faire des reflexions

Il y a 1 heure, Yokkie a dit :

il est aisé de voir la paille chez l'autre et d'occulter la poutre chez soi.

Les donneurs de leçons...

c'est bien souvent "faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais".

C'est ce que je m'apprêtais à écrire.

il y a 5 minutes, Quasi-Modo a dit :

Oui mais je pense que c'était pas méchant du tout, tu aurais sérieusement pris la mouche pour une réflexion pareille?

Enfin pour ma part (ancien fumeur mais plus du tout aujourd'hui) je pense pas que je l'aurai mal pris du tout, et ça m'aurait donné envie effectivement d'engager la conversation.

En plus c'est vrai quoi, on ne devrait pas fumer c'est de la connerie pure.

Evidemment il y a des excès de toutes parts qui sont envisageables.

Désolée mais cela provoque chez moi, une réaction épidermique !

Je ne me permettrais pas de dire à une personne, ayant un verre de vin ou une bière à la main.... c'est pas bien de boire !

Et je pense qu'au lieu de créer du lien social, cela créerait plutôt un blanc, voire de l'animosité...

Chacun fait fait fait c'qui lui plaît !

C'est comme tout... il y a des limites , pour un peu de poussière dans le couloir je pense que c'est exagéré (j'avoue avoir pris ma balayette pour ramasser les aiguilles de sapin semées dans l'escalier... je ne demanderai pas aux autres de le faire). Par contre la pisse de chien ou encore du crachat voir du vomi ça me dérange beaucoup plus quand la personne ne prend pas le soin de nettoyer...

Question de savoir vivre en communauté.

il y a 8 minutes, Quasi-Modo a dit :

Ca va un moment de fustiger les "donneurs de leçons" mais il faut bien que la communauté soit soudée autour de certaines valeurs, sinon il n'y a plus que l'individualisme et le chacun pour soi. Il n'y a pas de valeur véritablement anti-donneur-de-leçons, sauf à tomber dans le même travers que celui qu'on dénonce et donc à perdre toute crédibilité sur le fond.

Perso , les donneurs de leçons , Don Quichote et autres Zorro ont nettement tendance à me gonfler . Alors ils ont une forte chance de s'entendre dire "Et ta soeur?" ....

Si ils insistent un peu trop et qu' il s' agit d' un homme , il me suffit généralement de me rapprocher un peu , mon physique qui n' a rien de celui d'une gazelle suffit pour arrêter les choses . Si c' est une femme , je tiens à sa disposition un vocabulaire aussi fleuri que coloré avec une voix qui porte très loin qui leur inspire une incontrôlable envie de fuir .

Cela dit , je me comporte le plus souvent relativement bien .... mais il peut m' arriver de couper sur une pelouse (si il n' y a pas de panneau d' interdiction) .

il y a 14 minutes, Yokkie a dit :

Désolée mais cela provoque chez moi, une réaction épidermique !

Je ne me permettrais pas de dire à une personne, ayant un verre de vin ou une bière.... c'est pas bien de boire !

Et je pense qu'au lieu de créer du lien social, cela créerait plutôt un blanc, voire de l'animosité...

Mais par contre je ne dirais pas ça non plus.

Quoi qu'il en soit vous appréciez vous aussi les réflexions semble-t-il, mais pas tout-à-fait les mêmes que moi.

Rassurez vous je ne fais des réflexions à des inconnus que rarement, et seulement si j'ai l'impression que ce sera bien pris, j'apprécie le tact. Et effectivement je n'ai jamais eu de problème par rapport à ça. Bien au contraire, la plupart des gens ont tendance à me trouver gentille.

il y a 8 minutes, Quasi-Modo a dit :

Oui mais je pense que c'était pas méchant du tout, tu aurais sérieusement pris la mouche pour une réflexion pareille?

Enfin pour ma part (ancien fumeur mais plus du tout aujourd'hui) je pense pas que je l'aurai mal pris du tout, et ça m'aurait donné envie effectivement d'engager la conversation.

En plus c'est vrai quoi, on ne devrait pas fumer c'est de la connerie pure.

 

Non pas méchant, mais inadéquat. Et oui, je peux réagir comme je l'ai écrit. Tout dépend du ton et de la manière de le dire.

il y a 1 minute, Maurice Clampin a dit :

Perso , les donneurs de leçons , Don Quichote et autres Zorro ont nettement tendance à me gonfler . Alors ils ont une forte chance de s'entendre dire "Et ta soeur?" ....

Si ils insistent un peu trop et qu' il s' agit d' un homme , il me suffit généralement de me rapprocher un peu , mon physique qui n' a rien de celui d'une gazelle suffit pour arrêter les choses . Si c' est une femme , je tiens à sa disposition un vocabulaire aussi fleuri que coloré avec une voix qui porte très loin qui leur inspire une incontrôlable envie de fuir .

Cela dit , je me comporte le plus souvent relativement bien .... mais il peut m' arriver de couper sur une pelouse (si il n' y a pas de panneau d' interdiction) .

