Aller au contenu

Noter ce sujet


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 980 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

L’opposition à l’analyse profane est unanime mais Freud ne lâchera jamais prise, comme l’atteste un courrier, en anglais, adressé au sculpteur américain Jacques Schnier en 1938.[14]

http://www.pseudo-sc...php?article2412

Freud a tenté de traiter d’autres troubles. Il s’est plusieurs fois occupé même de psychotiques. Il dira et répétera jusque dans son tout dernier ouvrage : « il nous faut renoncer à essayer sur le psychotique notre projet de guérison. [...] Les névroses sont les seules à sembler accessibles aux méthodes psychologiques de nos interventions »

Des freudiens feront de cette impuissance une vertu. Ainsi le célèbre analyste anglais, Donald Winnicott, écrit : « On doit savoir noter les symptômes sans essayer de les guérir, car chaque symptôme a sa valeur pour le patient, et très souvent il vaut mieux laisser le patient avec son symptôme »

« Notre technique a grandi avec le traitement de l’hystérie et elle ne cesse d’être toujours réglée sur cette affection. Mais déjà les phobies nous obligent à aller au-delà de ce qui est jusqu’à présent notre comportement. On ne devient guère maître d’une phobie si l’on attend que le malade soit amené par l’analyse à l’abandonner. [...] Une attente passive semble encore moins indiquée dans les cas graves d’actions de contrainte (Zwangshandlungen), qui en général inclinent en effet vers un processus de guérison "asymptotique", vers une durée de traitement infinie, et dont l’analyse court toujours le danger d’amener beaucoup de choses au jour et de ne rien changer »

En 1926, Freud avouera même ne plus comprendre les TOC : « La névrose de contrainte est assurément l’objet le plus intéressant et le plus gratifiant de l’investigation analytique, mais en tant que problème elle ne s’est toujours pas rendue à la contrainte [unbezwungen, dominée]. Si nous voulons pénétrer plus profondément dans son essence, il nous faut avouer qu’on ne peut pas encore se priver d’hypothèses sans certitude et de suppositions sans preuve »

Paul Roazen, qui a interviewé des clients de Freud, a entendu plusieurs fois ce type de plaisanterie. Exemple : « Le Dr Putnam savait que Freud avait été déçu par ses premières analyses, qui avaient d’abord eu l’air de marcher, pour, en fin de compte, se révéler inefficaces. Il ne cachait pas qu’il était devenu sceptique, notamment sur l’effet thérapeutique de la psychanalyse. [...] En privé, Freud considérait souvent avec ironie ce qu’il avait accompli. [...] Il avouait volontiers, tout au moins à quelqu’un comme le Dr Putnam, avec qui il s’entendait si bien, que la psychanalyse n’était indiquée que pour les gens en excellente santé »

Avec un certain cynisme, Freud donnait ce conseil à Jung qui se plaignait de ses échecs : « Pour apaiser ma conscience, je me dis souvent "Surtout ne cherche pas à guérir, apprends et gagne de l’argent !" Voilà les buts conscients les plus utiles »

Plus cynique encore, il écrivait à Binswanger le 8 mai 1911 : « Récemment, j’ai envoyé plusieurs nègres (devinez pourquoi on les appelle ainsi dans le jargon analytique) à Maeder [l’assistant de Binswanger] ». Binswanger ignorant la réponse, Freud lui explique, le 28 mai : « Les nègres proviennent d’une vieille blague courante chez nous ; on appelle la cure psychanalytique "un blanchiment de nègre". Je me console souvent en me disant que si nous sommes si peu performants au niveau thérapeutique, nous apprenons au moins pourquoi on ne peut l’être davantage » [43]. L’éditeur des lettres Freud-Binswanger précise, en note, que cette comparaison signifie « l’inutilité patente de la psychanalyse, le "travail des Danaïdes" psychothérapeutique »

En 1912, il répond à une lettre d’August Stärcke, qui pratiquait l’analyse depuis 1905 : « Le point de vue thérapeutique n’est pas le seul qui intéresse la psychanalyse et n’est pas non plus le plus important »

En 1922, quand l’Italien Edoardo Weiss se plaint, il répond : « Il ne faut rien prendre au tragique ! [...] Malheureusement, seuls peu de malades sont dignes des efforts que nous leur consacrons, si bien que notre position ne doit pas être thérapeutique, mais que nous devons nous estimer heureux d’avoir dans chaque cas appris quelque chose »

