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Grave, le film produit par Julie Gayet mal digéré par les spectateurs


Out of Paprika

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Membre, Piment doux, 105ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 995 messages
105ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Âmes sensibles s'abstenir. Produit par la compagne de François Hollande, le film de cannibales de Julia Ducournau a provoqué plusieurs évanouissements lors de sa présentation au festival international du film de Toronto.

On savait Julie Gayet adepte de projets parfois baroques. À en juger par les évanouissements en chaîne ayant rythmé la projection de sa dernière production lors du festival de Toronto, elle a visiblement franchi un nouveau palier assez inattendu avec Grave, film de Julia Ducournau décrivant la conversion forcée d'une adolescente au cannibalisme.

Garance Marillier y interprète une jeune végétarienne qui, lorsqu'elle intègre sa nouvelle école, est soumise à un bizutage à base de dégustation de viande humaine. Ce petit gueuleton semble avoir laissé un goût amer au public, puisqu'une ambulance aurait été appelée afin d'évacuer trois spectateurs «qui se sentaient mal», selon Ryan Werner, du Hollywood Reporter.

Lors de la dernière édition de la Semaine de la Critique, au Festival de Cannes, la présentation du film avait déjà déclenché des réactions de dégoût dignes de l'émoi suscité par Antichrist, le long-métrage sulfureux de Lars Van Trier sorti en 2009.

La société de production, dirigée par Julie Gayet, a également participé au financement de Taularde d'Audrey Estrougo avec Sophie Marceau dans le rôle-titre, film sorti en salles le 13 septembre qui, aux dernières nouvelles, n'a pas provoqué ni malaise, ni véritable engouement, chez les spectateurs.

http://www.lefigaro.fr/cinema/2016/09/15/03002-20160915ARTFIG00203--grave-le-film-produit-par-julie-gayet-mal-digere-par-les-spectateurs.php

Je n'avais pas entendu parler de ce film, mais l'histoire de la conversion du végétarisme au cannibalisme m'a interpellée.

Au-delà du débat sur la condition animale, il y a aussi cette histoire de "conversion" qu'on pourrait interpréter comme métaphore.

Drôle d'idée, mais je me dis que l'image associée au choc psycho a pu produire cet effet.

D'façon je n'aime pas du tout Julie Gayet.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 999 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

La recherche permanente au cinéma ,du plus trash, du plus scandaleux, du plus invraisemblable, du plus incroyable, au prétexte de se distinguer des autres et de faire parler de soi pour vendre,frise le ridicule, l'absurde, l'obscène, surtout la manipulation médiatique.

Effectivement, c'est Grave et c'est con à la fois!

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Membre, 64ans Posté(e)
S.A.S Membre 3 368 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

....et plus c'est c.ns ..... plus ça marche .

que faut il en penser ?

Les Romains offraient les jeux du cirque à leurs citoyens ..... pour les tenir sous contrôle .... ce qui n' a pas empêcher la décadence de leur civilisation .

Il y a comme une similitude de nos jours .... surtout au niveau de la décadence .

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Membre, Posté(e)
nemo 44 Membre 208 messages
Forumeur en herbe ‚
Posté(e)

Âmes sensibles s'abstenir. Produit par la compagne de François Hollande, le film de cannibales de Julia Ducournau a provoqué plusieurs évanouissements lors de sa présentation au festival international du film de Toronto.

On savait Julie Gayet adepte de projets parfois baroques. À en juger par les évanouissements en chaîne ayant rythmé la projection de sa dernière production lors du festival de Toronto, elle a visiblement franchi un nouveau palier assez inattendu avec Grave, film de Julia Ducournau décrivant la conversion forcée d'une adolescente au cannibalisme.

Garance Marillier y interprète une jeune végétarienne qui, lorsqu'elle intègre sa nouvelle école, est soumise à un bizutage à base de dégustation de viande humaine. Ce petit gueuleton semble avoir laissé un goût amer au public, puisqu'une ambulance aurait été appelée afin d'évacuer trois spectateurs «qui se sentaient mal», selon Ryan Werner, du Hollywood Reporter.

