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Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui !

Et tant pis : ça va pas plaire !

(Mais ça m'amuse !)

Et si courir les boutiques qui est une activité, une marotte surtout féminine (de même que la ruée sur les soldes) prenait TOUT SIMPLEMENT sa source...

(J'hésite encore !)

dansl'inconscienced'unerecherchenécessairementtoujoursinsatisfaitede "i'objet manquant" ?

On me dira que c'est pour "construire" une séduction ?

Ou son propre désir ?

Oui !

Mais c'est la même chose ?

Dans les années 70 encore, il y avait dans la société française,

un mouvement de lutte contre la société de consommation,

contre l'exploitation de l'homme et de la nature, et en ce qui concerne notre sujet,

un mouvement qui portait une politique de santé respectueuse de l'homme

et du lien social.

En 1972, Lacan avançait la thèse que le discours capitaliste forclot la castration.

La barrière de la jouissance y est abolie.

'Jouissez sans entraves' 'il est interdit d'interdire' disait-on par ailleurs !

Lacan se vit interdit dans le même temps de poursuivre son séminaire et fut marri de voir

que les 'libertaires' se désolidarisaient du mouvement 'social' pour faire le jeu

du capitalisme. Quand tu parles de jeu de la séduction ...

L'impératif que le capitalisme proclame, le 'plus de jouir' nous entraîne vers

plus de soumission et augmente 'le manque à jouir' et la soif de ce manque.

C'est ainsi qu'on en vient à plus d'individualisme, au chacun pour soi,

et à la lutte de tous contre tous...

Ceux qui combattent la 'psychanalyse' sont-ils bien conscients que celle-ci

porte l'idée du lien social ?

Ping disait plus haut que la cure n'avait rien à voir avec la théorie de

pipicacamamanpapafaisdodorestetranquileetdorsjeteberce mais plutôt avec le

rapport à la loi et aux autres !

:hi:

.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Et le révisionnisme maintenant !

On vient de te rappeler que quand les ouvriers se sont joints aux "libertaires" pour faire la révolution, c'est le PC qui a joué le jeu du capitalisme pour les inciter a revenir travailler. Évidemment, c'etait pas le stalinisme que les "libertaires" voulaient instaurer :smile2: et ça, ça la foutait mal dans les plans des instances de pouvoir communiste.

Quel pipo !

Quant eu "plus de jouir " - capitaliste selon toi - même pipo : le système était débordé par les revendications sexuelles et a juste récupéré ce qu'il ne contrôlait plus en en profitant pour en faire un marché, lucratif est-il besoin de le dire.

Avant le "capitalisme" comme tu dis, c'était "moins de jouir " et toute la moraline familialiste que tu défends.

Travail famille patrie en parfaite compatibilité avec le communisme.

.

Modifié par chapati
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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Ce n'est en rien une "méthode" mais plutôt une façon de voir les choses, un constat... constat que chacun est libre de discuter bien entendu.

Il dit quelque chose du genre : "c'est plus facile de comprendre si on voit les choses comme ça plutot qu'autrement".

Bon, c'est évidemment en cohérence avec sa façon de voir les choses...

Le "tracé cartographique" si tu veux, pose en alternative une sorte de géographie au côté très trop "historique" du regard sur l'homme que propose la psyK... sans non plus le nier, ça va de soi.

En effet, c'est plus une façon de voir les choses, un constat, on pourrait parler de méthode s'il disait "la méthode qu'ils devraient appliqué..."

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Une question subsidiaire à ce sujet sur la psychanalyse : considérez-vous Freud comme un philosophe ?

Réponse oui ou non !

Quand bien même on a le droit (et le devoir ?!) d'argumenter sa réponse... ou pas...

