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La couleur indélébile


Anna Kronisme

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

y à il un mot pour définir l'acceptation de la douleur, de la souffrance? je ne crois pas que ce soit le masochisme qui lui prend plaisir à souffrir.

le texte laisse penser que le mal ou le bourreau parle lui de masochisme par opposition à son sadisme mais ce n'est pas ce que ressent la victime, elle ne prend pas plaisir à souffrir, elle l'accepte faute de mieux, par peur, et cette acceptation chacun la connait, pas forcément comme ici ou la victime se sent piégé dans une relation violente.

l'acceptation de la douleur et de la souffrance vient dès notre naissance et comme la nature est bien faite nos première années de souffrance en tout genre s'évapore dans une amnésie programmée mais ne reste elle pas quelque part en nous, bien caché mais présente, comme pour nous rappeler inconsciemment que nous somme vivant.

l'acceptation de la souffrance et sans doute une forme de lâcheté tout comme le courage, il sont deux faces d'une même pièce. l'un accepte de souffrir par peur de mourir l'autre par envie de vivre mais le courage mène un jour ou l'autre à l'acceptation de mourir.

on pourrait allé jusqu'à dire que nous naissons tous lâche et mourrons tous courageux quoi que l'inverse soit vrais aussi.

ce texte est une analogie du bien et du mal mais surtout que chaque souffrances, chaque douleurs, chaque traumatisme reste marqué indélébilement et éternellement de la couleur d'un bleu à l'âme. d’ailleurs c'est cette âme, celle de la victime qui parle en bleu et qui se justifie dans un plaisir masochiste à chaque réincarnation comme une recherche de cette souffrance en acceptant de retourner à la vie encore et encore.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Seul le pardon permet, non pas de reparer, mais de se detacher du bourreau. Nous agissons souvent comme si nous cherchions à reparer le passé, mais nous n'en avons pas le pouvoir. Que nous reste t-il alors comme solution, sinon tenter de laisser les epreuves que l'on a subi derrière nous, et tenter de couper les liens qui nous raccrochent à elles. Ces liens sont ces sentiments de rancune, de peur, de colère,de haine, de culpabilité, d'incomprehension, et un formidable sentiment d'injustice, qui nous enchaînent à notre passé douloureux. "Pardonnons à ceux qui nous ont offensé", oui mais par pour eux, mais juste pour se debarasser d'eux, pour les exorciser, de façon très egoîste . Qui etait le faible dans cette histoire? Qui merite d'avoir sa vie empoisonnée? Qui a agi en sorte d'avoir à culpabiliser? C'est par le pardon que l'on peut rendre à Cesar ce qui lui revient. Voila, en gros ce que m'inspire ce superbe texte.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Lire du masochisme dans ce texte, c'est légitimer et quasiment absoudre l'agresseur. C'est renier le désespoir, la honte, qui ne laissent jamais de répit. C'est ne pas comprendre cette peur, chevillée au corps, toujours, qui épuise dévore tout et paralyse.

Et pour moi, l'encre bleue n'est pas celle de son bourreau. C'est celle de sa terrible lucidité. Qui sait qu'elle sera à jamais marquée, indélébilement...

:plus: enfin !

Seul le pardon permet, non pas de reparer, mais de se detacher du bourreau. Nous agissons souvent comme si nous cherchions à reparer le passé, mais nous n'en avons pas le pouvoir. Que nous reste t-il alors comme solution, sinon tenter de laisser les epreuves que l'on a subi derrière nous, et tenter de couper les liens qui nous raccrochent à elles. Ces liens sont ces sentiments de rancune, de peur, de colère,de haine, de culpabilité, d'incomprehension, et un formidable sentiment d'injustice, qui nous enchaînent à notre passé douloureux. "Pardonnons à ceux qui nous ont offensé", oui mais par pour eux, mais juste pour se debarasser d'eux, pour les exorciser, de façon très egoîste . Qui etait le faible dans cette histoire? Qui merite d'avoir sa vie empoisonnée? Qui a agi en sorte d'avoir à culpabiliser? C'est par le pardon que l'on peut rendre à Cesar ce qui lui revient. Voila, en gros ce que m'inspire ce superbe texte.

donc tu pardonnerais aussi à tous ces massacre de l'histoire? comme si rien ne s'etait passé?

voyons un peu si cela t'était arrivé voir comment tu réagirais...:sleep:

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Non, pas comme si rien ne s'etait passé, pardonner ne veut pas dire oublier. C'est juste la seule manière de se detacher, de couper tout lien avec celui ou ceux qui t'on fait souffrir, et de retrouver la paix.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Et si l'heroine de ce poeme etait une femme brisée, avilie, corrompue, pleine de culpabilité ?

