Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

C'est dommage car au final on en revient au titre du sujet .

L'école devrait-être un lieu d'apprentissage du respect, de la culture, d'apprentissage intellectuel, manuel, physique, de découverte de soi et des autres, et d'épanouissement de tous les enfants ...

Pisa sert à mesurer (sur quels critères) et à mettre en compétition les écoles, donc les enfants du monde ! 

  La bonne question  est-elle : " quel est le premier, quel est le meilleur, quel est celui qui aura des gros bons points (ou poings ), un 'bon' boulot bien payé, beaucoup d'argent et le droit d'écraser les 'moins bons' élus par " le système de la concurrence libre et non faussée ? "

Dans ce système là, les meilleurs sont les plus rusés, les plus individualistes, les plus narcissiques, les plus égoïstes, les plus formatables  et les mieux "normalisés', ceux qui répondent aux critères ... 

Je crois en effet, qu'il faut réfléchir à l'avenir qu'on veut pour nos enfants et réformer l'école pour une réussite de tous selon d'autres critères !

il y a 34 minutes, PLS maker a dit :

Vous avez encore lu en diagonale vous... 

J'ai bien dit "Il y a eu une légère progression dans la maîtrise de l'orthographe au cours du siècle dernier. Pas en nombre de faute par contre ! le nombre de faute à augmenté. Mais le nombre de fautes graves a lui largement diminué. Nos élèves savent bien découper les mots, la base de vocabulaire courant leur est plus familière. "

Toutes les fautes ne se valent pas. Il existe une typologie des fautes d'orthographe. Neuf types. Et ces différents types sont inégalement graves. C'est pourquoi une simple considération du nombre brut de faute ne nous apprend pas grand chose. 

Je vous invite à consulter, si vous en avez l'occasion, l'enquête mené par Chervel et Danièle, La dictée, les Français et l'orthographe. 

Et sur quoi se base t'on pour distinguer la faute grave de la faute pas grave, quelle mesure utilise t'on pour pondérer les types de fautes ?

il y a 20 minutes, LouiseAragon a dit :

L'école devrait-être un lieu d'apprentissage du respect, de la culture, d'apprentissage intellectuel, manuel, physique, de découverte de soi et des autres, et d'épanouissement de tous les enfants ...

Pisa sert à mesurer (sur quels critères) et à mettre en compétition les écoles, donc les enfants du monde ! 

  La bonne question  est-elle : " quel est le premier, quel est le meilleur, quel est celui qui aura des gros bons points (ou poings ), un 'bon' boulot bien payé, beaucoup d'argent et le droit d'écraser les 'moins bons' élus par " le système de la concurrence libre et non faussée ? "

Dans ce système là, les meilleurs sont les plus rusés, les plus individualistes, les plus narcissiques, les plus égoïstes, les plus formatables  et les mieux "normalisés', ceux qui répondent aux critères ... 

Je crois en effet, qu'il faut réfléchir à l'avenir qu'on veut pour nos enfants et réformer l'école pour une réussite de tous selon d'autres critères !

 

Je me moque de Pisa , je constate que concernant l'orthographe, relire mon échange avec PLS maker, l'inégalité sociale joue à plein . Finalement Pisa en arrive à la même conclusion . Les enseignants n'ont pas le temps, charge aux parents qui l'ont de s'en charger .

La typologie (pour le coup, je reprends celle de l'ouvrage que je vous conseille, et qui est à ma connaissance la typologie la plus aboutie) se base surtout sur l'entrave, ou non, à la compréhension. Par ordre de gravité croissante, on a 

type 9 : la faute sur les signes orthographiques (accents, apostrophes) et les majuscules ; 

type 8 : faute lexicale - forme approchante ; considérée comme quasi-réussite pour les mots peu courants ;

type 7 : faute lexicale - grave ; le gamin a choisi une transcription possible pour un son mais ce choix est incorrect en l'occurrence (ss au lieu de s, de c, de ç ou de sc, par exemple) ;