Lors de la dernière édition de la Semaine de la Critique, au Festival de Cannes, la présentation du film avait déjà déclenché des réactions de dégoût dignes de l'émoi suscité par Antichrist, le long-métrage sulfureux de Lars Van Trier sorti en 2009.

La société de production, dirigée par Julie Gayet, a également participé au financement de Taularde d'Audrey Estrougo avec Sophie Marceau dans le rôle-titre, film sorti en salles le 13 septembre qui, aux dernières nouvelles, n'a pas provoqué ni malaise, ni véritable engouement, chez les spectateurs.

http://www.lefigaro.fr/cinema/2016/09/15/03002-20160915ARTFIG00203--grave-le-film-produit-par-julie-gayet-mal-digere-par-les-spectateurs.php

Je n'avais pas entendu parler de ce film, mais l'histoire de la conversion du végétarisme au cannibalisme m'a interpellée.

Au-delà du débat sur la condition animale, il y a aussi cette histoire de "conversion" qu'on pourrait interpréter comme métaphore.

Drôle d'idée, mais je me dis que l'image associée au choc psycho a pu produire cet effet.

D'façon je n'aime pas du tout Julie Gayet.

Nous avons peut-être là une solution au coût énergétique de la viande animale, et aussi aux problèmes mondiaux de surpopulation... :bave:

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  • 2 semaines après...
Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 378 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

La recherche permanente au cinéma ,du plus trash, du plus scandaleux, du plus invraisemblable, du plus incroyable, au prétexte de se distinguer des autres et de faire parler de soi pour vendre,frise le ridicule, l'absurde, l'obscène, surtout la manipulation médiatique.

Effectivement, c'est Grave et c'est con à la fois!

Invraisemblable, tu sais... Il existe des gens qui mangent leur propre chair. Ils se mutilent au moyen d'outils et mangent leur chair crying8vr.gif

(pas question ici de petites peaux ou des ongles, c'est beaucoup plus grave que ça)

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Membre, Piment doux, 105ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 995 messages
105ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Invraisemblable, tu sais... Il existe des gens qui mangent leur propre chair. Ils se mutilent au moyen d'outils et mangent leur chair :snif:

(pas question ici de petites peaux ou des ongles, c'est beaucoup plus grave que ça)

Ah.... mais arrête :snif:

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 41 570 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Invraisemblable, tu sais... Il existe des gens qui mangent leur propre chair. Ils se mutilent au moyen d'outils et mangent leur chair crying8vr.gif

(pas question ici de petites peaux ou des ongles, c'est beaucoup plus grave que ça)

C'est ça, vivre en autarcie ?

biggrin.gif

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 999 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Du coup, cette histoire éveille mon appétit!

Effectivement c'est l'heure de déjeuner, il est 12H 15laugh.gif

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Membre, Freak and geek, 46ans Posté(e)
Marla Membre 2 320 messages
46ans‚ Freak and geek,
Posté(e)

La recherche permanente au cinéma ,du plus trash, du plus scandaleux, du plus invraisemblable, du plus incroyable, au prétexte de se distinguer des autres et de faire parler de soi pour vendre,frise le ridicule, l'absurde, l'obscène, surtout la manipulation médiatique.

Effectivement, c'est Grave et c'est con à la fois!

Oui ce qui est con et grave c'est surtout ton analyse basique et simpliste du prétexte "de choquer pour vendre !

Le cinéma de genre, comme son nom l'indique est un cinéma particulier (et pas seulement dans le style pur gore) il existe du fantastique, de l'onirique, des délires à la Lynch et Cronenberg..;

Pour ce qui est de montrer le trash, les tabous et les tares de l'humanité, avant le cinéma, la littérature, la peinture... s'en sont chargés aussi, et pas que dans notre époque moderne...

Et sinon il y a une erreur dans l'article ce n'est pas de la viande humaine qu'on lui fait manger au début, mais du lapin.