Qui acceptait la souffrance infligée par un bourreau quelconque pour se punir.

ça me fait étrangement penser a Nastassia Filippovna, La femme héroine principale de "l'Idiot" de Dostoievski.

Une femme d'une grande intelligence, au potentiel incroyable.

Orpheline, recueillie par un ami de son pére enfant et abusée et corrompue par lui.

Une femme se faisant passer pour ce qu'elle n'est pas pour s'autodétruire.

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Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Non, pas comme si rien ne s'etait passé, pardonner ne veut pas dire oublier. C'est juste la seule manière de se detacher, de couper tout lien avec celui ou ceux qui t'on fait souffrir, et de retrouver la paix.

Pardonner : c'est aussi accorder du crédit aux gens qui font le mal, trop facile: on fait du mal et après les autres pardonnent

s'en détacher , aller au delà: oui; pardonner : dans certains cas , c'est devenir tout aussi coupable que le bourreau.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Pardonner requiert plus de courage et de volonté mais c'est à ce prix que l'on se débarrasse de sa rancoeur, voire de sa haine, qui sont du poison pour la personne qui les éprouvent. Lis la dernière phrase du poème,( surtout pense à moi ....) elle résume à elle toute seule combien est fort le pouvoir que l'on donne à quelqu'un qui nous a nuit de continuer à nous nuire. Pas le choix, pardonner et faire le deuil, ou rester lié au passé et être hanté par un personnage qui devrait faire partie du passé.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 144 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

bonsoir

je le vois plutôt comme un être machiavélique qui détruit sa victime.

la victime subit et ne me semble pas masochiste, mais incapable de contrer son bourreau.

Bonsoir Cassandre,

Cela ne semble pas incompatible que le bourreau soit, malgré lui, sadique et que la victime soit, malgré elle, masochiste.

Dans la première partie du poème, ce qui attire l'attention, c'est la propension de la victime à relativiser, à minimiser, et finalement à tout refouler (son émotion de peur relativisée en "plus de peur que de mal", sa sensation que ça fait mal se métamorphosant en "ça fait pas si mal"). A cela s'ajoute une forte inclination à s'auto-accuser (avec refoulement du sentiment de honte qui accompagne cette auto-accusation). Cela la conduit à faire porter la faute sur elle-même et non sur l'auteur des maltraitances, l'important étant pour elle de sauver les apparences - seule satisfaction / impératif égotique de la protagoniste. Pour quelle raison ?

Dans la deuxième partie du poème (en bleu), tout ce qui a été refoulé dans un premier temps refait surface, sous l'injonction d'une voie intérieure qui conduit la protagoniste à reconnaître l'existence de ses émotions et sensations refoulées après les épisodes de maltraitance. En réalité : Oui, ça fait mal... Oui, ça fait frémir...Oui, ça fait honte de se sentir coupable (d'avoir provoqué la colère de l'agresseur).

Mais cette prise de conscience n'est pas sans risque de délire d'interprétation.

Un élément important apparaît lors de l'auto-analyse, répété à deux reprises : "chose faible", "Toi, l'erreur", qui permet de comprendre pourquoi la protagoniste persiste à s'auto-accuser, à douter d'elle-même, à tergiverser, à relativiser, à minimiser. Parce qu'une voix ( manifestée depuis la petite enfance ? ou héritée de générations antérieures ? Oui, Cassandre !) n'a de cesse, ou n'a eu de cesse, de lui répéter qu'elle est une bonne à rien, ou pire encore une erreur de l'existence.

Tant que la protagoniste continuera de se taxer elle-même de "chose faible", ce qui est rappelé et confirmé en troisième partie, nous pouvons alors considérer que la cause est hélas perdue. Nous sommes dans un délire d'interprétation (du type auto-accusation mélancolique).

Sa seule raison d'exister, c'est quand ça fait mal, quand elle s'auto-accuse... Et elle est tellement faible, ou du moins a-t-elle fini par le croire, qu'il lui faudra un bourreau pour le lui rappeler jusqu'à la fin de ses jours (projection dans l'avenir souligné par l'emploi de verbes au futur).