En 1928, lorsque Pfister fait part des mêmes déceptions, il écrit : « J’ai dit souvent que je tiens la signification scientifique de l’analyse pour plus importante que sa signification médicale et, dans la thérapeutique, son action de masse par l’explication et l’exposition des erreurs pour plus efficace que la guérison des personnes isolées »

À la fin de sa vie, Freud écrivait : « L’application de la psychanalyse à la pédagogie est peut-être la chose la plus importante de tout ce que fait l’analyse. Je me réjouis de pouvoir dire que ma fille Anna Freud s’est assigné ce travail comme tâche de sa vie. [...] L’unique préparation appropriée à la profession d’éducateur est un apprentissage psychanalytique approfondi. Le mieux, c’est qu’il ait été lui-même analysé »

Après Freud, l’exemple par excellence est sans doute celui de Lacan, le Freud français, qui fascine encore une partie de l’intelligentsia par ses élucubrations sibyllines, mais qui n’a strictement rien apporté à la thérapie. Il faisait ce genre d’aveux à la fin de sa vie : « Ce qui est appelé un symptôme névrotique est simplement quelque chose qui permet aux névrosés de vivre. Ils vivent une vie difficile et nous essayons d’alléger leur inconfort. Parfois nous leur donnons le sentiment qu’ils sont normaux. Dieu merci, nous ne les rendons pas assez normaux pour qu’ils finissent psychotiques. C’est le point où nous avons à être très prudents. [...] Une analyse n’a pas à être poussée trop loin. Quand l’analysant pense qu’il est heureux de vivre, c’est assez » [54]. « La psychothérapie ramène au pire. Ce n’est pas la peine de thérapier [sic] le psychique. Freud aussi pensait ça. Il pensait qu’il ne fallait pas se presser de guérir »

**************

Je pense que les choses sont assez claires de l'aveu même des protagonistes, ce qui n'a pas été relayé dans leurs doctrines respectives.

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Le problème c'est que ta réponse ne me déplaît pas dans un sens... sauf que quand on dit psyK il y a mille autres choses derrière (Freud par exemple ou d'autres, et de la théorie etc).

D'où la question : qu'est-ce qu'il reste de la psyK ?

Un divan, un type derrière ? Ok, pourquoi pas, j'ai rien contre...

Ben il reste une manière particulière de se confronter à l'inconscient qui, sans ce cadre particulier ne pourrait pas mener bien loin. Un oeil ne peut pas se voir lui même, à moins d'utiliser un miroir. Il en est de même pour la personne qui, aussi honnête et volontaire qu'elle puisse être n'arrivera jamais à " se voir" sans un "autre/support" pour lui renvoyer son image. Cet autre etant sensé être au courant de son rôle qui exige sa neutralité. Un miroir ça se contente de reflechir, :smile2:

http://www.pseudo-sc...php?article2412

Freud a tenté de traiter d’autres troubles. Il s’est plusieurs fois occupé même de psychotiques. Il dira et répétera jusque dans son tout dernier ouvrage : « il nous faut renoncer à essayer sur le psychotique notre projet de guérison. [...] Les névroses sont les seules à sembler accessibles aux méthodes psychologiques de nos interventions »

Des freudiens feront de cette impuissance une vertu. Ainsi le célèbre analyste anglais, Donald Winnicott, écrit : « On doit savoir noter les symptômes sans essayer de les guérir, car chaque symptôme a sa valeur pour le patient, et très souvent il vaut mieux laisser le patient avec son symptôme »

« Notre technique a grandi avec le traitement de l’hystérie et elle ne cesse d’être toujours réglée sur cette affection. Mais déjà les phobies nous obligent à aller au-delà de ce qui est jusqu’à présent notre comportement. On ne devient guère maître d’une phobie si l’on attend que le malade soit amené par l’analyse à l’abandonner. [...] Une attente passive semble encore moins indiquée dans les cas graves d’actions de contrainte (Zwangshandlungen), qui en général inclinent en effet vers un processus de guérison "asymptotique", vers une durée de traitement infinie, et dont l’analyse court toujours le danger d’amener beaucoup de choses au jour et de ne rien changer »

En 1926, Freud avouera même ne plus comprendre les TOC : « La névrose de contrainte est assurément l’objet le plus intéressant et le plus gratifiant de l’investigation analytique, mais en tant que problème elle ne s’est toujours pas rendue à la contrainte [unbezwungen, dominée]. Si nous voulons pénétrer plus profondément dans son essence, il nous faut avouer qu’on ne peut pas encore se priver d’hypothèses sans certitude et de suppositions sans preuve »

