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Invité Quasi-Modo

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

A mon tour désolé d'avoir insisté Blaquiere, sans doute que les interventions de Louise sur ce fil finissent par me taper sur les nerfs. J'ai une conception plus pacifique du dialogue malgré mon côté provocateur, je n'ai rien du loup qui fait fantasmer Anna qui voudrait imposer quoi que ce soit.

Inutile de revenir sur l'historique de nos échanges pour justifier ceci ou cela, ça n'a pas d'intérêt. Je n'ai bien entendu aucun "mépris" pour qui que ce soit (manuel etc), juste que quand je me sens agressé, c'est ma façon de prendre de la distance vis-à-vis de mon "agresseur" : ce n'est qu'une arme, la mienne et donc celle que je manie le mieux... comme tu te sers avec tes armes à toi, du coté "populaire" pour envoyer se faire foutre les intellectuels quand tu estimes le besoin de le faire (et dont tu as bien raison d'user).

L'incident est clôt.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Encore une fois c'est excactement ce que j'ai pensé quand on s'est embarqués à dire

l'un "l'oiseau restera dans la cage",

l'autre (moi) "il s'envolera", l'autre,

"il attendra un moment"!

Bon sang, mais pourquoi on décide de ceci ou de cela a priori : expérimentons donc !!!

Sans l'expérimentation, j'en sais foutrement rien de ce qu'il fera ce pauvre oiseau !

Lorsque j'étais gamine, j'ai vu s'échapper des canaris lorsque malencontreusement,

j'oubliais de refermer la cage !

Il est arrivé qu'aux abords du jardin, on retrouve leur petit cadavre, ce qui montre

que la liberté comporte des risques, et qu'ils manquaient de quelques savoirs pour vivre

en liberté !

C'est une expérience mais pas toutes ...

:hi:

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Ben non ! finalement je ne me tairai pas !

Y'a un autre truc avec quoi je ne suis pas d'accord encore avec Deleuze dans le PEU que j'ai écouté...

(si toute fois j'ai bien compris !)

Quand il dit qu'il s'agit de parler "pour" les autres. à leur place.

C'est ce qui me gène souvent dans des romans.

On invente alors ce que pensent les autres et qui -à mon avis- a toutes les chances d'être faux.

Les réactions qu'on leur prête ne sont pratiquement jamais les bonnes.

Sans qu'il soit question de se regarder le nombril, j'aurais tendance à penser qu'on ne peut guère que parler de soi.

Et quand on parle "pour" les autres, à leur place, on parle encore de soi.

Je pense à Proust. Qui parle de lui, que de lui, par exemple.

Voilà, j'ai fini !

Ceci dit, ce que dit Deleuze est toujours très intelligent, très fin.

Modifié par Blaquière
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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

La métaphore de la cage aux oiseaux et les métonymies de la langue des oiseaux, non pas pour élargir le champ de la conne essence, mais pour de-conner, ça peut servir aussi à ça de prendre la plume.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Louise Deleuze n'est pas prof de philo mais LE philosophe (avec Foucault) sur lequel la philosophie (les philosophes) travaille depuis 50 ans, partout dans le monde.

Un mot aussi sur les analyses sauvages, tant sur moi que sur Bousquet, que tu te permets. C'est ton interprétation et tu sais ce que je pense des interprétations "à la sauvage" dans ce style...

Pour le fond, je te répondrai plus tard, non pour dialoguer avec toi, ce qui ne m'intéresse pas du tout (j'ai autre chose à faire que de ne chercher qu'à imposer par la force mon point de vue), mais parce que le sujet est intéressant.

.

Modifié par chapati
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Ben non ! finalement je ne me tairai pas !

Y'a un autre truc avec quoi je ne suis pas d'accord encore avec Deleuze dans le PEU que j'ai écouté...

(si toute fois j'ai bien compris !)

Quand il dit qu'il s'agit de parler "pour" les autres. à leur place.

C'est ce qui me gène souvent dans des romans.

On invente alors ce que pensent les autres et qui -à mon avis- a toutes les chances d'être faux.

Les réactions qu'on leur prête ne sont pratiquement jamais les bonnes.

Sans qu'il soit question de se regarder le nombril, j'aurais tendance à penser qu'on ne peut guère que parler de soi.

Et quand on parle "pour" les autres, à leur place, on parle encore de soi.

Je pense à Proust. Qui parle de lui, que de lui, par exemple.

Voilà, j'ai fini !

Ceci dit, ce que dit Deleuze est toujours très intelligent, très fin.