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Bon, ben je parlais de carte et de territoire en début de post, nous y revoila. En utilisant encore une fois la métaphore du miroir, on pourrait se representer l'inconscient etant l'autre côté du miroir. Ce qui fait que sa surface renvoit l'image de l'observateur. Si l'on oublie pas que nous parlons de mental, d'image mentale, ce que ce miroir mental renvoit c'est de l'imaginaire. Toute théorie sur l'inconscient est de fait imaginaire. Que l'on utilise pour tenter de s'approcher de noeuds inconscients, la technique des associations libres ( freudienne), la symbolique jungienne, ou le signifiant lacanien, peu importe, ce qui compte, à mon avis tout personnel, c'est d'entamer une dialectique entre la conscience et l'inconscient. Non pas pour tenter de connaitre ce qui n'est pas possible de connaitre puisque c'est et ça restera inconscient, mais simplement en ramenant à la conscience ce qui a été refoulé et dont la place n'est pas hors du champ conscient. Voila, un avis tout perso, qui vaut ce qui vaut, mais qui a l'avantage d'être liberé du discours d'un maître. Un peu de bouddhisme pour finir: Soyez_votre_propre_lampe_votre_ile_votre_refuge_Ne_voyez_pas_de_refuge_hors_de_vou-46786.png

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Oui, c'est un peu ce que je réponds à Demonax plus haut :

Le réel, c'est la mort. Il n'y a rien de plus réel que la mort. Toute une vie durant, tu peux croire ou ne pas croire que tu vas mourir, tu peux fabriquer mille pensées à partir de représentations ou d'expériences mais, jamais tu n'atteindras cette réalité qu'est la mort de ton vivant, non, jamais !

Ou alors, je n'ai pas compris ce que tu exprimes... :blush:

Quelle imagination ! ^^

Cet impossible me renvoie encore à Lacan (parce que je le surkiffe :wub:) :

"Je dis toujours la vérité : pas toute, parce que toute la dire, on n'y arrive pas... Les mots y manquent... C'est même par cet impossible que la vérité tient au réel."

La vérité serait une femme alors? Puisqu'il disait aussi que la femme n'est "pas toute", :smile2: En fait la femme "pas toute", j'ai compris ça comme "pas toute soumise à la jouissance phallique". Ca n'a l'air de rien comme ça, mais ça c'est quand même remettre en cause passablement la théorie freudienne tout en evitant de donner raison à Jung par la même, qui lui depuis longtemps avait rejeté l'idée d'une libido uniquement sexuelle et phallique. C'etait la minute théories, et aussi pour illustrer que toute l'histoire de la psychanalyse et jalonnée de débats de fond, et que des continuateurs de Freud n'ont pas attendu "l'anti Oedipe" pour remettre en question Freud et ses théories, tout en utilisant le divan à aider la personne vivante allongée sur le divan.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le "tracé cartographique" si tu veux, pose en alternative une sorte de géographie au côté très trop "historique" du regard sur l'homme que propose la psyK... sans non plus le nier, ça va de soi.

Tantôt "en ouvrant le magasin" j'ai pensé à ça justement.

La prédominance ou pas de l'historique, de la chronologie dans nos façons de penser. Ou nos "méthodes" d'investigation du réel... ou nos tics, nos habitudes (de pensée toujours) .

Tu mets bien ça en relief d'une seule phrase... que j'ai mis deux ou trois lectures à comprendre. Et puis cette opposition, ces deux voies sont devenues limpides.

"Sans non plus nier le côté historique ?" : ouf !

ça explique pas mal la démarche de Deleuze.

Curieusement, (alors) Freud éminemment "historiciste" y a "sacrifié" (à cette approche cartographique) par ses différentes topologies de l'esprit.

Des topologies virtuelles qu'on ne saurait retrouver dans une étude des localisations cérébrales ! Soit ! quand bien même on pense localiser par exemple (on ne s'y attendait pas) un "centre des émotions"....

Est-ce que la mise au second plan systématique des considérations historiques, proprement chronologiques, n'est-ce pas ça qui est en train de détruire dans (notre) l'enseignement, --Et c'est toujours le cas-- l'enseignement précis de l'histoire, au profit de notions plus horizontales ? Cartographiques et plus du tout historiques ?

C'est une réalité actuelle, ça, cette destruction d'un compréhension chronologique et historique. Avec presque des allures de... "complot" (je ris!).

C'est amusant (intéressant) que l'enseignement ait confié depuis longtemps au mêmes profs l'enseignement de la géographie et celui de l'histoire, tiens.

Le premier horizontal, le second vertical. Vertical, certes, mais pas de haut en bas : et non dans une optique de transcendance mais plutôt de bas en haut, d'immanence. (à nuancer, certainement !)

Mon idée c'est que si l'on tient à une conception, une affirmation générale d'immanence, il faut "s'accrocher" au mouvement historique de bas en haut.