Paul Roazen, qui a interviewé des clients de Freud, a entendu plusieurs fois ce type de plaisanterie. Exemple : « Le Dr Putnam savait que Freud avait été déçu par ses premières analyses, qui avaient d’abord eu l’air de marcher, pour, en fin de compte, se révéler inefficaces. Il ne cachait pas qu’il était devenu sceptique, notamment sur l’effet thérapeutique de la psychanalyse. [...] En privé, Freud considérait souvent avec ironie ce qu’il avait accompli. [...] Il avouait volontiers, tout au moins à quelqu’un comme le Dr Putnam, avec qui il s’entendait si bien, que la psychanalyse n’était indiquée que pour les gens en excellente santé »

Avec un certain cynisme, Freud donnait ce conseil à Jung qui se plaignait de ses échecs : « Pour apaiser ma conscience, je me dis souvent "Surtout ne cherche pas à guérir, apprends et gagne de l’argent !" Voilà les buts conscients les plus utiles »

Plus cynique encore, il écrivait à Binswanger le 8 mai 1911 : « Récemment, j’ai envoyé plusieurs nègres (devinez pourquoi on les appelle ainsi dans le jargon analytique) à Maeder [l’assistant de Binswanger] ». Binswanger ignorant la réponse, Freud lui explique, le 28 mai : « Les nègres proviennent d’une vieille blague courante chez nous ; on appelle la cure psychanalytique "un blanchiment de nègre". Je me console souvent en me disant que si nous sommes si peu performants au niveau thérapeutique, nous apprenons au moins pourquoi on ne peut l’être davantage » [43]. L’éditeur des lettres Freud-Binswanger précise, en note, que cette comparaison signifie « l’inutilité patente de la psychanalyse, le "travail des Danaïdes" psychothérapeutique »

En 1912, il répond à une lettre d’August Stärcke, qui pratiquait l’analyse depuis 1905 : « Le point de vue thérapeutique n’est pas le seul qui intéresse la psychanalyse et n’est pas non plus le plus important »

En 1922, quand l’Italien Edoardo Weiss se plaint, il répond : « Il ne faut rien prendre au tragique ! [...] Malheureusement, seuls peu de malades sont dignes des efforts que nous leur consacrons, si bien que notre position ne doit pas être thérapeutique, mais que nous devons nous estimer heureux d’avoir dans chaque cas appris quelque chose »

En 1928, lorsque Pfister fait part des mêmes déceptions, il écrit : « J’ai dit souvent que je tiens la signification scientifique de l’analyse pour plus importante que sa signification médicale et, dans la thérapeutique, son action de masse par l’explication et l’exposition des erreurs pour plus efficace que la guérison des personnes isolées »

À la fin de sa vie, Freud écrivait : « L’application de la psychanalyse à la pédagogie est peut-être la chose la plus importante de tout ce que fait l’analyse. Je me réjouis de pouvoir dire que ma fille Anna Freud s’est assigné ce travail comme tâche de sa vie. [...] L’unique préparation appropriée à la profession d’éducateur est un apprentissage psychanalytique approfondi. Le mieux, c’est qu’il ait été lui-même analysé »

Après Freud, l’exemple par excellence est sans doute celui de Lacan, le Freud français, qui fascine encore une partie de l’intelligentsia par ses élucubrations sibyllines, mais qui n’a strictement rien apporté à la thérapie. Il faisait ce genre d’aveux à la fin de sa vie : « Ce qui est appelé un symptôme névrotique est simplement quelque chose qui permet aux névrosés de vivre. Ils vivent une vie difficile et nous essayons d’alléger leur inconfort. Parfois nous leur donnons le sentiment qu’ils sont normaux. Dieu merci, nous ne les rendons pas assez normaux pour qu’ils finissent psychotiques. C’est le point où nous avons à être très prudents. [...] Une analyse n’a pas à être poussée trop loin. Quand l’analysant pense qu’il est heureux de vivre, c’est assez » [54]. « La psychothérapie ramène au pire. Ce n’est pas la peine de thérapier [sic] le psychique. Freud aussi pensait ça. Il pensait qu’il ne fallait pas se presser de guérir »

**************

Je pense que les choses sont assez claires de l'aveu même des protagonistes, ce qui n'a pas été relayé dans leurs doctrines respectives.

Voila, on ne pourra pas reprocher à ces types un manque de lucidité sur ce que peut amener la psychanalyse si l'on en attend la guerison de symptômes ou de maladies. Par contre, comme premier pas vers la réalisation de soi, c'est autre chose.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

« La psychanalyse »

Selon moi, l’inconscient est le chef d’orchestre et le conscient se contente d’exécuter les ordres en adaptant les comportements imposés au contexte environnemental grâce à ses capacités cognitives (intelligence).