Tu n'as pas du comprendre son truc. Deleuze vante au contraire très clairement Foucault - je reproduis de mémoire ses termes - "qui nous a appris l'indignité de parler à la place de l'autre".

Maintenant il se peut qu'il emploie "parler pour"... mais là il est question de parler pour exprimer ce que ceux qui n'ont pas ses capacités (de penser) ne peuvent faire (ce qui est certes un art délicat), c'est-à-dire de combattre à leur côté, de porter la parole qu'ils n'ont pas, voire qu'on leur dénie.

Il parle donc au contraire du fascime qu'il y a à parler au nom de l'autre (c'est clair).

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui Anna, et je rajouterais que pour sortir du cocon ce n'est pas une partie de plaisir

pour le futur papillon, qu'il faut se debattre seul avec soi-même, mais que c'est pourtant

necessaire, comme l'illustre cette petite histoire:

Un jour, une ouverture apparut dans un cocon. Un

homme s'assit et regarda le papillon naissant se battre

pendant des heures pour crever son abri et forcer le

petit trou à s'agrandir. Mais bientôt il sembla à l'homme

que l'insecte ne progressait plus.

Il était allé aussi loin qu'il avait pu, mais il ne

bougeait plus.

Alors l'homme prit une paire de ciseaux et découpa

délicatement le cocon pour aider le papillon à sortir.

Celui-ci émergea facilement. Mais il avait un corps chétif

et ses ailes froissées étaient atrophiées.

" Pas grave, il va se développer " se dit l'homme.

Et il continua à regarder le papillon en espérant qu'il

déploie ses ailes pour voler.

Mais cela n'arriva jamais. Le papillon passa le reste

de sa vie à ramper sur son petit corps, incapable

d'utiliser ses ailes rabougries.

Ce que l'homme, dans sa bonté précipitée, n'avait pas

compris, c'est que le cocon trop serré est une ruse de la

Nature pour forcer le papillon à le percer et à

entraîner ses ailes… A cette condition seulement, il peut

voler.

Belle histoire, jolie métaphore qui colle bien à notre réalité !

Le temps est subjectif, et chacun avance à son rythme, pourvu qu'on

lui en laisse la possibilité !

Pour reprendre votre préambule, "pour sortir du cocon ce n'est pas une partie de plaisir

pour le futur papillon, qu'il faut se debattre seul avec soi-même, mais que c'est pourtant

necessaire, comme l'illustre cette petite histoire'

"il faut se débattre seul avec soi même" dites-vous ...le discours psychanalytique

nous ouvre à quelques savoirs qui pourraient permettre que la société soit plus

'humaine' et donne à chacun de nous le temps d'éclore à la vie et à sa manière

'singulière' !

.

:hi:

.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
tes armes à toi, du coté "populaire" pour envoyer se faire foutre les intellectuels

Mince ! Moi qui me vis comme quelqu'un de si raffiné et de si subtil !

C'est donc ça l'impression que je donne ?

(J'adore parler de moi !)

Mais s'il y a une chose que je revendique en premier, c'est bien d'être (un) INTELECTUEL !

Quoi qu'il en soit je vais tenter de me surveiller, si des fois je ne surjouerais pas un côté populaire

qui est ou n'est peut-être pas vraiment moi !...

Mon MOI le plus...

P

R

O

F

O

N

D

Tu n'as pas du comprendre son truc. Deleuze vante au contraire très clairement Foucault - je reproduis de mémoire ses termes - "qui nous a appris l'indignité de parler à la place de l'autre".

Maintenant il se peut qu'il emploie "parler pour"... mais là il est question de parler pour exprimer ce que ceux qui n'ont pas ses capacités (de penser) ne peuvent faire (ce qui est certes un art délicat), c'est-à-dire de combattre à leur côté, de porter la parole qu'ils n'ont pas, voire qu'on leur dénie.

Il parle donc au contraire du fascime qu'il y a à parler au nom de l'autre (c'est clair).

Si c'est ça, je suis d'accord.

Son discours était un peu ... amphibologique ?

"parler pour exprimer ce que ceux qui n'ont pas ses capacités (de penser) ne peuvent faire"

ça reste quand même à double tranchant.

Et c'est un peu je crois ce que pensent nos dirigeants en ce moment.

Ce que l'homme, dans sa bonté précipitée, n'avait pas

compris, c'est que le cocon trop serré est une ruse de la

Nature pour forcer le papillon à le percer et à

entraîner ses ailes… A cette condition seulement, il peut

voler.

Peut-être ou peut-être pas. ça c'est peut-être de l'interprétation forcée.