Un point de vue essentiellement cartographique laissant le champ libre à une structuration pyramidale de la pensée et de la société pour n'en pouvoir représenter que la base. Il faut occuper le champ de la verticalité. (à mon avis.)

La transcendance (en particulier religieuse) attend, tapie, en embuscade toujours son heure.

Espèrant toujours remettre les pendules à son heure !

Modifié par Blaquière
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Faut il renoncer à la liberté pour être heureux ?" -

Roland Gori

Au nom du bonheur et de la sécurité auxquels les

individus aspirent, le pouvoir prescrit un mode d’emploi du

vivant qui substitue à la culpabilité fondatrice du lien

social, la dépendance à la rationalité des instruments

numériques et des procédures normatives.

L’ouvrage soutient que la technique disculpe, qu’elle ne

requiert que son exécution, sans états d’âme.

Quand la culpabilité passe à la trappe, c’est l’Autre qui

disparaît et notre liberté de désirer.

En politique comme en psychanalyse un sujet ne saurait exister

sans parole, sans autrui.

Les changements qui se sont accomplis en psychiatrie depuis

une trentaine d’années, constituent un bon exemple de la crise

des valeurs qui menace l’humanité dans l’homme : les modes

d’emplois et les grilles d’évaluation statistiques ont remplacé

le dialogue clinique et les récits de vie.

:hi:

Roland Gori, psychanalyste,

"Aux Editions "Les Liens qui Libèrent"

http://www.appeldesappels.org/publications/-faut-il-renoncer-a-la-liberte-pour-etre-heureux-r-roland-gori-1563.htm

.

.

Modifié par LouiseAragon
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

C'est une réalité actuelle, ça, cette destruction d'un compréhension chronologique et historique. Avec presque des allures de... "complot" (je ris!).

Tu en rajoutes, non ?

Mais tant mieux si l'on tient compte désormais du vice arrogant qui nous faisait penser qu'on était a la pointe du progrès psychologique et qui nous faisait enseigner l'Histoire depuis cette pointe.

Merci qui ? Merci Foucault !

C'est amusant (intéressant) que l'enseignement ait confié depuis longtemps au mêmes profs l'enseignement de la géographie et celui de l'histoire, tiens.

Le premier horizontal, le second vertical. Vertical, certes, mais pas de haut en bas : et non dans une optique de transcendance mais plutôt de bas en haut, d'immanence. (à nuancer, certainement !)

Mon idée c'est que si l'on tient à une conception, une affirmation générale d'immanence, il faut "s'accrocher" au mouvement historique de bas en haut.

Un point de vue essentiellement cartographique laissant le champ libre à une structuration pyramidale de la pensée et de la société pour n'en pouvoir représenter que la base. Il faut occuper le champ de la verticalité. (à mon avis.)

La transcendance (en particulier religieuse) attend, tapie, en embuscade toujours son heure.

Espèrant toujours remettre les pendules à son heure ![/size]

Comprends pas. Encore que oui, ça laisse un champ libre pour balancer de la transcendance, ça oui.

Comment faire ?

M'enfin depuis la Shoah les types se méfient quand même du sens de l'histoire...

Mais euh... la cartographie c'est pas représenter je-ne-sais quelle base d'une pyramide, c'est envisager les choses autrement que sous forme pyramidale, ou arborescente.

Ou alors je comprends pas ce que tu dis...

Bien sur qu'il faut "s'accrocher" au mouvement historique, le tout c'est de le faire avec mille précautions.

Là encore Foucault est indispensable.

.

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

"Faut il renoncer à la liberté pour être heureux ?" -

Roland Gori

Au nom du bonheur et de la sécurité auxquels les

individus aspirent, le pouvoir prescrit un mode d’emploi du

vivant qui substitue à la culpabilité fondatrice du lien

social, la dépendance à la rationalité des instruments

numériques et des procédures normatives.

L’ouvrage soutient que la technique disculpe, qu’elle ne

requiert que son exécution, sans états d’âme.

Quand la culpabilité passe à la trappe, c’est l’Autre qui

disparaît et notre liberté de désirer.

En politique comme en psychanalyse un sujet ne saurait exister

sans parole, sans autrui.

Les changements qui se sont accomplis en psychiatrie depuis

une trentaine d’années, constituent un bon exemple de la crise

des valeurs qui menace l’humanité dans l’homme : les modes

d’emplois et les grilles d’évaluation statistiques ont remplacé

le dialogue clinique et les récits de vie.