Toujours selon moi, les problèmes comportementaux surviennent lorsque l’individu à vécu par le passé des situations très désagréables qui ont provoqué chez lui de l’angoisse, de la peur, etc. car elles sont mémorisées. Lorsque l’inconscient reconnait les prémisses d’une situation similaire, il déclenche, pour avertir du danger, une pulsion de peur et provoque ainsi un " mal-être " comportemental qui bloque l’action de l’individu.

La psychanalyse a pour rôle, selon moi, d’aider l’individu à découvrir l’origine de ce " mal-être " afin de lui permettre de relativiser sur le réel danger encouru et ainsi d’atténuer ce " mal-être " à défaut de l’éliminer totalement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Ben il reste une manière particulière de se confronter à l'inconscient qui, sans ce cadre particulier ne pourrait pas mener bien loin. Un oeil ne peut pas se voir lui même, à moins d'utiliser un miroir. Il en est de même pour la personne qui, aussi honnête et volontaire qu'elle puisse être n'arrivera jamais à " se voir" sans un "autre/support" pour lui renvoyer son image. Cet autre etant sensé être au courant de son rôle qui exige sa neutralité. Un miroir ça se contente de reflechir, :smile2:

Mais des miroirs y'en a partout : la vie, nos expériences, l'altérité ce sont des miroirs !

En outre, si un type est prêt à faire le type de démarche d'aller chez un psy, c'est qu'il a déjà une réflexion-miroir. Alors oui, il est peut-être encouragé à persévérer je sais pas...

En attendant un psyK, et tu l'as dit toi-même en admettant que c'est le patient qui fait tout le boulot, ne peut refléter la richesse d'un individu, pas plus que sa bêtise dans l'autre sens (enfin la bêtise un peu).

... et une image, ça suffit jamais pour refléter un bonhomme

Et bien sûr que si on n'a pas besoin d'un intermédiaire pour aller loin ! Nietzsche ou Spinoza n'ont pas eu besoin de psyK pour "aller loin"...

.

Modifié par chapati
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Ben oui. En fait imaginons que le sommet de la montagne soit "la réalisation de soi", il y a des tas de chemins et de montures differentes qui peuvent aider à tenter de la gravir. Comparer les montures et les chemins que certains choisissent ne sert pas à grand chose. L'essentiel est de trouver le sien et sa propre monture. L'avantage d'une analyse est à mon sens de se debarasser de tout ce qui interieurement fait que l'on tourne en rond et que l'on perd du temps et de l'energie à lutter contre soi-même. Il y a surement d'autres manières d'y arriver, et même d'avoir la chance de s'individuer tout naturellement, mais la vie etant rarement un long fleuve tranquille, et le monde etant ce qu'il est, c'est à dire pour le moins nevrosé, les individus que nous sommes ont peu de chances d'arriver à l'âge adulte exempts de difficultés et en adéquation avec leurs aspirations profondes. En fouillant dans la boue du fond de la cave, ce qui n'est pas forcement marrant, on trouve aussi de vrais tresors. Son vrai désir par exemple. Alors me diras tu, quel rapport tout ça avec le baratin psychanalytique? Je dirais que c'est le dernier des soucis de quelqu'un en analyse, sauf à intellectualiser en guise d'évitement. Evitement de quoi donc? Hé hé, de la castration bien sûr... :smile2:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Histoire drôle sur le symptôme ! :smile2:

Une personne va voir un psy et explique.

- Docteur voilà, j’ai un problème. Tous les soirs quand je suis au lit j’ai l’impression qu’il y a quelqu’un caché dessous. Alors je me lève pour regarder sous le lit et, bien sûr, il n’y a personne.

Je me recouche mais au bout d’un moment je me dis que je n’ai

peut-être pas bien regardé.

Alors je me relève pour vérifier de nouveau, sans résultat bien entendu. Bref, j’ai beau me dire que c’est idiot je ressens toujours le besoin

de m’assurer que personne n’est caché sous le lit.

Docteur je ne dors plus, je suis à bout, pouvez-vous faire quelque

chose ?

Le psy fixe alors ses honoraires, et le patient repart en disant qu’il doit y réfléchir. Un peu plus tard, le psy rencontre la personne dans

la rue par hasard et l’interroge.

-Alors ? Pourquoi n’êtes-vous jamais revenu me voir ?

