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Invité Quasi-Modo

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

"Blessé, je devenais déjà ma blessure. J'ai survécu dans une chair qui était la honte de mes désirs. Alors, ma voix a surgi, elle a nommé, elle a convié et dévoyé cette brisure. Je veux recueillir mon néant à l'ombre d'une réalité digne de la lumière et forger de mes mains un objet qui efface mes traces. "

Joe Bousquet

Joli texte oui...

.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)
Cet extrait, c'est toi qui l'a publié, ici sur ce topic, suppliant que j'y réponde.

Veux-tu que je redescende tes suppliques faites d'injures et de mépris ? Tu veux ?

Mensonge.

Je t'ai demandé de répondre à autre chose : à un commentaire disant que Bousquet était de ta famille. Veux-tu que je le redescende ?

:censored:

PS : qu'est-ce que tu veux que j'en ai a faire de ton commentaire ?

NB : et en quoi est-ce une insulte que de dire que dialoguer avec toi ne m'intéresse pas (sic) ? Pour qui tu te prends, professeur Aragon ?

.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Tu m'as aussi accusé de prétendre que tu ferais des "analyses a la sauvage". Je réponds donc :

Tu abordes donc la question de la dignité ! Enfin, je suppose puisque tu ne fais aucun commentaire sur le texte de Mr Deleuze ! Tu ne dis rien sur ce qui te motive à publier ce texte, ici, tu l'avances un peu comme une 'preuve' de l'intelligence de ce professeur de philosophie.

Ce qui me motive donc est expliqué (rapidement) dans le texte que tu n'as donc ni compris ni commenté, et qui répondait a ta demande.

Pour le reste, ton analyse "a la sauvage", ton insulte, c'est de traiter Deleuze de façon méprisante de "prof de philo" alors que, comme déjà dit, il est considéré partout dans le monde comme un des trés grands philosophes du XX° siecle,

et de suggérer que j'aurais besoin de Deleuze et de son intelligence pour debattre avec un petit prof dans ton genre (...)

Pour qui tu te prends, professeur Aragon ?

Professeur Aragon, professeur Deleuze, c'est là ton humilité de militante ?

Mais t'as qu'à continuer a baratiner les gens comme quoi tout ce que je dis c'est des insultes, puisque ça t'évite de répondre a quoi que ce soit.

Au plaisir de lire tes prochains tracts encore identiques...

PS : et sinon Staline ?

Oups pardon, mille excuses : c'est du domaine de la vie privée...

Enfin tant que tu es bien consciente que sous Staline, Joe Bousquet, il aurait été envoyé au goulag en tant que non productif, c'est l'essentiel !

.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Comme par hasard :D

Bon vent alors, et mes amitiés à Joseph...

.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Peut-être ou peut-être pas. ça c'est peut-être de l'interprétation forcée.

Il faut répéter l'expérience un assez grand nombre de fois pour être sûr que le papillon en question n'avait pas une tare à l'origine et que cocon découpé ou pas il ne s'en serait pas sorti.

C'est mon côté hyper rationnel ou au contraire intuitif ?

La signification est trop évidente, qui tombe à pic !

D'un autre côté j'ai pas trop envie d'emmerder les papillons...

Pègue ! Mon côté "populaire" qui rejaillit !

Wé mais non, une métaphore c'est pas fait pour apprendre au gens la vie des papillons, il ne faut pas y croire. :smile2:

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

On critique les psys comme si le bien être dépendait d’eux alors que cela ne dépend surtout que du patient. Il y a diverses autres méthodes qui peuvent aider le patient à aller mieux, thérapie comportementale, relaxation, hypnose, l’analyse bioénergétique, sophrologie, EMDR…Beaucoup de personnes croient que le psy détient la solution, ce que je trouve est un frein dans leur bien-être parce qu’au cours des séances, le patient va trop attendre du psy au lieu de chercher par lui-même à s’en sortir, ce qui donne un côté négatif de dépendance comme celui qui va prendre des médicaments. Je veux surtout parler des patients qui ne contentent que des séances d’analyses ou des médicaments pour aller mieux, un peu comme une drogue qui leur permet d’être soulagés sans que la cause soit traitée parce qu’il faut reconnaître qu’il y a quand même plusieurs personnes qui vont en thérapie pendant des années sans que pour autant, ces personnes s’en sortent.

La différence dans la psychanalyse et les autres méthodes, c’est que c’est le patient qui se soigne et cela devrait être clair dès le départ, ce qui malheureusement n’est rarement précisé aux patients et on a tendance à proposer plus souvent aux personnes qui ont des problèmes de suivre une thérapie alors que les autres méthodes peuvent plus correspondre à certains. Je trouve que la psychanalyse concerne plus ceux qui ont un problème dans leur vécu, passé ou présent et qui a un impact nocif trop important dans leurs vies ou alors des personnes qui souhaitent faire une exploration sur eux-mêmes. La réflexion sur soi-même a du bon mais comme tous excès, cela peut être nuisible, risque par exemple de passer à côté de sa vie…

D’où je pense quand on décide d’entreprendre une psychanalyse, il faut le faire que si nos problèmes nous empêchent de vivre et qu’il n’y a pas d’autres solutions qui peuvent nous y aider ou une personne qui est trop perturbée par un événement traumatisant. Mais il faut aussi savoir si dans notre vie, l’analyse nous apporte un mieux être et si ce n’est pas le cas, s’arrêter à moins que pour certains, l’analyse devienne plus importante que leur vécu. C’est à chacun de faire ses choix, de savoir ce qu’il y gagne ou perd tout en sachant que l’on prend des risques car au départ, on n’a aucune réponse.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

nothing.pngdeja-utilise, le 10 août 2016 - 21:37, dit :

Oui, je peux envisager le parcours initiatique comme formateur, mais aussi comme déformateur, rappelles-toi ce qu'a dit Anna sur mon compte, je ne suis pas pour ou contre, mais bien au contraire, i.e. à la fois contre et pour !

Excuse-moi, j'avais lu sa répartie comme une moquerie !

Il fallait donc y croire, désolée ...

Anna aime jouer avec les mots, et comme dans une devinette il y a toujours un sens à trouver.

Je ne parle pas de malhonnêteté, mais de limites inhérentes à notre condition d'humain,

d'autant plus quand on touche aux frontières du connu, c'est valable dans tout domaine, la psyché n'échappe pas à la règle, ça engage juste une autre personne que celui qui se goure, comme n'importe quel acte à destination médicale, et je soupçonne a fortiori fortement ceux qui se

réclament d'une école de pensée particulière, que l'on peut reconnaitre à quelle association ou courant dont ils se rapportent/raccrochent/réclament.

