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Invité Quasi-Modo

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

La psychanalyse a été créée à la fin du 19ème siècle et depuis les neurosciences ont fait des progrès considérables notamment sur la base de la méthode expérimentale et permis par l'imagerie fonctionnelle.

L'ambition de Freud était d'avoir une approche globale du psychisme humain. Pour cela il a utilisé des concepts d'anthropologie, de psychiatrie, de biologie voire de sciences physiques.

Mais sa théorie était surtout métaphorique. Et les découvertes en neurosciences rendent obsolètes les théories de la psychanalyse. Par contre l'approche clinique qu'elle a permis est encore utile pour que les patients soient amenés à donner un sens personnel aux difficultés qu'ils rencontrent. Elle peut donc être une aide pour aller mieux.

Si il y a bien une science à laquelle j'ai du mal à adhérer, c'est bien celle de la neuroscience, on en serait presque réduit à interpréter comme avec la tâche de Rorschach, ou encore de tenter de comprendre le fonctionnement d'un ordinateur à coup de scanner, pourtant pour ce dernier il est évident qu'il y a un hardware et des softwares, croire que cartographier le cerveau, même à renfort d'Irm-f, pourra nous faire comprendre les méandres de notre psyché, est à mon sens plus proche d'un acte divinatoire comme l'astrologie ou de tirer les cartes que d'une science rigoureuse, c'est à dire assez hasardeux !

Car un postulat de base de la neuroscience n'est sans doute même pas fondé, ni légitime, i.e.: que notre plan structural de connexion, et de répartition des fonctions cognitives si tant est qu'elle existe, soit identique/similaire chez le genre humain !

J'émets de sérieux doute sur ses prétentions, car les " cerveaux creux " nous ont montrés notre grande ignorance sur ce que l'on croyait savoir ou comprendre du cerveau, et que j'ai le sentiment que l'on serait plus volontiers dans une approche similaire à la situation de saisir l'hérédité en ne se concentrant que sur les chromosomes, si l'on ne fait que s'appuyer sur l'imagerie médicale, on passe à coté de l'essentiel, encore inatteignable...

Vouloir réduire notre activité cérébrale, ou pire notre pensée, à un jeu de transfert bien identifié est pour l'heure prématuré, imagine que dans un avenir proche, on s'aperçoive que notre cervelle a un fonctionnement moléculaire " parallèle ", par superposition d'états, tout ce que nous pensions savoir s'écroulerait immédiatement, comme cela a déjà plus ou moins était le cas, sous forme de déboire, avec les neurones artificiels dans le cadre de l'intelligence artificielle, où l'on s'est rendu compte que les astrocytes avaient une fonction non modélisée, non intégrée dans les modèles !

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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Ce que je dis, c'est que tout le monde en France fait de la psychologie en intégrant la psychanalyse comme si c'était un truc indiscutable. Mais peu importe, en fait j'ai pas/plus envie de discuter de ça. J'ai donné ailleurs, on tourne en rond. Moi le baratin de la psychanalyse, non pas trop.

L'inconscient n'a pas cinq ans, non je crois pas.

Mais quand c'est un problème d'Oedipe peut-être que ça marche, hein.

Parler, penser, c'est intéressant.

Dans les 98% de cas autres, chercher (plutôt) ailleurs, c'est aussi un truc dangereux, je crois, la psychanalyse.

Je vous laisse donc débattre...

.

Ce serait, d'après toi, pour 2% des cas un problème d'Oedipe... tu te bases sur quoi pour avancer cela ?

C'est quoi ce problème d'Oedipe, tu peux expliquer ? :mouai:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Quand un ami d'enfance avait une otite, sa mère, psychologue diplômée, prétendait que c'était parce qu'il ne voulait pas l'écouter. La maladie, le mal a dit...