Et l’autre de répondre:

- Et bien voilà, mon voisin, qui est bricoleur, a trouvé la solution

et elle ne m’a rien coûté.

- Ah bon, s’étonne le psy, et comment a-t-il fait ?

- Et bien, il a eu l’idée de scier les pieds de mon lit de façon à

ce que personne ne puisse se glisser dessous.

Non, non, je ne me moque pas des TCC à la mode !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Reste à savoir où et quand la personne cachée sous le lit ressurgira, non ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Oui c'est très "à la mode" aussi (chez les binaires) de mettre en opposition psyK et "sciences du comportement" (TCC) en faisant valoir que ces dernières ne traitant pas de la cause mais du symptôme (ce qui bien évidemment est peu de chose), donc la psyK - supposée traiter des causes - ce serait mieux. C'est le "donc" qui pose problème (chez les binaires donc).

Théoriquement oui ce serait mieux. Théoriquement donc...

Mais, et donc, disais-je, il existent aussi des gens qui pensent.

C'est révolutionnaire la pensée...

Et qui pensent que la théorie psyK se fourvoit. Qui pensent qu'on délire pas du tout sur papa-maman.

Les esprits polémistes de ce fil semblant se calmer un peu, il sera bientôt temps d'avancer un peu sur ce sur quoi on "délire". Sur comment ça marche un délire. Essayer de comprendre que personne ne délire sur papa-maman, et que réduire cette forme d'expression particulière de tout un chacun qu'on pourrait appeler son "délire " à une petite histoire familiale n'est que le fruit de l'imagination d'un individu lui-même immergé dans les jeux de pouvoir qu'on rencontre en général dans la structure familiale, dans un familialisme ô combien bourgeois s'il en fut !

Ahem...

.

Modifié par chapati
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Ce n'est pas une question de mode, mais d'une position depassant largement le cadre psy. Il y a deux positions face à un symptôme. Que ce symptôme soit medical, psy, et même social ou autre. Soit on traite le symptôme, soit on cherche à comprendre et à agir sur ce dont il est la manifestation. Souvent le symptôme est un signal d'alarme qui indique que quelque chose cloche. Eteindre l'alarme incendie n'a aucun effet sur les flammes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Merci j'avais compris !

Et je répète donc que pas question, sous prétexte que certains scientifiques (avec diplômes et tout et tout) prennent parti voire incitent à des thérapies courtes (qui ne résorbent que le symptôme), pas question donc pour autant d'en conclure que la psyK serait merveilleuse puisque supposée s'attaquer elle aux causes.

Je ne fais là que prendre acte de certains débats qui ces temps agitent pro et anti psyK (débats qui donc ne m'intéressent pas).

On est bien encore et toujours dans le théorique avec ce genre de position : certes théoriquement c'est mieux de s'attaquer aux causes qu'aux symptômes, la belle affaire !

.

Modifié par chapati
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:hum:

B.Pascal au 17° siècle se lança dans des études et des recherches toujours reconnues !

Pourtant, il était la proie de troubles Ψ, mais la société de l'époque lui permit

d'être ce qu'il était et de produire ses travaux !

Qu'en est-il aujourd'hui des petits Blaises ?

Ne subissent-ils pas les tests de dépistages précoces, des diagnostics, des rééducations,

des dressages et recadrages ...

Vivons-nous un temps de 'normalisation' des êtres ou bien un temps propice à

l'épanouissement des êtres ?

Cela dépasse la polémique stérile, non ?

Il y a ceux qui dénigrent la Ψa en l'enfermant dans les clichés de 'pipicacamamanpapa'

et puis ceux qui la pratiquent (de part et d'autre)

Il y a ceux qui conçoivent qu'un homme, c’est en gros un chien de Pavlov couplé à un ordinateur,

qu’un dressage approprié permet de rendre conforme à une norme.

Les tenants de cette théorie (très scientifique '!'), classent, et nomment tous les écarts à la

norme et les envisagent comme dysfonctionnements organiques, génétiques, neurobiologiques nécessitant

une rectification obtenue par des pilules et/ou un dressage rééducatif ou par le rejet pur et

simple ! Combien de 'gens' mis au ban de cette société normalisatrice et qui deviennent SDF ou qui peuplent nos prisons ?

Et ça ce n'est pas de la polémique, je crois ! C'est un état de fait qui montre ou mesure

l'état de notre civilisation.

Alors bien sûr, qu'en est-il du savoir de la psychanalyse ?

On pourrait dire que c’est l’ensemble des travaux, livres et publications qui se sont déposés

depuis Freud.