:hi:

Roland Gori, psychanalyste,

"Aux Editions "Les Liens qui Libèrent"

http://www.appeldesappels.org/publications/-faut-il-renoncer-a-la-liberte-pour-etre-heureux-r-roland-gori-1563.htm

.

.

– “l’État n’a pas pour fin de transformer les hommes d’êtres raisonnables en animaux ou en automates, mais bien de faire en sorte que les citoyens développent en sécurité leur corps et leur esprit, fassent librement usage de leur raison, ne rivalisent point entre eux de haine, de fureur et de ruse, et ne se considèrent point d’un œil jaloux et injuste. La fin de l’État, c’est donc véritablement la liberté”

Spinoza

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Tu en rajoutes, non ?

(...)

Ou alors je comprends pas ce que tu dis...

C'est un tout nouveau concept que je viens à peine de démouler :

"la verticalité ascendante de l'immanence"

Encore quelques uns comme ça, et je serai un vrai philosophe !...

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

C'est un tout nouveau concept que je viens à peine de démouler :

"la verticalité ascendante de l'immanence"

Encore quelques uns comme ça, et je serai un vrai philosophe !...

Ouais ouais... extraire de la transcendance a partir de l'immanence, les types en sont réduits a ça aujourd'hui, histoire de retomber sur leurs pattes.

Je préfère les intensités.

Mais bon, je vais voir auprès des instances si je peux faire homologuer ton concept...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

(

Note à l'attention de certains.

Jusqu'à la Renaissance, le monde est un livre où il s'agit de déchiffrer des signes inscrits dans les choses, et dont on tire les significations à partir de leurs similitudes.

À partir du XVII° siècle, on pense les significations et les similitudes pour en extraire des identités et des différences : c'est le règne de la représentation. L'homme y intervient dans la position très ambiguë où il est à la fois sujet qui connaît et objet de savoir.

.

Je vais faire mon grain sable dans la chaussure, mais Chapati, dès l'antiquité les Hommes ont usé de représentations, dans leur quotidien, comme en philosophie, les héros de la mythologie et les mythes sont de cette nature, leur cosmologie de même avec la voute céleste, le zodiaque, les atomes de Démocrite, la vie comme une rivière dans laquelle on ne se baigne pas deux fois par Héraclite, l'allégorie de la caverne avec Platon, etc...

Et que dire de l'art pariétal des hommes préhistoriques, n'est-ce pas des représentations également ?

" Donc pour Déjà-Utilisé et d'autres, non la représentation c'est pas juste une affaire "d'images" ! "

https://fr.wikipedia...%C3%A9sentation

Il est quand même essentiellement question d'image ( mentale ) ! ( si Deleuze parle de cartographie, cela ne fait que confirmer ce que je dis, cela dit en passant, y compris les lignes: représentatives ! )

La position ambigüe de l'homme viendra bien plutôt avec la mise en place des sciences humaines, quand il sera à la fois sujet qui pense/étudie et objet d'étude !

Maintenant pour dire un mot sur le bêtise, j'ai trouvé quelque part une définition pas mal que je soumet ici histoire de défricher un peu ce qui aurait besoin de l'être : "L'esprit faux, la bêtise elle-même, se définit avant tout par ses perpétuelles confusions sur l'important et l'inimportant, l'ordinaire et le singulier ".

(Deleuze : Différence et Répétition")

C'était juste une parenthèse.

.

Définition somme toute très réductrice, le terrorisme ne serait donc pas bête, où se trouve la confusion ? :zen:

C'était également une parenthèse, que je referme bien vite, et tac )

Modifié par deja-utilise
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bon, ben je parlais de carte et de territoire en début de post, nous y revoila. En utilisant encore une fois la métaphore du miroir, on pourrait se representer l'inconscient etant l'autre côté du miroir. Ce qui fait que sa surface renvoit l'image de l'observateur. Si l'on oublie pas que nous parlons de mental, d'image mentale, ce que ce miroir mental renvoit c'est de l'imaginaire. Toute théorie sur l'inconscient est de fait imaginaire. Que l'on utilise pour tenter de s'approcher de noeuds inconscients, la technique des associations libres ( freudienne), la symbolique jungienne, ou le signifiant lacanien, peu importe, ce qui compte, à mon avis tout personnel, c'est d'entamer une dialectique entre la conscience et l'inconscient. Non pas pour tenter de connaitre ce qui n'est pas possible de connaitre puisque c'est et ça restera inconscient, mais simplement en ramenant à la conscience ce qui a été refoulé et dont la place n'est pas hors du champ conscient. Voila, un avis tout perso, qui vaut ce qui vaut, mais qui a l'avantage d'être liberé du discours d'un maître.

