les émotions : les exprimer toutes ou n'en exprimer aucune ?

On est en plein pop psy ici! Sinon heu...toutes aucune, pour moi, je les exprime auprès d'intimes, mais pas besoin de m'épivarder à droite et gauche pour déverser mes émotions. (et je souhaite que tous agissent ainsi envers moi, autrement dit, le human interest m'intéresse peu) Et il y a l'art, le sport, enfin, plein de domaine pour s'exprimer. Je ne trouve pas qu'exprimer ses émotions soient mal perçues, au contraire, c'est surévalué, ne met-on pas la communication sur un piédestal ces dernières années? Tout l,monde a son mot à dire sur tout, alors qu'on s'en passerait pour beaucoup, tous veut tellement exprimer ses "émotions", alors que beaucoup s'en fout , toujours le MOIMOIMOI. Si on arrêtait de se regarder le nombril pour lever un peu notre regard.

Quand tu es émotive tu ne fais pas le tri entre intimes ou pas intimes parce que tu n'as pas la maîtrise. Tu as déjà pleuré devant une œuvre d'art parce que tu la trouvais divinement belle ? Tu as déjà pleuré devant un paysage de campagne au petit matin ? Tu as déjà pleuré à l'odeur d'un petit pain au chocolat bien chaud qui te ramène à des souvenirs ?

Le problème avec la société c'est qu'un émotif est vite qualifié de fragile alors que ça n'a rien à voir. Les larmes agacent. Et quand tu bosses dans un métier où il est malvenu de montrer ses émotions c'est tout une histoire. D'ailleurs connais tu un métier où il est légitime de montrer une émotion ?

On est en plein pop psy ici! Sinon heu...toutes aucune, pour moi, je les exprime auprès d'intimes, mais pas besoin de m'épivarder à droite et gauche pour déverser mes émotions. (et je souhaite que tous agissent ainsi envers moi, autrement dit, le human interest m'intéresse peu) Et il y a l'art, le sport, enfin, plein de domaine pour s'exprimer. Je ne trouve pas qu'exprimer ses émotions soient mal perçues, au contraire, c'est surévalué, ne met-on pas la communication sur un piédestal ces dernières années? Tout l,monde a son mot à dire sur tout, alors qu'on s'en passerait pour beaucoup, tous veut tellement exprimer ses "émotions", alors que beaucoup s'en fout , toujours le MOIMOIMOI. Si on arrêtait de se regarder le nombril pour lever un peu notre regard.

Je me souviens, au début de mon long cheminement psychothérapeutique, d'avoir goûté à la GESTALT.Ouillouilleouille !!

s'asseoir à la place du personnage "imaginaire" (souvent un parent) qui est en face de soi et SE parler et SE voir comme l'on imagine que "l'autre" nous voit et nous parle !!! Très difficile et très lacrymogène...

Les méthodes comportant des "jeux de rôles" ne sont pas non plus piquées des hannetons !

C'est fou ce que l'on peut imaginer de bien ou de mal dans les intentions et le regard que nous porte "l'autre".

J'ai (essayé) ma vie durant de retenir une leçon apprise en psychothérapie : "plutôt que d'IMAGINER ce que elle ou lui pensent de toi, DEMANDES-LEUR !!!

c'est un exercice que l'on peut faire soi-même, s'observer soi-même, exactement comme on peut dire "je parle avec moi-même", on peut s'observer soi-même, et faire son propre jugement. Par le moyen de notre conscience. Notre conscience qui nous parle, nous montre, tel qu'elle nous voit.

Tu te positionnes penseur, qui regarde ton toi "personne", et laisse aller ce qui vient, juste écouter et voir.

ah c'est ça dont tu parlais :D comme quoi.......

Pour la méthode en elle même je ne sais pas si elle est efficace pour tout le monde parce que sérieusement je pourrais regarder Bambi 10 fois de suite à la télé que je serais autant touchée

Oui, c'est de ce topic dont je parlais :)

moi aussi pour Bambi mais ce n'est pas le même registre d'émotions, cette émotion vient là vient du coeur comme toute émotion, mais sans aucune charge émotionnelle à cause d'un vécu (sauf exceptions), juste parce que nous sommes des personnes aimantes, donc sensibles à l'amour, et l'abandon de l'amour procure une (plus ou moins) grande émotion.

Quand tu es émotive tu ne fais pas le tri entre intimes ou pas intimes parce que tu n'as pas la maîtrise. Tu as déjà pleuré devant une œuvre d'art parce que tu la trouvais divinement belle ? Tu as déjà pleuré devant un paysage de campagne au petit matin ? Tu as déjà pleuré à l'odeur d'un petit pain au chocolat bien chaud qui te ramène à des souvenirs ?

