Aller au contenu

la philosophie, une affaire de tous ?

Noter ce sujet


Invité Orbes claire

Messages recommandés

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 752 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Zenalpha,

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Sur le premier point, la réponse inverse est pourtant formulée dans ton énoncé

 

C'est à dire ?

Y aurait-il une incohérence, une contradiction entre deux parties de mon propos ?

 

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Non, des questions en lien avec une discipline ne font pas forcément partie intégrante de la discipline tout comme un commentateur sportif n'est pas forcément un sportif

 

Effectivement, je l'ai eu également à l'esprit en t'écrivant, tu as raison, le commentateur sportif ou la critique littéraire sont justement à l'extérieur de l'ensemble dénommé footballeur pour le premier et romancier, par exemple, pour le second.

Toutefois mon interrogation porte sur la substance du sujet en question, non de la qualité intrinsèque de celui qui se questionne, en effet une critique à l'encontre de la philosophie peut être d'ordre philosophique sans pour autant être portée par un philosophe, identiquement, un commentateur sportif peut émettre des réserves sur le comportement sportif de tel ou tel joueur, et donc de chercher à savoir si le geste est inclus ou pas dans la pratique sportive en question, sans être lui-même sportif ou sportif dans cette activité particulière, de même encore, la critique littéraire peut formuler des réserves ou des remarques sur un livre en lien avec un style particulier, sans être elle-même partie-prenante de ce genre en tant qu'auteur. Mais il est bien question à chaque fois de savoir si l'acteur initial est ou pas dans le cadre étiqueté philosophie, sportif ou écrivain, cette interrogation peut donc être portée par des personnes extérieures à la dite discipline tout en émettant des idées, elles, parfaitement incluses dedans ! ( Quand deux commentateurs discutent si oui ou non il y a penalty, si il y a erreur d'arbitrage ou pas, on sent bien qu'ils sont dans le sujet même du sport, en l'occurrence commenté, dans son essence même, alors qu'eux ne sont pas forcément des joueurs, présentement au moins ).

 

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

une reflexion sur la philosophie du type "la philosophie est elle pour tous ?"  qui fait une introspection sur elle meme utilise les mêmes méthodes donc les mêmes limites que celles qui sont inherentes à la philosophie 

Ce phénomène est connu sous le terme de boucle autoreferentielle ou de boucle etrange qui t'est sans doute connu par "Minos, qui est Crétois dit que tous les crétois sont des Menteurs, Minos est il un menteur ?"

 

Tu es semble-t-il trop exigent sur le degré d'analyse ici, il faut l'aborder sur un plan humain, psychologique ou sociologique, non de front sur la logique de la formulation, ce n'était pas l'état d'esprit de l'auteure de la question, sans trop m'avancer je pense. Au mieux on peut se demander ce qu'est la philosophie et quel est son public, ce qui peut aider à répondre au questionnement, et dont l'interrogation en filigrane est de savoir si elle peut être populariser sans réserve et toucher tout un chacun, pour le bien de tous ! Tu vois, c'est une demande/attente humaniste sous-jacente, la problématique à rechercher n'est pas de nature ontologique ou logique, ni même de cohérence, tu as pour ma part, initié un débat parallèle à celui recherché par la forumeuse qui a posté sa requête !

Du coup je comprends mieux, l'introduction du " pseudo " dans le commentaire qui m'a fait réagir, tu as pris le sujet au pied de la lettre ! Non dans sa dimension philosophique...

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 450 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

C'est au contraire l'intérêt même de ma remarque de ne pas rester au pied de la lettre mais de prendre du recul.

Le sujet est "la philosophie est elle l'affaire de tous ?" dans la section philosophie.

On peut prendre un angle de vue, le développer, conclure. On peut prendre un autre angle de vue, le développer et conclure l'inverse.

Il me serait aisé de considérer que la philosophie étant une réflexion humaine et tout humain portant des réflexions sur sa condition et son rapport au monde et à autrui, la philosophie est donc affaire de tous.

Il me serait aisé de considérer que le terme philosophie peut renvoyer à la petite philosophie, celle qu'on se fait tout un chacun donc conclure que chacun développe sa propre philosophie donc qu'elle est affaire de tous

Il me serait aisé de considérer que la philosophie est affaire de concepts, que ces concepts demandent une longue appropriation et que digérer un auteur pour le comprendre dans sa substantifique moëlle est affaire d'une vie donc de certains.

