinon naître ici de parents français. Je nie la réalité concrète de l'identité nationale puisque c'est un concept du monde des idées, il n'y a pas de preuves sinon un ressenti alors que chacun en aura une définition personnelle. 

"Ni honte, ni fierté", nous sommes d'accord.

Là où je ne suis pas d'accord, c'est qu'en vous dites que le ressenti, n'est pas une preuve.... Car le ressenti n'a pas besoin d'être une preuve, pour être là, avec toute sa force.... Niez l'importance du ressenti, ce serai niez l'importance du sentiment. Hors qu'est-ce qu'une opinion, si ce n'est : "le sentiment, qui m'amène à penser que...." ?

L'Homme est un animal étrange doué d'émotion....

il y a 10 minutes, Francelibre a dit :

"Ni honte, ni fierté", nous sommes d'accord.

Là où je ne suis pas d'accord, c'est qu'en vous dites que le ressenti, n'est pas une preuve.... Car le ressenti n'a pas besoin d'être une preuve, pour être là, avec toute sa force.... Niez l'importance du ressenti, ce serai niez l'importance du sentiment. Hors qu'est-ce qu'une opinion, si ce n'est : "le sentiment, qui m'amène à penser que...." ?

L'Homme est un animal étrange doué d'émotion....

Ce n'est pas le ressenti c'est le ressenti différent pour chaque personne. A quoi te sert ton identité nationale, puisqu'elle semble existe pour toi, chaque jour? 

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ce n'est pas le ressenti c'est le ressenti différent pour chaque personne. A quoi te sert ton identité nationale, puisqu'elle semble existe pour toi, chaque jour? 

Mon identité national, m'aide à comprendre et à me faire comprendre des autres.... Puisque mon identité national, c'est d'abord ma langue Française....

il y a 1 minute, Francelibre a dit :

Mon identité national, m'aide à comprendre et à me faire comprendre des autres.... Puisque mon identité national, c'est d'abord ma langue Française....

Ta langue française est parlé par 300 millions de francophones dans le monde... dont la moitié de l'Afrique. 

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ta langue française est parlé par 300 millions de francophones dans le monde... dont la moitié de l'Afrique. 

T'en mieux pour eux ! C'est un très belle langue...

Après, moi j'ai connu des Africains qui parlaient pas Français en France.... Mais l'Arabe....

il y a 7 minutes, Francelibre a dit :

T'en mieux pour eux ! C'est un très belle langue...

Après, moi j'ai connu des Africains qui parlaient pas Français en France.... Mais l'Arabe....

L'Algérie a été un département français de 1848 à 1962... 114 ans... 

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

L'Algérie a été un département français de 1848 à 1962... 114 ans... 

Et alors ! Je n'étais même pas né ! 

et ça leur donne le droit de ne pas respecter la langue Française....

à l’instant, Francelibre a dit :

Et alors ! Je n'étais même pas né ! 

et ça leur donne le droit de ne pas respecter la langue Française....

Quand j'habitais au Japon je parlais aussi français avec mes amis français. Je parlais en japonais aux japonais parce qu'ils ne parlent ni français, ni anglais. Ce n'est pas une question de respect c'est une question pratique, si je veux manger au Japon je commande mon repas en japonais. 

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Quand j'habitais au Japon je parlais aussi français avec mes amis français. Je parlais en japonais aux japonais parce qu'ils ne parlent ni français, ni anglais. Ce n'est pas une question de respect c'est une question pratique, si je veux manger au Japon je commande mon repas en japonais. 

Si c'est une question de respect. Surtout, quand il sait parler Français, mais parles l'Arabe avec ces "Royas".... Je les ai même tellement attendu, que aujourd'hui, je comprends.... sans avoir ouvert un livre....

à l’instant, Francelibre a dit :

Si c'est une question de respect. Surtout, quand il sait parler Français, mais parles l'Arabe avec ces "Royas".... Je les ai même tellement attendu, que aujourd'hui, je comprends.... sans avoir ouvert un livre....

Du coup si un jour on va boire un verre à Londres, tu me parleras en anglais? 

