Outre-Atlantique on l'appelle « Mama Gena ». Un surnom qui va comme un gant à Regena Thomashauer, tant cette quinquagénaire à l’énergie contagieuse s’impose comme une vraie maman pour nous, les femmes. Une sorte de bonne fée qui redonne vie aux belles endormies à tendance autodestructrice que nous sommes. Son message ? « Girls, réveillez-vous ! Retrouvez la puissance qui est la vôtre. » Fondatrice de la Mama Gena’s School of Womanly Arts (1) (à New York), un établissement pas comme les autres qui enseigne aux femmes à reprendre confiance en elles, Mama Gena publie aux États-Unis Pussy : a Reclamation (Sexe : une réhabilitation) (2), qui figure déjà sur la liste des best-sellers du New York Times. Le thème ? Comment retrouver sa puissance en se reconnectant avec sa source divine… Explications.

Madame Figaro. - Star aux États-Unis, vous êtes moins connue en France. Comment vous définissez-vous ?

Regena Thomashauer. - Je dirais que je suis une outrageuse révolutionnaire au service des femmes. Je suis lasse de voir les femmes se dévaloriser en permanence .Trop ceci, pas assez cela. Elles culpabilisent quoi qu’elles fassent. Stop ! La femme est un papillon qui se comporte comme si elle était une chenille. Mon job est de dire : « O.K. girls, vous êtes des papillons, voici comment utiliser vos ailes. Il est temps de voler, car le monde a besoin de vous ! »

Vous expliquez souvent dans les médias que ce manque de confiance chez la femme est endémique…

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