C'est effectivement le risque lorsque l'on est spécialiste, on ne voit bien souvent que par le trou de sa serrure, d'où l'intérêt d'une culture plurielle, et/ou une certaine indépendance.

nothing.pngsekhmet, le 30 juillet 2016 - 23:57, dit :

Je me pose énormément de questions à ce sujet. Il y a des charlatans comme dans toutes professions. Faut-il prendre des antidépresseurs pendant des années ou consulter un psy ? Je suis touchée en plein cœur par ce sujet et je ne sais pas quoi faire

Bonjour, il y a divers méthodes donc tu as la possibilité de choisir sans prendre d'antidépresseurs et sans aller voir un psy. J'aurais tendance à conseiller une thérapie si la personne a eu ou a des problèmes qu'elle ne peut exprimer à ses proches parce que c'est très important de pouvoir parler quand les choses ne vont pas. Faire une thérapie peut t'aider à aller mieux et tu peux toujours arrêter si tu vois que cela ne t'apportes rien de positif. Je ne parlerais pas de charlatans dans cette profession mais je dirais que certains sont plus compétents que d'autres par le côté relation, l'écoute envers son patient, la compréhension...

Mais le mieux être dépend surtout du patient, s'il est motivé, s'il a envie de s'en sortir, s'il a un certain courage...Si tu t'inquiètes de tomber sur un psy qui n'est pas bien, tu peux te renseigner auprès de ton médecin traitant qui doit savoir plus ou moins ce qui pourrait te correspondre et au cas où tu pourrais être déçue suite à un ou plusieurs entretiens, tu peux aller en voir un autre qui sera mieux apte à t'aider.

Je me permets d'adjoindre ce passage:

Ce n'est effectivement pas évident, n'oublions pas que ce travail est avant tout du ressort du patient, avec la participation/l'aide du psychanalyste, c'est donc comme l'a dit Ping la combinaison/collaboration des deux qui peut porter ses fruits, si l'un seulement des deux n'est pas à la " hauteur ", cela ne donnera rien de bon, ça pourra même faire empirer aussi.

En tout état de cause, je te rejoins sur l'idée qu'il suffit parfois de tomber sur une oreille attentive et perspicace pour pouvoir venir en aide à la personne troublée, mais n'oublions pas que le condition sine qua none c'est que le " patient " désire/veuille découvrir quelque chose en lui ( on ne peut pas l'aider contre sa volonté ! ), je ne pense pas non plus que ce soit un gage de guérison assuré pour autant, si on arrive malgré tout à mettre la main sur un ou des éléments refoulés, de même qu'en médecine biologique, entre identifier éventuellement une anomalie et guérir, il y a encore tout un monde, en psychanalyse la situation est similaire, si on trouve quelques raisons enfouies d'un passé douloureux oublié, rien n'est moins sûr que cela suscitera une guérison/rémission spontanée !

Si on se sens bien avec tel individu, en confiance, alors ne serait-ce que par effet placebo, on a une carte à jouer vers une amélioration, sans oublier de partager une empathie réciproque, qui est aussi un excellent moyen de venir en aide efficacement à la personne.

La psychologie, voire même la psychanalyse, n'est pas que affaire d'experts à mon sens, bien qu'il faille rester vigilent aux personnalités compliquées qui peuvent entrainer avec elles celui qui leur vient en aide, comme lorsque l'on veut secourir une personne de la noyade, ce n'est jamais anodin...

( La psychanalyse est un moyen comme un autre de trouver une solution, l'introspection pourrait en être une autre, le sport aussi dans une certaine mesure, etc )

Mes amitiés, D-U

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Un petit mot quant aux neurosciences qui ont d'ailleurs déjà entamé une union des plus harmonieuses avec la psychanalyse... puisqu'il existe désormais la neuro-psychanalyse.

Dans ce court extrait, vous pourrez constater que les neurosciences n'ont aucune intention de remplacer ou d'annuler ou même de supplanter la psychanalyse puisqu'elles contribuent, en réalité, à l'accréditer (depuis l'temps que tout l'monde attend des preuves).