Et de tout cela, je sais qu'en restant dans le raisonnement philosophique, toutes les cohérences sont possibles car tous les axiomes sont autorisés à partir desquels on peut actionner n'importe quelle forme de raisonnement y compris par l'absurde qui est d'ailleurs ma grande spécialité en tant que specimen

Bref, traiter ce sujet qui parle de philosophie nécessite un regard sur la manière de traiter ce sujet par la philosophie.

Et je pense qu'en faisant cela, en démontrant une chose comme son contraire en fonction de sa sensibilité personnelle, seul un regard extérieur à ces mécanismes donc une méta philosophie peut en marquer les limites.

Que ces limites n'intéressent pas car le cadre est celui qui revient aux "vrais philosophes", je le comprends

C'est une logique de territoire animale.

Disons que si, on pense que la philosophie est une affaire suffisamment cohérente et rationnelle pour permettre l'échange d'idées construites sans s'interroger sur le mécanisme de ces constructions et pour le plaisir de l'échange, alors on rappelle le cadre qui est

La philosophie avec un P majuscule et sans laquelle aucune réflexion n'est possible : thèse, antithèse, synthèse.

Il y a certains constats qui ne nécessitent pas de synthèse.

La philosophie est affaire de point de vue personnel et humain sur base d'idées de départ contestables et de raisonnements contestés.

Modifié par zenalpha
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
Le 2016-10-24 à 07:38, Orbes claire a dit :

1) la philosophie, se définissant « amie de la sagesse », ne devrait-elle pas être écrite et partagée pour être à la portée d’un plus grand nombre ? n’est-elle pas une voie sinon La voie pour le bien vivre de manière consciente et le bien vivre ensemble?

Cela fait longtemps que la philosophie ne se définit plus ainsi, depuis Descartes*. De toute façon, la philosophie n'est pas pour tout le monde. Il semble que c'est assez évident. Un jour un professeur me disait qu'il faut que tous les collégiens connaissent Nietzsche pour mieux avancer ou je ne sais plus quoi. Je lui ai répondu que c'était une utopie désastreuse, une perte de temps pour ces élèves.

À un moment donné, je travaillais dans une bibliothèque et de jeunes étudiants me demandaient des livres sur Nietzsche. En parlant avec eux, je m'apercevais qu'ils n'avaient pas une grande culture. Comment peut-on lire par exemple Nietzsche si on ne connaît que vaguement ou pas du tout les Gathas ou l'histoire de la Perse ancienne ? Bref, je crois que c'est une bêtise d'imposer la lecture d'un philosophe comme Nietzsche à tous. Je ne vois même pas comment on peut lire Rousseau sans une bonne base des notions politique, philosophique et historique.

En plus, il y a des gens qui jamais ne s'intéresseront à la philosophie, même s'ils ont la capacité de lire Nietzsche et Rousseau, comme moi par exemple.

* Même chose pour la science.

Modifié par Maroudiji
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 44ans Posté(e)
Fred_d Membre 343 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Pour moi la philosophie est ce besoin de réfléchir et de prendre du recul par rapport aux situations du quotidien et aux problèmes que nous rencontrons à plus ou moins petite échelle. 

Nos choix politiques, nos choix en matière d'écologie, et bien d'autres...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 450 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Deux dernières illustrations de mon propos general precedent qui va se décliner sans fin par la méthode meme de la philosophie : thèse, antithèse....

plaisir de la conviction et de l'argumentation contre rigueur de la méthode 

Et comme le dit si bien Maroudiji, c'est vrai que lire Nietsche est instructif  sur ce thème :

"À tout prendre, les méthodes scientifiques sont un aboutissement de la recherche au moins aussi important que n’importe quel autre de ses résultats ; car c’est sur l’intelligence de la méthode que repose l’esprit scientifique, et tous les résultats de la science ne pourraient empêcher, si lesdites méthodes venaient à se perdre, une recrudescence de la superstition et de l’absurdité reprenant le dessus. Des gens intelligents peuvent bien apprendre tout ce qu’ils veulent des résultats de la science, on n’en remarque pas moins à leur conversation, et notamment aux hypothèses qui y paraissent, que l’esprit scientifique leur fait toujours défaut : ils n’ont pas cette méfiance instinctive pour les aberrations de la pensée qui a pris racine dans l’âme de tout homme de science à la suite d’un long exercice. Il leur suffit de trouver une hypothèse quelconque sur une matière donnée, et les voilà tout feu tout flamme pour elle, s’imaginant qu’ainsi tout est dit. Avoir une opinion, c’est bel et bien pour eux s’en faire les fanatiques et la prendre dorénavant à cœur en guise de conviction. Y a-t-il une chose inexpliquée, ils s’échauffent pour la première fantaisie qui leur passe par la tête et ressemble à une explication; il en résulte continuellement, surtout dans le domaine de la politique, les pires conséquences."

