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les merveilleux (?) noëls de notre enfance...


Rodolphe YTTRIUM

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Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
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On ne va pas redire à quel point noël est un moment magique dans la vie d'un enfant. Cela a été décrit et chanté dans toutes les langues et tous les pays. Le père noël qui descent de la cheminée, les cadeaux que l'on ouvre fébrilement, la messe de minuit, le repas somptueux, le sapin magique etc., etc., etc.

Noël étant souvent le seul moment de paix, voire de trève, où les familles se réunissent chaleureusement. Noël est le seul moment où les voyageurs chargés de cadeaux s'en vont dans toutes les directions pour rejoindre les leurs...

 

Pour les adultes, lorsqu'ils sont seuls ou simplement isolés, celà peut être un moment particulièrement déprimant où se mêle la nostalgie de temps heureux, et ce besoin de chaleur qui leur fait tant défaut !

 

Pour ma part, j'ai le souvenir de repas somptueux où se trouvaient réunis sur une grande table, les mets les plus fins et les plus coûteux : caviar, saumon, foie gras d'oie, chapon...La table dressée ne comprennait pas moins de trois verres en cristal taillé et plusieurs couteaux et fourchettes...Impressionnant !

Le repas de midi se terminait en milieu d'après-midi, et le souvenir de tout ce que l'on parvennait à ingurgiter me laisse pantois aujourd'hui !

Nous les enfants, avions une table à part, pour notre plus grand plaisir, car celle des adultes devenait de plus en plus bruyante de par les moulte vins qui se succèdaient sans relâche...Pour "faire passer" !

 

Arrivait enfin le moment de la bûche, grasse et crêmeuse jusqu'à l'écoeurement, avec son ridicule decorum de figurines en plastique naturel !

Le moment des cadeaux était, pour nous les enfants, le seul moment qui vaille, car la surprise était totale quand à la nature de leur contenu.

J'ai le souvenir ému du plaisir indicible de découvrir mon nom, orthographié sur un joli carton de couleur fiché sous le ruban...J'avais un nom ! J'avais une existence réelle et concrète...

J'avais bon nombre de raisons de détester mon frère, de 2 ans 1/2 plus âgé, mais je n'oublierais et ne lui pardonnerais jamais ce jour où il prit un plaisir pervers à m'annoncer que le Père Noël n'existait pas !!

Je ne sais si cet évènement fâcheux fût à l'origine d'une absence de croyance en qui et quoique ce soit, qui me suit encore, mais je pense qu'il y a contribué...

 

Quand à l'inévitable messe de minuit, c'était bien la seule qui trouvait grâce à mes yeux, les participants y étant beaucoup moins "constipés" et hypocrites que d'habitude, et l'impatience de retrouver nos cadeaux me faisaient oublier le cérémonial imbécile et dénué de tout sens.

Seule la "communion" non de fidèles, mais d'êtres humains dont la chaleur suscitait en moi quelques espoirs...

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 793 messages
107ans‚ ©,
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La table du réveillon était interdite aux enfants chez moi. En revanche le 25, un repas de famille avait lieu. C'est la seule fois de l'année où les enfants étaient tolérés à table avec les adultes, sinon, j'ai toujours mangé avant et à part. 

 

 

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Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 18 minutes, January a dit :

La table du réveillon était interdite aux enfants chez moi. En revanche le 25, un repas de famille avait lieu. C'est la seule fois de l'année où les enfants étaient tolérés à table avec les adultes, sinon, j'ai toujours mangé avant et à part. 

 

 

Et bien dis-donc ! Tu était dans un milieu encore plus bourgeois que le mien ! La génération de mes parents (avant guerre) ne permettait pas au enfants de parler à table !!!

Sinon, le fait d'avoir table à part pour nous-autres enfants était particulièrement apprécié, tant les conversations des adultes nous étaient incompréhensibles et sans intérêt aucun...