Avant les neurosciences, la psychanalyse était capable d'interpréter les souffrances ou les troubles du comportement de la petite fille comme étant liés au traumatisme subit par sa mère. Imaginons que la mère ne soit pas en état de témoigner qu'elle a effectivement subit un viol et que son enfant en est issue, alors l'interprétation peut passer pour de l'invention pure, de la folie de zinzin, de l'escroquerie.

Avec les neurosciences, est-il encore possible de douter ?

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Par jeu, j'ai été sur le divan, j'ai pas été déçu, j'ai rendu le soignant chabroc. Je l'ai payé pour qu'il soit mal à son aise et perde ses repères, je pouvais pas en faire moins, j'aurais bien aimé faire plus , mais il a du être hospitalisé. Sans compter que sa femme l'a plaqué. Le territoire je le connais je sais comment le parcourir de fond en comble, et surtout l'exploiter.

La ou c'était marrant c'est quand je lui disais de la fermer, que je le payait pour la fermer et qu'il m'écoute, alors qu'il était super mal, avec ces gens là faut être psychologiquement cruel et sans pitié.

Si tu veux parler payes pas un mec pour t'écouter , parle à ton mur c'est gratuit en plus et c'est plus performant. On parle à un type qui n'y pige que dale à ta vie, et toi même tu te trouve tes solutions.

Faut savoir que sur les psychanalyse, sur les 30% de réussites, enfin réussites c'est cocasse, la grande majorité se font d'elle même sans le moindre psy au final on se retrouve avec 1% de guérisons mais celle ci sont pas évidente. Tu vas discuter avec le curé , le rabbin ou l'imam, résultat bien meilleur. Mais c'est vrai que la psy te soulage , ça soulage très bien d'ailleurs que financièrement.

L'ambition de Freud elle est dans ses écrits qu'il faut lire, bon c'est en allemand. Se faire le plus de fric possible et atteindre à la gloire. Ne parlons surtout pas du cas d'Anna que Bauer à du reprendre en mains tellement Freud l'avait saccagé. Et sans compter les remarque de ses confrères sur ses méthodes douteuses.

Tu aurais donc un jour franchis la porte d'un analyste par jeu, juste pour te moquer de lui? En admettant que ça soit vrai, on pourrait dire que tu n'etais alors pas dans les meilleures dispositions pour arriver à un autre résultat que celui que tu avais deja decidé avant d'y aller. Drôle de hobby en tout cas, :blush:

Outre le fait que ton discours , encore une fois est insultant pour ceux qui sont allé au bout d'une longue et coûteuse analyse, mais ça, à la limite ce n'est pas grave du tout, il y a aussi le fait que peut-être, parmis les lecteurs de ce post, des gens sont actuellement en analyse, au prise avec leur transfert. Alors annoncer des chiffres ( sources?), (30% de reussite qui n'en seraient même pas), ou affirmer, sans preciser que ce n'est que ton avis, que la psychanalyse est une arnaque, n'est pas sympa pour eux. Quand à la vie de Freud quand il était petit et l'histoire de la psychanalyse, ça doit être à peu près le dernier des soucis d'un analysant. Quand je vais chez mon medecin, ce n'est pas la vie d'Hippocrate qui m'importe, mais que mon medecin soit un bon medecin.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Oui bien sûr, médecin-psychiatre et psychanalyste à la fois.

Je n'ai aucune confiance en quelqu'un qui porte à la fois une ceinture et des bretelles... en quelqu'un qui doute de son pantalon.

Frank, Il était une fois dans l'Ouest.

Un medecin est sensé prendre en charge un malade. Un analyste prendre en charge un analysant. Chacun son boulot.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Je n'en doute pas, tout comme Descartes ou Pasteur ont plagié d'une manière ou d'une autre le travail d'autres. De plus il y a eu au moins un philosophe* qui a entrevu l'inconscient bien avant Freud and Cie, trois siècles plus tôt, néanmoins, on ne peut tout retirer de son travail, comme la libido, le transfert, les résistances, les actes manqués ou lapsus, ce travail de jalons doit être salué, comme Mendel aura été une sorte d'étape en génétique.