Le problème avec la société c'est qu'un émotif est vite qualifié de fragile alors que ça n'a rien à voir. Les larmes agacent. Et quand tu bosses dans un métier où il est malvenu de montrer ses émotions c'est tout une histoire. D'ailleurs connais tu un métier où il est légitime de montrer une émotion ?

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Avec mon cerf-volant je n'avais pas fait le rapprochement avec le sujet que tu viens de créer :"les gens ne savent-ils plus penser par eux-même" celui-ci et le tien me paraissent tout à fait complémentaires. Pour moi, penser par soi-même c'est SE montrer et CE montrer implique FORCEMENT des émotions (tristesse,joie,colère,peur) Le 29 septembre en ouvrant la porte de forum fr, j'ai aussitôt remarqué -surtout dans les sujets les plus polémiques- l'absence ou quasi absence d'expressions émotionnelles "personnelles", vite remplacées par des émotions collectives et impersonnelles. Ecrire par exemple : Oui ! Tous ces islamistes, faudrait les renvoyer dans leurs pays, en ayant la quasi-certitude d'une approbation bienveillante des lecteurs, n'est pas la même chose que dire :JE ne peut plus supporter ces islamistes, JE voudrais pouvoir les renvoyer dans leur pays !! Là au moins on exprime une pensée (car s'en est une) personnelle, on s'implique émotionnellement dans quelque chose qui nous concerne.Je ne "sais pas si ça vous touche", mais "moi ça me touche"

Je trouve qu'à ce moment-là, les discussions deviennent beaucoup interressantes, de personnes à personnes.

Celà dit, et c'est déplorable, l'émotion qui a le moins droit de cité est la colère. C'est bien justement parce que la société à tant de mal à accepter la colère (qu'elle juge négative, ce qui est ridicule) qu'il y a tant de violences et de haine. La haine est ce qu'il nous reste lorsque la colère nous est interdite, et malheureusement la haine ne se dirige que rarement vers la personne qui l'a suscité mais bien souvent contre des innocents. Je me suis fait agresser par un arabe, il faut foutre TOUS les arabes dehors etc. etc.

Moi je dois m'astreindre a une discipline sans faille pour éviter de montrer mes émotions.

Par exemple à chaque fois qu'un enfoiré s'adresse à moi, il a en général le culot de commencer par : "salut ça va ", c'est immonde. Devant ce genre d'agression j'oscille suivant les jours entre l'envie de lui balancer mon poing dans la figure ou celle de fondre en larmes. Mais stoïque, je lui rétorque sèchement : "ça va et toi ? ".

Inuitile de vous dire que la conversation est mal engagée !

Des fois le type insiste et rajoute : "qu'est-ce que tu deviens, ça fait un bail ? " Je lui lance alors un regard haineux et balance sans sommation : "on fait aller ". Ou sinon je trépigne et tape violemment du pied au sol : grâce à un long enseignement chez un maître zen, j'en ai en effet totalement fini avec mes hululements convulsifs (question de volonté).

Pour ce qui est des femmes, la charte m'interdit de narrer ici la façon dont ça se passe. Mais je me débrouille très bien aussi, même si, j'ignore pourquoi, j'ai du mal à stabiliser ma relation avec elles et elles semblent même m'éviter.

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Avec mon cerf-volant je n'avais pas fait le rapprochement avec le sujet que tu viens de créer :"les gens ne savent-ils plus penser par eux-même" celui-ci et le tien me paraissent tout à fait complémentaires. Pour moi, penser par soi-même c'est SE montrer et CE montrer implique FORCEMENT des émotions (tristesse,joie,colère,peur) Le 29 septembre en ouvrant la porte de forum fr, j'ai aussitôt remarqué -surtout dans les sujets les plus polémiques- l'absence ou quasi absence d'expressions émotionnelles "personnelles", vite remplacées par des émotions collectives et impersonnelles. Ecrire par exemple : Oui ! Tous ces islamistes, faudrait les renvoyer dans leurs pays, en ayant la quasi-certitude d'une approbation bienveillante des lecteurs, n'est pas la même chose que dire :JE ne peut plus supporter ces islamistes, JE voudrais pouvoir les renvoyer dans leur pays !! Là au moins on exprime une pensée (car s'en est une) personnelle, on s'implique émotionnellement dans quelque chose qui nous concerne.Je ne "sais pas si ça vous touche", mais "moi ça me touche"

Je trouve qu'à ce moment-là, les discussions deviennent beaucoup interressantes, de personnes à personnes.