Oui, l'erreur est humaine et quelque soit le métier qu'on exerce,

l'erreur ou une défaillance momentanée peut avoir des conséquences tragiques !

C'est pourquoi on parle d'éthique ! A mon avis, l'éthique ça concerne tout le monde !

Ça devrait concerner tout le monde, mais on sait bien que c'est loin d'être le cas concrètement, il est remarquable de noter l'indépendance pour nombre de personnes entre ce qu'ils disent, ce qu'ils pensent et ce qu'ils font, et inversement, si chacun avait ce credo, les choses iraient bien autrement: je dis ce que je fais et je fais ce que je dis, et n'en pense pas moins !

Pas tous, j'ai fait les premiers qui renvoyaient à des sites de bouquins, j'ai arrêté, alors je suis preneurs, et cela doit être facile pour toi puisque ce sont tes liens, de me redonner si c'est le cas, la définition consensuelle/officielle/formelle/académique sur laquelle tu te bases dans tes argumentaires et réponses dans tes commentaires, je ne crois pas te demander la lune ou l'impossible, et donc de simplement la fournir, plutôt que de me faire languir, merci.

Pour approfondir et te documenter, tu peux consulter les sites de l'APJL !

Mais l'APJL fait école, ou forum et/ou cartels, je ne sais si cela peut te satisfaire vu tes soupçons...

http://www.psychanal...-2006-2007.html

Démarche effectivement intéressante ( les autres liens ne s'ouvrent pas " apjl.org " ), quoique il est somme toute toujours question de cure, quelque peu encore présomptueux, aide à la personne serait sans doute plus crédible, si je peux me permettre.

Je suis assez dubitatif et circonspect, cela me parait des plus clairs, soit je m'y prends comme un nigaud, soit le décryptage n'est pas au point de ton coté, pour rappel, donc:

" Tu prêtes bien des pouvoirs au psychanalyste qui ne reste qu'un individu, comme le médecin

est en général bien dépourvu face à son patient, qui a vraiment besoin. "

Si un toubib n'a déjà pas tout loisir de soigner convenablement son patient, alors que le corps est bien moins mystérieux que l'esprit en général, la symptomatique plus facile à définir, sans être définitive, ni complète, que dire de celui ou celle qui se lance dans l'inconnu, chaque esprit est un territoire à découvrir contrairement au soma, où grossièrement la même cause produit sensiblement le même effet, sauf quelques exception de résistance.

C'est-y mieux !

Mais les psychanalystes, comme les médecins, les enseignants, les pilotes, ou mécaniciens

(...) peuvent en effet se poser des questions, et se sentir en échec devant certaines

problématiques ...

C'est tout de même toi qui estime qu'une voyante, un gourou ou n'importe qui

fait aussi bien l'affaire en ce qui concerne les névroses, les psychoses et les perversions !

Dans ma conception de l'inconscient, et de la psychologie, oui, une aide peut être apportée, sans pour autant être diplômé ou avoir été initié à une pratique particulière, tu sembles exagérer un chouïa, et je suis gentil, mon propos pour marquer une éventuelle faiblesse de ce que j'ai avancé, il est bien évident que des maladies mentales provoquées par une défaillance biologique, neuronale, soma-traumatique ou une infection invalidante, etc... ne peuvent pas être soignées via des mots exhortés ou professés par une diseuse de bonnes aventures, mais finalement pas plus, ni moins qu'un psy-quelque-chose ( il est question de résultat thérapeutique ).

Ah mais, j'appelle ça un pis-aller, ce n'est ni la panacée, ni rien non plus, c'est à dire

que c'est mieux que rien mais pas toujours, ça flotte quelque part entre les deux, tout dépend

de quoi il est question, de l'humeur du moment sans doute aussi.

Oui, tout dépend de quoi il est question, en effet ! Il y a des cas plus ou moins

complexes et la connaissance a ses limites !

Si j'étais encore que le seul, mais vu le nombre d'accidentés du système médical, faut croire

que ce n'est pas " topissime ", et j'en reviens alors, à ta manière d'accorder ta confiance:

d'emblée ou au mérite ?

Nous en sommes tous là, non ? Quand le besoin est là, tout le monde consulte tout

en sachant qu'il peut y avoir des ratés !

Le blessé sur la route n'hésite pas à mon avis !

On est bien d'accord, quand il n'y a pas d'autres alternatives, on s'en remet à ce qui existe, en " priant "/espérant qu'un mieux puisse advenir, je te ferais remarquer que dans ce cas, nous n'avons pas beaucoup évoluer depuis la trépanation ou la saignée, seuls " remèdes " connus et/ou envisagés à une certaine époque, c'était aussi un pis-aller, c'est à dire on tente et on verra bien, si il y a une amélioration, en clair, puisqu'il n'y a rien d'autre à mettre en opposition de toute façon.

Tu sais certainement qu'entre faire confiance, crédulité et naïveté, il n'y a qu'un pas,

tout petit pas que d'autres piétinent allégrement pour te faire passer de l'un à l'autre.

Les apparences sont trompeuses, il y a toujours des " ennemis " qui nous veulent du bien

( façon de parler, illustrant le profit des échanges ou relations en général )

Oui, il y a des ennemis potentiels partout ! Parfois même, nous sommes nos meilleurs

ennemis ! En ce qui concerne l'objet du topic, il m'a tout de même semblé comprendre

que tu as beaucoup de doutes, de préventions, de présomptions à l'égard de cette engeance !

D'entrée de jeu, tu expliquais avoir une préférence pour l'auto analyse.

Mais il est possible que j'ai mal lu ...

Sans être paranoïaque, comme souligné antérieurement, je n'accorde pas ma confiance facilement, et hormis l'urgence de la situation, il faudra donc me convaincre, et non me séduire, ce n'est pas à destination d'une caste particulière, c'est un état d'esprit récurrent, l'expérience, l'Histoire et les faits divers me confortent dans cette voie, on pourrait y voir un biais de confirmation, mais sur un plan " économique " ( bénéfice/risque ), c'est de toute manière plus judicieux d'être suspicieux, ça complique certainement les relations humaines, mais chaque choix a nécessairement des conséquences, il appartient à chacun de savoir celles qui lui sont les " moins pires ".

