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Nietzsche, correspondance


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"Nietzsche est en vogue aujourd'hui. Si ses contemporains ont laissé sa voix se perdre dans le silence, la postérité risque maintenant de l'étouffer sous l'amoncellement des livres qu'elle lui consacre et dont plus d'un voile la figure de ce philosophesous prétexte de l'éclairer.Il n'en est que plus nécessaire de laisser parler Nietzsche lui-même par ses lettres qui sont bien peu connues et méritent de l'être. Elles nous montrent les côtés cachés de sa vie et l'envers du canevas de son œuvre; elles seules nous permettent de suivre pas à pas le développement de sa pensée, de reconnaître comment, au prix de quelles souffrances il est arrivé à ses conclusions."

(Georges Walz)

Le 11 septembre 1879, à Peter Gatz:

Cher, cher ami, quand vous lirez ces lignes, mon manuscrit-Le voyageur et son ombre-sera entre vos mains. Qu'il vous présente lui-même sa requête, moi je n'en ai pas le courage. Mais je veux que vous partagiez aussi avec moi les quelques instants de bonheur dont je jouis en pensant que mon œuvre est maintenant achevée. Me voici à la fin de ma trente-cinquième année; "C'est le milieu de la vie", disait-on il y a quinze cents ans; c'est à cet âge que Dante eut sa vision, il en fait mention dans les premières paroles de son poème. Or, au milieu de la vie, "je sens la mort qui rode autour de moi", si près qu'elle peut me saisir d'une heure à l'autre. Vu la nature de mon mal, je dois m'attendre à une mort subite provoquée par des spasmes(...).

A cet égard, je me sens aujourd'hui pareil à l'homme le plus âgé, aussi en ce sens que j'ai accompli l'œuvre de ma vie.

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A Peter Gast, le 20 aout 1880:

Vous êtes fait d'un bois plus dur que moi, et vous pouvez placer plus haut votre idéal. Pour ma part, je souffre atrocement dès que je suis privé de sympathie. Ainsi, rien ne peut me compenser la perte de l'amitié de Wagner depuis quelques années. Que de fois je rêve de lui, et chaque fois, c'est pour revivre notre douce intimité d'antan. Jamais parole mauvaise ne tomba entre nous, dans mes rêves non plus; mais que de propos encourageants et gais, jamais peut-être je n'ai tant ri avec personne.. Maintenant, c'est fini, et que me sert-il d'avoir raison contre lui à bien des égards! Comme si cela pouvait effacer de ma mémoire l'amitié perdue! Et j'avais déjà vécu autrefois chose pareille, et je la revivrai sans doute encore. Ce sont là les sacrifices les plus durs que réclame de moi la marche de ma vie et de ma pensée. Aujourd'hui encore, toute ma philosophie se trouve ébranlée pour peu que je cause pendant une heure avec des gens totalement étrangers qui me sont sympathiques. Il me paraît si insensé d'insister pour avoir raison, fût-ce au prix de l'affection, et de ne pouvoir communiquer ce qu'on a de plus précieux, de crainte de perdre les sympathies.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
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Aujourd'hui encore, toute ma philosophie se trouve ébranlée pour peu que je cause pendant une heure avec des gens totalement étrangers qui me sont sympathiques. Il me paraît si insensé d'insister pour avoir raison, fût-ce au prix de l'affection, et de ne pouvoir communiquer ce qu'on a de plus précieux, de crainte de perdre les sympathies.

Je ne sais pas si je peux me permettre d'intervenir, car il n'a pas été posé de problématique particulière, dans le cas où ce ne serait pas approprié, il suffira de ne pas en tenir compte.

Pour ma part, contrairement à Friedrich N., le problème ne vient pas d'un risque de perdre la sympathie des gens, mais plutôt d'être assez certain que cela passe à des année-lumières des préoccupations de mes interlocuteurs de chair et d'os, je suis obligé de tempérer mon ardeur philosophique, le souci n'est donc pas tant d'avoir raison ou tort, mais que autrui soit indifférent à des considérations réflexives, alors qu'il est beaucoup plus volontiers porté à donner son avis ou de rapporter celui d'un autre, ce qui est tout bonnement incompatible avec une démarche de penseur, si je devais fournir un seul mot, ce serait sans doute frustration, plutôt que risque de fâcherie.

