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Invité Quasi-Modo

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Le contraire d'un système où par principe (et volontairement) "tout se tient",

C'est une façon de penser où tout ne se tient pas.

Et donc où "ça" part un peu dans tous les sens.

ça s'appelle l'incohérence.

Est-ce l'incohérence qu'il faut prôner ?

Tu décris là un système clos. On peut aussi envisager des systèmes ouverts où aucun "tout" n'est supposé "tenir".

Il me semble que la différence entre philosopher et penser c'est que la philo se doit de tenir compte d'une totalité, de tout ce qu'on peut imaginer en gros... et donc de faire que les concepts ne soient tout simplement pas en contradiction entre eux.

(il semble vraisemblable qu'une philosophie soit plus ou moins considérée comme "système" dès qu'on la pare d'une cohérence sémantique)

...

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Il a été question de Lyotard dans ce fil, et d’un texte datant de 1962 ou 1964 je ne sais plus.

Ci-dessous un autre texte, co-écrit avec Deleuze, et datant lui de 1975, qui montre l’évolution de la pensée de Lyotard entre ces deux dates :

Ce qu’il s’est passé récemment à la faculté de Vincennes, dans le département de psychanalyse, est très simple en apparence : exclusion d’un certain nombre de chargés de cours, pour des raisons de réorganisation administrative et pédagogique. (…) La procédure d’exclusion, le choix des exclus, le traitement des opposants, la nomination immédiate des remplaçants feraient aussi bien penser, toutes proportions gardées, à une opération stalinienne. Le stalinisme n’est pas seulement la chose des partis communistes, il passa aussi dans les groupes gauchistes, il n’a pas moins essaimé dans les associations psychanalytiques.

(…)

Les responsables du département de psychanalyse, qui ont mené ces exclusions, déclarent dans des textes officiels qu’ils agissent sous les instructions du docteur Lacan. C’est lui qui inspire les nouveaux statuts, c’est même à lui que l’on soumettra le cas échéant les projets de candidatures. C’est lui qui réclame une nouvelle remise en ordre, au nom d’un mystérieux "mathème" de la psychanalyse. C’est la première fois qu’une personne privée, quelle que soit sa compétence, s’arroge le droit d’intervenir dans une une université pour y procéder ou y faire procéder souverainement à une réorganisation comportants destitutions et nominations de personnel enseignant. L’École freudienne de Paris n’est pas seulement un groupe qui a un chef, c’est une association très centralisée qui a une clientèle, en tous les sens du mot. Il est difficile de concevoir qu’un département universitaire se subordonne à une organisation de ce genre.

Ce que la psychanalyse présente comme son savoir s’accompagne d’une sorte de terrorisme, intellectuel et sentimental, propre à briser des résistances dites maladives. C’est déjà inquiétant lorsque cette opération s’exerce entre psychanalystes, ou entre psychanalystes et patients, dans un but qu’on certifie thérapeutique. Mais c’est beaucoup plus inquiétant quand la même opération vise à briser des résistances d’une toute autre nature, dans une section d’enseignement qui déclare elle-même n’avoir aucune intention de "soigner" ni de "former" des psychanalystes. Un véritable chantage à l’inconscient s’exerce sur les opposants, sous le prestige et en présence du docteur Lacan, pour imposer ses décisions sans discussion possible (…). Tout terrorisme s’accompagne de lavage : le lavage d’inconscient ne semble pas moins terrible et autoritaire que le lavage de cerveau.

Les Temps Modernes n° 342

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je pense que l'une des plus grandes tâches d'une philosophie, c'est de rendre acceptable, ou plutôt aimable le chaos

qui est inhérent à l'existence. Pour cela, tout ne devrait jamais se tenir dans une philosophie.

Simplement, elle doit disposer des signes çà et là, proposer des routes, accorder la propension d'un homme

à l'errance avec sa propension à connaître. Mais l'enfermer dans une grotte où tout serait régulé ?