Oui, moi aussi, mais il vaut mieux connaitre son adversaire pour le combattre, dit autrement de savoir déjà qu'il existe, donc oui, je reconnais en moi, tous les biais possibles et imaginables, je tente du mieux que je peux de m'en dépêtrer, ce qui donne parfois à mes propos un caractère particulier et donc produit un certain effet sur quelques interlocuteurs, manifestement.

Le problème n'est donc pas de l'être ou pas, mais de le reconnaitre, et puis d'agir en conséquence, d'ailleurs vouloir trouver toutes les vertus à quelque activité qui soit, ne laisse pas entendre/voir qu'il y a eu cette prise de conscience, puisque rien ne pouvant être parfait, infaillible, la moindre des choses est encore de présenter les choses avec un minimum d'humilité, sans arrogance, sans esprit de conquérant ou en territoire conquis, au contraire dans le domaine singulier du psychisme, il vaudrait sans doute mieux venir en ignorant, vu le gouffre qui nous sépare encore d'une compréhension même globale et grossière, mais bon, c'est un autre sujet...

Il y a dans tous les domaines, je crois, des gens plus ou moins capables d'humilité,

de remise en question, d'honnêteté ... A mon avis, les psychanalystes ne sont pas plus arrogants

que les autres, j'aurais même tendance à penser, que sur la condition humaine et ses souffrances,

ils en savent un peu plus que Mr ou Mme tout le monde ...

Il semble bien que tu connaisses, en chair en os, plus de psychanalystes que moi, je dois donc m'en remettre à ton jugement. Ce qui me conduit à penser, peut-être à tort et sans chercher à avoir une réponse ( vu les éventuelles implications derrière ) que tu sois en lien étroit avec cette discipline, ou tout du moins, qu'en l'état tu sois le porte-drapeau, ou la représentante de la psychanalyse sur le forum, la plus érudit dirai-je, il en ressort donc à travers, non pas mon analyse, mais mes impressions, que si la profession se comporte comme tu le fais avec moi en particulier, alors je dois te concéder que ma vision serait revalorisée à son encontre, mais... ça fait beaucoup de si, pour un sceptique comme moi, je te laisse donc le bénéfice du doute, bon prince que je suis...

La psychanalyse est une aide à la personne comme il y en a tant d'autres, c'est une voie possible... même si elle a mon affection malgré tout.

Je vais supposer que c'est une forme d'humour, un poil sarcastique, et non pas que tu n'as pas saisi ce que j'ai écrit.

Oui, il y avait sans doute une pointe d'humour ! Tu n'es pas sans arrogance non plus !

Je pense, sans te le reprocher car je ne peux pas me targuer de maitriser les effets suscités sur autrui, qu'en réalité je distille bien plus volontiers de la défiance ( mettre au défi ) que véritablement de l'arrogance, inutile à bien des égards, ce qui n'est pas le cas d'une confrontation mutuellement respectueuse, ce que tu aurais pu te rendre compte je pense, si nous avions échangé plus souvent par le passé, n'est-il pas ?

En chacun de nous sommeille un monstre en puissance aussi, heureusement qu'il ne se réveille pas

à la moindre occasion, mais suivant certaines circonstances, c'est possible, il en va de même avec

nos autres facettes, qu'on développe plus ou moins, ou pas, suivant les concours environnementaux.

Oui, le monstre est en chacun de nous, et c'est pourquoi des psychanalystes ont pris la parole ces derniers temps aussi ! Il semblerait que cette parole ne soit pas écoutée,

encore moins entendue ! C'est dommage !

A mon avis, la société a besoin de cette parole !

Peut-être, mais avant de vouloir aider qui que ce soit, il faut tout d'abord que l'individu lui-même reconnaisse que quelque chose " cloche ", ou qu'il désire tirer au clair ce qu'il est ou croit être, il faut donc reconnaitre, identifier, s'apercevoir même vaguement, que ce que l'on croit être nous, n'est qu'épidermique, et que les véritables rouages se trouvent bien à l'abri, dans l'ombre, laissant que peu de traces de leur immense influence, paradoxalement, on gagnerait effectivement à mieux cerner cette part inconsciente plus que prépondérante dans nos vies, plutôt de se focaliser sur la partie la moins noble, qui pourtant nous aura illusionner pendant des siècles et des millénaires, notre conscience, elle qui est au service quasi exclusif de notre inconscient, laissé pour compte, à tort, à plus d'un titre...!

Bien plus que la psychanalyse, je fais l'apologie de l'inconscient, bouclant ainsi la boucle initiée dès mon premier post ici.

:hi:

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Nolibar et Blaquière, je vous laisse sortir seuls du cocon du premier degré de la cage et de l’oiseau... Je n'ai pas l'envie ni la prétention de théoriser sur la métaphore et son usage lorsqu'il s'agit de parler de l'humain. Ping, je te remercie pour ce conte papillonesque, il mérite d'être sauvegardé dans ma mémoire vive.

Par contre, je vais aider un intervenant qui semble en très grande difficulté sur ce topic. Et je suis bien surprise quand je le lisais, sur un autre sujet, prétendre être un grand spécialiste du psychisme.

La réponse que je vais formuler le concerne mais concerne également ceux qui croient encore qu'en psychanalyse et dans l'inconscient, "Maman et Papa" sont deux personnes physiques et mortelles dont l'une a planté une petite graine dans le chou de l'autre... ou dans la fleur, la rose, enfin, c'est métaphorique tout ça ! (Pourvu que Nolibar et Blaquière ne se décident pas à disséquer cette assertion... :x )

Alors voilà, nous avons cet intervenant qui nous dit ceci :

L'éducation aussi... c'est moins cher, on y dit moins de connerie et il y a moins d'escroc :bo:

D'un premier abord, j'ai presque envie de le féliciter tant il est vrai que si toute éducation était menée d'une façon juste et respectueuse, aucun humain n'aurait de problème et n'en causerait aux autres êtres vivants et même à ce qui est nommé "non-vivant" (végétation, minéraux, etc.).

Mais, je suis obligée de lui demander comment ça se passe pour ces gosses qui poussent dans des familles particulières...

Le gamin qui grandit dans une cité ghettoïsée (environnement) et qui est éduqué dans la négligence, la violence, le rejet, le racisme, la haine de soi et des autres, la maltraitance, la peur, etc., et qui a donc des représentations parentales (les adultes) complètement éloignés de lui-même et qui sont pourtant autant de modèles à suivre pour "vivre", en réalité il s'agit davantage de survivre... et qu'en plus, dans l'intimité de son foyer, il est éduqué à être le parfait paillasson d'un ou de ses deux parents : il sera tout autant le responsable de leur sautes d'humeur, de leurs dérives caractérielles et névrotiques, de leur violence, de leur pulsions destructrices voire sexuelles, de leurs échecs compulsifs, etc.