Julia Ducournau est d'ailleurs très inspirée par Cronenberg et son rapport au corps et à la métamorphose psy et physique en "monstre".

C'est son premier long métrage, avant ça, elle a fait un court "Junior" avec la même actrice qui avait 12 ans à l'époque, qui parle du passage à l'adolescence et de la peur de la transformation et changement du corps qui ici est représentée au sens propre (un peu comme dans La Mouche)

Pour Grave, c'est le passage à l'âge adulte, la découverte de la sexualité qui sont prétextes aux changements et à la métamorphose (là aussi, le monstre n'est pas seulement psychologique)

Elle voulait parler des pires tabous de l'humanité, le meurtre, l'inceste, l'anthropophagie et a opté pour cette dernière car les autres sont déjà assez bien représentés. Elle voulait aussi bien sûr bousculer la morale des spectateurs en montrant un personnage principal auquel le public se serait identifié depuis le début, muterait en monstre tout en gardant l'empathie des spectateurs.

Pour la prod de Julie Gayet, je ne vois pas le rapport, il y a 3 sociétés de prod pour ce film et la Gayet n'est qu'une partenaire dans l'une d'elle.

Pour ce qui est du scandale et des spectateurs choqués (certains accusent toujours la prod de payer des gens pour le faire d'ailleurs, comme pour The Woman de Lucky McKee qui avait provoqué ce genre de réactions, par des spectateurs peu habitués aux films de genre, qui prennent tout au premier degré et comprennent tout l'inverse du propos du film).

Tant mieux pour elle, ça fait du bien au cinéma de genre français, en plus, dans ce genre les femmes talentueuses sont rares, Marina de van par exemple est assez semblable.

Et pour ceux qui comprennent l'anglais, en plus elle est trop drôle !

en plus, vu les retours en Fesi des "spécialistes", pour un premier film, en occultant le thème et le gore, elle a fait très fort, dans la maîtrises des tons, dans la réal et la photo...

A 32 ans, la réalisatrice a présenté son premier long-métrage, récit d'apprentissage de deux sœurs cannibales, à la Semaine de la critique. Rencontre avec cette amatrice de films d'horreur et passionnée par la transformation des corps.

Elle parle avec passion de David Cronenberg, dont elle a découvert les films dans le désordre, en commençant par Crash qui l'a mise « dans un état de malaise profond » tout en la fascinant « par ses images de corps-machines et la sexualité qui va avec. Ça a dû déclencher quelque chose puisqu'après j'ai tout vu de lui et je me suis mise à étudier son cinéma... » Ça n'étonne personne : Cronerbergien, son premier film, Grave (Semaine de la Critique), récit d'apprentissage de deux sœurs cannibales (vous avez bien lu), l'est assurément.

Cannes 2016 : entre amour et cannibalisme, “Grave” explore les plaisirs de la chair

Du coup, on voulait voir de nos yeux voir à quoi ressemblait une cinéaste qui filme sans sourciller une séance d'épilation du maillot se finissant par l'amputation et la dégustation d'un doigt, un corps d'homme trouvé au réveil à moitié mangé, vidé de son sang, des animaux qu'on endort pour les opérer, etc. Eh bien, Julia Ducournau, 32 ans, est une grande et belle femme blonde, qui ne se séparera pas de son blouson de cuir et de ses lunettes noires tout au long de l'interview – si, par demande spéciale, tout à la fin, on verra ses yeux marron...

Enfance normale et adolescence studieuse, à Paris, où elle entend les conversations de ses parents, lui dermato, elle gynéco, grâce à quoi « la transformation du corps [l'a] toujours passionnée ». Après ses études de lettres, elle entend parler de la Femis, passe à 20 ans le concours en spécialité scénario. « J'ai toujours voulu écrire, et j'ai toujours aimé le cinéma, parce que mes parents étaient très cinéphiles. Ecrire des scénarios, ça me paraissait possible. » Son goût du cinéma de genre, c'est justement, selon elle, ce qui lui a permis de rentrer dans la prestigieuse école. « Parce que nous n'étions pas très nombreux sur ce créneau-là, que le cinéma français ne favorise pas forcément. » De fait, ses deux acolytes « fémissien » partageant sa cinéphilie, Thibault Emin et Ismaël El Iraki, ne sont pas, eux, encore passés au long métrage.