Jamais.

La question serait sans doute : La philosophie est-elle légitime pour juger "la psychanalyse", non ?

.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

La question serait sans doute : La philosophie est-elle légitime pour juger "la psychanalyse", non ?

C'est toujours pareil. Si à chaque fois qu'on parle de psyK, on s'entend répondre que c'est rien qu'un truc parfaitement neutre, dépourvu de contenu ideologique, et qui permet une thérapie par la parole, la philosophie peut s'en foutre.

Par contre, si l'on conçoit que la psyK contient - implicitement ou explicitement - une vision de l'homme, un point de vue sur l'homme, alors bien sûr que la philo a son mot a dire !

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Il ne ne s'agit donc pas de changer le monde (les marchands de bonheur s'en chargent), mais tout au plus de chercher à apprendre à mieux communiquer en libérant et en prenant conscience des pulsions et sentiments les plus profonds que nous pouvons avoir en nous et qui sont les seuls et véritables moteurs de nos actes.

Je n'ai pas grand chose à redire à ce que tu as présenté, avec concision et raffinement, puisqu'il semblerait que nous soyons d'accord.

Je rajoute juste ces 2 passages auquel ton dernier paragraphe me fait songer, Pour la Science n°467 septembre 2016 au sujet de Grothendieck ( mathématicien et écrivain ):

" ' j'ai compris alors, sans réflexion ou effort, sans velléité de réticence ou de gène, que dans mon corps comme dans mes désirs, dans mes sentiments et dans mon esprit, j'étais femme, en même temps que j'étais homme- et qu'il n'y avait aucun conflit d'aucune sorte entre ces deux réalités profondes de mon être. En ces jours-là, la note dominante était féminine- et j'acceptais cette chose avec reconnaissance, dans un muet étonnement. Quand j'y pensais, il y avait en moi une joie silencieuse, très douce. ' "

" Plus les années passaient, plus les écrits de Grothendieck se concentraient autour de la seule question de ' l'existence dans notre univers de souffrance, d'humiliations, de victimes '. Pourquoi tant de misère humaine ? D'une manière qui me semble unique au monde, il relie directement ce phénomène à l'aveuglement de la psyché humaine vis-à-vis des causes profondes de cette misère, dont la connaissance risque de faire déchoir une belle ' image de soi ' et déstabiliser ceux dont le Moi est construit sur cette image, les laissant en proie à des peurs innommables. Pour tous les humains qui ne sont pas des mutants ( l'équivalent des " extraterrestres " dans ma bouche ) rien n'est d'une importance aussi primordiale que la protection de l'image de la moindre égratignure. ' c'est surtout ça Leila, ' m'a-t-il écrit, ' la misère humaine dont je parle, votre misère: cette impuissance-là à reconnaitre en soi, ne serait-ce que le moindre bout de vanité, de ridicule, de mensonge ' ".

De Leila SCHNEPS, l'auteure de l'article et correspondante.

( rajout de moi )

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Je commençais à ricaner à la lecture du premier extrait :

( Encore une idée à la mode : chacun a sa part féminine -ou masculine- et bla, bla, bla...)

Mais j'ai cherché cet Alexander Grothendieck que je ne connaissais pas....

Un bonhomme peu ordinaire, il semblerait.

Et même exceptionnel.

(Merci !)

(Avoir une idée à la mode... avant qu'elle ne soit à la mode, ça reste méritoire !)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bon finalement, je vais m'y coller un peu quand même, car ton commentaire mérite bien mieux qu'un je suis plutôt d'accord:

Par surcroît, si philosopher c'est questionner/problématiser à la suite d'un étonnement (selon Aristote), il y aurait lieu de s'interroger également sur les causes, conscientes et inconscientes, et les effets recherchés de la réponse. Pourquoi telle réponse plutôt que telle autre ?