A chacun la responsabilité de vouloir en savoir quelque chose.

Ce savoir-là ne permet pas pour autant d'être psychanalyste !

Le savoir du psychanalyste, c’est toute autre chose, c’est ce dont se soutient une pratique

orientée par la psychanalyse.

Cela ne dispense pas pour autant, le psychanalyste, d'interroger sa pratique, et/ou de vouloir la transmettre, selon la formule célèbre qu'il n'y pas de pratique sans théorie et de théorie sans pratique.

On pourrait dire sans doute que le psychanalyste, c'est quelqu'un qui ne recule pas et qui

accepte de soutenir la parole de celui qui lui en adresse la demande !

Pas pour l'éduquer, pas pour le normaliser, juste pour soutenir cette demande singulière !

Le Psychanalyste n'est pas plus ou moins normal qu'un autre, il a juste acquis du savoir

sur ce qu'il en est de cette prétendue normalité !

Le psychanalyste ce serait peut-être celui qui accepte que des 'fous' comme B.Pascal puissent

se réaliser, en opposition à des Camille Claudel par exemple !

:hi:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Beau témoignage Samira. Ce que j'en retiens c'est que tu as pu acceder à cette conscience qui est que ce qui au fond nous fait souffrir et construire des forteresses de defenses ne se résume pas à un evenement particulier. Même si l'evenement en question a bien evidemment participé à la rencontre d'autres difficultés. Finalement, analyse ou pas, tout ça se resume à trouver des moyens de faire les deuils qu'il y a à faire. Le reste, les théories c'est du bla bla.

Modifié par ping
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)
Finalement, analyse ou pas, tout ça se resume à trouver des moyens de faire les deuils qu'il y a à faire. Le reste, les théories c'est du bla bla.

"Faire le deuil" est une expression qui me paraît discutable. Eest-ce qu'on fait jamais le deuil de quoi que ce soit ?

Je veux bien qu'il y ait des espèces de "déclics" comme celui dont a parlé Samira, des déclics de compréhension, de prise de conscience etc. Mais "faire le deuil" c'est quoi ? Le deuil d'une personne, d'un illusion ?

@Samira,

D'abord merci pour ton témoignage, qui sonne très vrai (je l'ai lu deux fois, peut-être le relirai-je).

C'est difficile de rebondir comme je le voudrais parce que ce serait trop intime pour en parler sur un forum... enfin moi, à ta place, j'aurais pas envie de raconter "mon histoire", forcément, "mon traumatisme" (et je conseillerais à personne de se livrer à ce genre d'exercice sur un forum).

Si je comprends bien, tu dis avoir "revécu" ton traumatisme en séance, le psyK tenant en l'occurrence lieu de "l'autre", celui qui en aurait été à l'origine... ou peut-être encore aurait fait office de ce qui chez tout autre ou presque, te renvoyait à tes peurs. Bref en revivant - et non seulement en "comprenant" (intellectuellement par exemple ) - un processus traumatique, tu es arrivée à dénouer le problème, à t'en défaire, à extirper l'emprise qu'il avait sur ta vie.

Donc pour toi, c'est en revivant une scène voire un processus (et j'imagine en en comprenant cette fois dans le même temps pourquoi tu avais réagi de telle façon plutôt qu'une autre) que tu t'en es libérée. Tu aurais en quelque sorte compris la personne que tu étais - ou quelque chose de la personne que tu étais - qui fait que, dans cet événement ou processus événementiel particulier de ta vie, tu as réagi de telle manière... et quoi : compris aussi que tu n'étais plus cette personne-là ?

Ou y a-t-il "autre chose", autre chose du type lien de cause à effet que tu fis... et que tu comprends aujourd'hui que tu n'avais pas à faire ? Voire les deux à la fois, peut-être, bien sûr ou pourquoi pas.

Mais alors on est quand même dans ces hypothèses aussi dans la pure compréhension... même si répétons-le la psyK t'a permis de "revivre" le truc, avec les émotions etc.

Où je voudrais en venir - tout en refusant de te l'imposer - c'est bien de savoir si tes problèmes appartenaient ou pas au cadre pour moi convenu et trop convenu de la psyK, bref s'il était question d'autorité et de rapport à l'autorité (histoire de sortir de la façon de parler en terme de papa-maman)... ou de complètement autre chose. Parce que des mots comme "honte" ou "colère" me semblent s'y rapporter. Voilà.