Celà dit, et c'est déplorable, l'émotion qui a le moins droit de cité est la colère. C'est bien justement parce que la société à tant de mal à accepter la colère (qu'elle juge négative, ce qui est ridicule) qu'il y a tant de violences et de haine. La haine est ce qu'il nous reste lorsque la colère nous est interdite, et malheureusement la haine ne se dirige que rarement vers la personne qui l'a suscité mais bien souvent contre des innocents. Je me suis fait agresser par un arabe, il faut foutre TOUS les arabes dehors etc. etc.

Je n'y avais jamais pensé mais c'est bien vrai ça, "la haine est ce qu'il nous reste lorsque la colère nous est interdite" elle est très belle et très vraie cette phrase;

Mais si la haine est en lien avec la colère, ce qui me semble très pertinent. Alors qu'est ce qui est en lien avec les autres émotions ? la tristesse, la peur....?

Moi je dois m'astreindre a une discipline sans faille pour éviter de montrer mes émotions.

Par exemple à chaque fois qu'un enfoiré s'adresse à moi, il a en général le culot de commencer par : "salut ça va ", c'est immonde. Devant ce genre d'agression j'oscille suivant les jours entre l'envie de lui balancer mon poing dans la figure ou celle de fondre en larmes. Mais stoïque, je lui rétorque sèchement : "ça va et toi ? ".

Inuitile de vous dire que la conversation est mal engagée !

Des fois le type insiste et rajoute : "qu'est-ce que tu deviens, ça fait un bail ? " Je lui lance alors un regard haineux et balance sans sommation : "on fait aller ". Ou sinon je trépigne et tape violemment du pied au sol : grâce à un long enseignement chez un maître zen, j'en ai en effet totalement fini avec mes hululements convulsifs (question de volonté).

Pour ce qui est des femmes, la charte m'interdit de narrer ici la façon dont ça se passe. Mais je me débrouille très bien aussi, même si, j'ignore pourquoi, j'ai du mal à stabiliser ma relation avec elles et elles semblent même m'éviter.

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Ce genre de propos qui ne servent à rien "salut ça va ?" c'est aussi pour engager la conversation lorsqu'on ne sait pas quoi dire mais qu'on a envie de communiquer avec la personne. Donc au lieu de t'énerver tu devrais peut être chercher quelque chose de plus constructif à dire non ? sauf évidemment si tu n'as aucune envie de discuter avec la personne.

Les émotions sont les reflets de l'âme . C'est une façon ( spirituelle ) de communiquer ce qui se passe réellement au plus profond de nous même .

Moi je dois m'astreindre a une discipline sans faille pour éviter de montrer mes émotions.

Par exemple à chaque fois qu'un enfoiré s'adresse à moi, il a en général le culot de commencer par : "salut ça va ", c'est immonde. Devant ce genre d'agression j'oscille suivant les jours entre l'envie de lui balancer mon poing dans la figure ou celle de fondre en larmes. Mais stoïque, je lui rétorque sèchement : "ça va et toi ? ".

Inuitile de vous dire que la conversation est mal engagée !

Des fois le type insiste et rajoute : "qu'est-ce que tu deviens, ça fait un bail ? " Je lui lance alors un regard haineux et balance sans sommation : "on fait aller ". Ou sinon je trépigne et tape violemment du pied au sol : grâce à un long enseignement chez un maître zen, j'en ai en effet totalement fini avec mes hululements convulsifs (question de volonté).

Pour ce qui est des femmes, la charte m'interdit de narrer ici la façon dont ça se passe. Mais je me débrouille très bien aussi, même si, j'ignore pourquoi, j'ai du mal à stabiliser ma relation avec elles et elles semblent même m'éviter.

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Ah ! Chapati...Je ne te demande pas comment tu te portes, on s'est déjà dit bonjour

mais je voulais saluer ton courage d'avoir été indiscipliné l'espace d'un moment pour que l'on puisse mieux de connaître. Et en ce qui me conçerne, t'apprécier. :)

ON N'A PAS EVOQUE LA COLERE !!!

Et pourtant cette "émotion" est d'une importance capitale !!

Signal d'alarme que quel que chose ne nous convient pas dans ce que l'autre a dit, ou le regard qu'il porte sur nous. Que le garagiste n'a pas bien réparé notre voiture, que le voisin fait trop de bruit etc. etc. etc.

Les raisons d'être en colère sont innombrables et il faudrait un inventaire à la Prévert pour toutes les énumérer !

Malheureusement, et depuis fort longtemps, la société considère la colère comme un "sentiment négatif", un de ceux qu'il faut "réprimer au plus vite ou cacher dans le secret de l'alcôve.

