Selon vous...

oui le "Sens "est à la base (comme disent les jeunes) une écoute du cœur, car avec cette "symbolique" organique corporelle, nous disons "centre", "affectivité", "acceptation des des relations non-raisonnées" et surtout élan/battement, comme dynamique primal de la vie...

Bonjour/Bonsoir (premier post )

Ah cette fameuse question, qui en fait abstraction ? Absolument personne, le bon point c'est que nous sommes libres d'interpréter ou d'inventer la réponse, car, si il existait bien une réelle réponse à ce questionnement il y aurait certainement beaucoup de déçu.

A l'inverse il n'y a peut-être pas de réponse, peut-être que ce nous appelons la vie n'est justement pas "la vie" qui sait nous sommes peut-être dans une phase transitoire permettant à l'accès à quelques choses de plus grand ! Enfin des théories nous pouvons en créer, en inventer de toutes sortes.

Pour ma part, ma réponse bien que pas encore mûre dû notamment à mon jeune âge et à mon vécu relativement faible se rapproche de celle de Quasi-Modo (superbe pseudo cela dit :')).

Le but de la vie est souvent rapprochée au fait d'être heureux, de trouver le bonheur, de là nous aboutissons à une première piste, comment être heureux ? Pour trouver réponse il suffit d'explorer, de tenter, d'essayer, d'échouer, de réussir, d'enchainer les expériences, afin de s'accomplir personnellement et de trouver ce bonheur.

Un second "objectif" de la vie, est également l'entraide l'altruisme, une valeur forte à mon goût, ce but est intrinsèquement lié avec celui cité ci-dessus, car pour aider, il faut être aidant ce qui signifie (pour ma part) d'être inspirant, hors pour l'être il faut être accomplit et heureux !

Je pourrais développer d'autres aspects mais par peur de hors-sujet je vais éviter , j'ai certainement dû en oublier également !

                                  bienvenu à vous Oxigène 740                                

et vous avez une très juste compréhension du "sens", puisque vous le reliez immédiatement à l'altruisme et à la recherche de bonheur qui sont liés par l'acceptation du réel et de l'autre en ce qu'ils sont porteur de sens... 

Citation

Quel est le sens de la vie?
Pourquoi vivons-nous?

Après tout, on est tous que de passage, qu'on soit pauvre ou riche, célibataire ou marié, avec ou sans enfants, on né tous de la même façon et au final, on finit tous au même endroit...

Lu à l'instant dans Les pensées de Marc Aurèle :

"Le temps de la vie de l'homme, un instant ; sa substance, fluente ; ses sensations, indistinctes ; l'assemblage de tout son corps, une facile décomposition ; son âme, un tourbillon ; son destin, difficilement conjecturale ; sa renommée, une vague opinion. Pour le dire en un mot, tout ce qui est de son corps est eau courante ; tout ce qui est de son âme, songe et fumée. Sa vie est une guerre, un séjour sur une terre étrangère ; sa renommée posthume, un oubli. Qu'est-ce donc qui peut nous guider ? Une seule et unique chose : la philosophie. Et la philosophie consiste en ceci : à veiller à ce que le génie qui est en nous reste sans outrage et sans dommage, et soit au-dessus des plaisirs et des peines ; à ce qu'il ne fasse rien au hasard, ni par mensonge ni par faux-semblant ; à ce qu'il ne s'attache point à ce que les autres font ou ne font pas. Et, en outre, à accepter ce qui arrive et ce qui lui est dévolu, comme venant de là même d'où lui-même est venu. Et surtout, à attendre la mort avec une âme sereine sans y voir autre chose que la dissolution des éléments dont est composé chaque être vivant. Si donc pour ces éléments eux-mêmes, il n'y a rien de redoutable à ce que chacun se transforme continuellement en un autre, pourquoi craindrait-on la transformation de leur ensemble et sa dissolution ? C'est selon la nature ; et rien n'est mal de ce qui se fait selon la nature."

Bonjour, oui, je pense qu’il ne faudrait pas uniquement se concentrer sur le début et la fin, mais aussi sur ce qui se passe entre les deux. On a toute une vie pour réaliser ses rêves, être heureux et partager du bonheur avec les gens. N’est-ce pas cela qui est le plus important ?