Qu'il retrouvera dans le milieu scolaire, d'autre figures parentales qui lui confirmeront qu'il est bien tout ceci et plus encore...

Le gamin qui grandit dans un beau quartier et qui est éduqué dans la restriction religieuse, la violence punitive, l'ignorance, le mépris de soi et des autres, la crainte, etc., et qui a donc des représentations parentales toujours aussi éloignées de lui-même et qui pourtant sont des modèles à suivre pour "vivre" quand il s'agit avant tout de ne pas vouloir mourir parce que dans l'intimité de son foyer, il sera éduqué à être la "poupée" d'un parent (ou des deux) qui passeront sur lui leurs frustrations à force de paroles humiliantes, intimidantes, cassantes visant à le faire rentrer dans un moule bien spécifique, à suivre une carrière spécifique, à épouser une femme spécifique, etc. etc. etc.

Nous pourrions aussi parler du gamin qui grandit en Syrie, à Bangkok, en Chine et tous les environnements possibles mais, guerre ou pas guerre, pédophilie ou pas pédophilie, abandon ou pas abandon, le mauvais parent sévit partout dans chaque contexte, dans chaque milieu et chaque couche sociale.

Que répondra-tu à un tel gamin venant te "consulter", Demonax (alias le grand spécialiste du psychisme) ?

Que son éducation l'a aidé à être qui il est au fond de lui ? Qu'il est effectivement une souillure, un punching-ball, un assassin, un sac à foutre, un bon fils, et tout ce qu'il aura été attendu de lui ?

Ne réponds rien, si tu ne trouves rien à répondre...

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Invité s
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Une analyse, c'est surtout arriver à accepter ses problèmes car ce n'est qu'après qu'on arrive à s'en libérer et donc à avancer.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Une piste, la bêtise c'est ça :

Grave, tu confonds liberté et bêtise.

T'en loupe pas une.

Bravo pour ton analyse de texte, quand même...

Ne réponds rien, si tu ne trouves rien à répondre...

Tu rêves ma douce !

Bon voyage :D

.

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Invité
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Invité
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Posté(e)

ATTENTION: je construit ce message de la même façon que Anna Kronisme, samira123 et ping.

Et je suis bien surprise quand je le lisais, sur un autre sujet, prétendre être un grand spécialiste du psychisme.
Tu parles de Freud ?

Oui, moi aussi, je suis surpris de voir ces partisans, tout le monde sait qu'il dit de la merde :smile2:

On le démontre ici.

La réponse que je vais formuler [...] "Maman et Papa" sont deux personnes physiques et mortelles dont l'une a planté une petite graine dans le chou de l'autre... ou dans la fleur, la rose, enfin,[...]
Déjà si tu sais pas ce que tu dis... ou si tu le dis mal.

Ton amphibologie est sympas, mais je m'en passerais bien.

:bo:

Mais, je suis obligée de lui demander comment ça se passe pour ces gosses qui poussent dans des [...] (environnement)[...]négligence, la violence, le rejet, le racisme, la haine de soi et des autres, la maltraitance, la peur, etc.
Éthique de la responsabilité.

C'est bien de faire de la sociologie et de déculpabiliser les actes malsains des gens qui sont conditionnés pour les faire, en culpabilisant ceux qui les conditionnent.

Mais il faut aussi responsabiliser les gens qui font le choix de mal tourner.

Tout extrémisme mis à part, on ne récolte que ce que l'on sème.

Si l'éducation ne fonctionne pas, c'est possible.

Mais ce n'est pas une raison pour utiliser des méthodes dysfonctionnel, tel que la psychanalyse d'obédience freudienne.

La psychanalyse d'obédience freudienne fait beaucoup de mal pour les enfants du spectre autistiques, qu'ils sont à des années-lumières de pouvoir comprendre/aider.

La psychanalyse d'obédience freudienne se base sur des prémisses établies comme erroné, il faut évoluer maintenant !

La psychanalyse d'obédience freudienne ne résout pas un problème, il le déplace (sur les parents) à un autre problème (ce qui en fait 2, et ne résout rien).

Et puis il y a des choses qu'on ne dit pas à des enfants, on les y préparer pour qu'il le comprenne à leur adolescence ou à l'âge adulte. Mais tu dis pas à un enfant, même si c'est le cas, que c'est une merde, parce que ces parents sont des merdes, ne l'éduquent pas, ou ne l'aiment pas.

Sans parler du fait, que la plupart des psychanalystes d'obédience freudienne, agissent par habitude, sur des prémisses erronée. Si un enfant fait de la merde, parce que c'est parents fond de la merde, c'est peut-être le cas dans 6/10 des cas, ce n'est pas pour autant qu'il faut l'imposer au 4/10 restant !

Que son éducation l'a aidé à être qui il est au fond de lui ? Qu'il est effectivement une souillure, un punching-ball, un assassin, un sac à foutre, un bon fils, et tout ce qu'il aura été attendu de lui ?
Son éducation n'est qu'un paramètre parmi une dizaine d'autres, qui font de lui, ce qu'il est ! Et on ne peut pas généraliser l'influence de ces paramètres.

Je ne suis pas un professionnel, donc je l'inviterais à en consulter un (mais pas un psychanalyste, je parle d'un psychologue, ou psychiatre). Mais si je dois jouer le jeu, alors voilà ma réponse:

  • Si cet humain est apte à l'attendre, et si son comportement nous permet de l'établir objectivement, alors oui, je le responsabilise, en confirmant que c'est une merde, et qu'il doit changer.
  • Si cet humain n'est pas apte à l'attendre, et si son comportement nous permet de l'établir objectivement, alors je lui donne de bon médicament pour se calmer, et contacte son environnement pour donner des conseils.
  • Si cet humain est apte à l'attendre, et si c'est le conditionnement d'autrui qui le rends merdeux, je lui donne des moyens de s'en protéger. Et responsabilise son environnement.
  • Si cet humain n'est pas apte à l'attendre, et si c'est le conditionnement d'autrui qui le rends merdeux, je lui donne des médoc, pour le calmer. Et je responsabilise son environnement.

Bien sûr, comme je ne suis pas un professionnel, ces réponses ne sont pas absolut, ni applicable, ni la représentation de la critique de la psychanalyse d’obédience freudienne, je ne fais que jouer à ton jeu. Pas débattre rigoureusement.

Ne parles pas, si tu n'as rien de bien à dire...

