Avant, c'était mieux ! Mythe ou réalité ?

Je ne l'ai pas passé le certificat d'études, c'était direct BEPC pour les élèves qui avaient de bonnes aptitudes leur permettant d'aller plus loin que ce premier certificat.

Et pourtant, des personnes qui ont eu le BAC de maintenant échoueraient au certificat d'études s'ils devaient le passer. La langue française était privilégiée, je me souviens des dictées : 5 fautes = 0, un accent circonflexe non mis ôtait 2 points, un simple accent grave ou aigu, 1 point il me semble, idem pour la ponctuation, les virgules comme les points virgules, et les points.

L'instituteur en dictant faisait un léger temps d'arrêt pour la virgule, un plus important pour le point virgule, et un silence plus long pour le point, baissant le ton à la fin de la phrase. Il fallait donc bien tendre l'oreille, il ne prononçait pas de la même manière le mot "tête" indiquant l'accent circonflexe, que le mot "tète". C'était presque de l'art d'être considéré bon en orthographe.

Le niveau scolaire n'a pas seulement un peu, mais énormément, régressé.

Si nous allions bien à l'école à pied nous aussi, mon frère, ma soeur et moi, nous avons eu la chance qu'elle n'était pas loin de la maison, pas plus de 300 m. Nous habitions un bourg d'un village de campagne, sans eau courante à la maison, nous allions chercher l'eau potable à des pompes ou des fontaines disposées l'une à l'entrée du village, la seconde en son milieu près de la boulangerie en face de l'église, et la fontaine plus vers la sortie. Pour nous c'était plus un jeu qu'une corvée d'aller chercher de l'eau, puisque nous en profitions pour nous éclabousser (l'été ou les jours sans trop de froid). En revanche, nous avons toujours eu le courant, même si les ampoules éclairaient peu (110 volts, le 220 était récent), c'était mieux que des lampes à pétrole ou des bougies comme ceux qui ne l'avaient pas encore. Il y avait beaucoup de retard dans les campagnes par rapport aux villes.

Et nous avions de vraies saisons, du gel dès les premiers jours de novembre, quasiment toujours de la neige pour noël jusqu'en mars, de beaux printemps (il n'était pas rare d'aller pique-niquer en forêt le 1er mai, il faisait beau), un bel été. On ne sortait jamais les géraniums avant le 1er mai, par crainte de les voir geler la nuit, et donc mourir.

Mais que signifie exactement "le niveau a baissé"?

Certes l'orthographe voire la langue française sont un peu moins bien respectés, ce qui est regrettable. Mais les exigences ont changé. Alors si les générations les plus récentes maîtrisent moins bien les règles d'orthographe, il me semble que la richesse de leur expression n'a pas diminué. Et comparer le certificat d'études et le bac n'a pas de sens : des savoir-faire bien spécifiques au certificat d'études; beaucoup plus de raisonnements abstraits au bac.

Mais que signifie exactement "le niveau a baissé"?

Certes l'orthographe voire la langue française sont un peu moins bien respectés, ce qui est regrettable. Mais les exigences ont changé. Alors si les générations les plus récentes maîtrisent moins bien les règles d'orthographe, il me semble que la richesse de leur expression n'a pas diminué. Et comparer le certificat d'études et le bac n'a pas de sens : des savoir-faire bien spécifiques au certificat d'études; beaucoup plus de raisonnements abstraits au bac.

Chez certains, il y a effectivement de la richesse d'expression, mais c'est loin d'être le cas pour tous. Il est préférable d'utiliser un langage simple à la portée de tous, qui ne sera pas moins riche pour autant face à un discours rempli de mots savants, qu'en finalité on ne retient pas parce que superficiel, sans fond malgré la forme.

Après pour les savoir faire, il est plus important qu'ils nous soient utiles au quotidien, dans nos vies, que des savoir faire qui n'auront jamais aucune utilité puisque jamais mis en pratique pour n'en avoir jamais l'opportunité.

Autrement dit, à quoi cela sert-il d'être savant si ce savoir faire ne sert à rien dans notre vie ? (je fais référence aux BACS +++++ qui ne trouvent pas de travail à moins de s'expatrier).

Nous habitions à l'époque en campagne mais n'étions pas des "campagnards" tels que vous les voyez, c'est-à-dire des paysans "de la ferme"! :smile2:

Vous auriez été déçu, pas d'accent particulier, du moins chez nous, en Maine et Loire, parce qu'arrivés dans ce village en Sarthe avec leur patois...le temps d'une année scolaire j'arrivais à le parler! ensuite le Mans et là, plus d'accent ni de patois!