NietzscheHumain trop humain(1878)

Modifié par zenalpha
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je reviendrais plus tard sur la qualité propre de l'intelligibilité scientifique, en analysant au delà de ce que Nietzsche en dit, le caractère salutaire de son objectivation du réel...

Ce qui me semble utile pour le moment c'est de prendre comme point de départ votre phrase Zenalpha : "Et je pense qu'en faisant cela,[  nécessite un regard sur la manière de traiter ce sujet par la philosophie.] en démontrant une chose comme son contraire en fonction de sa sensibilité personnelle, seul un regard extérieur à ces mécanismes donc une méta philosophie peut en marquer les limites."

cette méta philosophie ( que l'on trouve parfois chez Alfred North Whitehead) c'est ce point de dépassement pour moi qu'apporte la sagesse, comme participation à l'organisation du cosmos, en vue de sa perfection...car si nous "philosophons" juste au plan de la cohérence logique et efficient de notre jugement synthétique, (Kant) nous sommes, on peut le dire condamner à errer de manière encore moins déterminée que la matière, qui elle dans le temps et l'espace porte la vie, qui elle même porte l'esprit (mais pas dans le sens de la dialectique Hégélienne,  j'y reviendrait)...

pour conclure je reprendrais la fin de votre phrase "peut en marquer les limites" c'est en effet une "supposition" que nous ayons des limites au plan de la connaissance comme nous en avons sur les plans physiques et psychiques, mais si cette démarcation est une frontière, de quelle nature elle est constituée?

serait-ce une planification à posteriori de la notion de raisonnable issu de la connaissance scientifique parfaite de la nature ?

Est-ce une mise à disposition d'un type de bonheur universel, déduit d'une justice et d'une prudence civilisatrice aboutie ?

ou bien la sécurisation des avoirs positifs produit par l'humain en vu d'une gestion écologiquement viable de son environnement ?

  

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 450 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Bonjour Zeugma

Vous savez vous et moi que nous ne partagerons très probablement pas les mêmes convictions.

Peu importe et si nous abandonnons la prétention de nous convaincre, alors l'échange sera intéressant, j'ai eu des échanges amalgamant la qualité des personnes qui ne sont pas l'objet des échanges, des "énervements"... on se fout de la vérité de la conclusion puisqu'en philosophie, seul le fait d'arpenter le chemin compte...

Je veux bien dans un premier temps et si vous le voulez bien que vous développiez cette inintelligibilité des sciences, oui, il y a largement matière... discutons en... l'intelligence étant en soi un thème ouvert non définitif..., la base d'une réflexion sur l'inintelligibilité est en soi déjà un bel exercice.

Ne nous dispersons peut être pas trop dans les thèmes.

Celui ci m'intéresse puisqu'en parlant de méta-philosophie, j'ai abordé plusieurs fois l'apport des sciences à la philosophie ou le resserrement des pistes philosophique par la science...

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

nul part je n'ai parlé d'in-intelligibilité des sciences ? serait-ce que vous ayez lu intelligibilité et déduit sa forme négative par les inférences du reste de mon propos ?

je ne puis aller plus avant si je ne suis pas sûr que ce glissement sémantique est voulu ou "un acte manqué" comme disent certains...

 

Modifié par zeugma
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 450 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Sûrement un acte manqué en effet, il n'y a pas d'erreur qui n'ait une explication selon Sigmund.

Associé à des lunettes progressives, c'est la forme la plus évidente que ce que nous pensons voir n'est pas forcément ce qui est mais la représentation qu'on s'en fait.

Heureusement que l'objectivité de l'expérience qui s'impose à tous nous a tiré de mon mauvais pas.