*------------*

Une analyse, c'est surtout arriver à accepter ses problèmes car ce n'est qu'après qu'on arrive à s'en libérer et donc à avancer.
Une analyse, tout le monde peu en faire ! Ce n'est pas pour autant qu'elle sera juste.

Une analyse, n'est pas un jugement.

Une analyse, n'est pas une conclusion.

Une analyse n'est pas une acceptation de ces problèmes. Dans le meilleur des cas, une analyse réussit permet, avec un bon jugement et une bonne conclusion d'accepter ses problèmes.

Et quand on accepte un problème, on tourne plus facilement la page (mais ce n'est pas une obligation).

Le psychanalyste d'obédience freudienne, ne fait qu'analyser, et il le fait avec des prémisses erronées.

Il n'y a rien de bon à ça !

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
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Nolibar et Blaquière, je vous laisse sortir seuls du cocon du premier degré de la cage et de l’oiseau... Je n'ai pas l'envie ni la prétention de théoriser sur la métaphore et son usage lorsqu'il s'agit de parler de l'humain. Ping, je te remercie pour ce conte papillonesque, il mérite d'être sauvegardé dans ma mémoire vive.

Par contre, je vais aider un intervenant qui semble en très grande difficulté sur ce topic. Et je suis bien surprise quand je le lisais, sur un autre sujet, prétendre être un grand spécialiste du psychisme.

La réponse que je vais formuler le concerne mais concerne également ceux qui croient encore qu'en psychanalyse et dans l'inconscient, "Maman et Papa" sont deux personnes physiques et mortelles dont l'une a planté une petite graine dans le chou de l'autre... ou dans la fleur, la rose, enfin, c'est métaphorique tout ça ! (Pourvu que Nolibar et Blaquière ne se décident pas à disséquer cette assertion... :x )

Alors voilà, nous avons cet intervenant qui nous dit ceci :

D'un premier abord, j'ai presque envie de le féliciter tant il est vrai que si toute éducation était menée d'une façon juste et respectueuse, aucun humain n'aurait de problème et n'en causerait aux autres êtres vivants et même à ce qui est nommé "non-vivant" (végétation, minéraux, etc.).

Mais, je suis obligée de lui demander comment ça se passe pour ces gosses qui poussent dans des familles particulières...

Le gamin qui grandit dans une cité ghettoïsée (environnement) et qui est éduqué dans la négligence, la violence, le rejet, le racisme, la haine de soi et des autres, la maltraitance, la peur, etc., et qui a donc des représentations parentales (les adultes) complètement éloignés de lui-même et qui sont pourtant autant de modèles à suivre pour "vivre", en réalité il s'agit davantage de survivre... et qu'en plus, dans l'intimité de son foyer, il est éduqué à être le parfait paillasson d'un ou de ses deux parents : il sera tout autant le responsable de leur sautes d'humeur, de leurs dérives caractérielles et névrotiques, de leur violence, de leur pulsions destructrices voire sexuelles, de leurs échecs compulsifs, etc.

Qu'il retrouvera dans le milieu scolaire, d'autre figures parentales qui lui confirmeront qu'il est bien tout ceci et plus encore...

Le gamin qui grandit dans un beau quartier et qui est éduqué dans la restriction religieuse, la violence punitive, l'ignorance, le mépris de soi et des autres, la crainte, etc., et qui a donc des représentations parentales toujours aussi éloignées de lui-même et qui pourtant sont des modèles à suivre pour "vivre" quand il s'agit avant tout de ne pas vouloir mourir parce que dans l'intimité de son foyer, il sera éduqué à être la "poupée" d'un parent (ou des deux) qui passeront sur lui leurs frustrations à force de paroles humiliantes, intimidantes, cassantes visant à le faire rentrer dans un moule bien spécifique, à suivre une carrière spécifique, à épouser une femme spécifique, etc. etc. etc.

Nous pourrions aussi parler du gamin qui grandit en Syrie, à Bangkok, en Chine et tous les environnements possibles mais, guerre ou pas guerre, pédophilie ou pas pédophilie, abandon ou pas abandon, le mauvais parent sévit partout dans chaque contexte, dans chaque milieu et chaque couche sociale.

Que répondra-tu à un tel gamin venant te "consulter", Demonax (alias le grand spécialiste du psychisme) ?

Que son éducation l'a aidé à être qui il est au fond de lui ? Qu'il est effectivement une souillure, un punching-ball, un assassin, un sac à foutre, un bon fils, et tout ce qu'il aura été attendu de lui ?

Ne réponds rien, si tu ne trouves rien à répondre...

Alors ça, pour l'illustrer, voici la celèbre petite histoire du billet de dix euros. Un prof prend un billet de dix euros et, devant ses elèves, le froisse furieusement en le traitant de tous les noms. Puis il se met à ecraser le billet par terre, à lui cracher dessus, toujours en lui lançant des propos haineux. Puis il s'arrête, rammasse le billet, le defroisse, et demande à ses elèves medusés quelle est la valeur de ce billet. 10 euros evidemment. Les mauvais traitement ne peuvent priver de sa valeur un enfant ( oui je sais, un enfant n'est pas un billet mécéunemétaphore, :smile2: ), et heureusement. Il ne manquerait plus que seuls ceux ayant été choyés et bichonnés ne deviennent des adultes" de valeur".

Il est même loin d'être certain qu'une education, aussi bonne soit-elle, puisse premunir de problèmes psychiques. Problèmes qui, n'en deplaise aux dresseurs comportementalistes, ont souvent une origine qui n'a rien à voir avec des causes et effets apparents.

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deja-utilise Membre 5 992 messages
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Je te comprends fort bien, sur ce plan, et je remarque que tu es ouvert, je trouve que c'est fort bien. Moi aussi je pourrai être favorable à cette pratique, par ce qu'elle n'est pas entièrement mauvaise elle s'appuie sur des connaissances bien plus anciennes, même si celle ci furent dévoyés. Quand j'observe la psychanalyse québecoise actuelle,qui est autre que la psychanalyse classique surtout française qui reste dans la fumisterie la plus éhonté. Je constate que celle d'outre atlantique est nettement plus performante, judicieuse, humaine, elle a ses points de critiques, mais elle est évolutive, cherche le moyen d'être prophylactique. Elle ne guéri pas mais aide, de plus son ouverture sociale est évidente, car les psychanalystes québecois offrent des conseils généraux à tout un chacun ( voir Guy Corneau https://fr.wikipedia...iki/Guy_Corneau )

Mais hélas en ce qui concerne la psychanalyse je n'ai a ce jour pu constater que des échecs patents, le nombre de gens me disant avoir été analysé, et qui continuaient de souffrir en me disant je sais pourquoi je souffre, dont les dire sur certain points m'ont semblé scandaleux, non pas de leur faute, mais des interprétation données, que ni aucun symptôme n'avait disparu, mais aucune cause ne fut traité ni même découverte. Alors que pour une technique se vantant de trouver les cause, qu'elle ai un si effroyable et retentissant échec, il est difficile d'être pour, je vais pas conseiller à une personne d'aller se soigner en se faisant détraquer la conscience, l'émotivité, et voir la personne plus mal après qu'avant, même si cette dernière me dit je sais pourquoi. Cette pratique relève de la pensée magique pervertie, en renforçant la soumission du sujet à l'autorité, qui au lieu de libérer le patient l'aliène encore plus.