type 6 : faute d'orthographe grammaticale - catégorie grammaticale mal représentée (en général, la terminaison puisée dans la réserve possible est incorrect, comme confusion des pluriels nominaux et verbaux) ;

type 5 : faute d'orthographe grammaticale - catégorie grammaticale non représentée ;

type 4 : cumul de faute grammaticale et lexicale ;

type 3 : substitution de mots (manifestation de l'incompréhension vis-à-vis du texte) ;

type 2 : représentation phonétique aberrante (*alibri* pour "à l'abri") ;

type 1 : mauvais découpage du mot (*à temps du au lieu de "attendu").

Les fautes de langue, donc de type 1, 2 et 3, on connu un très net recul depuis la fin du XIXe siècle, et ce recul n'a, aux dernières nouvelles, pas cessé. Seules les fautes de type 8 à 6 augmentent.

Vous voyez maintenant pourquoi le comptage brut des fautes ne vaut pas grand chose ? 

il y a 34 minutes, PLS maker a dit :

La typologie (pour le coup, je reprends celle de l'ouvrage que je vous conseille, et qui est à ma connaissance la typologie la plus aboutie) se base surtout sur l'entrave, ou non, à la compréhension. Par ordre de gravité croissante, on a 

type 9 : la faute sur les signes orthographiques (accents, apostrophes) et les majuscules ; 

type 8 : faute lexicale - forme approchante ; considérée comme quasi-réussite pour les mots peu courants ;

type 7 : faute lexicale - grave ; le gamin a choisi une transcription possible pour un son mais ce choix est incorrect en l'occurrence (ss au lieu de s, de c, de ç ou de sc, par exemple) ;

type 6 : faute d'orthographe grammaticale - catégorie grammaticale mal représentée (en général, la terminaison puisée dans la réserve possible est incorrect, comme confusion des pluriels nominaux et verbaux) ;

type 5 : faute d'orthographe grammaticale - catégorie grammaticale non représentée ;

type 4 : cumul de faute grammaticale et lexicale ;

type 3 : substitution de mots (manifestation de l'incompréhension vis-à-vis du texte) ;

type 2 : représentation phonétique aberrante (*alibri* pour "à l'abri") ;

type 1 : mauvais découpage du mot (*à temps du au lieu de "attendu").

Les fautes de langue, donc de type 1, 2 et 3, on connu un très net recul depuis la fin du XIXe siècle, et ce recul n'a, aux dernières nouvelles, pas cessé. Seules les fautes de type 8 à 6 augmentent.

Vous voyez maintenant pourquoi le comptage brut des fautes ne vaut pas grand chose ? 

Mon article evoque les 30 dernières années . C'est rassurant de se dire qu'un gamin du tout début de l'école obligatoire faisait plus de fautes . Maintenant sans remonter à néeanderthal, disons au certif de votre grand mère ?

il y a 57 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Et sur quoi se base t'on pour distinguer la faute grave de la faute pas grave, quelle mesure utilise t'on pour pondérer les types de fautes ?

Je me moque de Pisa , je constate que concernant l'orthographe, relire mon échange avec PLS maker, l'inégalité sociale joue à plein . Finalement Pisa en arrive à la même conclusion . Les enseignants n'ont pas le temps, charge aux parents qui l'ont de s'en charger .

C'est le sens qui prime et qui détermine ce qu'est une faute ou "erreur d'orthographe " grave ! Parfois l'oubli de la virgule modifie le sens de la phrase !  Lorsque l'enfant comprend le sens, il s'applique à ne pas confondre "sans"  'sens' 'sang' "cent" 'sent ' ... 

L'école a toujours  (+ ou - ) reproduit les classes sociales, ce n'est pas un scoop ! 

à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

Mon article evoque les 30 dernières années . C'est rassurant de se dire qu'un gamin du tout début de l'école obligatoire faisait plus de fautes . Maintenant sans remonter à néeanderthal, disons au certif de votre grand mère ?