Le 30/01/2017 à 12:03, Skanderbeg a dit :

Lu à l'instant dans Les pensées de Marc Aurèle :

si le stoïcisme pessimiste de cet auteur, est une recherche d'ataraxie, donc une recherche d'équilibre entre les diverses contradictions incluses dans le fil de nos vies, il y a aussi un stoïcisme optimiste qui recherche à évaluer pour chaque personne, philosophe ou pas, une possibilité de vivre heureux...

ne garder que le pessimisme est aussi difficile que de voyager sur une jambe, sauf bien sûr si on a la possibilité artificielle de voyager assis, et c'est bien là ou nous en sommes au plan civilisationnel, nous avons assit nos corps dans des voitures, nos esprits devant des médias, nos activités dans une surexploitation et un sur-dimensionnement, nos sentiments dans des complexes psychologiques et notre éducation dans une mémorisation et un dressage logique...

pas étonnant que nous fussions courbaturés, dépendants des machines, complexés à l'excès et contraints à répéter les même erreurs...

"j'ai seul la clef de cette parade sauvage".....A. Rimbaud...

il y a 17 minutes, zeugma a dit :

"j'ai seul la clef de cette parade sauvage".....A. Rimbaud...                                                                

Rimbaud encore, Rimbaud toujours. Rimbaud le "voyant". Il faut lire, relire ses lettres dîtes "du voyant", ses fulgurances géniales : "si le cuivre s'éveille clairon, il n'y a pas de sa faute." La réponse est là, poétique, philosophique : nous posons la question dont nous sommes la réponse : nous sommes une manifestation parmi d'autres de la vie : nous nous éveillons clairon : nous donnons un sens au cuivre. sans nous, la vie n'a pas de sens. C'est nous qui donnons substance à la vie, c'est la vie qui nous donne sens. Nous sommes des instruments dans les mains de la vie. Notre travail consiste à apprendre quel instrument nous sommes...

Le problème c'est quand le clairon est persuadé qu'il est clairon parce-que le dieu clairon l'a fait à son image. De fait ce clairon est au sommet de la création, la terre devient la planète des clairons dont il est propiétaire ainsi que de tout ce qui se ballade dessus.

Le 03/01/2017 à 20:14, Kyoshiro02 a dit :

Quel est le sens de la vie?
Pourquoi vivons-nous?

Après tout, on est tous que de passage, qu'on soit pauvre ou riche, célibataire ou marié, avec ou sans enfants, on né tous de la même façon et au final, on finit tous au même endroit...

Je ne dirais pas au même endroit mais plutôt de la même façon ....

La vie me semble être "un état" le sens c'est celui que chacun va lui donner ....

L'humain comme tous les êtres vivants doivent se reproduire , la condition première pour que l'espèce continue d'exister ....

Le 24/02/2017 à 10:00, eriu a dit :

Je ne dirais pas au même endroit mais plutôt de la même façon ....

La vie me semble être "un état" le sens c'est celui que chacun va lui donner ....

L'humain comme tous les êtres vivants doivent se reproduire , la condition première pour que l'espèce continue d'exister ....

bonjour Eriu,

dans votre première phrase vous préférez dire "façon" que "endroit", cela semble indiquer que vous attribuer à la vie une dynamique déterminée par une naissance, une croissance et une mort individuelle, et comme un mouvement universelle de "passation de pouvoir"....

car vous poursuivez en disant qu'elle est "un état", mais que son "sens" reste le choix de chacun, mais la vie à aussi un sens propre, celui d'attribuer à chacun une présence "consciente" naturelle sous des formes individuées aussi diverses que la diversité des espèces la propose, et que la multiplicité des êtres vivants l'expose...

dans la première partie de votre troisième phrase, le verbe "doivent" en parlant des êtres vivants, pose dans la seconde partie la raison que la survie de l'espèce prime sur la vie de l'individu, mais appliquer cette nécessité pour chaque espèce risque fort de justifier l'hégémonie d'une seule, je pense à la notre, et donc de tendre à une autodestruction du milieu de vie par l’extension unilatérale d'une espèce dominante...

ne devrions nous pas réfléchir à une autre répartition des "états du vivant", et surtout à la régulation naturelle qui se trouve entre le milieu de vie et la répartition des espèces selon leur diversité et la multiplicité des individus de chacune d'elles...?

il y a une heure, zeugma a dit :

 

car vous poursuivez en disant qu'elle est "un état", mais que son "sens" reste le choix de chacun, mais la vie à aussi un sens propre, celui d'attribuer à chacun une présence "consciente" naturelle sous des formes individuées aussi diverses que la diversité des espèces la propose, et que la multiplicité des êtres vivants l'expose...