Je ne connais pas ce qui se passe au Canada en psychanalyse, laisses-tu entendre qu'il y a comme une fusion entre psychologie et psychanalyse, voire des techniques de bienêtre ?

L'interprétation est effectivement un problème, on pourrait parler de décodage pour éviter une levée de boucliers à ce sujet, je l'ai moi-même dit à un moment dans le topic, tout n'est pas transfiguré ou métamorphosé, les choses sont souvent on ne peut plus claires si on se contente de regarder et observer le sens premier, de plus comme je le disais également, tel que cela se passe aussi pour le somatique, exhiber une cause quand on le peut, sans erreur de diagnostic si possible, n'est certainement pas un gage de guérison, ensuite il faut trouver un traitement, un remède, ou au moins apaiser les maux, à défaut de pouvoir les éradiquer, il est bien connu des bricoleurs qu'une fois qu'une barre de fer a été tordue, elle ne retrouvera jamais sa rectitude même si on tente de la dégauchir, de même un esprit ou corps meurtri ou traumatisé ne retrouvera jamais son fonctionnement d'antan, il faut surtout apprendre à vivre avec, autrement, ce qui demande au préalable l'acceptation et encore avant la reconnaissance, c'est pourquoi la compassion véritable que l'on peut donner, quelque soit la forme/manifestation qu'elle prendra, est un levier puissant pour amener l'autre à trouver un moyen de vivre différemment, de ce qu'il était ou de ce qu'il aspirait à être.

Je prône une meilleure infiltration de l'inconscient, une meilleure cartographie, une meilleure analyse de fonctionnement, pour ce faire la psychanalyse peut donc aider, mais elle ne saurait être exclusive, ni même indispensable, j'avais parlé antérieurement d'introspection poussée, qui s'apparente à une auto-analyse, et qui a un immense avantage, c'est que l'analysant connait très bien l'analysé, réduisant ainsi les risques de mauvaises interprétations, à la condition comme évoqué aussi, d'être sincère et motivé dans cette aventure, et fin et constant observateur de soi-même, avec la pratique l'exercice devient de plus en plus aisé, alors que le début peut paraître impossible, téméraire.

Voilà ma situation, je pense extrêmement claire, je m'instruis sur d'autres techniques sur la psyché que je trouve insatisfaisantes, certainement du à ma propre personnalité et attentes.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
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Nous pourrions aussi parler du gamin qui grandit en Syrie, à Bangkok, en Chine et tous les environnements possibles mais, guerre ou pas guerre, pédophilie ou pas pédophilie, abandon ou pas abandon, le mauvais parent sévit partout dans chaque contexte, dans chaque milieu et chaque couche sociale.

Et c'est moi le pessimiste de l'équipe ? Et bien, je ne te connaissais pas ce penchant plus que mélancolique, presque défaitiste, petite Anna... :mouai:

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Membre, 57ans Posté(e)
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Baby Forumeur‚ 57ans‚
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Et c'est moi le pessimiste de l'équipe ? Et bien, je ne te connaissais pas ce penchant plus que mélancolique, presque défaitiste, petite Anna... :mouai:

Je serais encore plus défaitiste qu'elle en disant que le mauvais parent est aussi en chacun de nous.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
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Comme je crois que tu attends toujours que quelqu'un se dévoue pour répondre à cette partie, même si Louise avait commencé, je prends le risque de le faire, d'une certaine manière que j'espère tu apprécieras à sa juste valeur:

La meilleure manière, je crois de lire L’Anti-Œdipe , est de l'aborder comme un « art », au sens ou on parle d'art érotique, par exemple. S'appuyant sur les notions en apparence abstraites de multiplicités, de flux, de dispositifs et de branchements, l'analyse du rapport du désir à la réalité et à la « machine » capitaliste apporte des réponses à des questions concrètes. Des questions qui se soucient moins du pourquoi des choses que de leur comment. Comment introduit-on le désir dans la pensée, dans le discours, dans l'action ? Comment le discours peut-il et doit-il déployer ses forces dans la sphère du politique et s'intensifier dans le processus de renversement de l'ordre établi ? Ars erotica, ars theoretica, ars politica.

Je n'ai pas pris le temps de lire ce livre, je préfère prévenir, avant d'en prendre pour mon grade, je compose avec ce que tu auras fournis, comme tu avais invité à le faire dans un autre commentaire ultérieurement.

Déjà, effectivement il est introduit des notions nouvelles censées montrer une autre voie, comment être sûr dès lors qu'elle n'est pas aussi dangereuse et/ou sournoise que celle qu'elle dénonce, y a t-il des vérités sur la nature ou condition humaine qui seraient toujours vraies, ou alors que l'on se soit gourés pendant presque deux milles ans jusqu'à l'avènement de ce bouquin, esquissant la pensée de leurs auteurs ?

Si c'est un livre d'éthique, alors effectivement le comment semble opportun, plus que le pourquoi.

Je ne vois pas trop d'emblée la transition entre le discours, tenu j'imagine par les psychanalystes que l'on conteste, et l'intrusion de la sphère politique et jusqu'à l'ordre établi, c'est des plus mystérieux, m'enfin...

D'où les trois adversaires auxquels L’Anti-Œdipe se trouve confronté. Trois adversaires qui n'ont pas la même force, qui représentent des degrés divers de menace, et que ce livre combat par des moyens différents.

1) Les ascètes politiques, les militants moroses, les terroristes de la théorie, ceux qui voudraient préserver l'ordre pur de la politique et du discours politique. Les bureaucrates de la révolution et les fonctionnaires de la Vérité.