 

Vous prenez les universitaires ayant réalisé l'enquête susmentionnée pour qui sérieux ? ==" Je vous donne les enquêtes les plus sérieuses faites sur le sujet, leurs conclusions résistent à vos sarcasmes. En plus, vous vous plantez : un gamin du début de l'école obligatoire faisait plus de fautes graves, mais moins de faute globalement. 

Tout indique que les progrès ont été continu durant tout le vingtième siècle. Les enquêtes fait dans les autres pays francophone le montrent. 

Quant à votre article de presse, il nous founit, encore une fois, qu'une donnée brute, inexploitable en l'état donc pour une comparaison avec les études antérieures. On ne mesure pas les progrès en terme de nombre de faute mais selon les types de faute les plus rencontrées. A moins que vous nous trouviez les données exploitées plus rigoureusement, merci d'étaler votre sarcasme. 

Sinon, on ouvre un sujet à part, parce que là on s'éloigne de l'aspect social du bousin. 

il y a 8 minutes, LouiseAragon a dit :

C'est le sens qui prime et qui détermine ce qu'est une faute ou "erreur d'orthographe " grave ! Parfois l'oubli de la virgule modifie le sens de la phrase !  Lorsque l'enfant comprend le sens, il s'applique à ne pas confondre "sans"  'sens' 'sang' "cent" 'sent ' ... 

L'école a toujours  (+ ou - ) reproduit les classes sociales, ce n'est pas un scoop ! 

Mais l'article de libe sur une meme dictée souligne une baisse continue du niveau ...

il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

Mais l'article de libe sur une meme dictée souligne une baisse continue du niveau ...

Liriez-vous ce dossier ? http://reseau-ecole.pcf.fr/sites/default/files/cr8_bd.pdf   long, documenté, politique, historique, ... 

il y a 51 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Mais l'article de libe sur une meme dictée souligne une baisse continue du niveau ...

Je viens de prouver que les chiffres donnés ainsi ne voulaient rien dire 

Il y a 1 heure, PLS maker a dit :

Vous prenez les universitaires ayant réalisé l'enquête susmentionnée pour qui sérieux ? ==" Je vous donne les enquêtes les plus sérieuses faites sur le sujet, leurs conclusions résistent à vos sarcasmes. En plus, vous vous plantez : un gamin du début de l'école obligatoire faisait plus de fautes graves, mais moins de faute globalement. 

Les auteurs susmentionnés comparent 1873 à 1986, quand vous répondez sur un post, tentez de répondre au post et non de nous faire un prêche . Donc sur les 30 dernières années ça donne quoi ?

Il y a 1 heure, PLS maker a dit :

Tout indique que les progrès ont été continu durant tout le vingtième siècle. Les enquêtes fait dans les autres pays francophone le montrent. 

Quant à votre article de presse, il nous founit, encore une fois, qu'une donnée brute, inexploitable en l'état donc pour une comparaison avec les études antérieures. On ne mesure pas les progrès en terme de nombre de faute mais selon les types de faute les plus rencontrées. A moins que vous nous trouviez les données exploitées plus rigoureusement, merci d'étaler votre sarcasme. 

Sinon, on ouvre un sujet à part, parce que là on s'éloigne de l'aspect social du bousin. 