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 793 messages
107ans‚ ©,
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Nous étions conviés à nous habiller et à venir dire bonsoir, entre la fin de l'apéritif et le passage à table, lorsque des invités étaient là. Il fallait avoir 14 ans pour être à table avec les adultes au quotidien (pas dans toutes les occasions où il y avait des invités), 16 ans pour être convié au restaurant. Noël ou pas, pas d'enfants de moins de 8 ans à table. Et bien entendu nous apprenions à nous tenir à table.

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Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 27 minutes, January a dit :

Nous étions conviés à nous habiller et à venir dire bonsoir, entre la fin de l'apéritif et le passage à table, lorsque des invités étaient là. Il fallait avoir 14 ans pour être à table avec les adultes au quotidien (pas dans toutes les occasions où il y avait des invités), 16 ans pour être convié au restaurant. Noël ou pas, pas d'enfants de moins de 8 ans à table. Et bien entendu nous apprenions à nous tenir à table.

C'est incroyable comme la société était formatée à cette époque là ! C'est Françoise Dolto la première, qui a osé cette évidence : l'enfant est une PERSONNE !

Ne parlons pas des femmes, bonnes maîtresses de maison, mais qui laissaient "les hommes" entre eux parler de politique ! Pour elle rien de tout celà n'était censé les intéresser, donc elles ne s'y "intéressaient" pas...

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Membre, Forumeur discret, 61ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 7 699 messages
61ans‚ Forumeur discret,
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Il y a 1 heure, January a dit :

Nous étions conviés à nous habiller et à venir dire bonsoir, entre la fin de l'apéritif et le passage à table, lorsque des invités étaient là. Il fallait avoir 14 ans pour être à table avec les adultes au quotidien (pas dans toutes les occasions où il y avait des invités), 16 ans pour être convié au restaurant. Noël ou pas, pas d'enfants de moins de 8 ans à table. Et bien entendu nous apprenions à nous tenir à table.

Pas mieux ! :hello:

Dans les grands rassemblements de la famille au complet,les mômes avaient leur table à part.Sinon,au quotidien avec les parents,c'était silence à table et on devait demander pour parler mais fallait pas interrompre un adulte.

 

Et j'oubliais,nous étions priés gentiment de quitter la table à la fin du repas pour aller jouer dans nos chambres :D

 

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Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 17 minutes, Kid_Ordinn a dit :

Pas mieux ! :hello:

Dans les grands rassemblements de la famille au complet,les mômes avaient leur table à part.Sinon,au quotidien avec les parents,c'était silence à table et on devait demander pour parler mais fallait pas interrompre un adulte.

 

Et j'oubliais,nous étions priés gentiment de quitter la table à la fin du repas pour aller jouer dans nos chambres :D

 

Ma parole...y a qu'des bourges et fils de bourges ici !!  :yahoo:

C'est pour ça que j'adorais passer des vacances chez des cousins à la campagne ! On pouvait enfin manger avec des "gens simples" (comme disaient nos parents avec condescendance) et jouir du plaisir d'avoir des "mauvaises manières" !!

Sans compter qu'à la campagne on n'avait pas à s'habiller "en dimanche" ! Quel bonheur...

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 793 messages
107ans‚ ©,
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Le silence était requis oui et également regarder dans son assiette. 

C'était pas lugubre du tout... 

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Membre, Forumeur discret, 61ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 7 699 messages
61ans‚ Forumeur discret,
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il y a 14 minutes, Rodolphe YTTRIUM a dit :

Ma parole...y a qu'des bourges et fils de bourges ici !!

 

Bourges de je ne sais quoi ni d'où...Mon père était linotypiste,fils d'un directeur d'imprimerie,c'était bourge ?  

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 158 messages
forumeuse acharnée,
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On allait acheter le sapin ça me faisait mal au coeur de faire la fête autour de ce petit arbre mort.