Vive la science.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

 

il y a 36 minutes, zenalpha a dit :

Heureusement que l'objectivité de l'expérience qui s'impose à tous nous a tiré de mon mauvais pas.

Vive la science

oui je vous rejoins sur ce point, vu que je l'ai basse aussi, la vue...je compatie de tout cœur :bienvenue:

je reprendrais donc en vous disant que l'intelligibilité scientifique n'est pas une inintelligibilité du réel, ni en théorisant, ni en appliquant technologiquement ses "découvertes", mais un conditionnement mental, qu'il est nécessaire d'analyser comme telle...

c'est à dire comme dynamique et comme structuration de l'actualisation opératif de l'humain dans la nature...

la méthodologie scientifique à une irréductible tendance au performatif, et donc, dans l'abstraction propre à cette méthode, l'intelligence du scientifique recherche toujours une logique qui intègre: 1/ la preuve, 2/ la reproductibilité, et la cohérence avec le champs de délimitation de sa discipline...(bien qu'il y ai des voies transversales utilisées par certains scientifiques)

 

ce que je voudrais faire ici, c'est mettre en lumière ce mode d'abstraction propre aux intelligences scientifiques et en suivre toutes les accoutumances et les conséquences sur la pensée humaine en générale...

 

 

P.S nous reparlerons du Viennois une autre fois car là aussi ma position différe forcément de la votre...

Modifié par zeugma
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 450 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 1 heure, zeugma a dit :

 

oui je vous rejoins sur ce point, vu que je l'ai basse aussi, la vue...je compatie de tout cœur :bienvenue:

je reprendrais donc en vous disant que l'intelligibilité scientifique n'est pas une inintelligibilité du réel, ni en théorisant, ni en appliquant technologiquement ses "découvertes", mais un conditionnement mental, qu'il est nécessaire d'analyser comme telle...

c'est à dire comme dynamique et comme structuration de l'actualisation opératif de l'humain dans la nature...

Nous ne savons pas si le "réel" est intelligible.

Pour Nietzsche (et pour moi), sur ce point, le monde intelligible est une fable car ce qui est intelligible, c'est ce qui, par définition, peut se conceptualiser pour l'homme.

J'ai déjà du mal avec du 3D alors des modèles à plusieurs dimensions ou des relations croisées entre une quinzaine de variables, arrive ce moment où mes capacités bloquent dans la conceptualisation de toute ces relations.

Différents phénomènes ne sont pas compris et nous ne pouvons pas prétendre qu'ils le seront un jour, nous sommes limités dans nos sens, dans notre place dans l'univers, dans nos capacités de conceptualisation.

Indépendamment de notre "capacité", Il y a certaines limites inhérentes au formalisme qui ont été démontrées, donc un formalisme comme les mathématiques par exemple qui modéliserait par isomorphisme une "réalité" est par définition limité.

Le "réel" est inintelligible dans sa totalité sinon nous aurions la capacité de tout prévoir voire de tout orienter...

Néanmoins, quelques grandes relations qu'on observe dans l'univers sont intelligibles donc ces relations réelles font écho à notre conceptualisation au travers de relations que nous comprenons....

De ces relations, Einstein disait qu'il était incompréhensible que le monde soit compréhensible et Galilée a fait avant lui le pari que le "langage de la nature" était mathématique.

C'est cette modélisation qui porte l'intelligibilité du réel par les méthodes scientifique car en formalisant des équations qui rendent compte des relations fondamentales qu'on observe ou qu'on expérimente dans la nature, permettant de les décrire et de les modéliser dans un système formel, on en arrive à une conceptualisation du monde, voire à des découvertes ontologiques sur le monde et il n'est pas rare que nos systèmes formels aient prévu des réalités physique découvertes par la suite, conformément aux théories ce qui en montre la pertinence comme outil qui "touche le réel" en devenant parfois un treuil ontologique qui prédit des réalités physiques avant qu'on ne les ait même observées.

L'inintelligibilité du réel pour l'homme n'est donc pas du tout l'inintelligibilité du réel par la méthode scientifique car en se contentant de relations partielles, dans des cadres précis, avec des méthodes réfutables permettant d'être interrogées et révisées, les modèles rendent compte de certaines réalités sans lesquels aucune technologie n'aurait été possible, modèles qu'il n'est pas aisé d'infirmer tant qu'ils sont en phase avec les vérifications expérimentales, chaque écart se devant d'être expliqué.