Orthographe : le niveau baisse vraiment

C’est ce que révèle une nouvelle étude de la Depp. Sur la même dictée d’une dizaine de lignes (67 mots) proposée depuis 1987 à des élèves de CM2, le nombre d’erreurs a encore progressé et la baisse des résultats qui avait été constatée entre 1987 et 2007 n’a pas été enrayée : en 2015, les élèves font en moyenne 17,8 erreurs contre 14,3 en 2007 et 10,6 en 1987. Parallèlement, le pourcentage d’élèves faisant moins de 6 fautes est passé de 31 % en 1987 à 16 % en 2007 et 8 % en 2015. L’augmentation sensible du nombre d’erreurs s’accompagne en outre d’une plus grande disparité des résultats, avec de moins en moins d’élèves orthographiant correctement le texte. C’est l’orthographe grammaticale qui demeure la source principale de difficultés : les règles d’accord entre le sujet et le verbe, mais surtout celles des accords de l’adjectif et du participe passé. Les écarts entre filles et garçons se creusent, à l’avantage des premières et l’augmentation du nombre d’erreurs est plus marquée chez les élèves « en retard ». En revanche, les écarts sociaux sont toujours d’ampleur équivalente mais à un niveau plus élevé : 19 erreurs en 2015 pour les enfants d’ouvriers contre 13 pour les enfants de cadres, alors que ces chiffres étaient respectivement de 12 et 6 en 1987.

Malgré les tentatives répétées d’améliorer la maîtrise de l’orthographe, le déclin des compétences est donc régulier et continu. Voilà de quoi relancer le débat sur la simplification de l’orthographe mais aussi plus symboliquement sur son rôle et sa fonction dans la société…

Sandra Andreu et Claire Steinmetz, « Les performances en orthographe des élèves en fin d’école primaire (1987-2007-2015) », Note d’information, n° 28, novembre 2016.

il y a 59 minutes, PLS maker a dit :

Je viens de prouver que les chiffres donnés ainsi ne voulaient rien dire 

Hé bé non

Je vous invite à lire

https://www.scienceshumaines.com/orthographe-le-niveau-baisse-vraiment_fr_37582.html

Il y a 2 heures, PLS maker a dit :

Vous prenez les universitaires ayant réalisé l'enquête susmentionnée pour qui sérieux ?

Pour des universitaires et non le bon Dieu, qui compare 1873 à 1986 , ce qui ne permet pas de voir l'évolution sur les 30 dernières années .

Citation

Sinon, on ouvre un sujet à part, parce que là on s'éloigne de l'aspect social du bousin. 

Non ça illustre bien le problème au contraire , pendant que l'EN discute typologie , et vous de l'impossibilité des enseignants à faire en sorte que les enfants sortent du primaire avec une orthographe honorable, c'est votre propos, chacun comprendra, alors que le parent qui en aura lui le temps et les capacités pourra faire le taff ( vous avez d'ailleurs plussoyé ) , que l'école française soit au final très inégalitaire . Il y a ceux qui devront se satisfaire de ça

========================

http://www.rfi.fr/france/20161110-france-une-etude-alerte-baisse-niveau-orthographe-ecoliers

Une même dictée comportant 67 mots et 16 signes de ponctuation. La méthode d’évaluation de l’orthographe est simple : on a dicté à des élèves de CM2 le même texte d'une dizaine de lignes à plusieurs années d'écart, 1987, 2007, 2015. Les auteurs de l'étude montrent que la situation s'aggrave : l'année dernière, les élèves ont fait en moyenne 17 erreurs sur un texte de dix lignes, huit ans plus tôt, ils avaient commis 3 fautes de moins, et 7 fautes de moins en 1987. Un élève sur cinq a fait 25 fautes ou plus l'année dernière, il y a presque 30 ans, seul un élève sur 20 affichait ce record de fautes.

========================

Parce qu'il n'y a pas le temps , pas prioritaire ( vous relire ) etc

Et ceux qui ont un peu de temps et les capacités de prendre le relais de l'EN .

Nous sommes donc définitivement dans le sujet .

il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

Hé bé non

A-t-on le détail par type de fautes ? 

Non. 

J'ai déjà pointé les énormes faiblesses méthodologiques de la comparaison du nombre absolu de fautes. Ca ne nous apprend rien, et ça ne nous aide pas à comprendre pourquoi les enfants font des fautes. 

C'est cette typologie qui nous manque pour juger de l'importance de cette baisse de niveau : reste-t-on sur la même tendance (à savoir une progression de fautes relevant de l'hypercorrection) ou revient-on à des fautes graves (types 1 à 3) ? 