* Montaigne à sa manière avait mis l'accent sur " le corps qui agit à la place ou à l'encontre de la volonté ", laissant entendre qu'il y avait d'autres forces agissantes que la " je " que l'on connaissait jusqu'alors.

Y-a un type qui s'appellait Antiphon le sophiste en 480 avant notre ère, qui pratiquait deja quelque chose de très ressemblant à la psychanalyse.

Quasi-modo, j'espère que tu ne me tiendras pas rigueur de la digression que je m'apprête à commettre mais, j'ai l'intention de répondre à ce que soulève, grands rires à l'appui, L'abbe resina en évoquant la question de l'argent ou disons, la place de l'argent dans l'espace de la cure analytique.

Il serait facile de penser que l'argent en espèces n'est destiné qu'à rentrer dans une poche secrète pour échapper aux taxes mais, je suis certaine que mon boulanger, mon buraliste et même mon cafetier s'opposeraient à ce que je les accuse d'être malhonnêtes... Je vais donc tenter une approche qui se veut simple, sans grandes théories.

Partons du principe qu'un inconscient, c'est grosso-modo, 5 ans d'âge mental.

Partons du principe, également, que pour un enfant de 5 ans, tout est jeu (et Je).

Nous avons donc ici deux principes qui nous permettent de nous situer dans une sphère de compréhension concernant ce fameux inconscient avec lequel le psychanalyste entre en conversation.

Avec le premier principe, le psychanalyste sait que la personne qui vient le consulter est en souffrance et ne comprend plus rien à sa vie. Il sait également que si elle en est là, c'est que quelque chose tend à se manifester, à coups de somatisations, de répétions compulsives, de lapsus, de mises en échec, d'effondrements psychiques, etc. Il sait qu'il va devoir mener une investigation, qu'il devra analyser, qu'il devra interpréter...

Mais ce qu'il sait encore davantage, c'est que la personne qui s'adresse à lui est précipitée hors du temps présent par ce quelque chose. Et pourtant, c'est bien ce qu'il se passe là, maintenant, tout de suite dans son existence qui l'a conduite à consulter, parce que ça déraille complet ! Mais son quelque chose s'agite car ce qu'il se passe là, maintenant, tout de suite dans son existence le renvoie à des situations du passé qu'il a très mal vécu ou à des préoccupations d'un futur qui le terrorisent.

Le psychanalyste aura donc la lourde tâche de toujours repositionner l'inconscient dans le présent, séance après séance, afin d’annihiler les angoisses et les complexes, ramollir les névroses et libérer le symptôme. Mais, le second principe nous dit bien que l'inconscient veut s'amuser et il se jouera du psychanalyste continuellement mais, s'il y a une chose avec laquelle il ne pourra pas rire, ce sera ce que lui coûte ce jeu. (L'argent a plusieurs fonctions symboliques et je ne veux pas m'éloigner en les énumérant une à une, je parlerai donc uniquement de son instrumentalisation inconsciente.). Le principe de réalité doit être posé d'emblée et l'argent virtuel ne serait qu'une possibilité supplémentaire d'amusement... Chèques ou cartes bancaires sont autant de jouets bien dangereux qui positionnent l'inconscient dans l'irréel, autrement dit, dans un temps qui n'existe pas (Ex : Combien de personnes souffrent de leur incapacité à gérer l'argent ? Beaucoup trop !). D'autant que le paiement est toujours différé, l'argent est toujours disponible durant le temps de la transaction bancaire, ce qui est trompeur pour l'inconscient. L'argent en "espèces", le vrai, le réel, celui-ci que nous pouvons sentir, toucher, regarder lorsque nous l'avons dans la main et le voir disparaître à mesure que nous le dépensons ; lorsqu'il n'y en a plus et que nous devons nous en procurer à nouveau, ce n'est pas si simple. Ce n'est pas marrant, ce n'est pas un jeu. Avec lui, pas moyen de nous extraire de notre actualité. Il est une règle. Une Loi.