Il n'est peut-être pas la peine que je précise que ma philosophie ne se trouve pas mise en péril à chaque rencontre que je fais, au contraire j'essaie de l'appliquer, en l'occurrence de ne pas forcer ceux qui n'y sont pas porté naturellement, de leur plein gré...

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Je ne sais pas si je peux me permettre d'intervenir, car il n'a pas été posé de problématique particulière, dans le cas où ce ne serait pas approprié, il suffira de ne pas en tenir compte.

Chacun peut se permettre d'intervenir, il n'y a pas de problématique particulière, juste le partage. Je ne sais pas si j'ai bien fait de poster ce sujet en philosophie, mais comme il concerne Nietzsche, j'ai pensé le mettre ici. C'est juste un éclairage sur le philosophe, par quelques extraits de sa correspondance. Chacun peut y réagir ou pas, à sa guise...

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
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A Peter Gast, le 20 aout 1880:

Vous êtes fait d'un bois plus dur que moi, et vous pouvez placer plus haut votre idéal. Pour ma part, je souffre atrocement dès que je suis privé de sympathie. Ainsi, rien ne peut me compenser la perte de l'amitié de Wagner depuis quelques années. Que de fois je rêve de lui, et chaque fois, c'est pour revivre notre douce intimité d'antan. Jamais parole mauvaise ne tomba entre nous, dans mes rêves non plus; mais que de propos encourageants et gais, jamais peut-être je n'ai tant ri avec personne.. Maintenant, c'est fini, et que me sert-il d'avoir raison contre lui à bien des égards! Comme si cela pouvait effacer de ma mémoire l'amitié perdue! Et j'avais déjà vécu autrefois chose pareille, et je la revivrai sans doute encore. Ce sont là les sacrifices les plus durs que réclame de moi la marche de ma vie et de ma pensée. Aujourd'hui encore, toute ma philosophie se trouve ébranlée pour peu que je cause pendant une heure avec des gens totalement étrangers qui me sont sympathiques. Il me paraît si insensé d'insister pour avoir raison, fût-ce au prix de l'affection, et de ne pouvoir communiquer ce qu'on a de plus précieux, de crainte de perdre les sympathies.

Vraiment touchant.

Un Nietzsche inconnu...

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Oui !

Nietzsche que l'on a pu dire penseur précurseur du nazisme aurait été au fond, un brave type...

Trop sensible !...

Au second degré, ça va pas arranger sa réputation !

Non ! c'est bien de le connaitre sous cet angle.

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Invité Invités 0 message
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A Franz Overbeck, le 30 juillet 1881:

Je suis tout surpris, tout ravi. J'ai un précurseur, et quel précurseur! Je ne connaissais presque pas Spinoza: avoir eu maintenant envie de le lire, voilà de "l'instinct". D'abord, la tendance générale de sa philosophie est la même que la mienne: faire de la connaissance la plus puissante des passions: puis je me retrouve encore dans cinq points essentiels de sa doctrine; ce penseur extraordinaire, le plus solitaire de tous, m'est aussi le plus apparenté dans ces points: il nie le libre-arbitre, la finalité; l'ordre moral de l'univers, l'altruisme, le mal. Bien que les divergences entre nous demeurent énormes, elles proviennent plutôt de la différence des temps, de l'état de la science et de la culture de l'esprit. En résumé, ma solitude qui, pareille à l'air des sommets très élevés, m'empêchait parfois de respirer et me faisait affluer le sang à la tête, est au moins devenue une solitude à deux.

-C'est singulier!