La science est ce qui rend intelligible pour l'homme une réalité dont nous ne percevons qu'une partie et qui fait écho à notre capacité de conceptualisation.

Einstein dans "comment je vois le monde" comparait le travail du scientifique à celui qui découvrirait une montre dont le boitier serait totalement fermé et dont le contenu ne serait pas accessible
Par son astuce, le découvreur imagine alors certains modèles permettant de prédire comment bougent les aiguilles sur le cadran, comment il se fait qu'on entendent un tic tac régulier en imaginant le mécanisme intérieur auquel il n'a pas accès et les relations entre ses composants qu'il ne peut qu'imaginer, puis il compare les conséquences du modèle aux faits observés afin de vérifier qu'ils sont en tout point similaire laissant présupposer que la perception de la réalité conceptualisée se rapproche de la réalité et tant qu'il n'y a pas identité, le modèle est réinterrogé.

Pour autant, cette démarche là n'a pour vocation que de conceptualiser ce contenu en rendant compte de certaines manifestations qui sont sensibles à l'observateur sans que jamais celui qui en a modélisé les relations puisse certifier que son modèle soit exactement conforme au mécanisme réel auquel il n'a accès que par ses représentations....

Donc rendre intelligible le réel par les sciences n'est pas "créer le réel" ni même "décrire l'ensemble du réel" mais établir des relations sur des manifestations sensibles de ce réel dont la description et la prévision par des théories et des modèles rend compte de ce que nous observons...

rendre intelligible, c'est renoncer à certains attributs pour ne retenir ceux qui nous font sens et qui correspondent par l'expérimentation à notre réalité sensible.

Si je m'intéresse à la trajectoire d'une fusée, qu'importe qu'elle soit bleu ou qu'il soit écrit USA dessus, je ne modélise que ce qui correspond à un besoin de compréhension qui est une simplification de la réalité pour ce qui nous importe.

Et si je la pose sur la lune, c'est que mon modèle devrait correspondre à une certaine réalité... en tout cas, personne ne pose de fusée sur la lune en étant dans la lune...

Qu'importe que la terre soit comme ci ou comme ça si on veut simplement comprendre la chute d'une pomme. Les masses et les distances respectives suffisent.

Comme tout concept, le concept scientifique doit être longuement étudié afin de s'en approprier les principes et les travaux et tous les concepts ne sont pas intelligibles par tous selon la spécialité de tout un chacun..

Par ailleurs, il est tout sauf un conditionnement mental...

Quand on modélise la relation qui met en scène l'orbite de la lune autour de la terre, il n'y a aucun conditionnement mental qui ne vient perturber l'application des principes mis en évidence par la théorie...

On peut parler des méthodes qui permettent de "deviner les lois de la nature" telles que l'intuition, telle que les expériences de pensées, telles que les mises en relation de système a priori considéré indépendants.... mais tous ces exercices de pensée conceptuels n'ont aucune valeur définitive tant qu'ils ne sont pas corroborés par l'expérimentation.

Qu'importe le génie de la théorie, les super capacités de l'inventeur, le statut social du découvreur... si la théorie conceptualisée ne rencontre pas la réalité par l'expérience, sa théorie est fausse...

Modifié par zenalpha
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, zenalpha a dit :

il en résulte continuellement, surtout dans le domaine de la politique, les pires conséquences."

NietzscheHumain trop humain(1878)

C'est un passage perspicace et plaisant à lire. Personnellement, je dirais que c'est, dans notre temps, surtout dans le domaine de la science que l'on doit s'attendre aux pires conséquences. Les temps changent. (2017)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je viens de sélectionner quelques phrases de votre message en rouge dans mon post, et vu leurs convergences je ne pense pas que vous vouliez vraiment entrer dans une analyse du fait scientifique, j'avais quand même bien souligné que ce mode d'abstraction est le propre une forme d'intelligibilité du réel, mais n'est pas la seule et vous dites :

Nous ne savons pas si le "réel" est intelligible.

si il ne l'est pas que touche la science dans son processus de conceptualisation théorique ?