La FRANCE.....................C'est Mohamed Jean Zygmun Francesco Mario Francesca Dalila Jules Mosché Yoko John ............Blanc Noir Jaune Métisse, Vivant et Habitant dans les TOM et les DOM Française

Et ça aussi....................Raciste

http://www.haitiinfos.net/2012/04/la-france-veut-moins-de-noirs-et-darabes-dans-son-equipe-de-football-2/

il y a 7 minutes, Crabe_fantome a dit :

Du coup si un jour on va boire un verre à Londres, tu me parleras en anglais? 

Bien sûr qui oui ! Question de politesse ! A Rome tu fais comme les romains !

Mais, c'est un mauvais exemple ! Par que ces Africains, qui parlent l'Arabe en France, ce ne sont pas des touristes.... Boire un verre à Londres, c'est du tourisme.... Mais ceux auxquels je pense ne sont pas des touristes....

il y a 2 minutes, Francelibre a dit :

Bien sûr qui oui ! Question de politesse ! A Rome tu fais comme les romains !

Mais, c'est un mauvais exemple ! Par que ces Africains, qui parlent l'Arabe en France, ce ne sont pas des touristes.... Boire un verre à Londres, c'est du tourisme.... Mais ceux auxquels je pense ne sont pas des touristes....

Quand tu vis à l'étranger et que ton pays te manque... le tartare, les frittes mayo, le st nectaire... tu as tendance à en faire trop. Je m'habillais en St James par exemple parce que j'avais besoin de compenser ce manque... On se faisait des soirées pinards saucissons avec les potes... Parfois même quand t'es seul pendant plusieurs semaines t'as envie de parler français et du coup quand tu entends parler français tu es tenté de te greffer provisoirement à la conversation. Bien entendu quand la conversation est pourrie tu fais demi tour et tu te rappelles qu'il y a des aussi des chiants en France. 

Le 2017-02-14 à 06:22, Crabe_fantome a dit :

Et s'il nous fallait accepter l'idée d'un changement... Un changement que certains nommeront "la chute de l'occident" pour exprimer leur peur mais un changement que nous observons pourtant autour de nous en comparaison avec la vie de nos parents, grands parents, arrières grands parents et au delà si on aime les histoires de famille. 

 

Pour moi la question est là "on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on gagne". Sur cette appréhension on va avoir tendance, comme dans une relation amoureuse, à s'accrocher à ce qu'on connait quitte à entrer dans une phase de négociation et à accepter l'inacceptable. 

 

La France je dirais que c'est une sorte d'accord entre les français et les autres peuples, lorsque les allemands décident que l'Alsace et la Lorraine sont à eux l'accord est détruit pour un nouvel accord. Lorsqu'on envahie la Savoie pour la rattacher à la France en 1792 on détruit l'accord qu'on avait avec le duché de Savoie pour un nouvel accord. Lorsqu'en 2009 Mayotte décide de devenir française, là encre, un nouvel accord se fait. Y compris avec le département de l'Algérie au XXème ou le rattachement de la Bretagne à la France en 1532. 

 

En y regardant de près la France c'est le rassemblement de peuples différents. Pourquoi? Je dirais pour gagner en puissance à l'instar des autres empire: + de terres, + de populations, + de technologies, + de cultures etc. A partir de là je me pose la question de savoir vers quoi on se dirige:

- l'Europe, un continent qui fait la même chose que la France pour gagner en puissance face aux autres géants du monde?

- Une France souveraine qui figera ses frontières pour plusieurs siècles?

- Une régionalisation comme en Espagne où les régions riches (Ile de France/ Rhone Alpes/ Languedoc/ PACA) ne voudront plus payer pour les régions pauvres (Limousin/ Centre/Picardie)?

 

Il en ressort pour moi que la France est une idée, une vue de l'esprit, un concept qu'on peut assimiler seulement en la simplifiant sans prendre en considération toute la sociologie des peuples qui composent la nation française. L'individualisation, lié à la richesse de notre pays je pense, participe à notre désire de nous couper des autres (Des expériences ont validé l'idée que les personnes riches sont moins enclin à s'ouvrir aux autres que les personnes pauvres). Mais c'est aussi cette individualisation qui participe à briser une nation et qui donc fragilise la France: il fut un temps où on pouvait faire croire aux pauvres qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de bosser pour les riches pour survivre, ce temps est révolu, le dentifrice est sorti du tube et on ne pourra pas le remettre dedans. 