Parce que forcément le social est fait (aussi) de rapport d'autorité, de pouvoirs etc, donc c'est une (bonne) chose oui, que de ne plus avoir à le subir, c'en est une autre de considérer que l'ensemble de la problématique - la tienne en l'occurence mais peu importe - était toute entière incluse dans cette difficulté devant le social.

Bref socialement tu peux jouer le jeu, tu t'es débarrassée de certaines chaînes très bien. Mais n'y avait-il pas plus dans tout ce processus traumatique, dans tout ce jeu de causes synthétisées autour de ce que j'appelle le délire (de chacun), que ce simple fait de pouvoir être à même de retrouver une place digne au sein d'un jeu social ?

Et ce "plus", qui pour moi est de l'ordre de ce que chacun devrait être en droit d'exprimer, en droit d'exprimer oui, a-t-il seulement été effleuré par les séances de divan ? (je provoque un peu je devrais pas, mais il est là question pour moi du fond du problème)

PS : J'enchaînerai ensuite sur la notion de "délire" dont j'ai parlé et j'espère que tu participeras à la conversation, c'est toujours un bonheur de discuter avec des gens qui d'une part ont quelque chose à dire, de l'autre sont capables de le faire sans vouloir l'imposer aux autres.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

"Faire le deuil" est une expression qui me paraît discutable. Eest-ce qu'on fait jamais le deuil de quoi que ce soit ?

Je veux bien qu'il y ait des espèces de "déclics" comme celui dont a parlé Samira, des déclics de compréhension, de prise de conscience etc. Mais "faire le deuil" c'est quoi ? Le deuil d'une personne, d'un illusion ?

En règle generale on pense à la disparition d'un être cher pour parler du deuil. Mais en fait la vie, du premier au dernier jour est rythmée par une succession de pertes qui devraient naturellement se liquider par ce processus qu'est le deuil. C'est quoi? Et bien un processus naturel qui après une periode sombre et difficile plus ou moins longue permet d'accepter la separation de l'objet perdu. Le hic etant que l'on ne peut decider de faire son deuil, et que bien souvent on agit en s'agitant dans une course contre lui. Mais ce faisant on ne fait que le repousser, et donc finalement rester en une sorte de processus de deuil à durée indeterminée. Ce processus etant plus de l'ordre d'un murissement que d'un quelconque savoir, on ne peut malheureusement forcer les choses. Il est evident que quelqu'un faisant une introspection a des chances de se retrouver rapidement face à cette problèmatique de deuils non faits. Les choses etants plus faciles à traiter une fois mise sur la table et sorties de l'ombre, ça fait deja du bien, en soi, d'entrevoir pourquoi ça cloche, en quelque sorte...

[

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Beau témoignage Samira[...]
C'est officiel !

Ce topic est pourri par le pathos (et le sophisme) des "pro-psychanalyste d’obédience freudienne" (le pourquoi/comment on l'a déjà donné sur ce topic).

Depuis quand on utilise le témoignage comme argument philosophique ?

LOL !!!

[...]En début d’analyse, je me disais, je suis malade à cause de cette personne[...]
C'est bien ça le problème !

  • La psychanalyste d’obédience freudienne, utilise des postulat (freudien) erroné.
  • Ainsi, le problème ne se résout pas, il se propage sur les "proches".
    • Culpabilité des autres, fondé sur ces postulats erronés => Nouveaux problèmes.
    • Fausse résolution du problème personnel, fondé sur ces postulats erronés => Problème persistant et faussement cacher par les biais cognitifs.

Comme l'explique très bien Nadine Kirchgessner dans son livre "Les surdoués atteints de haut potentiel" (et Michel Onfray ou Jacques Van Rillaer, dans le leur):

<<Les messages brouillés (de psychanalyste d’obédience freudienne) ont eu pour conséquence de faire dériver le haut potentiel vers le handicap, ce qui est un vrai scandale. (page 114) >>

Autrement dit: les messages de psychanalyste d’obédience freudienne ont pour conséquence de faire dériver [...]!

Si je peux me permettre de citer un autre auteur, de ce monde merveilleux de la critique constructive de la psychanalyste d’obédience freudienne:

L. Naccache, dans "Le nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences":

<<Freud fut un maître de fictions, un romancier de génie égaré dans l'univers de la neurologie et des neurosciences. (page 439)>>

Autrement dit: Freud est totalement dépassé, et de nos jours faire encore appelle à ces méthodes, ce n'est pas correct.