Après, libre à vous de piétinner toute considération méthodologique, perso, ça  changera pas ma vie ni celle du groupe de recherche "Histoire et structure de l'orthographe française" du CNRS qui se montre bien moins absolu dans ses conclusions  

il y a 9 minutes, PLS maker a dit :

A-t-on le détail par type de fautes ? 

Non. 

La DEPP ne serait pas sérieuse ?

Sandra Andreu et Claire Steinmetz, « Les performances en orthographe des élèves en fin d’école primaire (1987-2007-2015) », Note d’information, n° 28, novembre 2016.

Citation

J'ai déjà pointé les énormes faiblesses méthodologiques de la comparaison du nombre absolu de fautes. Ca ne nous apprend rien, et ça ne nous aide pas à comprendre pourquoi les enfants font des fautes. 

C'est cette typologie qui nous manque pour juger de l'importance de cette baisse de niveau : reste-t-on sur la même tendance (à savoir une progression de fautes relevant de l'hypercorrection) ou revient-on à des fautes graves (types 1 à 3) ? 

Après, libre à vous de piétinner toute considération méthodologique, perso, ça  changera pas ma vie ni celle du groupe de recherche "Histoire et structure de l'orthographe française" du CNRS qui se montre bien moins absolu dans ses conclusions  

Moi je ne pietine rien

La direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance exerce ses compétences d'évaluation et de mesure de la performance dans les domaines de l'éducation et de la formation. Elle contribue à l'évaluation des politiques conduites par le ministère de l'éducation nationale.

https://www.scienceshumaines.com/orthographe-le-niveau-baisse-vraiment_fr_37582.html

performance dans les domaines de l'éducation et de la formation.

Elle contribue à l'évaluation des politiques conduites par le ministère de l'éducation nationale.

La direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance est chargée de la conception, de la gestion et de l'exploitation du système d'information statistique en matière d'enseignement. Elle a la responsabilité des répertoires et nomenclatures utilisés dans les systèmes d'information des ministères chargés de l'éducation et de l'enseignement supérieur.

Elle exerce une fonction de suivi statistique, d'expertise et d'assistance pour l'ensemble du ministère de l'éducation nationale. Elle garantit la qualité de la production statistique.

Par sa fonction d'expertise et de conseil, la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance assure la cohérence et la qualité de la mesure de la performance du système éducatif aux niveaux national et territorial.

Elle conçoit et met à disposition de l'ensemble des acteurs du système éducatif des outils d'aide à l'évaluation, au pilotage et à la décision.

Elle élabore des prévisions à court et moyen termes et contribue aux travaux de prospective nationale et territoriale en matière d'éducation et de formation.

La direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance rend compte de l'état du système de formation et d'éducation au moyen d'études qu'elle mène et de recherches qu'elle engage avec des établissements d'enseignement supérieur ou des organismes de recherche.

Par la diffusion de l'ensemble de ses travaux et productions, elle contribue à éclairer le débat public sur l'éducation et la formation.

En liaison avec le ministère chargé de la recherche, elle contribue à orienter la politique de la recherche en matière d'éducation et de formation et concourt au développement de ses travaux et à la valorisation de ses résultats.

Elle participe pour le ministère de l'éducation nationale aux projets européens ou internationaux destinés à comparer les performances et les modes de fonctionnement des différents systèmes éducatifs.

Pour les questions intéressant à la fois l'enseignement scolaire et l'enseignement supérieur, elle apporte son concours à la direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle et réciproquement.

===================================================

Effectivement ils ne doivent pas être sérieux . C'est quoi votre ministère de tutelle au fait ?