Dans quelle mesure la réponse philosophique ne serait pas, dans une certaine mesure, un refoulement ou un déni de la question ?

Cette façon de questionner le questionnement philosophique, en s'inspirant du refoulement freudien, est le cheval de bataille du philosophe Michel Meyer, comme cela avait été signalé dans un topic créé par Théia, il y a plus de deux ans : Tout est question de questions. (J'ai une mémoire d'éléphant parce que chacun des posts que je fais sur ce forum demeure une blessure/cicatrice résultant de ma descente dans l'arène de la confrontation philosophique... Le lecteur ne peut pas éprouver cela... J'invite tout un chacun à descendre dans l'arène sanglante de ce forum afin de s'élever vers un brin d'excellence et de pourfendre à tout jamais le confort de l'habitude, de l'ignorance ou du dogmatisme).

Je dirais succinctement, un apaisement !

Car le questionnement philosophique vient d'un dérangement, qui peut être recherché pour lui-même, c'est-à-dire par exemple pour combattre l'ennui, mais aussi pour résorber un autre trouble antérieur qui avait produit des récidives, des insatisfactions, enclenchant le processus qui ne s'arrêtera plus dorénavant, ou du moins ne faisant que faire reculer toujours plus loin l'accès à l'échappatoire tant recherché.

La réponse orchestrée sera d'une manière ou d'une autre en intime corrélation avec nous-même, celle qui justement conduira à minimiser l'instabilité initiatrice, comme une sorte d'harmonie provisoire, une aspirine adoucissante en attendant les prochains maux, elle n'est donc absolument pas neutre, mais emprunte d'un homomorphisme, si je puis dire, presque une pièce du puzzle.

Je n'ai pas ce sentiment, car je reviens de manière récurrente sur les mêmes questions, par peur de ne pas en avoir fait le tour, ou de les voir différemment avec le temps et l'accroissement des connaissances, ou plus simplement le murissement, les expériences plus ou moins heureuses . Comme c'est manifestement le cas, avec le lien que tu as donné, en me relisant. Et tant que je ne suis pas un minimum apaisé, je cherche des réponses, ou des pistes, des éléments faisant avancer le schmilblic.

( Je ne peux être que d'accord avec ton invitation, même si je constate avec amertume qu'en ce temps là, j'avais eu une approche trop " démonaxiale " avec notre amie Théïa, qui je sais avec sa bonté d'âme ne m'en tient pas/plus rigueur ! Et j'envie ta mémoire d'éléphant, contrastant de façon éclatante avec la mienne pitoyable )

Avant Aristote, la mythologie permet de sentir les choses de la vie dans l'exercice philosophique tout en refoulant les peurs existentielles. Après Aristote (et la mort du recours aux mythes explicatifs), le rationalisme poussé à l'extrême me donne l'impression d'avoir pris le relai dans ce rôle de pompe à refouler ces mêmes problèmes existentiels, puisqu'il s'agira désormais de rationaliser toutes les choses de la vie sans les sentir (rationaliser conduira à réifier à outrance l'existence d'autrui, son témoignage et ses souffrances, ses différences, au point de justifier la création de Goulag et de camps de déportation).

Comme tu le précises, les problèmes risquent tout au plus d'être continuellement déplacés, discriminés, voire refoulés.

Pour ma part, je refuse d'apporter des réponses trop hâtives, préférant explorer toujours et encore le champ illimité des possibles, peut-être afin de ne pas entériner (refouler ?) trop vite certains grands problèmes philosophiques.

Oui le terme me convient, rationaliser, et pas tant un excès de raison, au prix d'un étouffement du sensible, ou plutôt d'un certain humanisme, car je reste convaincu qu'au sein du même individu peut coexister une chose et son contraire, sans que cela déclenche ipso facto de conflits intérieurs ( comme le terroriste qui hait un groupe d'individus, peut également éprouver des sentiments très positifs envers les siens, ou encore d'être un grand scientifique et avoir un esprit tourné vers le mysticisme tel un Newton ).