Il faut répéter l'expérience un assez grand nombre de fois pour être sûr que le papillon en question n'avait pas une tare à l'origine et que cocon découpé ou pas il ne s'en serait pas sorti.

C'est mon côté hyper rationnel ou au contraire intuitif ?

La signification est trop évidente, qui tombe à pic !

D'un autre côté j'ai pas trop envie d'emmerder les papillons...

Pègue ! Mon côté "populaire" qui rejaillit !

Modifié par Blaquière
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

...Essentiellement parce que la psychanalyse est un camouflet à notre narcissisme et à nos fantasmes de toute-puissance. Nous avons un inconscient et cet inconscient est source permanente et inextinguible de pulsions impérieuses et tyranniques. Cet inconscient est le véritable coeur de notre être, et toujours il nous leurre et nous manipule par de faux objectifs, des pseudo-désirs, de pitoyables rationalisations. Cet inconscient, nous n'en déchiffrons les logiques que dans l'après-coup. Et face à lui, notre moi conscient est bien faible. "Je" toujours se dérobe et nous nargue.

On connaît l'infernal, l'odieux trio : Copernic, Darwin et Freud. Trois décentrages. Trois impardonnables injures. La Terre n'est pas le centre de l'Univers. L'homme n'est qu'un animal, un animal peut-être un peu particulier, mais animal tout de même, et issu d'une longue lignée d'animaux. Et la conscience de l'homme, en dernière analyse, n'est jamais qu'épiphénomène d'autre chose. L'inconscient triomphe et nous ne sommes même plus maîtres chez nous, en nous. Comme c'est triste...

http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/04/21/la-psychanalyse-sans-illusion-par-patrick-declerck_1340654_3232.html

Oui, joli résumé qui montre combien il faut de temps pour propager

la réalité de nos 'savoirs' dans nos sociétés qui résistent au savoir.

Notre fier XXI° siècle, imbu de technologie et de scientisme, pourrait,

si nous ne résistons pas aux divers obscurantismes qui remontent

nous entraîner encore vers des cataclysmes épouvantables !

:hi:

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Oui, joli résumé qui montre combien il faut de temps pour propager

la réalité de nos 'savoirs' dans nos sociétés qui résistent au savoir.

Notre fier XXI° siècle, imbu de technologie et de scientisme, pourrait,

si nous ne résistons pas aux divers obscurantismes qui remontent

nous entraîner encore vers des cataclysmes épouvantables !

:hi:

Pas mieux !

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mince ! Moi qui me vis comme quelqu'un de si raffiné et de si subtil !

C'est donc ça l'impression que je donne ?

(J'adore parler de moi !)

Mais s'il y a une chose que je revendique en premier, c'est bien d'être (un) INTELECTUEL !

Quoi qu'il en soit je vais tenter de me surveiller, si des fois je ne surjouerais pas un côté populaire

qui est ou n'est peut-être pas vraiment moi !...

Mon MOI le plus...

P

R

O

F

O

N

D

:bo: Comment doit-on lire ou entendre " Moi qui me vis " STP ? ;)

Faut-il y entendre le verbe Vivre ou le verbe Voir ?

:hi:

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

"parler pour exprimer ce que ceux qui n'ont pas ses capacités (de penser) ne peuvent faire"[/b][/i]

ça reste quand même à double tranchant.

Et c'est un peu je crois ce que pensent nos dirigeants en ce moment.

A double tranchant, compliqué (je l'ai dit).

Quant à nos chers dirigeants du moment, ils ne font que parler au nom de l'autre, hélas !

M. Foucault : Un mao me disait : « Sartre, je comprends bien pourquoi il est avec nous, pourquoi il fait de la politique et dans quel sens il en fait ; toi, à la rigueur, je comprends un peu, tu as toujours posé le problème de l'enfermement. Mais Deleuze, vraiment, je ne comprends pas. » Cette question m'a prodigieusement étonné, parce que moi, ça me paraît très clair.