Du coup vu que le diagnostic est posé par la DEPP chacun comprendra mieux pourquoi le schmilblick n'avance pas , le diagnostic posé par les organismes donnant les orientations étant erroné , peut être devriez vous envoyer à l'EN votre lien ?

il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

pendant que l'EN discute typologie , et vous de l'impossibilité des enseignants à faire en sorte que les enfants sortent du primaire avec une orthographe honorable, c'est votre propos, chacun comprendra, alors que le parent qui en aura lui le temps et les capacités pourra faire le taff ( vous avez d'ailleurs plussoyé ) , que l'école française soit au final très inégalitaire . Il y a ceux qui devront se satisfaire de ça (...)

Parce qu'il n'y a pas le temps , pas prioritaire ( vous relire ) etc

Et ceux qui ont un peu de temps et les capacités de prendre le relais de l'EN .

Nous sommes donc définitivement dans le sujet .

 

Juste une précision, l'EN ne discute pas typologie. Cette typologie relève du domaine de la recherche, et non de l'enseignement. Ca le devrait, néanmoins, car ça permettrait à l'enseignant, du primaire et du secondaire, de mieux comprendre les problèmes de son élève. 

L'EN n'a ni le temps, ni les moyens, ni même la compétence de faire maîtriser l'orthographe à toute la population, car c'est pour ça que cette orthographe est conçue, pour être un outil de discrimination entre ceux qui ont le temps et les moyens d'en parfaire l'enseignement et les autres. 

Vouloir que tout le monde maîtrise un outil conçu dans son essence même pour ne pas être maîtrisable par tous est une sacrée farce, et le travail de l'EN, dans l'idéal, serait de mettre un terme à la sacralisation de l'orthographe en acceptant d'appliquer les tolérances demandées depuis le début du XXe siècle. Cela permettrait, d'une part, de régler petit à petit ce problème d'inégalité face à l'écrit, que ce soit à l'école ou dans la vie civile, puis de rendre acceptable l'idée d'une réforme entérinant tout cela au niveau pratique, et d'autre part de se concentrer sur ce qui est réellement fondamental : lire, écrire, compter, sciences fondamentales. 

il y a 2 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Effectivement ils ne doivent pas être sérieux . C'est quoi votre ministère de tutelle au fait ?

Je n'ai pas dit qu'ils n'étaient pas sérieux (vous fumez quoi ? ça à l'air d'être de la bonne, au point de voir des choses jamais écrites...), mais que ces données, absolues, ne permettaient pas d'apprécier, avec la même précision que l'étude qui la précède, les détails de l'évolution des pratiques orthographiques. Dire qu'il y a plus ou moins de fautes qu'avant, ça ne nous dit rien de la gravité desdites fautes, hors c'est bien cela qui peut nous aider sur quels pans de cette orthographe il y a régression et progrès. On peut faire plus de faute, mais si ces fautes sont moins graves, elles comptent pour un progrès. 

Vous saisissez ? 

il y a 1 minute, PLS maker a dit :

Juste une précision, l'EN ne discute pas typologie. Cette typologie relève du domaine de la recherche, et non de l'enseignement. Ca le devrait, néanmoins, car ça permettrait à l'enseignant, du primaire et du secondaire, de mieux comprendre les problèmes de son élève. 

La DEPP évalue sans en avoir les compétences ?

il y a 1 minute, PLS maker a dit :

L'EN n'a ni le temps, ni les moyens, ni même la compétence de faire maîtriser l'orthographe à toute la population, car c'est pour ça que cette orthographe est conçue, pour être un outil de discrimination entre ceux qui ont le temps et les moyens d'en parfaire l'enseignement et les autres. 

L'article et la DEPP ne dit pas qu'une partie de la population voit son niveau diminué , mais que la moyenne diminue , et que l'écart type croit . Saisissez vous la nuance ?