Un concept, une idée?  Moi qui pensais que la France était un pays.  Parlant de géants;  (J'aimerai bien moi avoir un pays)

Nous sommes issus d'un sol immense, qui nous a tissés métissés

Rebus de brins de laine tressés très serré

Sans couture au sein d'une ceinture fléchée

Comme quelque queue clinquante de comète effilochée

Et si l'on suit le fil de notre texte il

Mène à la sortie du labyrinthe de Pan

Qui nous éreinte depuis qu'ils ont mis nos torts dedans

Ils ont conquis nos territoires, pillé notre histoire et volé notre mémoire

Avec leurs thèses de fous, ils nous ont dit: «Taisez-vous!

Vous ne valez pas 10 sous

Vous n'êtes pas vous, vous êtes nous

Vous êtes dissous

Notre substrat vous subsume et la comparaison vous consume»

Faux! Nous venons d'avant

Nous sommes antérieurs

Nous sommes des créateurs, pas des créatures, pas des caricatures

Notre maison n'a pas de cloisons

Mais quatre saisons

Acclimatés au climat

Et faisant fi du frimas

Nous avons parcouru par ses artères tout un continent titan

Notre espèce aspire à l'espace et son empreinte est partout

Tapie dans la toponymie

Gravée dans le granit, égrainée sur la grève

Arc-boutée dans les arches de nos dingues digues dignes de la muraille de Chine

Dans les champs essouchés sous la lune

Et les racines d'un hêtre qui ne peut plus plier

C'est une histoire riche qui n'est sur aucune affiche

Et qu'on a laissée en friche

Dans nos caboches, ce n'est que roches et fardoches

Cosmogonie à l'agonie

Dans le tome fantôme du grimoire d'une mémoire moisie

Sur nos épaules on porte pourtant le pack-sac d'un passé épatant

Mais allons-nous mourir en nains quand nous sommes nés géants?

Sitôt venus au Nouveau Monde

On a dompté les hivers et fabriqué de la terre

On avait la tête à la fête et le coeur au labeur

Opiniâtres, on n'a jamais laissé mourir le feu dans l'âtre

Car nous avons la tête à Papineau

La longue langue agile de Da Costa

Le coeur-corsaire de d'Iberville

Qui envoie en nos veines

Le pur-sang mêlé-mêlé de Riel et des Premières Nations

Nous avons l'aviron de Radisson, la vigueur de la Vérendrye

Les jarrets de Jolliet et tous les talents de l'intendant Talon

En somme, nous sommes des surhommes uniques

Générés par le génie génétique de l'Europe et de l'Amérique

Inéluctablement, nous voguons vers le néant

Mais allons-nous mourir en nains quand nous sommes nés géants?

Opaque, il faut qu'enfin notre épopée éclate

C'est sans équivoque, cette Histoire est pleine et craque

Loco Locass la provoque de son verbe épique: les eaux sont crevées

Et tombent en trombes et forment une flaque, que dis-je, une flaque

C'est comme un lac à nos pieds

Le col se dilate

Le sol s'écarquille

Pour laisser monter un corps en forme d'ogive

C'est le chaos qui «paaaaaasse» dans le chas d'une aiguille

C'est un cri qu'on pousse, un coeur qui pulse

Celui d'un peuple qu'on accueille ou qui frappe un écueil

Dans l'oeil du cyclone, chaque seconde en vaut quatre

Nous rapproche d'un miracle

C'est un spectacle sans entracte

Mais gare à l'arrêt cardiaque

Entre la mort et la vie

L'arrivée d'un homme comme lors d'un référendum

Un peuple oscille entre le rien et tout ce qui brille

Je pose des mots garrots gare au flot hémorragique

Ô ma rage gicle par tous les pores de mon coeur spongieux

Sur ce son long jeu conjure ma mortelle nature

Et nous disons que la parole est une sage-femme

Qui tire des limbes un monde à naître

Fort de cette maïeutique aux forceps

Le poète nomme enfin celui dont il voit poindre la tête:

QUÉBEC!

Donne la main à toutes les rencontres, pays

Toi qui apparais

Par tous les chemins défoncés de ton histoire

— Gaston Miron