Mes parents n'étaient pas des paysans, mes deux familles étaient plutôt du genre artisan et différents corps de métiers tenant magasins!

Petits bourgeois quoi!

Mon père était déjà militaire quand mes parents se sont mariés! Ils ont habité Versailles et Tours!

Pas grandes différences entre Angers et Saumur berceau de notre famille!

Il y aura toujours deux France, la France parisienne et la France "paysanne"! (pauvres parisiens qui ignorent leurs propres racines)!

Mais pour avoir beaucoup fréquenté cette région parisienne et Paris, jusque dans les années 70, avant les "grands changements", je peux vous affirmer qu'à l'époque les différences étaient quasiment inexistantes!

Nous pouvions enfants avec mon cousin aller dans des quartiers "chauds", celui des prostituées et des loubards, qui foutaient une paix royale aux mômes que nous étions!

Le quartier de la Goutte d'Or où je buvais mon café tous les vendredis soir avant d'aller rejoindre mon copain Porte de Clignancourt....

Saint Ouen où nous allions de nuit en petit groupe au cinéma en toute tranquillité!

Alors que vers la fin des années 80 et le début des années 90 je ne laissais aucun de mes enfants partir en voyage scolaire à Paris pour cause de métro obligatoire!

Métro que je prenais moi-même seule une décennie avant sans jamais aucun problème!

Je vis aujourd'hui dans un petit village aussi tranquille que celui de mon enfance!

Idem pour tous mes enfants!

Bien vivre, c'est tout un art...suffit juste de le cultiver!

Ouh lala ! Le quartier de la goutte est devenu la "casbah du croissant vert" et le café du vendredi soir est remplacé par le thé à la menthe qui se boit, prudemment , le dimanche matin, lorsque tout le monde dort ...

J'habite à un jet de cocktail molotov de la porte de Clignancourt et al-hamdou li-lâh je ne sors jamais la nuit !!!

Je me souviens que dans les années 50-60 un certain nombre de jeunes provinciaux venaient s'installer à Paris pour fuir une province étouffante et liberticide. Aujourd'hui c'est l'inverse qui se produit : de nombreux parisiens partent en province et je n'en ai jamais entendu un seul dire qu'il comptait s'installer à nouveau dans la capitale. Ici c'est l'isolement garanti. Si quelqu'un s'approche ne serait-ce que pour dire bonjour, on mets prudemment sa main au portefeuille !

J'ai eu un bon nombre de témoignages de pompiers charges de "ramasser" les cadavres de personnes âgées, mortes parfois depuis plusieurs semaines et que des voisins alertés par l'odeur...Bref !

Je me souviens que dans les années 50-60 un certain nombre de jeunes provinciaux venaient s'installer à Paris pour fuir une province étouffante et liberticide. Aujourd'hui c'est l'inverse qui se produit : de nombreux parisiens partent en province et je n'en ai jamais entendu un seul dire qu'il comptait s'installer à nouveau dans la capitale. Ici c'est l'isolement garanti. Si quelqu'un s'approche ne serait-ce que pour dire bonjour, on mets prudemment sa main au portefeuille !

J'ai eu un bon nombre de témoignages de pompiers charges de "ramasser" les cadavres de personnes âgées, mortes parfois depuis plusieurs semaines et que des voisins alertés par l'odeur...Bref !

Le Paris des années 50-60 devait être une pure merveille :) je ne l'ai connu qu'au début des années 70, j'ai adoré, mais pas partout. On allait aux puces, je devais avoir environ 15 ou 16 ans, se fringuer, comme les hippies, j'achetais du patchouli pour me parfumer, c'était trop bien :smile2:

Lorsque j'y suis retournée passer une semaine en 1992, j'ai pas trop aimé, et même pas du tout...

Je ne l'ai pas passé le certificat d'études, c'était direct BEPC pour les élèves qui avaient de bonnes aptitudes leur permettant d'aller plus loin que ce premier certificat.

Et pourtant, des personnes qui ont eu le BAC de maintenant échoueraient au certificat d'études s'ils devaient le passer. La langue française était privilégiée, je me souviens des dictées : 5 fautes = 0, un accent circonflexe non mis ôtait 2 points, un simple accent grave ou aigu, 1 point il me semble, idem pour la ponctuation, les virgules comme les points virgules, et les points.