“J'ai toujours bien aimé qu'une image produise sur moi un effet physique.”

Après un téléfilm pour Canal+, Mange, en 2012 (un T et une bonne critique dans Télérama), elle écrit Grave avec l'idée de « lier la métamorphose physique à la métémorphose morale, de créer un personnage qui deviendrait un monstre alors que le spectateur lui a déjà donné son empathie ». Ne laissant rien au hasard, elle installe son récit dans un turbulent campus d'étudiants en médecine vétérinaire avec bizutage spectaculaire (et scènes de foule incroyablement maîtrisées), pour « confronter cette métamorphose avec une forme de normalité absurde. » Oui, la confrontation est payante…

« J'ai commencé très tôt à regarder des films d'horreur, se souvient-elle. Je les vois comme des cartoons, même si certains me font encore réagir : j'ai toujours bien aimé qu'une image produise sur moi un effet physique. Evidemment, parfois, les choses sont tellement outrées que l'effet s'émousse. » Elle cite néanmoins Insidious, de James Wan (2010), qui l'a fait « sauter de son siège cinquante fois..! » Gros respect pour ce cinéaste né en Malaisie, devenu nabab d'Hollywood avec la série Saw. « Insidious est une de mes claques les plus fortes, d'une beauté incroyable, il réinvente le film de fantômes, utilise la profondeur de champ d'une façon magnifique… » Au fait, à quel genre appartient Grave ? « Bonne question. C'est un crossover : comédie, drame, horreur ; ça existe à l'étranger, par exemple en Angleterre avec un cinéaste comme Ben Wheatley, pas du tout en France. D'où, sans doute, la difficulté qu'on a eue à trouver des financements. » Si Grave peut lancer la mode du film transgenre, franchement, on applaudira des deux mains – même celle à demi-dévorée par une antropophage de passage...

Je suis amoureuse heart.gif

Invraisemblable, tu sais... Il existe des gens qui mangent leur propre chair. Ils se mutilent au moyen d'outils et mangent leur chair crying8vr.gif

(pas question ici de petites peaux ou des ongles, c'est beaucoup plus grave que ça)

oui, Marina de Van en a fait son premier film d'ailleurs, Dans ma peau.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 378 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Oui voilà, je ne me souvenais plus du titre de ce film. J'étais tombée dessus un dimanche après-midi lazy, purée ça m'a bien réveillée !

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Invité O)))
Invités, Posté(e)
Invité O)))
Invité O))) Invités 0 message
Posté(e)

Invraisemblable, tu sais... Il existe des gens qui mangent leur propre chair. Ils se mutilent au moyen d'outils et mangent leur chair crying8vr.gif

(pas question ici de petites peaux ou des ongles, c'est beaucoup plus grave que ça)

Oui, c'est l'autophagie me semble t il,une maladie mentale assez grave.

La recherche permanente au cinéma ,du plus trash, du plus scandaleux, du plus invraisemblable, du plus incroyable, au prétexte de se distinguer des autres et de faire parler de soi pour vendre,frise le ridicule, l'absurde, l'obscène, surtout la manipulation médiatique.

Effectivement, c'est Grave et c'est con à la fois!

Montrer ce qu'il y a d'humain (et donc parfois ce qu'il y a de plus effrayant dans l'humain) n'est ni con, ni grave. C'est plutôt perspicace et courageux en fait.

Quant à parler de "vendre", la plupart des films jugés trop durs passent en -16, sinon en -18, ce qui au delà du buzz qu'ils suscitent, s’adjoint au final une exploitation commerciale en salle plutôt difficile pour "vendre" le film en question.

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