Il me semble pourtant que la philosophie n'est absolument pas incompatible avec le reconnaissance de ses passions ou ses affects, au contraire, dans mon cas, j'utilise la première pour comprendre, me défaire et/ou jouir des seconds.

Je comprends, d'un autre coté, la vie n'attend pas, elle nous intime de prendre des décisions, de faire des choix, d'agir, c'est pour cela, comme je l'avais dit sur le topic de l'éloge du silence, de pratiquer autant que faire ce peut, une philosophie en temps réelle et pas toujours par méditation interposée, car la vie nous y pousse, enfin pour ceux qui ont une grande sensibilité sur la valeur de leurs actes et des implications/significations.

Lyotard fera partie de ceux qui refusent de se laisser enfermer dans les pièges de cet hyper-rationalisme qui rend impossible à ses yeux toute véritable démarche inter-communicationnelle entre penseurs issus de cultures différentes. Il va s'opposer par exemple à l'éthique de la communication soutenue depuis plusieurs décennies par Apel et Habermas pour qui les conditions langagières d'établissement de la vérité sont exclusivement rationnelles et rédhibitoires... (cf. § 2, 3, 4 et 5 https://appareil.revues.org/115 ). Un penseur chinois n'a aucune idée de ce que peuvent bien signifier les concepts occidentaux de "raison", d'"universalité", etc. (Lire les ouvrages instructifs des philosophes François Julien et Jean-François Billeter).

Il ne ne s'agit donc pas de changer le monde (les marchands de bonheur s'en chargent), mais tout au plus de chercher à apprendre à mieux communiquer en libérant et en prenant conscience des pulsions et sentiments les plus profonds que nous pouvons avoir en nous et qui sont les seuls et véritables moteurs de nos actes.

Oui. Tout excès est potentiellement néfaste, c'est pourquoi je tends du mieux que je peux de m'imprégner de tous les courants philosophiques, qui font vibrer chacun à leur manière une corde en moi, sans renier ma nature d'être sensible, émotif, social, affamé...

Toutefois, au-delà de la barrière linguistique, il y a quelque chose de plus profond, qui est la nature humaine, et comme il n'y a qu'une seule humanité, il n'est pas non plus surprenant qu'un penseur comme Confucius puisse avoir toujours son mot à dire, malgré les 2 millénaires et demi qui nous séparent:

" j'entends et j'oublie, je vois et je me souviens, je fais et je comprends " Si on le replace dans un apprentissage quelconque, on peut saisir la profondeur d'une telle pensée, ce que l'on nomme aujourd'hui, la pédagogie haptique.

Il y a aussi mille et un pièges à déjouer, comme les nouveaux outils manipulatoires, les " nudges " pouvant aussi bien aider que nuire à plus long terme ( faisant ainsi un trait d'union avec le libre-arbitre ), l'art de nous faire choisir mais involontairement, ce qui a trait au sujet du topic:

http://www.liberation.fr/futurs/2014/01/19/les-nudges-force-de-persuasion_973983

Il est bien évident, que comme les test psychologiques, lorsque ceux-ci seront monnaie courante, nous trouverons, nous apprendrons à les déjouer, et il faudra trouver autre chose, si l'idée première est séduisante et bien intentionnée , je vois déjà les travers qui l'accompagne...

:hi:

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  • 3 semaines après...
Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Intéressant.

A confition que le film n'aille pas trop vite, en forme de caricature où tout le monde se laisse entraîner par la succession de discours apparaissant ridicules. Faudrait qu'après chaque intervention d'un psyK, elle prenne et donne le temps de la reflexion au spectateur ce qui n'a absolument rien de facile et d'évident... sinon ça restera un gadget sans conséquence.

Sinon trois cent mille euros, c'est un mécène ou un vrai producteur dont elle a besoin (...)

Pas évident son système.

Je regarderai "Le Mur" aussi...