On pourrait aussi s'arrêter un instant, sur l'idée que puisque notre conscience est filtrée, nous sommes sensibles à certaines choses et pas à d'autres, vis à vis des informations qui nous parviennent, aussi bien dans la réception que dans l'émission, on pourrait imaginer assez facilement, que l'inconscient tel qu'il est vu/perçu traverse aussi ce filtre, ce qui expliquerait, que Freud se soit focalisé sur les archétypes et la libido, Lacan sur une approche linguistique, Deleuze suivant ce que Samira a fourni, de cartographie, Jung ( je ne me souviens plus ), et moi un immense réseau tel Internet, parce que je pense que notre cerveau est un centre de traitement d'informations.

Nous ne captons que des ombres chinoises de notre inconscient, et ce qui fait office de masque pour les ombres, n'est autre que notre propre façon de fonctionner, pourquoi pas.

( ceci dit, un analyste serait donc sous le joug d'une double filtration, celle de l'analysant et la sienne propre... )

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
M'enfin depuis la Shoah les types se méfient quand même du sens de l'histoire..
.

Oui ! L'argument est de poids !

C'est vrai que quand nos gamins ne sauront plus faire la différence entre Charlemagne, l'impérialisme américain, Jules César, L'empire de Ford, Napoléon, et l'impérialisme soviétique puisqu'ils auront appris transversalement (cartographiquement) ce qu'est le principe de l'EMPIRE, on sera à coup sûr à l'abri d'une autre Shoa !

Je n'y avais pas pensé.

Modifié par Blaquière
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il ne s'agissait pas de me renvoyer à ceux que l'on peut trouver en cliquant sur tes liens... Ce que je te demandais, c'est d'exprimer ce que toi, tu en as retenu[...]C'est à toi que je veux répondre.
Ton comportement n'est pas logique.

  1. Tu as des professionnels, dont c'est le métier, qui ont défini scientifiquement (et de façon détailler) les erreurs de la psychanalyse d'obédience freudienne.
  2. Gentiment, ne sachant pas si tu connais ces erreurs, je te fait part de leur critique.
    Si tu n'aimes pas les livres parce que c'est payant (respectivement: 10€, 8€, 14€ et 9€. On est loin de tes prétendus trois centaines d'euros), tu peux toujours regarder ces articles gratuits (de journaux, de blogueurs, de professionnels) sur internet, ou ces vidéos gratuites explicatives, que je partage ICI.
  3. Pourquoi voudrais-tu que cela vienne de moi ?
    Tu peux me répondre directement, par rapport à ces critiques !
    Il n'y a aucune causalité, avec moi. Tu n'as aucun intérêt logique à ce que cela vienne de moi.
    Sauf si....
    ..bien sûr...
    ....peut-être...
  4. J’émets une hypothèse:
    Je pourrais comprendre que, si tu es "pour" la psychanalyse d'obédience freudienne, tes biais cognitifs t'influencent à utiliser le sophisme, pour essayer de dégrader ma personne, plutôt que d'essayer d'analyser/juger/comprendre les critiques de la psychanalyse d'obédience freudienne.
    Bien sûr, si je me porte garant de ces critiques, le sophisme fonctionnera beaucoup mieux.
    Mais cela ne changera rien à l'existence de ces critiques, tu auras simplement réussi à éviter d'y faire face.
    Fin de l'hypothèse.
  5. Mais je suis persuadé, que ce n'est pas pour ces raisons que tu me demandes de m'exprimer au nom de ces critiques.

Donc, je te pose la question:

Pour quelle autre raison logique, voudrais-tu que je m'exprime au nom de ces critiques ?

Alors que nous n'avons pas besoin que je m'exprime au nom de ces critiques, pour que tu puisse les analyser/juger/comprendre.

Parce que je ne peux absolument pas prendre une ou deux semaines de congés et dépenser trois centaines d'euros pour répondre à ce que pense Mr Machin, Mme Bidule et Mrs Trucs et Chose de la psychanalyse.
Pourquoi autant de rabaissement, pourquoi autant de manque de respect envers ces professionnels ?