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Membre, Posté(e)
poxy91 Membre 126 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le "jeu" en vaut il la chandelle? Je n'ai jamais pu répondre à cette question. C'est pourquoi je n'avance pas ou peu. De plus je peux aussi douter de mon intelligence. J'ai peur quoi. La philosophie me fait peur ( pour moi elle est existentielle) , mes périodes d'éruditions me plonge toujours dans des crises profondes. En fin de compte je ne supporte pas la solitude. J'admire le courage d'un Nietzsche, d'un Spinoza,d'un Kierkegaard, d'un Stirner.... jusqu'à suffoquer dans ma petite vie.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

A Franz Overbeck, le 30 juillet 1881:

Je suis tout surpris, tout ravi. J'ai un précurseur, et quel précurseur! Je ne connaissais presque pas Spinoza: avoir eu maintenant envie de le lire, voilà de "l'instinct". D'abord, la tendance générale de sa philosophie est la même que la mienne: faire de la connaissance la plus puissante des passions: puis je me retrouve encore dans cinq points essentiels de sa doctrine; ce penseur extraordinaire, le plus solitaire de tous, m'est aussi le plus apparenté dans ces points: il nie le libre-arbitre, la finalité; l'ordre moral de l'univers, l'altruisme, le mal. Bien que les divergences entre nous demeurent énormes, elles proviennent plutôt de la différence des temps, de l'état de la science et de la culture de l'esprit. En résumé, ma solitude qui, pareille à l'air des sommets très élevés, m'empêchait parfois de respirer et me faisait affluer le sang à la tête, est au moins devenue une solitude à deux.

-C'est singulier!

Ben oui, Spinoza - et Nietzsche - bien avant Freud !

(c'est juste une parenthese en relation avec un autre fil)

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Ben oui, Spinoza - et Nietzsche - bien avant Freud !

(c'est juste une parenthese en relation avec un autre fil)

Si Deleuze dit que Spinoza est le prince des philosophes, c'est que ça doit être vrai.

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Invités, Posté(e)
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Invité Invités 0 message
Posté(e)

A Franz Overbeck, le 22 janvier 1883:

(...)

Je comprends maintenant quelle fut la valeur de la misanthropie pour tous les solitaires. Par malheur, ma nature veut juste le contraire. Je voudrais aussi posséder une foi inébranlable en moi-même, mais j'y suis encore moins porté, et pour cela, je suis bien trop souvent malade: tout changement de temps, tout ciel maussade provoquent en moi une forte angoisse. Le climat de l'été en Allemagne et celui de cet hiver ont été pour moi la pire des calamités. Au fond, le Gai savoir n'était pour moi qu'une manière débordante de me réjouir d'avoir eu un mois de ciel bleu au-dessus de ma tête. C'est que la maladie vous rend très modeste et d'une reconnaissance exagérée, ce qui fut aussi beaucoup trop souvent mon casà d'autres égards l'an dernier.

(...)

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Membre, Posté(e)
poxy91 Membre 126 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Peut être que Nietzsche n'est en fin de compte qu'un malade qui par celle- ci à compris que l'Homme était malade et qu'il a appelé de toute ses forces à la guérison? Le surhomme est - il l'homme? Quelle maladie nous à voler ce que nous sommes? Ce que je suis? Quelle maxime pourrait me rendre léger? Suis - je mon propre médecin?

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Membre, 64ans Posté(e)
S.A.S Membre 3 368 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

A poxy91 .... il n' existe pas de surhomme ..... mais il existe des ordures qui le croient .

... et c'est le devoir de ceux qui ( savent ) .... de montrer à ceux qui ne le savent pas ( encore ) .... qu'il existe une race de monstre ... qui veulent pervertir les gens qui cherche le chemin de la vérité .

Ceux qui cherchent sincèrement le chemin de la vérité ... se reconnaitront . :bo: .. Bienvenue à ceux qui se reconnaitront . :)

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Membre, Posté(e)
poxy91 Membre 126 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne suis pas ce que je crois et ce qu'ils croient. Mais malgré tout je suis le fils, le frère, le mari, le père, le collègue.... J'y crois mais refuse confusément de me laisser clouer là. La vérité? Plus rien à en dire et pourtant ça n’arrête pas de m'agiter, m'épuiser, me faire vivre au- delà. Le surhomme est en moi. Une ordure? Peut être. Un feu d'artifices parfois. Un jeu. La place qu'a laissé l'absent n'est en fin de compte que la manifestation de sa puissante impression qu'il eut sur moi.... Je crois. Je me reconnais. Merci.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Si Deleuze dit que Spinoza est le prince des philosophes, c'est que ça doit être vrai.