 

Je suis plutôt de l'avis d'Eriu. La vie est un état... de fait ! Elle est là, on la constate. Son unique sens est la préservation de l'espèce.

Que chacun soit (en plus de vivre) une présence consciente ce n'est certainement pas le sens de la vie. C'est un accident ! ça n'était pas prévu ! Mais bon, la conscience individuelle est là, maintenant, il faut faire avec !

Et tenter de donner un sens à sa vie propre. Mais ce sens est une application du phénomène qu'est la  conscience qui dépend de la vie mais n'est pas elle. Et n'a pas le même sens, pas un sens préétabli comme la/notre vie biologique.

Il y a 3 heures, zeugma a dit :

bonjour Eriu,

dans votre première phrase vous préférez dire "façon" que "endroit", cela semble indiquer que vous attribuer à la vie une dynamique déterminée par une naissance, une croissance et une mort individuelle, et comme un mouvement universelle de "passation de pouvoir"....

car vous poursuivez en disant qu'elle est "un état", mais que son "sens" reste le choix de chacun, mais la vie à aussi un sens propre, celui d'attribuer à chacun une présence "consciente" naturelle sous des formes individuées aussi diverses que la diversité des espèces la propose, et que la multiplicité des êtres vivants l'expose...

dans la première partie de votre troisième phrase, le verbe "doivent" en parlant des êtres vivants, pose dans la seconde partie la raison que la survie de l'espèce prime sur la vie de l'individu, mais appliquer cette nécessité pour chaque espèce risque fort de justifier l'hégémonie d'une seule, je pense à la notre, et donc de tendre à une autodestruction du milieu de vie par l’extension unilatérale d'une espèce dominante...

ne devrions nous pas réfléchir à une autre répartition des "états du vivant", et surtout à la régulation naturelle qui se trouve entre le milieu de vie et la répartition des espèces selon leur diversité et la multiplicité des individus de chacune d'elles...?

Bonjour zeugma!

Oui en effet pour la "façon " c'est en lien avec le cycle ...comme pour tous les êtres vivants ...Et notre rôle en tout premier lieu et de se reproduire ....

Par ailleurs , la vie est un "état" , on est en vie ....comme on est "mort"....

Comme je le dis plus haut c'est notre rôle pour la survie de l'espèce humaine ....Ensuite , en tant qu'être pourvu de la capacité à penser , doté d'une conscience , le sens donné à cette vie peut être choisit ....car justement pensée :o)

Voilà , j'espère avoir été un peu plus claire .....:o)

Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Je suis plutôt de l'avis d'Eriu. La vie est un état... de fait ! Elle est là, on la constate. Son unique sens est la préservation de l'espèce.

Que chacun soit (en plus de vivre) une présence consciente ce n'est certainement pas le sens de la vie. C'est un accident ! ça n'était pas prévu ! Mais bon, la conscience individuelle est là, maintenant, il faut faire avec !

Et tenter de donner un sens à sa vie propre. Mais ce sens est une application du phénomène qu'est la  conscience qui dépend de la vie mais n'est pas elle. Et n'a pas le même sens, pas un sens préétabli comme la/notre vie biologique.

Bonjour Blaquière !

C'est ça , mais je n'avais jamais pensé à l'idée que la conscience pouvait s'avérer accidentelle ( sourire) ....

Bonjour, cette question m’a toujours laissé perplexe, et quand j’y pense, j’ai envie de tout laisser tomber. Eh oui, pourquoi se donner tant de mal si, au final, on finira 6 pieds sous terre. Mais est-ce le plus important ? La vie, même si elle prend fin, apporte son lot de joie, de tristesse, d’amour et de fierté. Autant vivre le moment présent sans se soucier de l’après !

Le 27/02/2017 à 10:44, zeugma a dit :

ne devrions nous pas réfléchir à une autre répartition des "états du vivant", et surtout à la régulation naturelle qui se trouve entre le milieu de vie et la répartition des espèces selon leur diversité et la multiplicité des individus de chacune d'elles...?

Comment envisager cette réflexion ? à partir de quelles données pouvons-nous la penser et que faudra-t-il en faire ?