Puis cela se dissipait quand on sortait les décorations et la crèche. Ses santons étaient superbes je n'en ai jamais vu ni de si gros ni de si beaux  et aussi joliment décorés depuis mon enfance. On suspendait des friandises en chocolat autour du sapin avec les boules et les guirlandes.Agrumes et chocolat étaient plus rares en ce temps- là.On ne  dégustait qu' une ou deux décorations chocolatées par jour.La féerie se passait quand mon père branchait la guirlande électrique...Mais on avait peur que ça fasse tout cramer alors on ne la mettait que trois fois par Noël.

Ma grand mère m'amenait dans tous les grands magasins pour voir les jouets. je rêvais de tous les avoir; On déchantait vite. On avait les plus éducatifs, les plus utilitaires et les moins chers.Des babioles en plastique qui ne passaient pas janvier.La nuit tombait tôt et les décorations électriques brillaient partout dans les rues,les rues très commerçantes étaient celles qui,bien sûr étaient le plus brillamment illuminées.Arriver sur le Vieux port à Marseille, tout  embrasé était un grand émerveillement.

Ah ,les jouets...ce qui m'horripilait:avoir des poupons et des poupées.Sauf la Barbie parce qu'elle était petite jeune fille,petite femme et que j'adorais l'habiller à la mode...Mais souvent ma mère préférait m'acheter des vêtements que d'acheter des robes à la poupée! Ma plus grosse déception? La panoplie de la ménagère  quand j'ai été petite ,j'ai fait la gueule toute la soirée et suis allée me coucher tôt. De là date mon féminisme opiniâtre:pour mon frère,point de balai.

Mon plus chouette jouet: les vélos..Le monopoly.

 

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Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 38 minutes, Kid_Ordinn a dit :

 

Bourges de je ne sais quoi ni d'où...Mon père était linotypiste,fils d'un directeur d'imprimerie,c'était bourge ?  

Tu m'apprends quelque chose, parce que j'étais persuadé jusqu'alors que ces "manières" étaient l'apanage des bourgeois et petit bourgeois ! D'ailleurs être bourgeois à l'époque ne voulait pas dire : être riche, ni même aisé ! Cela ce situait surtout au niveau de l'éducation et se caractérisait par l'obséssion d'épater les voisins et les amis. Je connaissais des gens infiniment plus riches que mon père, qui n'étaient pas des bourgeois pour autant (de nos jours on dirait "bobos" sans doute) ;)

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Membre, Forumeur discret, 61ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 7 699 messages
61ans‚ Forumeur discret,
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il y a 1 minute, Rodolphe YTTRIUM a dit :

Tu m'apprends quelque chose, parce que j'étais persuadé jusqu'alors que ces "manières" étaient l'apanage des bourgeois et petit bourgeois ! D'ailleurs être bourgeois à l'époque ne voulait pas dire : être riche, ni même aisé ! Cela ce situait surtout au niveau de l'éducation et se caractérisait par l'obséssion d'épater les voisins et les amis. Je connaissais des gens infiniment plus riches que mon père, qui n'étaient pas des bourgeois pour autant (de nos jours on dirait "bobos" sans doute) ;)

 

Oui je pense que c'est ça,juste la mentalité bourge.

En fait,ça coïncide avec l'arrivée de ma belle-mère,fille d'un tailleur réputé à Besançon (à l'époque),en costume 3 pièces avec des airs de W.Churchill (avec le cigare) ^^  

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Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
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il y a une heure, January a dit :

Le silence était requis oui et également regarder dans son assiette. 

C'était pas lugubre du tout... 

Pas lugubre... dans l'assiette ?

C'est sûr que je mesure la chance que j'ai eu de disposer de ce "luxe" et de ce confort ! Noël était la grande fête, certes, mais le budget était considérable à une époque ou la bonne chair se payait au prix fort !

Mon père était fin gourmet, et la bonne, obligatoirement fine cuisinière, si bien que j'aurais goûté de toutes les richesses de la gastronomie française ! J'ai eu recemment des témoignages de contemporains de familles nombreuses et pauvres au fin fond de la campagne. C'est édifiant ! A noël les enfants se rejouissaient de quelque orange et les cadeaux parcimonieux faisaient de l'usage d'une année sur l'autre !