2) Les pitoyables techniciens du désir, les psychanalystes et les sémiologues qui enregistrent chaque signe et chaque symptôme, et qui voudraient réduire l'organisation multiple du désir à la loi binaire de la structure et du manque.

3) Enfin, l'ennemi majeur, l'adversaire stratégique (alors que l'opposition de L’Anti-Œdipe à ses autres ennemis constitue plutôt un engagement tactique) : le fascisme. Et non seulement le fascisme historique de Hitler et de Mussolini qui a su si bien mobiliser et utiliser le désir des masses, mais aussi le fascisme qui est en nous tous, qui hante nos esprits et nos conduites quotidiennes, le fascisme qui nous fait aimer le pouvoir, désirer cette chose même qui nous domine et nous exploite.

1- Y a un début de phrase, comme un point de départ, un semi-constat, mais aucune arrivée, ou plutôt pas de problématique mise en évidence !? Autrement dit, c'est quoi le problème avec ces gens-là en fin de compte ? Dire d'un " noir " qu'il est noir, ne nous apprend rien de plus a priori, de ce qu'on peut bien lui reprocher ou lui vanter, par exemple.

2- Ben pourtant, il y a deux forces en nous, celle de l'attirance et celle de la révulsion, donc c'est assez binaire, ensuite il y a ou pas peur, il y a ou pas désir/besoin, c'est encore dichotomique, je ne vois pas bien le grief retenu là non plus !?

3- Le fascisme, ou la terreur, n'a rien d'antinaturel, vouloir supprimer nos plus vilaines pulsions/expressions vitales concourra également à évincer les plus belles, ce serait comme vouloir exterminer les cotés piles des médailles en quelque sorte, le mal ne vient pas sans le bien, détruire l'un revient à détruire son pendant, et donc ne plus rien ressentir. Ensuite il y a une généralité outrancière entre cette terreur et la fascination pour le pouvoir, pour ne citer qu'une seule personne dont je peux répondre, bibi, je te dirai bien que ni l'un ni l'autre ne me conviennent, je ne recherche nullement le pouvoir, ni les sensations connexes, ni ne veut, désire, recherche d'être commandé, il n'est donc pas exclu que beaucoup recherchent plus volontiers la coopération, couplée à de la reconnaissance, oui d'être reconnu par ses pairs, ce qui prendra des colorations bien différentes pour y parvenir, et pourquoi pas la course au pouvoir, mais ce n'en est qu'une manifestation particulière, selon moi.

Voilà comment je vois l'humain en ce moment:

1° la maitrise/domination/mainmise d'un domaine quel qu'il soit.

2° la monstration de ce contrôle/appropriation.

3° la recherche/l'attente de la reconnaissance pour cela

Tout simplement parce que nous sommes des êtres sociaux, et que nous sommes programmés dans ce sens là, et les modalités d'applications pour y parvenir prendront mille et un visages, et plus particulièrement ceux que l'on connait déjà, ayant fait leurs preuves, le sexe, l'argent, la célébrité et le pouvoir, mais pas uniquement.

Je dirais que L’Anti-Œdipe (puissent ses auteurs me pardonner) est un livre d'éthique, le premier livre d'éthique qu'on ait écrit en France depuis assez longtemps (c'est peut-être la raison pour laquelle son succès ne s'est pas limité à un « lectorat » particulier : être anti-Oedipe est devenu un style de vie, un mode de pensée et de vie. Comment faire pour ne pas devenir fasciste même quand (surtout quand) on croit être un militant révolutionnaire ? Comme débarrasser nos discours et nos actes, nos coeurs et nos plaisirs du fascisme ? Comme débusquer le fascisme qui s'est incrusté dans notre comportement ? Les moralistes chrétiens cherchaient les traces de la chair qui s'étaient logées dans les replis de l'âme. Deleuze et Guattari, pour leur part, guettent les traces les plus infimes du fascisme dans le corps.

Comme tout effet de mode, il peut retomber comme un soufflet, ou un nouveau formatage comme ce que l'on nous rabâche du matin au soir, avec les anti-kilo, et autres assortiments du même goût, anti-ride, anti-délinquance routière, anti-malbouffe, anti-commerce inéquitable, anti-OGM, anti-pro-pesticides, etc...

Le pire dans tout ça, c'est qu'on délaisse un problème, pour s'engouffrer dans un autre, plus vicieux encore, aux retombées encore plus indirectes, plus fourbes...

Mais il n'est pas question de tout ceci, dans ce livre, presque biblique à t'entendre le vanter dans tous tes posts, je suppose, cette cure est une cure de jouvence, que dis-je un élixir éponyme bien évidemment. Pour ma part, il vaudrait bien mieux développer le sens critique des gens, plutôt que de leur apporter un discours prêt à l'emploi, du prémâché, une nouvelle bouilli à ingurgiter, puis bientôt à gaver...

Enfin je dis ça, je dis rien, hein !

En rendant un modeste hommage à Saint-François-de-Sales, on pourrait dire que L’Anti-Œdipe est une Introduction à la vie non-fasciste.

Encore un régime miracle sans doute !?

Cet art de vivre contraire à toutes les formes de fascisme, qu’elles soient déjà installées ou proches de l’être, s’accompagne d’un certain nombre de principes essentiels, que je résumerais comme suit si je devais faire de ce grand livre un manuel ou un guide de vie quotidienne :

C'est pratiquement paradoxale comme approche pour " vendre le produit ", comment prétendre lutter contre une chose, en employant ce que l'on critique justement, comment s'élever contre la tyrannie, alors que l'on prône certains principes directeurs, dont je suppute qu'il ne faudra pas s'écarter sous peine de retomber dans les travers décriés !!!

Vertigineux...

- libérez l’action politique de toute forme de paranoïa unitaire et totalisante ;

C'est un peu le principe quand même, qu'une société ne soit pas anarchique, ce qui demande de l'ordre, et donc une certaine homogénéité, ce dont il faut se méfier, ce n'est pas de la politique pour le clonage, mais de l'esprit mercantile dominant, on se trompe de coupable !

- faites croître l’action, la pensée et les désirs par prolifération, juxtaposition et disjonction, plutôt que par subdivision et hiérarchisation pyramidale ;

Qu'est-ce que ça veut dire ? Un désir est ou n'est pas, j'aime ou j'aime pas, je suis triste ou gai, je suis en colère ou calme, j'ai peur ou je suis rassuré, comment pourrai-je combiner ma colère, ma tristesse ou ma joie, suivant certains découpages qui me laissent pantois !?