Modifié par chapati
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

EDIT (je peux plus modifier)

C'est pas 300.000 j'ai lu trop vite, il est bien question de 15.000 comme somme minimale pour sortir le film... jusqu'à 120.000 pour un film tel que la réalisatrice aimerait le faire.

(j'avais pas regardé d'assez prêt et tout additionné)

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Je vais peut-être vous étonner, mais dans tous les extraits des conversations avec les psychanalystes que l'on voit sur la vidéo,

non seulement je n'ai rient trouvé de ridicule mais je trouve tous ça frappé au coin du bon sens.

Que l'on dise que "les femmes" qui vont faire les soldes ou les boutiques en général soient à la recherche d'un "objet manquant"

c'est pour moi d'une telle évidence...

(Mais ne comptez pas sur la capitalisme pour vous en guérir !)

Qu'il y ait une cause familiale (issue les rapports avec la mère et le père) à l'homosexualité (dans la plupart des cas) idem.

Que l'influence de la sexualité dans notre inconscient soit prédominante : bien sûr !

Je tiens à vous rappeler que

NOUS SOMMES CHACUN DE NOUS AUJOURD'HUI, LE RESULTAT D'UNE CHAÎNE ININTERROMPUE DE DESIR DE SE REPRODUIRE

ET DONC POUR NOUS DE DESIRS SEXUELS, TRANSMIS DES MILLIONS DE FOIS DE GENERATION EN GENERATION DEPUIS 4 MILLIARDS D'ANNEES SANS AFFAIBLISSEMENT !

Libre à vous de considérer que ce n'est que peu de chose !

Les femmes, les mères seront vexées de n'être considérées sur un plan sexuel inconscient que comme des TROUS ?!!

Pas grave !

Pour vous consoler je vous dirai que quand je rêve que je vole, et que je suis donc en érection ! (ce qui est bien connu)

qu'est-ce que c'est qui se soulève, en vrai, qui "vole" ? Moi tout entier comme je le rêve ou seulement...

Moralité, pour mon inconscient je ne suis (toute ma personne dans son entier, QI compris) rien d'autre que ma B... !

Intellectuellement, ça n'a rien de très réjouissant.

Mais c'est comme ça.

Je reconnais. que de dire qu'a un certain niveau de notre inconscient, une femme n'est qu'un Trou et un homme qu'une Bite,

ça n'est pas très politiquement correct. Pourtant, heureusement (pour notre espèce) que ce niveau (parfaitement débile) est solidement encré au fond de nous.

Si la psychanalyse n'est plus reconnue qu'en France, bravo la France ! Accrochons nous ! protégeons-là ça nous donne une bonne ... LONGUEUR d'avance !

(Mais que je suis con !)

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Voilà !

Je dis ce que je comprends, ou crois comprendre. Tant pis si je peux sembler balourd à des spécialistes plus avertis.

Quand on dit "le conscient EST conscient de ceci ou de cela..;"

On a l'impression que le conscient est un sujet (et même textuellement là le sujet de "EST".

De même quand on dit "l'inconscient n'est pas conscient..."

Conscient et inconscient (j'improvise !) me font plutôt l'effet d'être des modes du sujet.

Du même sujet,

Voire même des "réserves", des "régistres"des masses d'informations (auxquelles on a accès ou pas).

Bien sûr il y a le cerveau reptilien, le paléocortex et on aime les rendre responsables ou initiateurs de l'inconscient.

Un peu comme des vieux trucs dépassés par l'avènement du néocortex et de la conscience.)

Pourtant, le registre de l'inconscient est surtout influent dans notre vie (et composé de) ce qui a été "récemment" (depuis le début de notre vie) censuré.

Je veux dire que le sujet (et peut-être même le sujet alors même qu'il est conscient -ou pas?-) dispose

d'un "processus" de censure.

Qui va alimenter un registre inconscient.