L'argent est un des bords du cadre de la cure analytique. Mais attention, l'argent n'est rien d'autre qu'un paiement qui a pour principe de consolider l'engagement de l'analysant envers l'analyste. Ceux qui n'en ont pas devront "payer" autrement... Les enfants s'appliqueront dans le dessin...

Sus aux adorateurs de monnaie, si j'étais riche, je serais des pâtes aux oeufs.

Heureusement que je dessine pas trop mal...

Le coût d'une dixaine d'année d'analyse est à peu de chose près le prix d'une voiture de luxe. Certes, tu te retrouves au bout de ton analyse sans la voiture, mais avec l'avantage non négligeable de ne plus ressentir le besoin d'avoir une voiture/phallus, :smile2:

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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Je n'ai aucune confiance en quelqu'un qui porte à la fois une ceinture et des bretelles... en quelqu'un qui doute de son pantalon.

Frank, Il était une fois dans l'Ouest.

Un medecin est sensé prendre en charge un malade. Un analyste prendre en charge un analysant. Chacun son boulot.

Il ne faut rien généraliser... il y a des psychiatres qui, par soucis déontologiques, analysent

leur pratique médicale, et qui se tournent vers la psychanalyse, puis qui, convaincus, la pratiquent !

Les gens peuvent évoluer dans la vie... un jeune choisit une formation, un métier, puis

l'expérience et la maturation aidant, il peut modifier sa trajectoire et opter pour d'autres pratiques !

Il n'y a pas de contradiction à être médecin psychiatre et psychanalyste, on peut même estimer que la

personne est très qualifiée...et que ses patients/analysants sont en bonne main .

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Lien intéressant je dois l'avouer:

Un lien des plus utile sur le sujet http://www.psychaana...20-%2018.8%20Mo).pdf

J'ai toujours été réservé sur l'ensemble des écrits de Freud en particulier ( et ce dès mes premières lectures à l'époque ):

Je ne peux bien évidemment pas tout rejeter d'un bloc, pour plusieurs raisons, dont celle qui veut qu'il doit exister une symbolique plus ou moins dans l'inconscient collectif, et qui soit perçu grossièrement par endroits dans le tableau, mais je ne peux me résoudre à embrasser l'ensemble, j'étais déjà en opposition avec les vues de Freud, quand il voyait des phallus partout, certes la libido est une chose fondamentale, mais elle n'est pas la seule à agir, il y a d'autres forces/pulsions.

Par ailleurs, il est inévitable qu'il existe des corrélations entre symboles employés différents, soit par manque d'inspiration, soit par convergence, soit effectivement par continuité de signification, mais on ne peut pas, je pense, généraliser autant, c'est comme les astrologues qui trouvent des liens dans les étoiles avec la vie des individus, ou le langage des fleurs, on peut toujours mettre des choses en relation, mais il est loin d'être évident qu'il y ait causalité, et c'est bien ça qui me chagrine. Corrélation, n'est absolument pas équivalent à causalité, la science regorge d'erreurs de ce genre.