Modifié par Invité
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Beau témoignage Samira. Ce que j'en retiens c'est que tu as pu acceder à cette conscience qui est que ce qui au fond nous fait souffrir et construire des forteresses de defenses ne se résume pas à un evenement particulier. Même si l'evenement en question a bien evidemment participé à la rencontre d'autres difficultés. Finalement, analyse ou pas, tout ça se resume à trouver des moyens de faire les deuils qu'il y a à faire. Le reste, les théories c'est du bla bla.

Tout à fait, pour moi, la psychanalyse, c’est faire le deuil avec son passé, du moins avec certains événements ou personnes qui ont une influence négative dans le présent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Parce que forcément le social est fait (aussi) de rapport d'autorité, de pouvoirs etc, donc c'est une (bonne) chose oui, que de ne plus avoir à le subir, c'en est une autre de considérer que l'ensemble de la problématique - la tienne en l'occurence mais peu importe - était toute entière incluse dans cette difficulté devant le social.

Bref socialement tu peux jouer le jeu, tu t'es débarrassée de certaines chaînes très bien. Mais n'y avait-il pas plus dans tout ce processus traumatique, dans tout ce jeu de causes synthétisées autour de ce que j'appelle le délire (de chacun), que ce simple fait de pouvoir être à même de retrouver une place digne au sein d'un jeu social ?

Et ce "plus", qui pour moi est de l'ordre de ce que chacun devrait être en droit d'exprimer, en droit d'exprimer oui, a-t-il seulement été effleuré par les séances de divan ? (je provoque un peu je devrais pas, mais il est là question pour moi du fond du problème)

PS : J'enchaînerai ensuite sur la notion de "délire" dont j'ai parlé et j'espère que tu participeras à la conversation, c'est toujours un bonheur de discuter avec des gens qui d'une part ont quelque chose à dire, de l'autre sont capables de le faire sans vouloir l'imposer aux autres.

Désolée chapati mais je n'ai pas vraiment compris et que veux tu dire quand tu parles d'autorité, de pouvoir, tu fais allusion au psy, à ce vécu avec cette femme ou tout simplement le social avec les autres.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est officiel !

Ce topic est pourri par le pathos (et le sophisme) des "pro-psychanalyste d’obédience freudienne"

(le pourquoi/comment on l'a déjà donné sur ce topic).

Depuis quand on utilise le témoignage comme argument philosophique ?

LOL !!!

C'est bien ça le problème !

Bonjour Demonax !

Tu estimes que des témoignages illustrant ou décrivant ce qu'il en est de

l'expérience singulière humaine, ce serait une position peu philosophique,

voire du "pathos et/ou du sophisme" je te cite !

Et c'est d'après toi ça le problème !

Je ne sais où tu te places pour penser que là est le problème !

De quoi parles-tu ? Il y a, d'après moi, un terme qui manque à ton exposé !

C'est celui des "politiques de santé en cours, des réductions de dépenses

publiques relatives aux soins, à l'accueil (hôpital/hôpital psy) des réductions

en matière d'éducation, de formation, de culture !

Sur ce topic "la psychanalyse" est mise en question !

Tu as de sévères présomptions à son égard ! Soit ! C'est dans l'air du temps !

Il est question de politique de santé publique et que nous propose t-on ?

Est-ce que "supprimer l'approche clinique, au un par un, de la psychanalyse" est un progrès ?

L'approche bureaucratique et comptable est-elle un progrès ?

En HP, les chambres d’isolement et l’immobilisation des patients deviennent un « outil » banal !

La loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoire) organise l’hôpital moderne selon l’idéologie

de l’hôpital entreprise. Elle pose le cadre de cette rencontre inouïe et impossible entre

la santé publique et la logique néolibérale de la gestion et du profit.

Un exemple: avec « un handicap », aujourd'hui, les enfants en grande souffrance accèdent plus difficilement aux soins, pendant qu’un grand nombre de simples « déviants » du système scolaire

sont stigmatisés en handicapés !

Pourquoi faut-il être handicapé, à coup de diagnostics psychiatriques et de certificats médicaux,

pour pouvoir bénéficier de renforts purement pédagogiques (type l’aide d’un adulte non qualifié,

AVS, ou classes à effectif réduit) ?

Les agités, les redoublants, les indisciplinés etc… (le plus souvent issus des populations les plus précaires) se voient ainsi « psychiatrisés » par la voie généreuse du handicap.

Faut-il transformer des 'marginalisés' en anormaux ?

Crois-tu vraiment que Freud et Lacan et tous ceux qui s'intéressent à cette culture

soient responsables de la politique de santé publique qui est en cours ?

Ne peut-on penser plutôt qu'à travers cette stigmatisation on détourne le citoyen

des vraies questions ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×