Le "réel" est inintelligible dans sa totalité sinon nous aurions la capacité de tout prévoir voire de tout orienter...

je pense au contraire que le réel est intelligible dans sa totalité, mais pas de manière quantitative mais qualitative , par un acte singulier, un acte contemplatif...

l'intelligibilité scientifique fait passer la quantité avant la qualité, ou ne distingue pas les deux mais sépare leurs relations naturelles, ce qui rend la "lecture" du réel parcellaire et coupée de la cohérence du Tout...c'est une première mutilation de l'intelligence humaine.....j'y reviendrais dans d'autres posts

on en arrive à une conceptualisation du monde, voire à des découvertes ontologiques sur le monde et il n'est pas rare que nos systèmes formels aient prévu des réalités physique découvertes par la suite, conformément aux théories ce qui en montre la pertinence comme outil qui "touche le réel" en devenant parfois un treuil ontologique qui prédit des réalités physiques avant qu'on ne les ait même observées.

mettre en perspective des lois ne vous fait pas atteindre le réel en ce qu'il est, juste à le décrire mathématiquement...

la vraie question est de savoir si le réel est intelligible dans son organisation ou uniquement dans les rapports que vous provoquer par cette conceptualisation théorique...

"les découvertes ontologiques" dont vous parlez sont assez loin de la connaissance humaine sensible en contact avec le réel, et sont donc de nouveaux objets mathématiques, si des observations ultérieurs en confirment l'existence, là ce seraient des découvertes ontologique, mais la mise en évidence de nouvelles relations ou de nouveaux plans ne se situ en science qu'au niveau de la forme pas au niveau de l'être...conceptualiser et modéliser le monde sous forme mathématique ne vous donne qu'une occurrence mathématique...

dans ces théorisations, la forme de rationalisation est celle qui pose une complémentarité entre plusieurs lois et ne font que donner de manière univoque la retranscription mathématique du réel, une sorte de "comment " de plus en plus complexe, mais ne touche jamais le pourquoi...

c'est d'ailleurs encore une des mutilations de l'intelligence humaine que j'aurais à développer plus tard...

le plus terrible si je puis dire c'est que vous mettiez la théorisation sur le même plan pratiquement que le jugement d'existence, et "votre treuil ontologique" n'est qu'une conséquence complexe de votre abstraction logique : théorie-preuve-théorie nouvelle, cette suite binaire ne vous donne qu'une connaissance bidimensionnelle du réel...

en posant le résultat de sa recherche, le scientifique opte pour une réorientation de sa conscience même sans le vouloir, vous me direz qu'il en va de même pour le philosophe ou le poète, c'est vrai, mais les vérités issues des sciences ne sont pas comme telles assimilables à la conscience humaine...j'y reviendrais dans d'autres posts...

La science est ce qui rend intelligible pour l'homme une réalité dont nous ne percevons qu'une partie et qui fait écho à notre capacité de conceptualisation.

je ne suis pas d'accord, la science dans son abstraction formelle, donne une transcription du réel dans une traduction inhérente  à sa méthode et que laisse l'intelligence humaine de ceux qui l'utilise (cette abstraction) sans autre but que de poursuivre dans la même voie, pour cela je la dis captative de l'intelligence, par révélatrice du réel...

il faudrait bien voir ce que seraient les "découvertes scientifiques" si elles n'étaient relégués en objets technologiques, qui eux influx réellement sur le quotidien des personnes qui use de l'intelligibilité scientifiques ou pas...

le rayonnement de la science telle que vous la décrivez ne serait pas grand chose sans ses applications, mais je préfèrerais de loin savoir qu'il existe une vérité scientifique, si elle ne devenait pas technologiquement une menace sur le vivant... 

Par ailleurs, il est tout sauf un conditionnement mental...

il est justement un conditionnement mental, puisque je parlais de la structure réflexive interne au chercheur scientifique qui pose une option positive sur la possibilité d'atteindre un résultat, une preuve de son expérimentation, c'est là que le conditionnement moral commence dans cette performation dont je parlais tout à l'heure...