Et je persiste à penser que nos pensées, inconscientes, ne sont pas toujours masquées ou déformées, même dans les rêves, parfois les choses sont parfaitement explicites, ou suffisamment claires pour ne pas être transformées, ce qui excite mon esprit n'a pas besoin d'être à ce point transfiguré pour agir et avoir un effet, parfois c'est plus une situation qu'une image statique qui déclenche un processus, ce que cela évoque en moi, surtout quand mes arrières pensées sont déjà fortement orientées dans une direction donnée, par exemple lorsque tu as vraiment faim, n'importe quel indice pouvant faire référence à de la nourriture nous sautent aux yeux avec bien plus de vigueur que lorsque l'on est rassasié ou que la faim est modérée, de même si l'appétit sexuel est important, de petits détails vont surenchérir cette énergie, ainsi de suite, jusqu'à ce que la conscience soit partie prenante dans l'affaire, ces indicateurs ou ces indices peuvent être complètement explicites, mais pas toujours perçu directement par notre vision consciente, comme un chat qui mange une souris, ou une odeur dans la rue, alors que l'on crève de faim, ou une étoffe/lingerie de femme, des bruits de talon, qui stimulent de façon énergique notre manque, il n'y a rien de symbolique ou latent là-dedans, tout est à prendre au premier degré, les liens sont directs. Ou dans des émissions, qui font le divertissement à noël, qui dérapent, parce qu'une scène, soudain, fait songer à autre chose que ce qu'elle est sensée montrer directement, l'évocation a posteriori n'est pas non plus totalement déformée, elle est même patente, à condition de faire le parallèle/l'équivalence avec l'autre situation, de part les gestes ou l'agencement de plusieurs distincts. Tout n'est donc pas latent ou masqué/déformé, et je crois qu'à trop chercher dans cette direction, on finit par oublier ce qui crève pourtant les yeux, les stimulations directes, ou les conditionnements.

Il n'empêche que l'inconscient et les ficelles qu'il tire ne sont pas une illusion, ne serait-ce par l'usage d'une vraie et sincère auto-analyse, on en ressort " transformé ".

Freud est une chose, l'inconscient en est une autre, tout comme ce que j'ai dit de la psycho-analyse, de sa circonscription ( analyse de la psyché littéralement, strico sensu ).

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il n'empêche que l'inconscient et les ficelles qu'il tire ne sont pas une illusion, ne serait-ce par l'usage d'une vraie et sincère auto-analyse, on en ressort " transformé ".

Freud est une chose, l'inconscient en est une autre, tout comme ce que j'ai dit de la psycho-analyse, de sa circonscription ( analyse de la psyché littéralement, strico sensu ).

Sur le topic " la psychanalyse", il semble tout de même approprié de citer son inventeur

et ceux qui poursuivent son travail !

Et Freud, donc, établit que l'auto analyse ou introspection, ce n'est pas de la psychanalyse !

http://www.psychanalyse.com/bibliographie-freud/bibliographie-de-freud.php

Freud c'est le travail de toute une vie, la bibliographie en témoigne !

Et c'est le travail de tous ceux qui poursuivent son travail clinique et théorique,

et qui sont nombreux ...

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Il ne faut rien généraliser... il y a des psychiatres qui, par soucis déontologiques, analysent

leur pratique médicale, et qui se tournent vers la psychanalyse, puis qui, convaincus, la pratiquent !

Les gens peuvent évoluer dans la vie... un jeune choisit une formation, un métier, puis

l'expérience et la maturation aidant, il peut modifier sa trajectoire et opter pour d'autres pratiques !

Il n'y a pas de contradiction à être médecin psychiatre et psychanalyste, on peut même estimer que la

personne est très qualifiée...et que ses patients/analysants sont en bonne main .

Et bien c'est la question de l'analyse profane. Je ne fais que donner mon avis perso, mais je pense que le melange des genres, (notamment en ce qui concerne le problème evoqué plus haut, celui du fric), entretient une certaine ambiguité. Un medecin pouvant faire des ordonnances, il n'est pas rare de voir des analyses partiellement remboursées, par exemple. Est-ce que cela nuit à la cure, je n'en sais rien, mais en ce qui me concerne cela ne m'aurait pas semblé "sain".