J'entends bien ton "Moi Je" mais qu'est-ce que tu as à proposer en terme de critique de mon propos, je veux dire... de critique constructive?

Tu ne vois donc pas que l'anti-donneur-de-leçons, bien que populaire, est synonyme de chacun pour soi et de j'm'enfoutisme, et n'est pas suffisamment consistant pour faire communauté?

Prenons un exemple : le jour où une femme se fait agresser dans le métro tu diras aussi que tu n'as pas de leçons à donner aux brigands?

il y a 8 minutes, zera a dit :

C'est comme tout... il y a des limites , pour un peu de poussière dans le couloir je pense que c'est exagéré (j'avoue avoir pris ma balayette pour ramasser les aiguilles de sapin semées dans l'escalier... je ne demanderai pas aux autres de le faire). Par contre la pisse de chien ou encore du crachat voir du vomi ça me dérange beaucoup plus quand la personne ne prend pas le soin de nettoyer...

Question de savoir vivre en communauté.

Voilà, tout est dans le dosage et la pertinence de la remarque.

Je pense aussi que nous nous référons tous ici plus ou moins à nos expériences personnelles, et que comme nous n'avons pas affaire au même contexte, cela prête à confusion.

Il y a 1 heure, Yokkie a dit :

Je n'en suis pas certaine...

il est aisé de voir la paille chez l'autre et d'occulter la poutre chez soi.

Les donneurs de leçons...

c'est bien souvent "faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais".

C'est svt ça ... Ceux qui se la jouent flic à la place du flic / chef à la place du chef, ne sont svt pas de bon flics ou de bon chef ...

La voisine qui se la joue donneur de lecon de propreté ne se gene pas de laisser ses affaires dans les parties communes alors que c interdit ... 

il y a 7 minutes, sirielle a dit :

Mais par contre je ne dirais pas ça non plus.

Quoi qu'il en soit effectivement vous appréciez vous aussi les réflexions semble-t-il, mais pas les mêmes que moi.

Rassurez vous je ne fais des réflexions à des inconnus que rarement, et seulement si j'ai l'impression que ce sera bien pris, j'apprécie le tact. Et effectivement je n'ai jamais eu de problème par rapport à ça. Bien au contraire, la plupart des gens ont tendance à me trouver gentille.

Dans les deux cas... c'est jouer à l'objecteur de conscience.

En prime, dans le pire des cas...

cela peut même gâcher un p'tit plaisir dont on sait suffisamment, pour en être informé, les risques et conséquences.

Je n'ai pas à être rassurée, ni à te juger gentille ou pas.

il y a 3 minutes, Quasi-Modo a dit :

Prenons un exemple : le jour où une femme se fait agresser dans le métro tu diras aussi que tu n'as pas de leçons à donner aux brigands?

Rien à voir .... Et je peux te garantir que la quasi totalité des donneurs de leçons ne moufteraient pas dans ces circonstances (pour l' avoir vécu dans un train)

Et , mea culpa , je suis en effet un individualiste forcené .... mais qui fait en sorte de ne pas faire de mal autour de lui .

Il y a 3 heures, shyiro a dit :

Que pensez vous des gens qui aiment faire des reflexions à d'autres gens alors qu'ils ne sont pas des agents ayant l'autorité adequat pour le faire ?

Exemples :

- un voisin qui aime donner des leçons de propretés dans les parties communes dès qu'il voit un peu de poussieres ou epines de sapins etc ... (alors que ça va partir au prochain passage de menage que tout les residents payent de toutefaçon) allant meme jusqu'à sonner la porte à ses voisins pour leur demander qui aurait fait cela 

- un passant qui dit à un autre passant de ne pas marcher sur une pelouse (alors qu'il n'y a meme pas de panneau d'interdiction) 

- ...

Je trouve que c'est bien.

On peut légitimement embêter le monde en sortant des règlements, des lois. 

il y a 11 minutes, Yokkie a dit :

Dans les deux cas... c'est jouer à l'objecteur de conscience.

En prime, dans le pire des cas...

cela peut même gâcher un p'tit plaisir dont on sait suffisamment, pour en être informé, les risques et conséquences.

Je n'ai pas à être rassurée, ni à te juger gentille ou pas.

Pour moi ce n'est que faire un trait d'esprit, car j'ai toujours trouvé contradictoire la serviabilité consistant à faire preuve de générosité tout en donnant un poison. Et c'est donc par politesse que je le souligne. Je leur donne ma confiance en osant leur parler en plaisantant. Et ça a toujours été bien reçu. Mais encore une fois, je l'ai rarement fait, seulement quand le contexte s'y prêtait. On me parle souvent facilement, donc j'essaie que ce soit un peu réciproque.

il y a 10 minutes, Maurice Clampin a dit :

Rien à voir .... Et je peux te garantir que la quasi totalité des donneurs de leçons ne moufteraient pas dans ces circonstances (pour l' avoir vécu dans un train)

C'est donc bien ce que je pensais : nous ne nous référons pas aux mêmes contextes.