L'instituteur en dictant faisait un léger temps d'arrêt pour la virgule, un plus important pour le point virgule, et un silence plus long pour le point, baissant le ton à la fin de la phrase. Il fallait donc bien tendre l'oreille, il ne prononçait pas de la même manière le mot "tête" indiquant l'accent circonflexe, que le mot "tète". C'était presque de l'art d'être considéré bon en orthographe.

Le niveau scolaire n'a pas seulement un peu, mais énormément, régressé.

Si nous allions bien à l'école à pied nous aussi, mon frère, ma soeur et moi, nous avons eu la chance qu'elle n'était pas loin de la maison, pas plus de 300 m. Nous habitions un bourg d'un village de campagne, sans eau courante à la maison, nous allions chercher l'eau potable à des pompes ou des fontaines disposées l'une à l'entrée du village, la seconde en son milieu près de la boulangerie en face de l'église, et la fontaine plus vers la sortie. Pour nous c'était plus un jeu qu'une corvée d'aller chercher de l'eau, puisque nous en profitions pour nous éclabousser (l'été ou les jours sans trop de froid). En revanche, nous avons toujours eu le courant, même si les ampoules éclairaient peu (110 volts, le 220 était récent), c'était mieux que des lampes à pétrole ou des bougies comme ceux qui ne l'avaient pas encore. Il y avait beaucoup de retard dans les campagnes par rapport aux villes.

Et nous avions de vraies saisons, du gel dès les premiers jours de novembre, quasiment toujours de la neige pour noël jusqu'en mars, de beaux printemps (il n'était pas rare d'aller pique-niquer en forêt le 1er mai, il faisait beau), un bel été. On ne sortait jamais les géraniums avant le 1er mai, par crainte de les voir geler la nuit, et donc mourir.

Malheureuse !!! "nous avions de VRAIES saisons" c'est un truc de "vieux" tu veux nous faire remarquer ou quoi ??

Comme toi je suis passé directo au bepc le certif était fini je crois. Mazette ! Quel niveau en orthographe (tu devrais vite jeter un coup d'oeil + mon commentaire sur le sujet : payer le train moins cher...) J'aimais bien quand l'instit prononçait exazgéremment chaque syllabes pour nous aiguiller vers la bonne orthographe : une fillllleu

va à la boulangerieu, sanzzz eau courante etc...

A la campagne, nous gens de la grande ville (villleu) raffolions de la (trop) fameuse cabane au fond du jardin où nous allions quand nous avions besoin !! Il suffisait de suivre les mouches (sic) pour la trouver. Une fois ouverte en un sinistre grincement la porte donnait sur une large planche joliment polie et agrémenté d'un trou de bon diamètre pour les petits et les graznds et dont l'odeur pestilencielle qui s'en dégageait ne laissait aucun doute sur l'usage auquel il était destiné...J'affectionnais particulièrement - en attendant - de lire la gazette locale, aimablement découpée en feuillets d'un plus bel effet. Avant c'était bien...

Mais que signifie exactement "le niveau a baissé"?

Certes l'orthographe voire la langue française sont un peu moins bien respectés, ce qui est regrettable. Mais les exigences ont changé. Alors si les générations les plus récentes maîtrisent moins bien les règles d'orthographe, il me semble que la richesse de leur expression n'a pas diminué. Et comparer le certificat d'études et le bac n'a pas de sens : des savoir-faire bien spécifiques au certificat d'études; beaucoup plus de raisonnements abstraits au bac.

Ah, non ! Pas d'accord on voit depuis un bon nombre d'années un certain nombre de jeunes et de moins jeunes faire de "graves" fautes d'orthographe. Ce ne sont pas des fautes d'étourderie ou des oublis grammaticaux, c'est une véritable impossibilité à écrire avac une orthographe rudimentaire ! On a vu recemment une émission ou des jeunes, très intelligents et s'exprimant avec un vocabulaire étendu, était incapable d'écrire une ligne sans faire de faute immédiatement visibles. Résultat : impossible ou très difficile de trouver du travail !!!

Ne parlons pas de la lecture qui là encore pour un certain nombre de jeunes devient aussi difficile que pour des gamins de 7 ou 8 ans. Je l'ai constaté à maintes reprises lorsque j'étais commerçant il y a plus de 20 ans !!!