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Pour ce qui me concerne c'est un témoignage comme un autre, mais par auto-analyse (avec toutes les failles et les imperfections qui doivent aller avec) j'en suis bien souvent arrivé par des voies indépendantes (sans l'avoir lu) à des conclusions similaires à celles de Freud. C'est pour cela que la psychanalyse dans mon intime conviction, a toute ma sympathie, puisqu'elle a bien souvent exprimé en amont et de façon différente (et souvent plus judicieuse) des ressentis et des façons de penser, des conclusions et des points de vue que personnellement il m'est arrivé de ressentir même confusément. Je suis donc très souvent surpris par les positions des uns et des autres, parce que même si c'est peut-être idiot de la dire ainsi, la psychanalyse "ça me parle" en mon fort intérieur en fonction de ce que je comprends de mon propre fonctionnement et de celui des autres, même si je ne fais pas d'analyse.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et bien c'est la question de l'analyse profane. Je ne fais que donner mon avis perso, mais je pense que le melange des genres, (notamment en ce qui concerne le problème evoqué plus haut, celui du fric), entretient une certaine ambiguité. Un medecin pouvant faire des ordonnances, il n'est pas rare de voir des analyses partiellement remboursées, par exemple. Est-ce que cela nuit à la cure, je n'en sais rien, mais en ce qui me concerne cela ne m'aurait pas semblé "sain".

La question du prix, c'est qu'il faut y mettre le prix !

Et les analystes "font payer le prix" en fonction de chaque analysant ce qui veut dire

en fonction des revenus de chacun...c'est une éthique !

http://www.apjl.org/page-publications/

Pour caricaturer, l'analyste peut parfois augmenter le prix des séances, pour

pousser l'analysant à se mettre au travail et à cesser de lambiner ... puis, lorsque

l'analysant est au travail mais gêné par le coût, il peut réduire le prix des séances !

Il faut travailler sur 'le prix qu'on veut y mettre' ...et 'le prix' c'est aussi l'investissement

qui n'est pas seulement une question d'argent ...

Les psychiatres/psychanalystes font parfois des feuilles (de remboursement), parfois non,

cela fait partie du travail et du transfert, de l'engagement... Chaque cas est un cas !

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Chaque cas est un cas, oui. Et pour finalement reprendre mon propos de départ, de quelle psychanalyse voulons nous parler? Car outre les differentes "écoles", et finalement tous ceux qui peuvent s'en reclamer, LA psychanalyse est un objet pas si facile que ça à apprehender.

Une petite citation de Jung :

“Apprenez vos théories aussi bien que vous le pouvez, puis mettez-les de côté quand vous entrez en contact avec le vivant miracle de l'âme humaine.”

C'est un peu anti-analytique de faire "passer" les séances de psychanalyse pour des actes de médecine...

Faire "payer" la sécu, c'est à dire l'Etat, c'est à dire le contribuable, c'est à dire les "autres", c'est à dire "pas soi", n'est-ce pas une manière de rester dans un état régressif, de ne pas exister ?

Quel(s) dommage(s)...

J'avais pas vu! :bo:

Modifié par ping
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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Ce serait, d'après toi, pour 2% des cas un problème d'Oedipe... tu te bases sur quoi pour avancer cela ?

C'est quoi ce problème d'Oedipe, tu peux expliquer ? :mouai:

C'est le truc dont souffrait Staline...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Sur le topic " la psychanalyse", il semble tout de même approprié de citer son inventeur

et ceux qui poursuivent son travail !

Oui c'est compréhensible, mais limiter la psychanalyse à cette personne n'est pas plus soutenable non plus, cela reste pour moi qu'une facette, somme toute particulière.

As-tu pris le temps de lire le pdf fourni par Hades ? LE LIVRE NOIR DE LA PSYCHANALYSE (833 Pages - 18.8 Mo).pdf

Et Freud, donc, établit que l'auto analyse ou introspection, ce n'est pas de la psychanalyse !

Pourtant l'acte de naissance de la psychanalyse freudienne commence justement par son autoanalyse, avant il continuait/poursuivait le travail d'hypnose ou de suggestion d'autres chercheurs/médecins !

Entre nous, je ne vois pas de réelle différence entre une introspection poussée et une autoanalyse, ce n'est qu'une question de vocabulaire, comme spationaute et cosmonaute par exemple.