Et aussi d'une instance (je reste vague !) qui va "choisir" ou au moins décider de ce qui sera censuré ou pas.

(On entrevoit des "principes" contraignant" : sur-moi ou "Etat".)

Les deux pouvant être réunis mais c'est pas sûr (?).

On n'a pas vraiment besoin d'être conscient des battement de notre coeur.

En revanche, les mécanismes de censure, ça oui, ça nous concerne.

La censure est constitutive de l'inconscient personnel, mais il reste la question de l'hypothèse d'un inconscient collectif. La psychanalyse freudienne se "contente" de liberer du refoulé et de denouer les conflits inconscients, ce qui il faut le dire, suffit souvent à remettre un individu sur ses rails. Mais dans certains cas, cela s'avère insuffisant, lorsque la personne ressent un besoin de re-union, de complètude, de quête de soi. C'est là que la psychanalyse jungienne peut permettre d'aller au-delà des problèmatiques inconscientes personnelles et essentiellement sexuelles, pour tenter de s'approcher au plus près de son être.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Je tiens à vous rappeler que

NOUS SOMMES CHACUN DE NOUS AUJOURD'HUI, LE RESULTAT D'UNE CHAÎNE ININTERROMPUE DE DESIR DE SE REPRODUIRE

Oui, plus fort, c'est bon rhâââ ! :bave:

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Je vais peut-être vous étonner, mais dans tous les extraits des conversations avec les psychanalystes que l'on voit sur la vidéo, non seulement je n'ai rient trouvé de ridicule mais je trouve tous ça frappé au coin du bon sens.
C'est ton avis et nous respectons son existence.

A ne pas confondre avec les arguments fallacieux et l'escroquerie qui structure ton avis, qui sont loin d'être respectable !

Maintenant voyons qui impose quoi et comment !

Je tiens à vous rappeler que

NOUS SOMMES CHACUN DE NOUS AUJOURD'HUI, LE RESULTAT D'UNE CHAÎNE ININTERROMPUE DE DESIR DE SE REPRODUIRE

ET DONC POUR NOUS DE DESIRS SEXUELS, TRANSMIS DES MILLIONS DE FOIS DE GENERATION EN GENERATION DEPUIS 4 MILLIARDS D'ANNEES SANS AFFAIBLISSEMENT !

Tu peux le crier, cela ne montrera que ton incapacité à énumérer tes arguments correctement !

Pour commencer tu fais un argument fallacieux Petitio principii. Tu ne démontre rien, tu impose la conclusion erroné que nous sommes l'aboutissement de milliard d'année de "désire sexuels".

Ensuite, tu fais un argument fallacieux d'autorité. Tu écris en majuscule, tu insiste sur les milliards d'années, ou le caractère absolut de la chose, alors que tu n'en as aucune preuve, ni raison.

Et enfin, tu fais le sophisme par associations. Tu ne prends en compte que l'influence sexuel, tu omets volontairement (?) l'influence du caractère, de la génétique, du conditionnement, de l'environnement, etc.

Je dénonce ton sophisme, pour montrer la malhonnêteté intellectuel qui construit ton avis.

Mais... Libre à toi de considérer que ce n'est que peu de chose ! :hehe:

Pour vous consoler je vous dirai que quand je rêve que je vole, et que je suis donc en érection ! (ce qui est bien connu)
C'est bien connu de la psychanalyse (qui est une illusion au mieux, une escroquerie au pire).

Mais dans la réalité, cette corrélation n'est pas une causalité (encore un argument fallacieux) :bo:

Moralité, pour mon inconscient je ne suis (toute ma personne dans son entier, QI compris) rien d'autre que ma B... !
En ce qui te concerne, cela peut expliquer bien des choses...

En ce qui me concerne, je suis fier d'avoir un inconscient qui se reconnait à travers mon entière personne, mon QI, mon QE, ma bite, ma santé physique, etc.