La troisième partie, aussi brève qu'une sentence oraculaire, laisse transparaître une issue tragique, irrémédiable, compte tenu de la prégnance des "bleus d'ego" qu'il conviendra de camoufler afin de sauver les apparences.

***

Alors je me tourne vers Ping, le problème me semblant porter sur comment recouvrer une juste estime de soi.

La question est de savoir comment cette personne pourrait apprendre à ne plus se rabaisser, mais à retrouver au contraire force de caractère et assurance (dont elle a été privée / "castrée", comme dirait les poètes psyK) devant lui permettre enfin de se juger à sa juste valeur. Il me semble que cela ne sert à rien de pardonner ou d'accuser autrui, c à d de juger autrui, si l'on n'a pas une juste estime de soi.

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Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Pardonner requiert plus de courage et de volonté mais c'est à ce prix que l'on se débarrasse de sa rancoeur, voire de sa haine, qui sont du poison pour la personne qui les éprouvent. Lis la dernière phrase du poème,( surtout pense à moi ....) elle résume à elle toute seule combien est fort le pouvoir que l'on donne à quelqu'un qui nous a nuit de continuer à nous nuire. Pas le choix, pardonner et faire le deuil, ou rester lié au passé et être hanté par un personnage qui devrait faire partie du passé.

si pardonner peut être bénéfique , je suppose que le poison reste pareil, le seul allègement, sera de prendre cette supériorité sur l’autre en lui signifiant un pardon mais ça ne règle pas grand-chose (une forme de courage ou de faiblesse ? j’en sais rien, cela dépends)

Pour la dernière phrase du poème, il y’a des personnes qui font du mal mais n’en ont rien à faire de leur victimes, ils peuvent même oublier –vraiment oublier parcequ’ils ont une longue liste de victimes ou simuler parceque ça fait partie du jeu de détruire et faire semblant que non donc pour le ‘’pense à moi’’- c’est relatif -même très relatif que le bourreau puisse y penser comme elle croit.

Pardonner : non, je dirais plus passer à autre chose ou aller au-delà parceque oui ça continue à nuire à la victime et ça ne s’efface pas mais les victimes qui n'en sont pas complétement détruites apprennent à dompter ces douleurs (physiques ou psychiques) et vivre avec…ils n'ont pas d'autre choix, les monstres s'évaporent quand on leur fait face quoique l'amertume-la colère-la douleur restent là.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Tu sembles penser que le pardon est un cadeau fait à la personne malfaisante. Hors, de la haine de la victime à son égard, comme de son pardon, cette personne n'a en général que faire. Le pardon est un cadeau fait à soi-même. C'est se débarrasser de sentiments et d'affects qui maintiennent ouvertes les blessures et ça permet de faire le deuil de ce qui est passé.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Bonjour Tison2feu,

merci pour ta longue réponse explicative, il ne m'est pas encore possible malgré les années de pouvoir mettre les bons mots sur "ça"...toutefois pour moi le mot masochiste veut dire aimer souffrir et parfois rechercher la souffrance par autrui contre soi

et je ne peux pas laisser dire une telle chose! bien que ton explication de texte soit proche de la réalité de ce que vit la victime en tout cas celle décrite du post premier d'Anna...de ce que vivent toutes les victimes sauf qu'elles ne recherchent nullement la souffrance mais ne sont pas capables de s'en extirper... seules (ls) tout simplement!

pour beaucoup d'entre elles!

ou au prix d'un très grand effort et encore il faudrait qu'au delà de la prise de conscience et la force de s'éloigner de son bourreau elles les victimes, , puissent s'en guérir de sorte de ne pas retomber dans le même processus avec quelqu'un d'autre!

le bourreau le violent ne saurait exister si il n'y avait pas de victime potentielle.

S'il s'agit d'une fiction, l'écriture de l'auteur du texte est remarquable dans sa crudité réaliste et dans la description de l'intensité de sa souffrance.

Si ce texte reflète une réalité biographique la tristesse émotionnelle prend le pas sur l'art de l'écriture.

Ça peut être aussi les deux... ( écriture remarquable et réalité autobiographique ).

Il me semble que l'héroïne se plait quelque peu dans le masochisme, comme si en enrichissant de réflexions les motivations de l'agresseur, elle élargissait volontairement ses plaies pour souffrir davantage.