Encore une fois, d'un point de vue se référant à l'étymologie sous-tendue par " psychanalyse " ( psychoanalyse dans sa langue natale ), il est pourtant manifeste que tout ce qui permet d'analyser la psyché dans ses moindres recoins par l'esprit directement, sera du ressort de la psychanalyse, par définition implicite.

Je persiste à dire, et je ne suis pas le seul ici, que la psychanalyse n'est très certainement pas limitée ou circonscrite en la seul personne de Freud, ni de son travail consubstantiel !

Freud c'est le travail de toute une vie, la bibliographie en témoigne !

D'un autre coté, passer sa vie à courir après des chimères n'a rien d'élogieux non plus, comme tant de philosophes moyenâgeux et de la Renaissance l'ont fait sur Dieu ou la scolastique, voire l'ésotérisme ! Avec une bibliographie qui en atteste aussi !

Et c'est le travail de tous ceux qui poursuivent son travail clinique et théorique,

et qui sont nombreux ...

Je rappellerai uniquement que le nombre n'a jamais été garant d'une quelconque véracité, comme tous ceux qui ont défendu corps et âme la vision cosmographique ptoléméenne ou géocentrique envers une infime fraction vers l'héliocentrisme, comme les Pythagoriciens ( pour de mauvaises raisons certes ).

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
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Et les analystes "font payer le prix" en fonction de chaque analysant ce qui veut dire

en fonction des revenus de chacun...c'est une éthique !

Super, envoie-moi l'adresse d'un type qui fait payer 10 euros la séance.

Merci d'avance !

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
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On peut aussi référer a L'Anti-Oedipe, premier tome de la série Capitalisme et Schizophrénie de Deleuze et Guattari, où de nombreux exemples des aberrations de diagnostics de Freud sont mentionnées.

Et encore rappeler qu'il n'y a guère plus qu'en France (et en Argentine) que la psychanalyse a une telle influence, pour relativiser un peu les engouements des uns et des autres, particulièrement ceux qui y voient l'alpha et l'omega de la psychologie.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Pour ce qui me concerne c'est un témoignage comme un autre, mais par auto-analyse (avec toutes les failles et les imperfections qui doivent aller avec) j'en suis bien souvent arrivé par des voies indépendantes (sans l'avoir lu) à des conclusions similaires à celles de Freud. C'est pour cela que la psychanalyse dans mon intime conviction, a toute ma sympathie, puisqu'elle a bien souvent exprimé en amont et de façon différente (et souvent plus judicieuse) des ressentis et des façons de penser, des conclusions et des points de vue que personnellement il m'est arrivé de ressentir même confusément. Je suis donc très souvent surpris par les positions des uns et des autres, parce que même si c'est peut-être idiot de la dire ainsi, la psychanalyse "ça me parle" en mon fort intérieur en fonction de ce que je comprends de mon propre fonctionnement et de celui des autres, même si je ne fais pas d'analyse.

C'est bien pour cela que j'insiste sur la distinction à apporter entre la psychanalyse à proprement parler ( telle que je l'entends ) et Freud avec son travail ( et même Lacan ).

On peut fort bien accepter l'un et refouler l'autre, ou du moins revisiter ou nuancé ses écrits, disons que comme tout pionnier il a commis des erreurs, qu'il a plus ou reconnues dans son dernier ouvrage il me semble.

Comme on peut accepter la mécanique céleste tout en refusant/amoindrissant Ptolémée ou même Copernic et leur travail.

Je partage ton expérience pour autant, ce qui ne peut pas être qu'accidentel, nous en conviendrons... ;)

Modifié par deja-utilise
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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C'est le truc dont souffrait Staline...

C'est toujours aussi agréable de dialoguer avec toi !

Tes insultes, injures et ta médisance teintée de dérision

doivent bien te servir à quelque chose, n'est-ce pas ?

En ce qui me concerne, j'estime que chacun devrait gérer ses matières polluantes

ailleurs que sur un forum ! Mais puisque tu aimes faire en public, supportons !

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