J'ignore absolument à quoi tout ça est dû, je ne suis pas enseignant, mais il y a un serieux problème...

Malheureuse !!! "nous avions de VRAIES saisons" c'est un truc de "vieux" tu veux nous faire remarquer ou quoi ??

Comme toi je suis passé directo au bepc le certif était fini je crois. Mazette ! Quel niveau en orthographe (tu devrais vite jeter un coup d'oeil + mon commentaire sur le sujet : payer le train moins cher...) J'aimais bien quand l'instit prononçait exazgéremment chaque syllabes pour nous aiguiller vers la bonne orthographe : une fillllleu

va à la boulangerieu, sanzzz eau courante etc...

A la campagne, nous gens de la grande ville (villleu) raffolions de la (trop) fameuse cabane au fond du jardin où nous allions quand nous avions besoin !! Il suffisait de suivre les mouches (sic) pour la trouver. Une fois ouverte en un sinistre grincement la porte donnait sur une large planche joliment polie et agrémenté d'un trou de bon diamètre pour les petits et les graznds et dont l'odeur pestilencielle qui s'en dégageait ne laissait aucun doute sur l'usage auquel il était destiné...J'affectionnais particulièrement - en attendant - de lire la gazette locale, aimablement découpée en feuillets d'un plus bel effet. Avant c'était bien...

Tu as le don de me faire mourir de rireee avec autant de bons souvenirs :smile2:

Et l'instit répétait le mot pour lequel il craignait que nous fassions une faute :smile2:

Liaisons, tout y était, nous ne connaissions pas de personnes pouvant encore dire : qu'est ce que vous faisez ? en lieu et place de qu'est ce que vous faites :smile2:

Maître corbeau sur un arbre perché, Maîîître corbeau sur un arbre perché, tenait en son bec, tenait en son bek, un fromageee (intonation descendante). Maître Renard par l'odeur alléché, (intonation montante) Maîîître Renard par l'odeur alllllléché, etc etc. : :smile2:

La cabane au fond du jardin :D y en avait une aussi chez mes grands-parents, pour éviter d'avoir à rentrer dans la maison en cas d'urgence, ou en cas de besoin de lire le journal :D :D :D Mon frère ma soeur et moi, y allions, pour voir le ruisseau qui passait dessous

L'un de nos jeux favoris consistait à enduire de bouse de vache, récupérée avec un baton, les noeuds creux d'un énorme tronc d'arbre, couché au milieu du champ derrière la maison :D :smile2: des artistes en herbe, que veux tu, sculptures naturelles :smile2:

Je suis vraiment bouleversé en te lisant...

Si jeunes...

Je ne me rendais pas compte. Nous les petits bourgeois de Sceaux étions précieusement mis à l'écart de cette françe réelle. Celle où on ne triche pas monsieur, on ne ment pas. En vacances dans notre belle campagne du beau pays de Françe, avec nos braves paysans, fiers de leur noble métier etc. etc.

De bien belles images d'épinal sur nos livres de leçon de choses. Et dire que ces choses-là existaient vraiment !

Moi qui pensait qu'elles n'étaient là que pour embellir nos livres, qu'elles n'étaient pas "pour de vrai".

Lorsque nous descendions, avec papa, avec son beau costume, dans sa belle auto et que, avisant un brave homme de paysan avec ses sabots et sa ceinture en flanelle. - Ah ! pour aller à .... il faut prendre à droite etc.Et que nous pouffions de rire tant son accent était savoureux, exotique même...

Et dire que nous pensions que la campagne et ses campagnards n'était qu'un vaste décor pour nous extraire de l'ennui. Et nous en avions les moyens de nous extraire de l'ennui...

Lorsque pour la première fois notre cousin de "la campagne" découvrait "grâce" à nous la mer pour la première fois, et que son regard émerveillé qui faisait plaisir à voir nous surprenait.Longtemps après lorsque je narrais cet épisode avec la naïveté des gens de la ville : -tu te rends compte ! A 10 ans ! Il n'avait jamais vu la mer...

Merci morfou de me rappeler à ton bon souvenir... :)

Si ça doit pleurer dans les chaumières, je vais en remettre une chelou louche ;-)

Moi non plus je n'avais pas vu la mer à 10 ans, et de toute façons je ne voyais déjà plus mon père non plus alors ...

Il y a un paquet de trucs que j'avais pas vu à cet âge, mine de rien . Les jouets je les regardais sur le catalogue Manufrance, et ça a dû développer mon imagination je suppose...