C'est vrai que noël me semblait un moment magique en ce sens qu'il nous réservait de nombreuses surprises et la découverte de nouveaux plats, parfois étranges et exotiques étaient un enchantement sans égal !

D'ailleurs je n'arrive pas à comprendre ces gosses qui refusent de manger certains légumes ou certains plats, avant même de les avoir goûtés, et qui en plus se permettent de traiter la nourriture comme on traite un objet : sans aucun respect !

Dans la france des années 50 celle qui venait de vivre les terribles années de l'occupation et les rationnements, même les plus riches avaient un immense respect pour la nourriture et ne la jettaient pas à la poubelle...

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Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 22 minutes, querida13 a dit :

On allait acheter le sapin ça me faisait mal au coeur de faire la fête autour de ce petit arbre mort.

Puis cela se dissipait quand on sortait les décorations et la crèche. Ses santons étaient superbes je n'en ai jamais vu ni de si gros ni de si beaux  et aussi joliment décorés depuis mon enfance. On suspendait des friandises en chocolat autour du sapin avec les boules et les guirlandes.Agrumes et chocolat étaient plus rares en ce temps- là.On ne  dégustait qu' une ou deux décorations chocolatées par jour.La féerie se passait quand mon père branchait la guirlande électrique...Mais on avait peur que ça fasse tout cramer alors on ne la mettait que trois fois par Noël.

Ma grand mère m'amenait dans tous les grands magasins pour voir les jouets. je rêvais de tous les avoir; On déchantait vite. On avait les plus éducatifs, les plus utilitaires et les moins chers.Des babioles en plastique qui ne passaient pas janvier.La nuit tombait tôt et les décorations électriques brillaient partout dans les rues,les rues très commerçantes étaient celles qui,bien sûr étaient le plus brillamment illuminées.Arriver sur le Vieux port à Marseille, tout  embrasé était un grand émerveillement.

Ah ,les jouets...ce qui m'horripilait:avoir des poupons et des poupées.Sauf la Barbie parce qu'elle était petite jeune fille,petite femme et que j'adorais l'habiller à la mode...Mais souvent ma mère préférait m'acheter des vêtements que d'acheter des robes à la poupée! Ma plus grosse déception? La panoplie de la ménagère  quand j'ai été petite ,j'ai fait la gueule toute la soirée et suis allée me coucher tôt. De là date mon féminisme opiniâtre:pour mon frère,point de balai.

Mon plus chouette jouet: les vélos..Le monopoly.

 

Ta première phrase me touche profondément : .../...ça me faisait mal au coeur de faire la fête autour de ce petit arbre mort.

C'est la première fois que j'entends une phrase aussi sensible...Et tu as raison, mais je n'ai jamais vu les choses sous cet angle.

La fameuse guirlande électrique a causé un grand nombre d'incendies domestiques et certains dramatiques ! Il était beaucoup plus prudent de l'éteindre la nuit !

Comment ? Tu n'aimais pas la panoplie de la parfaite ménagère de moind de 50 ans, avec rouleau à patisserie torchons sur l'épaule et tablier à carreaux noué autour du cou ? Rebelle et subversive !

Tu parles des poupées Barbie. Au printemps dernier il y avait une exposition au musée des arts décoratifs à Paris entièrement consacrée à ladite poupée...Bien qu'étant en principe un homme, j'ai quand même été voir pour ne pas mourir idiot !

C'était proprement hallucinant de voir l'évolution de cette poupée mondiallement connue au fil des décennies !

Une véritable sociologie de l'évolution de la femme ! De la parfaite ménagère des années 50 à la bimbo ultra-libérée des années 2000...Je n'aurais jamais imaginé ça !

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 793 messages
107ans‚ ©,
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il y a 26 minutes, Rodolphe YTTRIUM a dit :

Pas lugubre... dans l'assiette ?