Et j'aime me croire "respectueux" d'autrui en les considérant en général, aussi à travers ces différents "aspect", et non seulement à travers un seul primitif.

Intellectuellement, ça n'a rien de très réjouissant.

Mais c'est comme ça.

Wouaaaaa !!!

Quels argumentations incroyable ! :bravo::good:

......... C'est du sarcasme, si tu ne l'avais pas remarqué.

L'existence de ton avis se respecte, mais ce qui te permet de l'avoir n'est pas respectable, et te donne encore moins de légitimité à l'imposer à autrui ! Et je l'ai prouvé en dénonçant ton sophisme.

Donc, en tant que victime de ton incorrection, je suis dans mon droit de te répondre:

"Ton <<c'est comme ça>>, tu sais où tu peux te le mettre !" :bo:

Je reconnais. que de dire qu'a un certain niveau de notre inconscient, une femme n'est qu'un Trou et un homme qu'une Bite, ça n'est pas très politiquement correct.
Ce n'est pas ça qui nous dérange, ne t'inquiète pas. En ce qui me concerne, je ne me focalise pas sur la "forme" d'un discourt, pour omettre le "fond" d'un raisonnement.

Ce qui dérange, c'est que tu racontes des conneries, que tu imposes aux autres incorrectement.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

@ Demonax, en disant c'est une illusion, ou pire c'est une escroquerie,

tu ne prouves rien.

Puis tu dis c'est bien connu, mais tu ne prouves rien

tu dis encore, c'est un argument fallacieux, mais sans rien déconstruire et prouver,

Tu dis en plus, non, c'est faux, moi je suis fier et respectueux de,

et tu ne prouves rien ...

Tu pousses un grand cri WWAOUOUOUH en disant c'est un sarcasme, mais tu ne prouves rien,

et tu conclus tout ça d'un la forme et le fond plein d'allusions

qui ne prouvent rien d'autre, qu'en effet, tu es content de toi !

Mais ça reste un vrai plaisir de te lire. Les gens sûrs d'eux, ça repose,

ils nous évitent de nous poser des questions.

Merci encore !

.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Ah je viens de visionner Le Mur.

C'est pas mal. Dans le sens d'un portrait de groupe de psyK plus que par rapport à l'autisme, autisme qu'ils traitent exactement comme ils traiteraient une névrose, ou peut-être psychose. Intéressant parce qu'on a des portraits assez variés, et bien sûr qu'on voit.

On voit les types s'exprimer, hésiter chercher trouver les mots, s'en emparer avec plus ou moins de satisfaction etc...

Il manque plein de choses. A la fin on parle de techniques comportementales semble-t-il, le nom sauf erreur n'est même pas prononcé par la réalisatrice, c'est un peu maigre, famélique, par rapport à ce qui aurait pu être dit sur d'autres expériences ([i[dont celle que j'ai raconté ici avec Birgen Sellin[/i]).

Mais dans un sens c'est bien. On regarde ça un peu comme un documentaire ethnologique sur la tribu des psyK. Ça c'est réussi !

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
mais tu ne prouves rien.
Je donne depuis longtemps les moyens de prouver cette supercherie ICI...

Mais entre ton sophisme et tes biais cognitifs, je ne m'attends pas à grand chose avec toi.

D'ailleurs, tu as des idées à apporter ou à réfuter ? Ou t'es juste là pour méjuger la forme des choses ? :hehe:

tu dis encore, c'est un argument fallacieux, mais sans rien déconstruire et prouver
Pourquoi tu mens ?

Tu dis en plus, non, c'est faux, moi je suis fier et respectueux
Pourquoi tu mens ?

Tu pousses un grand cri WWAOUOUOUH en disant c'est un sarcasme, mais tu ne prouves rien
[...]Intellectuellement, ça n'a rien de très réjouissant.
Mais c'est comme ça.
Wouaaaaa !!!
Quels argumentations incroyable ! :bravo::good:
Parce qu'il n'y a rien à prouver quand c'est évident.

qui ne prouvent rien d'autre, qu'en effet, tu es content de toi !
Pourquoi tu mens ?