Quand on modélise la relation qui met en scène l'orbite de la lune autour de la terre, il n'y a aucun conditionnement mental qui ne vient perturber l'application des principes mis en évidence par la théorie...

si vous ne percevez pas qu'il y a un "climat de recherche" quant vous réfléchissez scientifiquement, c'est que votre expérience a besoin comme vous dites ailleurs d'un "retour d'expérience" extérieur à la votre...:smile2: (ce que je vous propose d'ailleurs)

ce climat de recherche est bien une immersion dans la singularité de l'intelligence scientifique puisqu'il opère dans la nécessité de réussir une modification du jugement morale du chercheur, cela me réjouis peu de le dire, mais toutes les recherches qui sont faites dans un but de destructions et de soumission de la nature proviennent de cet isolement, de ce conditionnement mental du chercheur qui n'a plus en son intelligence la volonté de faire le bien, mais juste de bien faire...

c'est encore une des mutilations que produit la science sur la conscience humaine...

si la théorie conceptualisée ne rencontre pas la réalité par l'expérience, sa théorie est fausse...

là sans doute je suis d'accord, mais si vous parlez de la réalité qui est mise à jour par l'expérience qui est elle même issue d'une recherche scientifique, alors c'est une dilution de la notion de vrai !  et qui n'est pas comme dans le principe homéopathique, la mémoire de l'eau, mais l'étagement de plus en plus théorique du contact de l'humain avec les réalités naturelles... 

 

et parce que  je vous aime bien malgré nos désaccords,

je conclurais en vous donnant une charade:

mon premier est un outil ou un chiffre ou une conjonction de conditionnalité ?

mon deuxième une tige à greffer ?

mon troisième est un suffixe commun ?

mon tout est la certitude d'une relativisation ?

 

bonne fête de fin d'année...

 

P.S je ne serais pas connecté à ce site pendant les fêtes...

 

 

 

 

Modifié par zeugma
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 450 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 43 minutes, Maroudiji a dit :

C'est un passage perspicace et plaisant à lire. Personnellement, je dirais que c'est, dans notre temps, surtout dans le domaine de la science que l'on doit s'attendre aux pires conséquences. Les temps changent. (2017)

C'est vrai que les temps changent Maroudiji.

C'est pourquoi les théories scientifiques changent au gré du temps qui passent et de l'accumulation des connaissances.

Un Aristote pensait que les poids tombaient parce qu'ils rejoignaient leur lieu naturel... un Newton pensait que la gravité était une force instantanée à distance exercée dans un "éther"... Einstein pensait la gravité comme une déformation de l'espace temps...

La réfutabilité est une garantie par l'expérience alors que le dogme est une vérité pensée ad vitam eternam totalement invérifiable comme toutes les religions par exemple.

L'épistémologie elle même s'est affinée au cours des siècles

Modifié par zenalpha
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, zenalpha a dit :

L'épistémologie elle même s'est affinée au cours des siècles

L'intelligence n'a pas suivi. Encore moins la mémoire. Et on ne parle même pas des dégâts qui ne se compare pas.

Je crois avoir entendu qu'un enfant vient au monde avec cent ou deux cent produits chimiques indésirables dans son corps. C'est cela que tu entends par les temps qui changent, qui évoluent, qui progressent ?

Oui,  c'est vrai, il y a plus de gens qui savent lire, moins d'analphabètes et beaucoup vivent plus longtemps. Conclusion, l'humanité progresse. :)

C'est comme aux infos : le journaliste nous apprend qu'il y a des milliers de gens, incluant des enfants, qui souffrent et meurent dans des conditions atroces quelque part dans le monde, puis il passe à la prochaine nouvelle où là il saute de son siège de joie parce que son équipe favorite vient de remporter le tournoi. :(

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 450 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Oui, alors ne compte pas sur moi pour défendre le modèle de société qu'on connait toi et moi....

Nous avons sur ce point davantage de points à partager dans l'analyse même si nous ne serions pas d'accord sur tout

Ceci étant, la tres grosse différence entre toi et moi, c'est dans le rapport de l'homme aux sciences 

De mon point de vue, il y a une méthode efficace que je qualifierai meme d'unique pour comprendre les lois de la nature et confronter nos modèles aux experiences 

Rien d'autre que la science ne permet d'avancer dans cette compréhension et si on invoque le dieu du tonnerre sur une plaine quand tombe la foudre, on serait plus inspiré de rentrer dans son véhicule ayant integré les grands principes du phénomène...

Et concomitamment à cette méthode scientifique comme seule clé d'accès aux connaissances, il y a l'utilisation que l'homme décide d'en faire

Voila pourquoi les questions éthique à propos de l'utilisation faite des sciences comme le nucléaire ou l'utilisation de produits chimiques ou les organismes génétiquement modifiés ou encore la GPA ou les bébés éprouvettes où je ne sais quoi....ne relève plus des méthodes scientifique mais des méthodes politique qui tranchent les débats de société que ce soit pour des décisions économiques, militaires, sociales....