Tu as du mal à te souvenir du noms des gens ? Pourtant, avec un simple copier/coller tu peux éviter de ton souvenir, regarde:

  • Nadine Kirchgessner
  • Michel Onfray
  • Jacques Van Rillaer
  • Lionel Naccache
  • Sophie Robert
  • Mikkel Borch-Jacobsen
  • Jean-Pierre Ledru
  • Stuart Schneiderman

Donc, mise à part ce petit problème de respect des noms, si je te comprends bien:

  • Tu n'as pas envie de prendre ton temps, pour considérer la critique objective de la psychanalyse d'obédience freudienne.

Mais rien ne t'oblige à t'instruire en 2 semaines de congé. Tu peux le faire en 6 mois, si c'est ce dont tu as besoin.

Tu peux lire un article, une demi-heure avant le boulot, voir une vidéo d'une heure en fin de semaine, acheter un livre à 10€ et le lire un week-end, tranquillement. Rien ne presse, tant qu'on fait les choses correctement.

Rome ne s'est pas construit en un jour :wink:

Comme je ne les ai pas lu/vu, [...]
Excuse-moi, je pensais que tu savais de quoi je parlais.

Mais si tu ne sais de quoi je parle, et si tu ne souhaites pas prendre en compte ces critiques, c'est que tu ne veux pas vraiment en parler. Je respecterais ton choix de nier les critiques objectives de la psychanalyse d'obédience freudienne :happy:

je me réfère à ce que tu m'en rapportes et ce que tu m'en rapportes, c'est qu'ils "disent" [...]
J'ai dis cela ? Vraiment ? Je ne m'en souviens pas !

J'ai vraiment prétendu qu'ils disent cela, ou c'est toi qui interprètes abusivement mes propos ?

Normalement, je ne parle qu'en mon nom, donc si tu as des critiques à faire, c'est par rapport à moi.

En attendant, je t'inviter toujours à t'instruire sur les critiques objectives de la psychanalyse d'obédience freudienne :wink:

Ils ont dû mal lire Freud, pensé-je.
Comme tu es partie sur quiproquo, je me permet de te corriger quand même:
  • Nadine Kirchgessner:
    Diplômée en psychologie (Master Développement de l’enfant et de l’adolescent) et en Sciences de l’Education de l’université Paris VIII. Travail sur la douance depuis plus de 20 ans.
    Je ne parles pas en son nom, et je doute qu'elle ai mal lu Freud, contrairement à ce que tu dis :wink:
  • Michel Onfray:
    Il est assez connu ?
    Je ne parles pas en son nom, et je doute qu'elle ai mal lu Freud, contrairement à ce que tu dis :wink:
  • Jacques Van Rillaer:
    Ex-psychanalyste. C'est un psychologue et psychothérapeute, spécialiste des thérapies cognitivo-comportementales
    Je ne parles pas en son nom, et je doute qu'elle ai mal lu Freud, contrairement à ce que tu dis :wink:
  • Lionel Naccache:
    médecin hospitalier et universitaire français en neurologie.
    Je ne parles pas en son nom, et je doute qu'elle ai mal lu Freud, contrairement à ce que tu dis :wink:
  • Sophie Robert:
    Auteure, productrice et réalisatrice de documentaires, spécialiser dans la psychanalyse.
    Je ne parles pas en son nom, et je doute qu'elle ai mal lu Freud, contrairement à ce que tu dis :wink:
  • Mikkel Borch-Jacobsen:
    Ex-psychanalyste. C'est un philosophe et professeur de littérature comparée à l'Université de Washington (Seattle)
    Je ne parles pas en son nom, et je doute qu'elle ai mal lu Freud, contrairement à ce que tu dis :wink:
  • Jean-Pierre Ledru:
    Ex-psychanalyste lacanien (membre puis démissionnaire de l'ECF puis de l'EPFCL). C'est un docteur en médecine, psychiatre, psychothérapeute.
    Je ne parles pas en son nom, et je doute qu'elle ai mal lu Freud, contrairement à ce que tu dis :wink:
  • Stuart Schneiderman:
    Ex-principal représentant du lacanisme aux Etats-Unis. Il a toutefois fini par délaisser la psychanalyse au profit d’une pratique active de conseiller psychologique.
    Je ne parles pas en son nom, et je doute qu'elle ai mal lu Freud, contrairement à ce que tu dis :wink:

C'est absurde, je le confirme ![...]la femme névrosée [...] se vit comme détentrice d'un phallus manquant
Petit résumer wikipédia ICI

Personnellement, en connaissance de cause, à la suite de mes recherches (que je partage ICI), je trouve ça absurde !