C'est sûr que je mesure la chance que j'ai eu de disposer de ce "luxe" et de ce confort ! Noël était la grande fête, certes, mais le budget était considérable à une époque ou la bonne chair se payait au prix fort !

Mon père était fin gourmet, et la bonne, obligatoirement fine cuisinière, si bien que j'aurais goûté de toutes les richesses de la gastronomie française ! J'ai eu recemment des témoignages de contemporains de familles nombreuses et pauvres au fin fond de la campagne. C'est édifiant ! A noël les enfants se rejouissaient de quelque orange et les cadeaux parcimonieux faisaient de l'usage d'une année sur l'autre !

C'est vrai que noël me semblait un moment magique en ce sens qu'il nous réservait de nombreuses surprises et la découverte de nouveaux plats, parfois étranges et exotiques étaient un enchantement sans égal !

D'ailleurs je n'arrive pas à comprendre ces gosses qui refusent de manger certains légumes ou certains plats, avant même de les avoir goûtés, et qui en plus se permettent de traiter la nourriture comme on traite un objet : sans aucun respect !

Dans la france des années 50 celle qui venait de vivre les terribles années de l'occupation et les rationnements, même les plus riches avaient un immense respect pour la nourriture et ne la jettaient pas à la poubelle...

Le luxe et le confort était là. Mais c'était quand même lugubre cette tablée silencieuse et ces enfants concentrés sur leur façon de se tenir. Je n'en garde pas de bons souvenirs. 

 

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Invité Kahori
Invités, Posté(e)
Invité Kahori
Invité Kahori Invités 0 message
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Lorsque j'étais petite, toute la famille se réunissait pour le réveillon et le jour de noel, les adultes faisaient la bringue (une année ou le réveillon était tombé le jeudi soir, leur bringue avait duré 4 jours). Nous après avoir mangé on allait se coucher , en piaillant d'impatience d'être le lendemain pour pourvoir ouvrir nos cadeaux. Tout le monde dormait sur place du coup, c'était presque le camping y'en avait partout, les enfants dormaient tous ensemble on était bien content.

Ça reste de bons souvenirs.

Puis une année , j'avais 10-11ans ma grand mère est décédé et là ma mère et ses frères et soeurs ont décidé qu'ils n'avaient pas le coeur à fêter noël cette année là. On ne l'a plus jamais fêté tous ensemble. 

Les noël suivant je les ai trouvé d'un ennui pas possible, ça restait un repas de famille sans folie bien morne et inintéressant pour des enfants. Les cadeaux étaient désormais donné à minuit, et ensuite les invités (bien moins nombreux) rentraient chez eux, et revenaient ou non le lendemain midi.

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Mia Adaxo Membre 8 792 messages
Baby Forumeur‚
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Les Noëls d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec ceux d'antan

Il y a 15 / 20 ans de ça , c'était la fiesta avec toute la famille , ça durait 3 jours

Enfants et adultes , tout le monde s'amusaient (danses bouffes gages sketches cadeaux) jusqu'à épuisement

De temps en temps on allait mettre coucher un enfant qui s'était endormi là

Puis petit à petit , plus rien

Des frères et soeurs qui partent loin , des parents vieillissants , les disputes familiales , les décés successifs .........

Aujourd'hui , on se fait un petit gueuleton devant la télé avec une bouteille de champagne ,

et on va se coucher un peu plus tard....Voilà

Je ne sais pas si c'est comme ça pour tout le monde aujourd'hui , et si avant , c'était la vraie fête aussi

Bon , le changement vient aussi du fait que l'on ne peut plus prendre sa voiture sans risquer le contrôle ,

et je crois que ça refroidit beaucoup de gens aussi

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 158 messages
forumeuse acharnée,
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Le sapin mourant embaumait pendant toutes les vacances scolaires et à la veille du retour  à l'école on le débitait en tronçons pour le brûler dans la cheminée.Le malheureux était en piteux état,son feuillage immortel répandu en fines aiguilles éparses autour de lui qu'on retrouverait sous les plinthes tout au long de l'année..Le jour de Noël,la bonne chère étalait sa fine hécatombe d'oiseaux,de crustacés et de coquillages sur la table du réveillon.Mon frère et moi étions excités comme des puces ,Noël était une attente savamment entretenue par les maîtresses d'école, par les commerçants, par la famille,il fallait être sage, sinon, le père Noël n'allait pas passer.Nous étions des diables!