Ha oui, c'est vrai, tu veux me donner une mauvaise image pour décrédibiliser les arguments que j'apporte qui détruisent la psychanalyse que tu soutiens. Tout s'explique :bo:

Tu veux une autre "preuve", depuis le début tu t'attaque à la personne, et jamais, aux idées !

CQFD :rtfm:

Franchement ça me dérange pas que tu ai un autre avis, mais viens pas nous l'imposer, si tu n'as pas de quoi te le permettre :bo:

La psychanalyse est laaaaaargement critiquable.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

J'ai écrit gros et en majuscule pour faire réagir des gens comme Demonax.

On en a d'ailleurs déjà parlé et je disais que plus on écrivait gros plus on avait raison.

C'est un amusement.

J'ai d'ailleurs fini ma diatribe par "mais que je suis con !"

Mais je peux écrire aussi tout petit !

Je ne démontre rien. Soit.

Je montre simplement, je signale.

Et je dis que nous sommes chacun de nous l'aboutissement d'une transmission ininterrompue pendant 4 milliards d'années (depuis l'apparition de la vie), de génération en génération d'un "instinct" (appelez-le comme vous voudrez) de se reproduire qui a chez nous une forme sexuelle.

J'en conclue que la "pression" exercée sur nous, notre esprit, et notre corps par cet instinct sexuel ne peut être qu'extrêmement importante et quelle est même essentielle.

Puisque nous lui devons notre existence.

La seule manière de dire que je suis dans l'erreur est d'être créationniste.

ça supprimera les 4 milliards d'années, le corps et la sexualité...

à vous de choisir.

Tantôt j'ai vu des images de golfeurs. Le but du jeu est de faire rentrer une petite balle ronde dans un trou, à l'aide d'une longue tige.

Si quand vous voyez ça, ça ne vous amuse pas comme moi, (de les voir si sérieux et avec autant d'argent à la clé s'adonner à ce genre d'occupation), c'est que vous n'avez aucun sens de l'humour.

L'image suivante c'était un skipper arrivé premier qui arrosait le public avec son magnum de champagne...

J'ai juste pensé "quel dommage de gaspiller tout ce bon champagne, et tout ça pour une éjaculation imaginaire..."

Dites-moi si je me trompe !

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Ben le problème pour moi c'est ton "instinct de reproduction ".

Faudrait préciser...

Parce qu'on baise et ça fait des bébés ça c'est sûr.

Alors, instinct de reproduction où libido ?

C'est là que t'es pas clair...

Paraît qu'ils avaient découvert des tribus du côté de Borneo ou des Philippines où les types avaient pas fait la corrélation entre baiser et avoir des bébés.

Eux ils baisaient...

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour Blaquière !

Quand vous aurez déblayé le terrain

et mis à jour l'histoire de l'humanité

il faudra sans nul doute aborder la question de la RESISTANCE.

Les résistants sont toujours montrés comme des 'terroristes' à dénoncer,

à combattre, à exterminer au plus vite.

Les bûchers, autodafés fascinent ! Le feu, ça nettoie sans laisser de traces.

Juste des cendres.

La "résistance" à l'ordre établi, c'est dangereux.

Et les tenants de l'ordre et du dogme usent de la force et de la ruse

pour garder le pouvoir.

La psychanalyse saura t-elle déjouer les pièges ?

La psychanalyse dérange ceux qui veulent normaliser, dogmatiser, et

faire de l'homme un consommateur servile.

La psychanalyse résiste avec les autre créateurs, seraient-ils fous, qui veulent

échapper à cet arasement de l'être et du savoir infini.

Une psychanalyste en prison: 5 mn

http://www.babelio.com/auteur/Pierre-Bruno/87436/videos

.

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