Il n'y a pas de "mauvaise" émotion. La colère est un signal qu'il faut écouter attentivement et dont on ne peut se débarasser qu'en "l'exprimant". Si vous êtes dans une rage folle contre votre petit dernier, qui n'arrête pas de compulser son maudit smartphone au lieu de savourer le bon plat que vous avez mis des heures à lui préparer amoureusement, mesurez votre tension avant et après avoir piqué votre (bien légitime) colère ! Vous m'en direz tant !

A l'évidence, et c'est un pléonasme que de le dire, le stress et ses formes les plus graves que sont le burn-out et la dépression sont une conséquence directe et unique d'une ou de colères qui n'ont pu être exprimées à l'encontre de celui ou ceux qui en sont à l'origine... :bad:

ON N'A PAS EVOQUE LA COLERE !!!

Et pourtant cette "émotion" est d'une importance capitale !!

Signal d'alarme que quel que chose ne nous convient pas dans ce que l'autre a dit, ou le regard qu'il porte sur nous. Que le garagiste n'a pas bien réparé notre voiture, que le voisin fait trop de bruit etc. etc. etc.

Les raisons d'être en colère sont innombrables et il faudrait un inventaire à la Prévert pour toutes les énumérer !

Malheureusement, et depuis fort longtemps, la société considère la colère comme un "sentiment négatif", un de ceux qu'il faut "réprimer au plus vite ou cacher dans le secret de l'alcôve.

Il n'y a pas de "mauvaise" émotion. La colère est un signal qu'il faut écouter attentivement et dont on ne peut se débarasser qu'en "l'exprimant". Si vous êtes dans une rage folle contre votre petit dernier, qui n'arrête pas de compulser son maudit smartphone au lieu de savourer le bon plat que vous avez mis des heures à lui préparer amoureusement, mesurez votre tension avant et après avoir piqué votre (bien légitime) colère ! Vous m'en direz tant !

A l'évidence, et c'est un pléonasme que de le dire, le stress et ses formes les plus graves que sont le burn-out et la dépression sont une conséquence directe et unique d'une ou de colères qui n'ont pu être exprimées à l'encontre de celui ou ceux qui en sont à l'origine... :bad:

Et quand on ne ressent pas de colère quand quelque chose ne nous convient pas dans ce que l'autre a dit, ou le regard qu'il porte sur nous ? que notre réaction est simplement de penser qu'on a pas le même point de vue parce qu'on a pas la même éthique, point. Ou quand on est juste contrarié, sans ressentir de colère monter, face par exemple au garagiste qui s'est fichu de nous ou un (soi-disant) ami qui nous laisse tomber quand on a besoin de lui ?

Je ne me suis mise que 3 fois en colère dans ma vie, il y a bien longtemps. J'ai pris le temps d'examiner le pourquoi de cette colère. La première fois, la cause en était d'avoir supporté pendant 2 ans d'être trompée, le savoir, et de ne pas avoir dit ce que j'avais sur le coeur dès que je l'ai su, accumulant. Leçon tirée : dire tout de suite ce qui nous contrarie. La seconde fois au début de mon mariage, je sortais beaucoup avant, je me retrouve en cage après, et je laisse faire, sans trop insister pour sortir jusqu'au jour où la coupe a débordé face à un autre "non, on ne sort pas ce soir". Leçon tirée : ne pas devenir esclave de quelqu'un, même si on l'aime, la privation de liberté peut engendrer de la colère. Enfin la troisième fois, face à l'hypocrisie dans le milieu professionnel, on sait que certains sont hypocrites mais on fait avec, même système, on accumule. Leçon tirée : dans aucun contexte, il n'y a lieu de supporter l'hypocrisie et de jouer les sourds-muets à cause d'elle, le dire en face dès le départ, le plus courtoisement possible, afin que la relation ne devienne pas insupportable.

Déduction : c'est l'accumulation de choses qu'on renferme en soi qui provoque la colère le jour où on ouvre la porte pour les libérer.

Alors la "rage folle contre votre petit dernier, qui n'arrête pas de compulser son maudit smartphone au lieu de savourer le bon plat que vous avez mis des heures à lui préparer amoureusement", d'abord, identifier le responsable de cette situation, celui qui lui a offert le portable sans y mettre de conditions restrictives, ou le petit dernier tombé dans le piège de l'addiction à ce joujou ? Cette colère n'est-elle pas l'accumulation de la même situation qui se reproduit, sur laquelle on passe, on passe, jusqu'au jour où une goutte fait déborder le vase ?