Avez vous été une seule fois victime dans votre vie? avez vous vécu un seul traumatisme où vous vous sentiez ligotée enfermée incapable de réagir tant on vous avait interdit d e penser de bouger d'agir d'être? Savez vous au moins ce que c'est que de subir une situation sans pouvoir réagir? j'en doute :sleep:

quand je lis de vous: "il me semble que l'heroine se plait quelque peu dans le masochisme" j'ai tout simplement envie de hurler!...

et je me pose bcp de questions sur votre personnalité en vous lisant ici et là

c'est juste une simple réflexion.:mouai:

et là le pompon...quand vous dites..."elle élargissait volontairement ses plaiespour souffrir davantage!

vous n'avez rien compris! elle prend conscience de ses plaies en constatant à quel point elle souffre et peut être j'espère qu'à force de travail sur elle même elle sera à même de retourner la situation et s'enfuir loin de son bourreau

ce n'est pas parce que on comprend les choses que l'on s'aperçoit que ce que l'on vit n'est pas ce que l'on devrait accepter de vivre qu'on a suffisamment les moyens pour se défaire de son bourreau!!!!

:mouai:

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Tu sembles penser que le pardon est un cadeau fait à la personne malfaisante. Hors, de la haine de la victime à son égard, comme de son pardon, cette personne n'a en général que faire. Le pardon est un cadeau fait à soi-même. C'est se débarrasser de sentiments et d'affects qui maintiennent ouvertes les blessures et ça permet de faire le deuil de ce qui est passé.

bonjour,

je suis d'accord sur le fond ping mais là où je diverge c'est sur la notion de pardon à elle même

qu'a t elle fait cette victime en dehors du fait d'être faible pour devoir se pardonner?

se pardonner se faire un cadeau à elle même? je ne comprends pas...:gurp: se pardonner de quoi,? d'avoir eu des failles des faiblesses qui l'a conduite droit vers les bras et les coups de son bourreau, ? on marche sur la tête!

la victime se pose toujours bcp de questions pourquoi me frappe t il pourquoi je souffre pourquoi je laisse faire pourquoi je suis incapable de lui résister.... pourquoi pourquoi pourquoi............sans jamais trouver de reponse satisfaisante jusqu'au jour où il y aura un déclic en elle...il y a mille raisons qui fera que tel jour elel prendra conscience que ça suffit

mais pour bcp d'entre elles il sera trop tard :mouai:

les blessures ne pourront se refermer et encore mal cicatrisées bien souvent que le jour où elle comprendra le pourquoi et pourra partir loin de tout "ça"

le deuil se fera ensuite

et il n'y a rien à pardonner surtout pas à elle même!

si elle se met ds le processus mental " je dois me pardonner pour pouvoir aller de l'avant " c'est comme si elle se reconnaissait seule responsable de ce qu'elle avait vécu de ces violences en dédouanant son bourreau puisque lui n'avait pas besoin de se pardonner de ce qu'il lui avait fait subir! c'est comme si elle légitimait les actes de son bourreau comme si elle se disait " si le bourreau a existé c'est d e ma faute car j'etais trop fragile," et bien que sur le principe de base ça soit vrai, ça va encore l'enfermer dans un cercle de culpabilité : " ce qui m'est arrivé je l'ai voulu quelque part car si je ne l'avait pas désiré ça ne se serait pas passé, donc c'est de ma faute donc je dois me pardonner d'avoir été si faible"

c'est juste intolerable à mes yeux...! hélas la société pardonne aux bourreaux pas aux victimes! les victimes doivent passer à autre chose les victimes ne doivent plus penser à ça les victimes doivent se ressaisir les victimes doivent continuer à vivre...les bourreaux ont encore de beaux jours devant eux.

je m'arrête là.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 144 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Bonjour Tison2feu,

merci pour ta longue réponse explicative, il ne m'est pas encore possible malgré les années de pouvoir mettre les bons mots sur "ça"...toutefois pour moi le mot masochiste veut dire aimer souffrir et parfois rechercher la souffrance par autrui contre soi

et je ne peux pas laisser dire une telle chose! bien que ton explication de texte soit proche de la réalité de ce que vit la victime en tout cas celle décrite du post premier d'Anna...de ce que vivent toutes les victimes sauf qu'elles ne recherchent nullement la souffrance mais ne sont pas capables de s'en extirper... seules (ls) tout simplement!

pour beaucoup d'entre elles!

ou au prix d'un très grand effort et encore il faudrait qu'au delà de la prise de conscience et la force de s'éloigner de son bourreau elles les victimes, , puissent s'en guérir de sorte de ne pas retomber dans le même processus avec quelqu'un d'autre!

le bourreau le violent ne saurait exister si il n'y avait pas de victime potentielle.