Alors oui, c'est vrai que la connaissance scientifique represente un danger et quand Einstein s'est engagé après avoir participé au projet Manhatan contre l'arme atomique en tant qu'homme, il y avait pourtant contribué en tant que scientifique non pour avancer la science mais pour des raisons politique 

Reeves que tu n'aime pas est résolument contre le nucléaire bien qu'étant scientifique 

Par aillleurs, sans science et avec le seul dogme, qui te garantie que des groupes motivés n'auraient pas réduit à l'esclavage leurs congénères ? Le degré scientifique implique t'il le degré de moralité ?

ce que je sais, c'est que la science A largement contribué à allonger nos durées de vie, a amené du confort, a structuré nos relations et fait partie de notre civilisation comme le langage ou l'écriture 

Nous pouvions rester dans des grottes et mourir de froid déchiqueté par un ours et note que j'aime les gros nounours mais je préfère quand même t'écrire de mes presque 50 berges en bonne santé 

Je pousse meme à l'extrême 

Y aurait-il eu une troisième guerre mondiale sans l'arsenal nucléaire dissuasif ?

Franchement ? La j'en sais rien

Ce que je sais, c'est que si mes concitoyens gagnaient En moralité, je gagnerai bien davantage que de rebuter toutes nos connaissances à la corbeille 

Etre humaniste est souvent une forme sincère du scientifique bien plus apte aux concepts qu'à la bagarre sur un ring

Le problème que tu poses, c'est la faute à cette grognasse d'Eve qui a mangé ce putain de fruit et depuis, on en prend plein notre pomme

Ne rien savoir n'est pas non plus gage d'humanisme...

Voila pourquoi la connerie est mon domaine de recherche car c'est elle qui activera le bouton rouge 

pas la science qui est un concept et non un gros doigt boudiné

Faut pas qu'on se Trump

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 450 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Pour zeugma je reviendrai commenter ton intervention

je passe en mode fêtes aussi donc

JOYEUX NOEL a toi et a tous

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 25 minutes, zenalpha a dit :

 

Etre humaniste est souvent une forme sincère du scientifique bien plus apte aux concepts qu'à la bagarre sur un ring

J ai l impression que la fin de l humanité sera une lente agonie. Si des hommes survivent, je pense qu ils repartiront de zéro.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, zenalpha a dit :

pas la science qui est un concept et non un gros doigt boudiné

Un concept c'est un gros doigt boudiné. ;)

La science, comme je l'entends, est une méthode pour agir sur les énergies et qui permet d'atteindre des buts que l'on recherche. Il y a une science, ou des scientifiques, qui prend en compte l'existence d'énergies et d'états infinies, grossiers et subtils, voire non matérielles (comme l'intelligence ou le mental) qui, lorsqu'on les maîtrise, permet d'obtenir des résultats infinis, positives ou négatives mais maîtrisés, science qui aujourd'hui est pratiquement perdue, à cause du temps et des méfaits des hommes (ce que je dénonce régulièrement ici), et il y a cette science folle, fruit de notre civilisation occidentale, dont le matérialisme et l'athéisme sont l'impulsion.

 

Citation

ce que je sais, c'est que la science A largement contribué à allonger nos durées de vie, a amené du confort, a structuré nos relations et fait partie de notre civilisation comme le langage ou l'écriture 

On a pas besoin de la science pour allonger notre durée de vie. Il suffit de savoir vivre. On a pas besoin de la science pour comprendre qu'un esclave vit moins longtemps qu'un homme libre et riche. Et ce n'est pas la science qui crée la richesse.

Le langage et l'écriture ne sont pas du même ordre. C'est un peu comme Chapati qui oppose les Krishnas à Deleuze... C'est de la confusion.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Rien d'autre que la science ne permet d'avancer dans cette compréhension et si on invoque le dieu du tonnerre sur une plaine quand tombe la foudre, on serait plus inspiré de rentrer dans son véhicule ayant integré les grands principes du phénomène...

Je ne comprend rien à cette phrace. Je ne sais pas ce qu'elle vient faire ici et à quoi correspond par rapport ce que j'écris. Veux-tu t'expliquer ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×