A la télévision à une chaîne noir et blanc Tino Rossi chantait "petit papa Noël" t à l'école le répertoire choral avait évolué.on interprétait dans la nuit de l'hiver,De bon matin j'ai rencontré le train...,Vive le vent d'hiver..,Mon beau sapin...Douce nuit...Nous chantions comme des anges!

Nous faisions toilette et la famille arrivait ma mère qui avait cuisiné toute la journée était coiffée comme Sissi impératrice et avait enfilé sa robe lamée.Elle était joie comme une fée.A minuit un membre de la famille disparaissait: la lumière s'éteignait,les jouets apparaissaient,le membre disparu revenait paraît-il des toilettes....Non,non, il n'avait pas croisé le père Noël...

Je revois parfois les photos de cette époque...Les deux tiers des convives ont disparu .C'était ailleurs, en un autre monde,en un autre temps... 

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Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 31 minutes, querida13 a dit :

Le sapin mourant embaumait pendant toutes les vacances scolaires et à la veille du retour  à l'école on le débitait en tronçons pour le brûler dans la cheminée.Le malheureux était en piteux état,son feuillage immortel répandu en fines aiguilles éparses autour de lui qu'on retrouverait sous les plinthes tout au long de l'année..Le jour de Noël,la bonne chère étalait sa fine hécatombe d'oiseaux,de crustacés et de coquillages sur la table du réveillon.Mon frère et moi étions excités comme des puces ,Noël était une attente savamment entretenue par les maîtresses d'école, par les commerçants, par la famille,il fallait être sage, sinon, le père Noël n'allait pas passer.Nous étions des diables!

A la télévision à une chaîne noir et blanc Tino Rossi chantait "petit papa Noël" t à l'école le répertoire choral avait évolué.on interprétait dans la nuit de l'hiver,De bon matin j'ai rencontré le train...,Vive le vent d'hiver..,Mon beau sapin...Douce nuit...Nous chantions comme des anges!

Nous faisions toilette et la famille arrivait ma mère qui avait cuisiné toute la journée était coiffée comme Sissi impératrice et avait enfilé sa robe lamée.Elle était joie comme une fée.A minuit un membre de la famille disparaissait: la lumière s'éteignait,les jouets apparaissaient,le membre disparu revenait paraît-il des toilettes....Non,non, il n'avait pas croisé le père Noël...

Je revois parfois les photos de cette époque...Les deux tiers des convives ont disparu .C'était ailleurs, en un autre monde,en un autre temps... 

Je viens d'écouter cette jolie chanson : "la marche des rois mages" chantée par marie michèle Desroziers. Une fille a même écrit : "j'adore cette chanson, c'est ma préférée de noël"...Je ne connaissait pas du tout !

Par contre l'inoubliable odeur acre et un peu sucrée du sapin est inoubliable. Surtout au petit matin, lorsque nous allions lui rendre visite. Pour le père noël, on nous disait qu'il fallait déposer ses souliers sur le tablier de la cheminée...C'était quand même un truc fabuleux le père noël,ne dit-t-on pas : - Et bien alors...Tu crois encore au père noël ? Ca reste, ces choses là...

J'aime beaucoup l'expression : "nous faisions toilette" Et peuchère on n'est pas de Marseilleu pourreu rieng !

J'espère néanmoins qu'à l'âge des premiers bals, tu n'as pas "fait tapisserie" ! (lol)...;)

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