- affranchissez-vous des vieilles catégories du Négatif (la loi, la limite, la castration, le manque, la lacune), que la pensée occidentale a si longtemps sacralisées comme forme du pouvoir et mode d’accès à la réalité. Préférez ce qui est positif et multiple, la différence à l’uniforme, le flux aux unités, les agencements mobiles aux systèmes. Considérez que ce qui est productif n’est pas sédentaire, mais nomade ;

Préférer la discorde à l'entente, préférer la destruction plutôt que la construction, préférer l'inconsistance à la stabilité, ces maximes et les tiennent ne mènent nul part, ou plutôt en l'état ça ne veut rien dire, si ce n'est simplement un cri de révolte lancé tout azimut, sans cible déterminée.

- n’imaginez pas qu’il faille être triste pour être militant, même si la chose qu’on combat est abominable. C’est le lien du désir à la réalité (et non sa fuite dans les formes de la représentation) qui possède une force révolutionnaire ;

Rien de nouveau sous les cocotiers.

- n’utilisez pas la pensée pour donner à une pratique politique une valeur de vérité ; ni l’action politique pour discréditer une pensée, comme si elle n’était que pure spéculation. Utilisez la pratique politique comme un intensificateur de la pensée, et l’analyse comme un multiplicateur des formes et des domaines d’intervention de l’action politique ;

On en revient à la politique, comme un cheveu sur la soupe, ça n'a ni queue ni tête, un amphigouri en somme.

- n’exigez pas de la politique qu’elle rétablisse des « droits » de l’individu tels que la philosophie les a définis. L’individu est le produit du pouvoir. Ce qu’il faut, c’est « désindividualiser » par la multiplication et le déplacement des divers agencements. Le groupe ne doit pas être le lien organique qui unit des individus hiérarchisés, mais un constant générateur de « désindividualisation » ;

Tiens, on se réveille, Machiavel est déjà passé par là, trop tard de plusieurs siècles, enfin y'a rien de grave, ce ne sont que des idées.

- ne tombez pas amoureux du pouvoir.

Injonction plus facile à dire qu'à faire, comme de dire à ceux qui ont faim, de manger. Au contraire, il nous faut identifier et reconnaitre nos attirances, nos failles, pour pouvoir agir en conséquence, même si je n'ai pas celle-là, j'en ai d'autres, et je préfère lutter contre un adversaire connu, qu'un autre tapi dans l'ombre, rusé, on peut déjouer ce que l'on voit, contrairement à ce qui reste invisible.

*****

J'ai voulu le faire sur le ton de la dérision, j'espère que tu ne m'en tiendras pas trop rigueur, quoique que je te pressens rager ! :cool:

En réalité j'ai essayé d'aborder un style proche de ce que tu dégages, pour qu'éventuellement tu te rendes compte de l'effet produit ( pas sur moi, j'suis vacciné )

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Membre, 57ans Posté(e)
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Baby Forumeur‚ 57ans‚
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Parlez-vous lacanien?

« Ce soir, j’ai faim, je vais manger des nouilles et je me rincerai le gosier d’une petite bière. Burp, crévindieu, c’était bon »

Traduction en « antiphilosophie lacanoïde » :

Gertrude Phalle, dans son excellent livre Patristique et petit a, nous éclaire sur l’enjeu majeur de notre temps : « obscura obscurarum ». L’obscurité du signe découvre la post-temporalité prénocturne. Le dévoilement de l’être conduit à l’éblouissement qui appelle à l’apaisement chronique - antichronologique selon la terminologie de Deleuze et Guattari - de l’éveil. Cette scansion ontologique que Legendre a, dans son séminaire, travaillée comme rythme du droit, se profile comme la révélation que ne peuvent pas voir, figés qu’ils sont dans leur positivisme le plus nigaud, les prosélytes de la neurobiologie ou les zélateurs de l’ego-IPAologie, ces distributeurs automatiques de la tranquillité bourgeoise. Car seule la dimension subversive du parlêtre peut soutenir la boucle logique de la pulsion que l’on dit orale. Comment expliquer sinon le choix de ces petits phallus recroquevillés qui nous viennent de la Botte et dont le nom consonne avec les Choses - l’impensable de la Chose venant s’avatariser dans le réseau du multiple (Cf. Pierre Lévy qui dans son dernier livre pointe que bug pourrait se traduire « coquillette »). C’est pour mieux fuir, faire fi (phi) de la pâte alphabet, aleph borgien, que ce tiers de tore a été péché de son élection. Cette dévoration, que Freud, dans son Totem, n’aurait pas reniée, d’un signifiant maître, nous poinçonne qu’un déplacement de syntaxe qui vaut comme spaltung y a été forclos : celui de la soif qui se rappelle au souvenir de l’instance de la lèvre. Le schéma T, dont Jacques-Alain Miller a produit une remarquable exégèse, permet de relier la topologie du trou des corps à celle du trou où l’on choit enfin : celle de sa bière, cette ère double, imaginaire et symbolique, et qui nous fait errer le réel. Ce tissu qui tord le cou à la soif libidinale, seule la jouissance, hubris de l’étant qui cause (Spinoza, Ethique), en permet l’issue par l’éructation du symptôme. Cette éructation, c’est l’inscription de la mort du père-qui-donne-le-nom, ce père négateur déconstruit par Derrida lors de sa si utile lecture des inédits de Hegel, inédits sans lesquels il est impossible de faire l’assomption de l’asymptote de ce que d’aucun nomme le mondialisme contemporain. La fin louée, sacralisée, mais qui pourrait mener à l’excommunication, de ce nom-du-père boucle sur le es, réservoir de ce que la divine tripière nomme bons. Sade y vient évidemment cligner de sa scopie.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
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@ Déjà-Utilisé,

Hi hi, je suis une terreur... :)

D'abord merci d'avoir pris le temps de lire. Deuxio t'inquiètes pas, mon fouet vengeur n'est destiné qu'à Louise, elle serait très fâchée que je m'en serve pour un autre qu'elle, elle a besoin de moi pour exister.

Troisio et vite fait, ton commentaire me pose un problème (j'y répondrai plus tard ) : es-tu bien conscient que tu réponds à la préface de Foucault et non au texte de Deleuze ?

Foucault n'a pas à expliciter ou argumenter quoi que ce soit, il donne au lecteur quelques clefs d'ordre général pour ne pas se perdre dans un livre peu soucieux de pédagogie, un fil conducteur en quelque sorte.

Sinon c'est pas LE livre de Deleuze pour ce que j'en pense, mais on verra donc tout ça plus tard...

.

Modifié par chapati
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