Avez vous été une seule fois victime dans votre vie? avez vous vécu un seul traumatisme où vous vous sentiez ligotée enfermée incapable de réagir tant on vous avait interdit d e penser de bouger d'agir d'être? Savez vous au moins ce que c'est que de subir une situation sans pouvoir réagir? j'en doute :sleep:

quand je lis de vous: "il me semble que l'heroine se plait quelque peu dans le masochisme" j'ai tout simplement envie de hurler!...

et je me pose bcp de questions sur votre personnalité en vous lisant ici et là

c'est juste une simple réflexion.:mouai:

et là le pompon...quand vous dites..."elle élargissait volontairement ses plaiespour souffrir davantage!

vous n'avez rien compris! elle prend conscience de ses plaies en constatant à quel point elle souffre et peut être j'espère qu'à force de travail sur elle même elle sera à même de retourner la situation et s'enfuir loin de son bourreau

ce n'est pas parce que on comprend les choses que l'on s'aperçoit que ce que l'on vit n'est pas ce que l'on devrait accepter de vivre qu'on a suffisamment les moyens pour se défaire de son bourreau!!!!

:mouai:

Je crois qu'il y a un terrible malentendu, chère Cassandre, dans la mesure où je m'efforce de suivre de très près ce que dit ce poème. C'est bien la protagoniste du poème qui se persuade à l'idée qu'elle sera "une âme masochiste à la recherche de son bourreau".

Cela ne suppose en rien que toute personne ayant été victime de maltraitance soit masochiste et prenne plaisir à souffrir.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

:blush:.Tison2feu........

une interprétation différente du texte comme quoi

quand je lis le texte en bleu d'Anna J'y vois la réponse du bourreau à sa victime qui se plaint au debut du texte en noir

ecrit noir: victime

ecrit bleu: bourreau

selon ma compréhension du texte

et cette phrase qui dit: "tu ne seras qu'une âme masochiste à la recherche de son bourreau car même après ma mort..." c'est le bourreau qui répond à sa victime que même le jour où lui sera mort elle continuera à le vivre encore...c le bourreau qui traite sa victime de masochiste

le comble de l'horreur qd on voit ce qu'il lui fait subir comme si elle n'etait qu'un vulgaire jouet entre ses mains un pantin désarticulé...

j'ai hâte qu'elle nous revienne l'auteur, j'aimerais connaître son avis elle ne s'est toujours pas exprimée sur le sujet...

ANNA m'entends tu?

:D

bonne journée à toi, ;)

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Bien Cassandre 0101 !

(Soeur Anna que vois-tu ?

Je ne vois qu'une victime qui poudroie et un bourreau qui verdoie...)

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 144 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

:blush:.Tison2feu........

une interprétation différente du texte comme quoi

quand je lis le texte en bleu d'Anna J'y vois la réponse du bourreau à sa victime qui se plaint au debut du texte en noir

ecrit noir: victime

ecrit bleu: bourreau

selon ma compréhension du texte

et cette phrase qui dit: "tu ne seras qu'une âme masochiste à la recherche de son bourreau car même après ma mort..." c'est le bourreau qui répond à sa victime que même le jour où lui sera mort elle continuera à le vivre encore...c le bourreau qui traite sa victime de masochiste

le comble de l'horreur qd on voit ce qu'il lui fait subir comme si elle n'etait qu'un vulgaire jouet entre ses mains un pantin désarticulé...

j'ai hâte qu'elle nous revienne l'auteur, j'aimerais connaître son avis elle ne s'est toujours pas exprimée sur le sujet...

ANNA m'entends tu?

:D

bonne journée à toi, ;)

Ce qui semble donner beaucoup de consistance à ta lecture du poème, Cassandre, c'est le titre même du poème. ll s'agirait alors avant tout, aux yeux de notre amie poétesse vraiment talentueuse, de mettre en évidence l'ampleur des dégâts occasionnés par un pervers, et non pas de dresser le portrait d'une âme masochiste.