Bon je pense que le mieux c'est de rester circonspect et d'analyser au cas par cas. Emmerder quelqu'un au points de sonner chez lui juste parce qu'il y a trois épines de sapin dans le couloir c'est un peu limite aussi, pour reprendre l'exemple d'origine de la discussion.

Je pense que le problème de cette discussion c'est qu'elle ne généralise pas le problème de la bonne façon.

il y a 25 minutes, sirielle a dit :

Pour moi ce n'est que faire un trait d'esprit, car j'ai toujours trouvé contradictoire la serviabilité consistant à faire preuve de générosité tout en donnant un poison. Et c'est donc par politesse que je le souligne. Je leur donne ma confiance en osant leur parler en plaisantant. Et ça a toujours été bien reçu. Mais encore une fois, je l'ai rarement fait, seulement quand le contexte s'y prêtait. On me parle souvent facilement, donc j'essaie que ce soit un peu réciproque.

Alors pour prendre un exemple m'étant arrivé cet été... 

Suis dehors tranquille devant mon taff en train de fumer ouh c'est pas bien ! une voiture s'arrête et le mec me demande son chemin que je lui indique gentiment...

Il me remercie et me dit que c'était dommage qu'une belle dame fume car en plus de faire du mal, cela risquait d'altérer sa beauté !!

Et bien, peu importe la pertinence de sa remarque... 

le bougre pensait ainsi me complimenter et ce fut l'effet inverse, j'ai écourté car c'est saoulant !!

Il faut éviter de trop faire la morale aux autres, ce qui n'empêche pas de faire connaître son point de vue quand on est témoin d'incivisme flagrant, à condition que ce soit ponctuel et d'y mettre les formes, sans se placer au-dessus de l'autre.

Dans toutes les résidences vous aurez toujours un donneur de leçons de service, qui passe son temps à jouer le gendarme. Tous ceux que j'ai observés étaient des types aigris à la retraite qui n'existaient plus autrement qu'en pourchassant les autres avec des remarques désobligeantes au bec. Vaines tentatives pour conserver le monde de leur jeunesse tel qu'ils se le représentent et l'idéalisent dans leur vieillesse ? Moyen malhonnête d'exulter ses aigreurs ? Ou bien façon maladroite de ne pas se faire oublier, de demeurer dans la place ? Quoi qu'il en soit, il faut se méfier des donneurs de leçons chroniques : leur belle morale cache parfois de bien mauvaises choses. Ainsi, un petit père la vertu qui faisait des scandales aux enfants incapables de s'amuser en restant immobiles comme des statues, aux chiens qui faisaient caca, aux ouvriers qui ne travaillaient pas assez vite, aux cuisinières qui faisaient cuire trop souvent du poisson, etc. jusqu'au jour où il s'est fait gauler planqué derrière une voiture en train de se tripoter les glanouilles tout en matant les mères assises sur les bancs autour de l'aire de jeu...

il y a 12 minutes, Yokkie a dit :

Alors pour prendre un exemple m'étant arrivé cet été... 

Suis dehors tranquille devant mon taff en train de fumer ouh c'est pas bien ! une voiture s'arrête et le mec me demande son chemin que je lui indique gentiment...

Il me remercie et me dit que c'était dommage qu'une belle dame fume car en plus de faire du mal, cela risquait d'altérer sa beauté !!

Et bien, peu importe la pertinence de sa remarque... 

le bougre pensait ainsi me complimenter et ce fut l'effet inverse, j'ai écourté car c'est saoulant !!

Le contexte est différent, entre autres parce que dans mon cas je m'adresse à quelqu'un qui a pris l'initiative de m'aborder à ce sujet et qui souhaite visiblement discuter.

il y a 1 minute, sirielle a dit :

Le contexte est différent, entre autres parce que dans mon cas je m'adresse à quelqu'un qui a pris l'initiative de m'aborder à ce sujet et qu'elle souhaite visiblement discuter.

Peu importe qui aborde... la finalité de la remarque n'en est pas moins dérangeante ! 

il y a 29 minutes, Quasi-Modo a dit :

C'est donc bien ce que je pensais : nous ne nous référons pas aux mêmes contextes.

Bon je pense que le mieux c'est de rester circonspect et d'analyser au cas par cas. Emmerder quelqu'un au points de sonner chez lui juste parce qu'il y a trois épines de sapin dans le couloir c'est un peu limite aussi, pour reprendre l'exemple d'origine de la discussion.

Je pense que le problème de cette discussion c'est qu'elle ne généralise pas le problème de la bonne façon.

Non, ce sont les bases du civisme. Si tout le monde laisse traîner 3 aiguilles de sapins, ça devient problématique. C'est juste une question de principe en fait. 

Inagine que tout le monde jette un seul sac poubelle par jour dans la rue, n'importe où...