Et les filles , ben à 15 ans , savez quoi ? Elles n'avaient pas encore vu le loup !;-)

Ah, non ! Pas d'accord on voit depuis un bon nombre d'années un certain nombre de jeunes et de moins jeunes faire de "graves" fautes d'orthographe. Ce ne sont pas des fautes d'étourderie ou des oublis grammaticaux, c'est une véritable impossibilité à écrire avac une orthographe rudimentaire ! On a vu recemment une émission ou des jeunes, très intelligents et s'exprimant avec un vocabulaire étendu, était incapable d'écrire une ligne sans faire de faute immédiatement visibles. Résultat : impossible ou très difficile de trouver du travail !!!

Ne parlons pas de la lecture qui là encore pour un certain nombre de jeunes devient aussi difficile que pour des gamins de 7 ou 8 ans. Je l'ai constaté à maintes reprises lorsque j'étais commerçant il y a plus de 20 ans !!!

J'ignore absolument à quoi tout ça est dû, je ne suis pas enseignant, mais il y a un serieux problème...

Je n'ai pas dis le contraire concernant l'orthographe (un désastre) voie la maîtrise de la langue écrite.

Par contre il y de moins en moins d'analphabètes et d'illettrés en France, d'autant que les critères pour évaluer les compétences en lecture sont devenus plus sévères.

Si ça doit pleurer dans les chaumières, je vais en remettre une chelou louche ;-)

Moi non plus je n'avais pas vu la mer à 10 ans, et de toute façons je ne voyais déjà plus mon père non plus alors ...

Il y a un paquet de trucs que j'avais pas vu à cet âge, mine de rien . Les jouets je les regardais sur le catalogue Manufrance, et ça a dû développer mon imagination je suppose...

Et les filles , ben à 15 ans , savez quoi ? Elles n'avaient pas encore vu le loup !;-)

j'ai eu la chance de voir la mer toute petite, nous habitions à 10 kms de la ville la proche de la mer, prenions le car chaque jeudi avec notre mère pour aller au marché, et cela fait, en attendant l'heure du car pour le retour, nous allions au bord de mer.

Quant aux jouets, noël consistait à n'en avoir qu'un chacun, agrémenté de clémentines et de sucre d'orge :) alors ce jouet, nous en prenions grand soin, étant l'unique par an.

En revanche, mon frère ayant 3 ans de + que moi, j'ai été débauchée très tôt pour tout savoir des garçons auprès de ses copains :blush: si nos parents avaient su ce que nous faisions, sous des tentes faites avec des pouches, ils auraient vite fait mis le hola ah les indiens et les cow-boys avaient bon dos :smile2:

Chez certains, il y a effectivement de la richesse d'expression, mais c'est loin d'être le cas pour tous. Il est préférable d'utiliser un langage simple à la portée de tous, qui ne sera pas moins riche pour autant face à un discours rempli de mots savants, qu'en finalité on ne retient pas parce que superficiel, sans fond malgré la forme.

Après pour les savoir faire, il est plus important qu'ils nous soient utiles au quotidien, dans nos vies, que des savoir faire qui n'auront jamais aucune utilité puisque jamais mis en pratique pour n'en avoir jamais l'opportunité.

Autrement dit, à quoi cela sert-il d'être savant si ce savoir faire ne sert à rien dans notre vie ? (je fais référence aux BACS +++++ qui ne trouvent pas de travail à moins de s'expatrier).

Mais même dans le fond, il me semble que les jeunes jonglent avec plus d'idées, manipulent beaucoup plus d'informations que nous le faisions au même âge.

Les savoirs et savoir-faire acquis lors de la scolarité en secondaire sont utiles dans notre société. Surtout, ils permettent de mieux s'adapter au monde du travail que ne pourraient le faire les savoirs et savoir-faire acquis pour obtenir le certificat d'études, abandonné parce qu'il n'était plus adapté aux exigences nouvelles du monde du travail et du système économique mondialisé.

Les diplômes ne garantissent pas l'emploi à 100%. Mais il reste une relative bonne protection contre le chômage.

Il faut ne pas oublier que l'école doit former les futurs citoyens au monde de demain. Pas à celui des années 50.

j'ai eu la chance de voir la mer toute petite, nous habitions à 10 kms de la ville la proche de la mer, prenions le car chaque jeudi avec notre mère pour aller au marché, et cela fait, en attendant l'heure du car pour le retour, nous allions au bord de mer.