Ai-je tort de sentir dans cette phrase, un brin d'humour ?

Pour les lettres de Nietzsche, elles dévoilent un aspect de sa personnalité qu'on ne soupçonnait pas.

On aurait pu le croire dur, autoritaire dans sa pensée (n'est-ce pas sa moustache à la Staline qui nous a entrainés sur cette pente ?!)

mais cette dureté n'aurait été chez lui qu'imaginaire.

Comme une compensation de ce qu'il se sentait être à savoir le contraire ?

(Ces documents sont particulièrement appréciables.)

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Ben oui, Spinoza - et Nietzsche - bien avant Freud !

(c'est juste une parenthese en relation avec un autre fil)

Mais qu'est-ce que tu as contre Freud ?

ça tourne à la vendetta personnelle !

Moi, Freud, il ne m'est pas particulièrement sympathique.

Quand ce qu'il a dit me permet d'avancer dans ma réflexion, d'y voir plus clair (à mon avis) je m'en sers quand c'est pas le cas, je laisse.

Platon, Démocrite et même Epicure, c'est pareil.

Et Nietzsche aussi tiens !

J'ai gardé "la naissance de la tragédie" dans ma valise pendant des années sans en comprendre un mot,

et puis un jour ça a été comme une révélation : je l'ai dévoré !

Après j'aime bien le citer en contre-exemple pour mettre de l'ambiance dans les conversations :

"Si tu vas voir les femmes n'oublie pas le fouet !"

ça, ça m'amuse.

J'ai lu récemment le portrait de Montaigne que fait Onfray.

Maladif, impuissant, complexé... un humaniste !

Sous le nouvel éclairage de Nietzsche, on pourrait dire que le nietschéisme...

(Accroche-toi !)

est un Humanisme !

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
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Cette histoire de surhomme ne serait-elle pas ce rève ( impossible) d'un homme pouvant s'emanciper de la Loi?

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Mais qu'est-ce que tu as contre Freud ?

ça tourne à la vendetta personnelle !

Moi, Freud, il ne m'est pas particulièrement sympathique.

Moi non plus.

Sinon c'est ton interprétation (et pourquoi celle-là etc)

Association d'idée + information : Spinoza et Nietzsche, c'est rien de dire qu'ils préfigurent l'inconscient.

...

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Posté(e)

A Franz Overbeck, le 11 février 1883:

(...)

Je ne te le cacherai pas, cela va très mal. La nuit m'entoure une fois de plus. C'est comme s'il venait de faire un éclair. Un instant, je me suis trouvé baigné dans mon élément, dans ma lumière; et maintenant, c'est passé. Je crois que je marche irrémédiablement à ma ruine, à moins que quelque chose n'arrive, mais je ne sais vraiment quoi. Peut-être faut-il que quelqu'un m'emmène de force loin de l'Europe. Avec ma manière de tout rapporter aux lois physiques, j'ai maintenant l'impression d'être la victime d'une perturbation atmosphérique qui sévirait en Europe. Est-ce ma faute si je possède un sens de plus que les autres, et, par là, une source nouvelle et terrible de tourments?

Penser de la sorte, c'est déjà un soulagement-au moins n'ai-je pas besoin de rendre les hommes responsables de ma misère. Et cependant, je le pourrais!

Le canon d'un pistolet est maintenant pour moi une source de pensées relativement agréables.

Toute ma vie s'est désagrégée devant mes yeux. Toute cette vie inquiétante que je cache, qui fait tous les six ans un pas en avant, et ne veut au fond rien d'autre que de faire ce pas: alors que tout le reste, tous les hommes que je connais ne voient qu'un masque, et il me faut être constamment la victime de ce que je dois mener une vie cachée à tous. J'ai toujours été exposé aux hasards les plus cruels-ou plutôt, c'est moi-même qui ai transformé tous ces hasards en autant de cruautés.

(...)

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

C'est la/sa vie sociale où il se prétend porteur d'un masque, qu'il semble dire avoir l'impression de ne pouvoir que euh : jouer ?

Que doit-il "cacher" ?

.

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