J'aurai fait mon possible pour animer la discussion. Faut dire que j'ai connu de près l'univers inimaginable de l'asile psychiatrique (pas en tant que patient, hein !), à t'arracher toutes les larmes de ton corps après chaque visite, ce qui a pu m'inciter à ne pas voir d'emblée, dans l'écrit en bleu, les paroles d'un bourreau pervers exerçant tout son son empire sur l'une de ses victimes.

wink1.gif

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

:blush:.Tison2feu........

une interprétation différente du texte comme quoi

quand je lis le texte en bleu d'Anna J'y vois la réponse du bourreau à sa victime qui se plaint au debut du texte en noir

ecrit noir: victime

ecrit bleu: bourreau

selon ma compréhension du texte

et cette phrase qui dit: "tu ne seras qu'une âme masochiste à la recherche de son bourreau car même après ma mort..." c'est le bourreau qui répond à sa victime que même le jour où lui sera mort elle continuera à le vivre encore...c le bourreau qui traite sa victime de masochiste

le comble de l'horreur qd on voit ce qu'il lui fait subir comme si elle n'etait qu'un vulgaire jouet entre ses mains un pantin désarticulé...

j'ai hâte qu'elle nous revienne l'auteur, j'aimerais connaître son avis elle ne s'est toujours pas exprimée sur le sujet...

ANNA m'entends tu?

:D

bonne journée à toi, ;)

je comprend votre interprétation mais elle n'est pas logique car le texte n'est pas écrit par deux personnes mais par une seul, la victime, qui interprète, intériorise , imagine son bourreau et quand vous faite cela c'est forcément une part de vous qui s'exprime.

je pense que tyson interprète bien le texte. j'ai moi même extrapolé mon interprétation sur la phrase, "car alors dans ton être je suis sans cesse réincarnée" ce qui ne signifie pas nécessairement que l'auteur croit dans la réincarnation car il est question ici du mal qui revient perpétuellement mais on peut l'extrapoler du fait que le subconscient de la personne emploi ce mot comme si son âme connaissait son sens, même si il est utilisé souvent pour parler de plusieurs vie dans une seul vie.

j'ai connu par le passé cette expérience indirectement à travers la violence conjugal d'un ami envers sa compagne. un jours je me suis interposé en pleine rue, pour que cet ami cesse de la frapper, je ne l'avais jamais vraiment vu faire mais là, en quelque seconde, des claques, des cris, puis un coup de pied au ventre, elle attendait son premier enfant, cause de cet accès de violence, j'ai foncé mais pendant que je contenais sa colère, j'ai pris une grande tarte dans la gueule, perdis une poignée de cheveux, c'était elle, il pris ça comme une preuve d'amour et moi pour du masochisme et c'est seulement des années plus tard que j'ai enfin comprit qu'elle était victime, qu'elle avait peur. je ne raconte pas tout mais j'ai suivi, j'ai compris, j'ai aidé comme je pouvais mais aussi, avec le temps, j'ai compris qu'il y avais deux victimes car ce bourreau ne faisait que répéter un schéma familial qui l'avais construit ainsi, c'est triste mais c'est souvent ainsi.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 144 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

De toute façon, les élèves ayant fait une mauvaise lecture du poème devraient être collés (Ces deux heures de colle étant surveillées par Anna, bien entendu zen.gif)

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 649 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Ce qui semble donner beaucoup de consistance à ta lecture du poème, Cassandre, c'est le titre même du poème. ll s'agirait alors avant tout, aux yeux de notre amie poétesse vraiment talentueuse, de mettre en évidence l'ampleur des dégâts occasionnés par un pervers, et non pas de dresser le portrait d'une âme masochiste.

J'aurai fait mon possible pour animer la discussion. Faut dire que j'ai connu de près l'univers inimaginable de l'asile psychiatrique (pas en tant que patient, hein !), à t'arracher toutes les larmes de ton corps après chaque visite, ce qui a pu m'inciter à ne pas voir d'emblée, dans l'écrit en bleu, les paroles d'un bourreau pervers exerçant tout son son empire sur l'une de ses victimes.

wink1.gif

Très enrichissant et instructif votre échange sur ce sujet complexe, tison2feu et Cassandre 0101.

Tous deux vous avez vraiment animé la discussion.mellow9wl.gif

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

Anna kronisme ou est tu ? nous attendons t'on intervention . attend tu l'opinion de nombreuses personnes ou à tu tendue un piège ?

tu est libre de choisir mais ... manifeste toi si tu le désir .

bonne soirée

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