Quant aux jouets, noël consistait à n'en avoir qu'un chacun, agrémenté de clémentines et de sucre d'orge :) alors ce jouet, nous en prenions grand soin, étant l'unique par an.

En revanche, mon frère ayant 3 ans de + que moi, j'ai été débauchée très tôt pour tout savoir des garçons auprès de ses copains :blush: si nos parents avaient su ce que nous faisions, sous des tentes faites avec des pouches, ils auraient vite fait mis le hola ah les indiens et les cow-boys avaient bon dos :smile2:

C'était les cow-boys et les indiens qui amenaient les loups?

j'ai eu la chance de voir la mer toute petite, nous habitions à 10 kms de la ville la proche de la mer, prenions le car chaque jeudi avec notre mère pour aller au marché, et cela fait, en attendant l'heure du car pour le retour, nous allions au bord de mer.

Quant aux jouets, noël consistait à n'en avoir qu'un chacun, agrémenté de clémentines et de sucre d'orge :) alors ce jouet, nous en prenions grand soin, étant l'unique par an.

En revanche, mon frère ayant 3 ans de + que moi, j'ai été débauchée très tôt pour tout savoir des garçons auprès de ses copains :blush: si nos parents avaient su ce que nous faisions, sous des tentes faites avec des pouches, ils auraient vite fait mis le hola ah les indiens et les cow-boys avaient bon dos :smile2:

"les indiens et les cow-boys avaient bon dos".....oui et encore là on ne parle que du dos ;-)

Comme le suggère la question de CAL22, je crois savoir que le loup était un animal vénéré par les indiens

Tout sexplique !;-)

Euh...qu'est-ce donc que les "pouches" ?

Entre les mouches, les louches, et maintenant les pouches....;-)

Si tu veux savoir ce que sont les "pouches", le mieux c'est de t'acheter un ipad.

Si tu veux savoir ce que sont les "pouches", le mieux c'est de t'acheter un ipad.

C'est hors de question !

Euh...pourquoi ?;-)

J'y pense tout d'un coup...en fait, je n'voudrais pas la jouer "hibernatus le retour" mais je m'aperçois que j'ignore aussi ce qu'est véritablement un ipad

hélas non... mais j'en ai un, d'un de mes amis Alain Emery, dans Crin blanc, trop mignon

http://www.allocine....&cfilm=161.html

En 1951, il avait 11 ans sauf erreur de ma part, alors que je suis née en 1956, mais l'avoir connu m'a marquée, énorme charisme. Je pense que lorsqu'il se revoit dans ce film, ça lui fait un drôle d'effet :)

Quand il nous parlait de Crin blanc (je l'ai connu vers les années 1975 et +) il en était fier (humblement). Crin blanc a sa statue à Ste Marie de la mer :) (pour ceux qui connaissent).

Crin blanc !!! J'ai encore un petit pincement au cœur d'y penser..Je suis allée aux Saintes cette été avec une copine..Si j'avais su je serais aller faire un pélerinage...

Ce qui était mieux avant, quand même, c'était les rouleaux à la réglisse.

Ceux de maintenant, je les trouve trop sucrés ...

Ou c'est mon goût qui a changé ? :gurp:

Surtout qu'en plus il y avait un bonbon de couleur au milieu... Moi je préférais les bâtons de réglisse...J'en ai regoûter il y a quelques temps, mais !!! désesption !!! ..Il faut toujours rester sur le goût d'enfance... C'est comme pour la soupe de poule de ma grand Mère..Jamais retrouvé le meme...

Et le poulet de La ferme rôti au four de ma maman.. Ce goût !!! On ne parle même pas du coq au vin ....délice des délices.....

Et les meringues du boulanger du village .Craquantes et moelleuses au milieu...

Quand aux escargot trouvés dans les orties...une merveille avec de la persillade..Pour les grenouilles, meme moment d'intense bonheur....

Pour les papilles, il n'y a pas photo , c'était mieux avant ..

Mais même dans le fond, il me semble que les jeunes jonglent avec plus d'idées, manipulent beaucoup plus d'informations que nous le faisions au même âge.

Les savoirs et savoir-faire acquis lors de la scolarité en secondaire sont utiles dans notre société. Surtout, ils permettent de mieux s'adapter au monde du travail que ne pourraient le faire les savoirs et savoir-faire acquis pour obtenir le certificat d'études, abandonné parce qu'il n'était plus adapté aux exigences nouvelles du monde du travail et du système économique mondialisé.