Ceci étant chacun en vous relisant comprendra la nécessité des réformes de l'orthographe et de la stratégie mise en place pour régler définitivement le problème . Les maths aussi sont un facteur de discrimination , il va être temps de réformer ...

il y a 1 minute, PLS maker a dit :

Vouloir que tout le monde maîtrise un outil conçu dans son essence même pour ne pas être maîtrisable par tous est une sacrée farce, et le travail de l'EN, dans l'idéal, serait de mettre un terme à la sacralisation de l'orthographe en acceptant d'appliquer les tolérances demandées depuis le début du XXe siècle. Cela permettrait, d'une part, de régler petit à petit ce problème d'inégalité face à l'écrit, que ce soit à l'école ou dans la vie civile, puis de rendre acceptable l'idée d'une réforme entérinant tout cela au niveau pratique, et d'autre part de se concentrer sur ce qui est réellement fondamental : lire, écrire, compter, sciences fondamentales. 

Les sciences fondamentales sont un puissant outil de discrimination , je pense qu'il est grand temps de résoudre le problème en suivant la même voie que pour l'orthographe . Je vous remercie de cet échange qui je pense éclairera le lecteur du pourquoi du titre .

il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

Ceci étant chacun en vous relisant comprendra la nécessité des réformes de l'orthographe et de la stratégie mise en place pour régler définitivement le problème .

J'ai pas compris... 

Pourquoi en me relisant ? 

il y a 1 minute, PLS maker a dit :

Je n'ai pas dit qu'ils n'étaient pas sérieux (vous fumez quoi ? ça à l'air d'être de la bonne, au point de voir des choses jamais écrites...), mais que ces données, absolues, ne permettaient pas d'apprécier, avec la même précision que l'étude qui la précède, les détails de l'évolution des pratiques orthographiques. Dire qu'il y a plus ou moins de fautes qu'avant, ça ne nous dit rien de la gravité desdites fautes, hors c'est bien cela qui peut nous aider sur quels pans de cette orthographe il y a régression et progrès. On peut faire plus de faute, mais si ces fautes sont moins graves, elles comptent pour un progrès. 

Vous saisissez ? 

Votre étude est plus ancienne et compare 1873 et 1987 et ne porte pas sur une même dictée testée sur 30 ans . Par ailleurs cette étude montre clairement un accroissement important de l'écart type . Enfin rien ne dit qu'ils ne se sont pas préoccupés de typologie , vu votre domaine de compétence peut être devriez vous lire le rapport complet de la DEPP .

Pour juger du progrès vu qu'il y aurait plus de fautes mais moins graves ( mais pas sur les 30 dernières années car votre étude porte sur 1873 vs 1986 ) pour qu'il y ait progrès il faudrait déjà que vous nous fournissiez les sommes pondérées que nous puissions comparer. Auriez vous ses chiffres ?

Sinon ça ne veut évidemment rien dire , à part les élèves font entre 20 et 25 fautes sur cette dictée , avant ils en faisaient moins mais plus grave selon une typologie définie par les universitaires .

il y a 2 minutes, DroitDeRéponse a dit :

La DEPP évalue sans en avoir les compétences ? (...)

Les maths aussi sont un facteur de discrimination , il va être temps de réformer ... (...)

Les sciences fondamentales sont un puissant outil de discrimination , je pense qu'il est grand temps de résoudre le problème en suivant la même voie que pour l'orthographe . 

 

Un sophisme, deux sophismes, trois sophismes...

Pas mal 

Les maths sont un facteurs de discrimination ? On fait des maths tous les jours ? On jette un CV à cause d'une division mal posée ? On discrédite un opposant via de l'ad mathematicum ? On brime un élève parce que son devoir d'histoire est bourré d'erreur de calcul ? On écrit en formules mathématiques sur les plate-formes de discussion ? 

Chavait pô... 

il y a 6 minutes, PLS maker a dit :

J'ai pas compris... 

Pourquoi en me relisant ? 

En simplifiant l'orthographe , en édulcorant les programmes de maths nous devrions arriver à un système moins discriminant qui nous placera je n'en doute pas parmi les meilleurs élèves en matière de non discrimination . Enfin peut être ...

Je pense qu'en vous relisant les forumeurs seront plus à même grâce à votre avis d'homme du métier de cerner les tenants et les aboutissants de la problématique de ce topic .

Bonne soirée