Après, si tu n'as pas prit le temps, de prendre en compte la critique scientifique de la psychanalyse d'obédience freudienne, je peux comprendre, que tu ais d'avantage envie de le "confirmer".

La France à malheureusement une énorme culture de la psychanalyse d'obédience freudienne (à cause de lobbying), ce qui tronque tout jugement objectif sur ces erreurs. Donc, je ne te le reproche pas, tu es juste victimes d'un système mercantile, ce n'est pas difficile à constater.

C'est absurde, je le confirme ![...]Freud parle de pulsion psychosexuelles [...] Un gosse de 3 ans qui se jette sur les gros seins de sa mère [...] qui pisse dans les chaussures du père [...] l'insulte [...] tout ce qu'il veut, c'est être le seul objet d'amour de sa maman [...]
Petit résumer wikipédia ICI

Personnellement, en connaissance de cause, à la suite de mes recherches (que je partage ICI), je trouve ça absurde !

Après, si tu n'as pas prit le temps, de prendre en compte la critique scientifique de la psychanalyse d'obédience freudienne, je peux comprendre, que tu ais d'avantage envie de le "confirmer".

La France à malheureusement une énorme culture de la psychanalyse d'obédience freudienne (à cause de lobbying), ce qui tronque tout jugement objectif sur ces erreurs. Donc, je ne te le reproche pas, tu es juste victimes d'un système mercantile, ce n'est pas difficile à constater.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

La position ambigüe de l'homme viendra bien plutôt avec la mise en place des sciences humaines, quand il sera à la fois sujet qui pense/étudie et objet d'étude !

Objection accordée... encore qu'avec ses "facultés", ton cher Kant faisait déjà un peu des sciences humaines...

(si le terme "représentation" gêne a ce point, on peut parler de "philosophie de la représentation" si tu veux, qui commence avec Descartes, on dirait, enfin c'est juste affaire de terminologie.)

Définition somme toute très réductrice, le terrorisme ne serait donc pas bête, où se trouve la confusion ? :zen:

Où se trouve la confusion ?

pourquoi tu tends des perches aussi grosses ?

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Freud : gouverner est une tâche impossible.

Au plan historique, la possibilité d’échapper à la loi

de l’Autre dans la création, c’est-à-dire l’avènement

de l’autonomie, débouche

sur une communauté composée de sujets qui n’ont, chacun,

aucun titre à gouverner et aucun titre à être gouverné

(ni la force, ni l’argent, ni l’intelligence,

ni la sagesse, ni l’âge…).

L’accueil et la prise en compte de cette dimension conduisent

à la démocratie et à l’invention inégalitaire de la politique

comme principe d’organisation de la vie collective : dès lors,

la démocratie n’est pas la représentativité (parler d’État

démocratique est un oxymore) mais la critique de la politique

dans une société dont les citoyens sont ainsi fabriqués .

Et alors ? Que faire ?

:hi:

http://1libertaire.free.fr/RGori35.html

.

Modifié par LouiseAragon
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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Nous ne sommes, peut-être, que des machines biologiques animées par l’inconscient avec ses instincts, pulsions, etc. et contrôlées par le conscient, grâce à nos sens et l’éducation reçue, pour adapter, autant que faire se peut, nos comportements primaires à notre environnement aussi bien intérieur qu’extérieur.

Le rôle du conscient se limiterait donc à adapter les comportements de la machine biologique animale et donc de l’Homme à son environnement.

Donc, pour tenter de modifier nos comportements primaires, il faut obligatoirement agir sur l’inconscient qui, face à des situations de danger mémorisées parce que déjà vécues par le passé, peut bloquer ou perturber sérieusement l’action du conscient.

D’autre part, le conscient peut-être aussi débordé par les instincts, pulsions, désirs et autres se manifestant de façon trop violente pour qu’il puisse agir. Les comportements sont alors purement animalesques et donc sauvages et brutaux.

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