Les diplômes ne garantissent pas l'emploi à 100%. Mais il reste une relative bonne protection contre le chômage.

Il faut ne pas oublier que l'école doit former les futurs citoyens au monde de demain. Pas à celui des années 50.

C'était les cow-boys et les indiens qui amenaient les loups?

Moi je ne le pense pas, j'en suis sûr !!!

D'ailleurs il suffit de voir les films et documentaires de cette époque là. Parfois on paraissait niais, timides, mal dans notre peau. Les jeunes d'aujourd'hui sont beaucoup plus audacieux et surtout infiniment plus "créatifs". Il suffit de voir un certain nombre de sites internet pour s'en rendre compte...

C'est un peu normal, on a tendance à réagir en fonction des informations que nous fournissent les médias. Or les médias font leurs choux-gras de ce qui ne va pas, d'abord et avant tout. Je connais des gens dont les enfants sont dispersés un peu partout sur la planète, eux-même ayant changé de région (et il n'y a pas que pour des raisons de chômage) ça c'était très rare auparavant.

Et puis il n'y a plus ces différences absurdes de classes sociales comme on le voyait avant. Que çe soit dans l'habillement ou cette façon tellement plus agréable d'utiliser le tutoiement de se faire la bise au travail etc...Ca n'a l'air de rien, et probablement que les plus jeunes n'y font même pas attention, mais pour nous quelle différence !

Je crois que pour nous il est très facile ayant connu une "autre" france de juger et de critiquer tel ou tel aspect de la france d'aujourd'hui mais j'ai l'impression que les jeunes n'ont pas du tout la même vision des choses. Je ne sais pas pour vous, mais moi à 15 ans, je ne m'interressais qu'à l'avenir, au progrès, à demain !

Je me demande si doucement, subtilement, irrémédiablement, presque imperceptiblement on ne serait pas en train de devenir des...comment disent-ils déjà ? Bah ! j'ai oublié, ça doit être l'âge. La vieillesse...quel naufrage !

Mais que signifie exactement "le niveau a baissé"?

Certes l'orthographe voire la langue française sont un peu moins bien respectés, ce qui est regrettable. Mais les exigences ont changé. Alors si les générations les plus récentes maîtrisent moins bien les règles d'orthographe, il me semble que la richesse de leur expression n'a pas diminué. Et comparer le certificat d'études et le bac n'a pas de sens : des savoir-faire bien spécifiques au certificat d'études; beaucoup plus de raisonnements abstraits au bac.

Exact..On ne nous demandait pas de réfléchir..Juste d'apprendre par cœur...Celui ou celle qui pensait par lui même n'était pas considéré comme bon éléve..RROOO.j'en sait quelque chose...Que se soit au cathéchisme oû à l'école, les moutons étaient tres apréciés et meme encouragé à la délation..............Mouai !!!!..........

Le Paris des années 50-60 devait être une pure merveille :) je ne l'ai connu qu'au début des années 70, j'ai adoré, mais pas partout. On allait aux puces, je devais avoir environ 15 ou 16 ans, se fringuer, comme les hippies, j'achetais du patchouli pour me parfumer, c'était trop bien :smile2:

Lorsque j'y suis retournée passer une semaine en 1992, j'ai pas trop aimé, et même pas du tout...

C'te Chance !!!!

Malheureuse !!! "nous avions de VRAIES saisons" c'est un truc de "vieux" tu veux nous faire remarquer ou quoi ??

Comme toi je suis passé directo au bepc le certif était fini je crois. Mazette ! Quel niveau en orthographe (tu devrais vite jeter un coup d'oeil + mon commentaire sur le sujet : payer le train moins cher...) J'aimais bien quand l'instit prononçait exazgéremment chaque syllabes pour nous aiguiller vers la bonne orthographe : une fillllleu

va à la boulangerieu, sanzzz eau courante etc...

A la campagne, nous gens de la grande ville (villleu) raffolions de la (trop) fameuse cabane au fond du jardin où nous allions quand nous avions besoin !! Il suffisait de suivre les mouches (sic) pour la trouver. Une fois ouverte en un sinistre grincement la porte donnait sur une large planche joliment polie et agrémenté d'un trou de bon diamètre pour les petits et les graznds et dont l'odeur pestilencielle qui s'en dégageait ne laissait aucun doute sur l'usage auquel il était destiné...J'affectionnais particulièrement - en attendant - de lire la gazette locale, aimablement découpée en feuillets d'un plus bel effet. Avant c'était bien...

Nous c'était encore mieux..On allait à l'écurie avec notre morceau de journal.. Il y avait les mouches.Et les ..vaches... Et la bonne odeur de fumier....

Ah, non ! Pas d'accord on voit depuis un bon nombre d'années un certain nombre de jeunes et de moins jeunes faire de "graves" fautes d'orthographe. Ce ne sont pas des fautes d'étourderie ou des oublis grammaticaux, c'est une véritable impossibilité à écrire avac une orthographe rudimentaire ! On a vu recemment une émission ou des jeunes, très intelligents et s'exprimant avec un vocabulaire étendu, était incapable d'écrire une ligne sans faire de faute immédiatement visibles. Résultat : impossible ou très difficile de trouver du travail !!!

Ne parlons pas de la lecture qui là encore pour un certain nombre de jeunes devient aussi difficile que pour des gamins de 7 ou 8 ans. Je l'ai constaté à maintes reprises lorsque j'étais commerçant il y a plus de 20 ans !!!

J'ignore absolument à quoi tout ça est dû, je ne suis pas enseignant, mais il y a un serieux problème...

D'après ma sœur, instit de son état, les enfants ont de plus en plus un manque de concentration..Elle ne leurs fait que des séances de 20 mn par matière.Apres ils ont décroché.C'est sûrement une partie de l'explication...

Je n'ai pas dis le contraire concernant l'orthographe (un désastre) voie la maîtrise de la langue écrite.

Par contre il y de moins en moins d'analphabètes et d'illettrés en France, d'autant que les critères pour évaluer les compétences en lecture sont devenus plus sévères.

De toute ma scolarité à l'école primaire, je n'ai pas connue un seul élève qui ne savait pas écrire...Les maîtresses faisaient en sorte de leurs apprendre.Je me rapelle de Bernadette, elle n'était vraiment pas douée, mai les maîtresses se sont acharnées.Elle sait lire et écrire..meme si à 14 ans, elle a terminé au CM1...

Surtout qu'en plus il y avait un bonbon de couleur au milieu... Moi je préférais les bâtons de réglisse...J'en ai regoûter il y a quelques temps, mais !!! désesption !!! ..Il faut toujours rester sur le goût d'enfance... C'est comme pour la soupe de poule de ma grand Mère..Jamais retrouvé le meme...

Et le poulet de La ferme rôti au four de ma maman.. Ce goût !!! On ne parle même pas du coq au vin ....délice des délices.....

Et les meringues du boulanger du village .Craquantes et moelleuses au milieu...

Quand aux escargot trouvés dans les orties...une merveille avec de la persillade..Pour les grenouilles, meme moment d'intense bonheur....

Pour les papilles, il n'y a pas photo , c'était mieux avant ..

Déjà j'ai compté 6 fautes !!! 0/20 ça commence mal

Les escargots dans les orties !?!??? Mais d'habitude c'est mémé qu'on pousse dans les orties !!!

D'ailleurs tout le monde ne le sait pas, mais on fait de très bonnes soupes avec les orties. C'est "costaud" en goût mais très agréable...

A chaque fois que j'en ai eu l'occasion, je n'ai jamais résisté au plaisir de raconter à des américains que les français se délectaient de cuisses de grnouilles. Il fallait y aller progréssivement, avec pédagogie, en évoquant une saveur fine et subtile ressemblant à s'y méprendre à celle du poulet. Voyant leur visage se détendre progressivement, passant d'une moue réprobatrice à une attitude simplement compassionelle, et leur yeux comme hallucinés redevenir simplement très inquiets

Frogs !! frogs !! you eat frogs ???

Ne restait plus, en se tenant prudemment à distance et en espérant qu'ils ne soient pas armés, qu'à terminer sur un bon petit plat d'escargots : WHAT !!!!????

YOU EAT SNAILS !!!??? O MY GOD ! SNAILS !!! I don't believe that ! That's not possible...SNAILS !!!

Il ne restait plus alors qu'à s'éclipser, laissant le malheureux dans un état de prostration qui se prolongeait généralement jusqu'à la nuit...

Bien qu'aillant passé beaucoup de temps dans les orties quand il pleuvait...J'y ai trouvé des centaines d'escargots..Mais pas votre mamie...désolée....