G. Deleuze : C'est peut-être que nous sommes en train de vivre d'une nouvelle manière les rapports théorie-pratique. Tantôt on concevait la pratique comme une application de la théorie, comme une conséquence, tantôt, au contraire, comme devant inspirer la théorie, comme étant elle-même créatrice pour une forme de théorie à venir. De toute façon, on concevait leurs rapports sous forme d'un processus de totalisation, dans un sens ou dans l'autre. Peut-être que, pour nous, la question se pose autrement. Les rapports théorie-pratique sont beaucoup plus partiels et fragmentaires. D'une part, une théorie est toujours locale, relative à un petit domaine, et elle peut avoir son application dans un autre domaine, plus ou moins lointain. Le rapport d'application n'est jamais de ressemblance. D'autre part, dès que la théorie s'enfonce dans son propre domaine, elle aboutit à des obstacles, des murs, des heurts qui rendent nécessaire qu'elle soit relayée par un autre type de discours (c'est cet autre type qui fait passer éventuellement à un domaine différent). La pratique est un ensemble de relais d'un point théorique à un autre, et la théorie, un relais d'une pratique à une autre. Aucune théorie ne peut se développer sans rencontrer une espèce de mur, et il faut la pratique pour percer le mur. Par exemple, vous, vous avez commencé par analyser théoriquement un milieu d'enfermement comme l'asile psychiatrique au XIXe siècle dans la société capitaliste. Puis vous débouchez sur la nécessité que des gens précisément enfermés se mettent à parler pour leur compte, qu'ils opèrent un relais (ou bien, au contraire, c'est vous qui étiez déjà un relais par rapport à eux), et ces gens se trouvent dans les prisons, ils sont dans les prisons. Quand vous avez organisé le Groupe d'information sur les prisons, ç'a été sur cette base : instaurer les conditions où les prisonniers pourraient eux-mêmes parler. Ce serait tout à fait faux de dire, comme semblait dire le mao, que vous passiez à la pratique en appliquant vos théories. Il n'y avait là ni application, ni projet de réforme, ni enquête au sens traditionnel. Il y avait tout autre chose : un système de relais dans un ensemble, dans une multiplicité de pièces et de morceaux à la fois théoriques et pratiques. Pour nous, l'intellectuel théoricien a cessé d'être un sujet, une conscience représentante ou représentative. Ceux qui agissent et qui luttent ont cessé d'être représentés, fût-ce par un parti, un syndicat qui s'arrogeraient à leur tour le droit d'être leur conscience. Qui parle et qui agit ? c'est toujours une multiplicité, même dans la personne qui parle ou qui agit. Nous sommes tous des groupuscules. Il n'y a plus de représentation, il n'y a que de l'action, de l'action de théorie, de l'action de pratique dans des rapports de relais ou de réseaux.

Mon lien

.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

:bo: Comment doit-on lire ou entendre " Moi qui me vis " STP ? ;)

Faut-il y entendre le verbe Vivre ou le verbe Voir ?

:hi:

Au départ, c'est "vivre" mais "voir" ça m'irait aussi !

J'eusse alors dit "moi qui me vois" ?!

Le moi (mon moi) reste nécessairement assez imaginaire ! Image, vision...

En bon prolétaire qui plus est populaire, je me "vis" avant tout au présent !

ça aussi c'est de l'imaginaire : je voudrais bien me cantonner au présent.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Tu abordes donc la question de la dignité ! Enfin, je suppose puisque tu ne

fais aucun commentaire sur le texte de Mr Deleuze ! Tu ne dis rien sur ce qui te motive

à publier ce texte, ici, tu l'avances un peu comme une 'preuve' de l'intelligence de

ce professeur de philosophie.

Mais tu as oublié de contextualiser l'extrait, et à part d'aller faire des recherches,

il est difficile de comprendre pourquoi Mr Deleuze convoque le poète Joe Bousquet.

Il est question donc d''effectuation de l'évènement' 'd'individuation propre

à l'évènement'. "Ce quelque chose, c’est ce que j’appelle l’individuation propre à l’événement

qui ne passe plus par les personnes ni les états de choses, et c’est ce qu’il faut bien appeler

"la splendeur d’un événement". À la fois il ne peut pas ne pas être effectué et il déborde

sa propre effectuation... comme s’il avait un "en plus", un surcroît, quelque chose qui

déborde l’effectuation par les choses, dans les choses et par les personnes. "

J'avoue que ce langage là m'est extérieur, et que j'ai besoin pour y rentrer de traduire

en mots plus courants ce que ce Mr Deleuze veut démontrer ! Il faudrait contextualiser cet

extrait pour suivre le raisonnement poursuivi par Deleuze !

En tout cas, dans cet extrait, il en vient donc à nous parler de dignité et

il s'appuie sur la dignité du poète.

On sait que Joe Bousquet a dû réorganiser sa vie suite à l'événement qu'il subit

au cours de la 1° guerre, une blessure qui le fit paralysé à partir du thorax jusqu'aux jambes.

Dignement, Joe Bousquet encaissa ce réel indépassable et composa une oeuvre poétique et

romanesque.

Il fait de cet événement cruel la possibilité qui s'ouvre à lui de créer une oeuvre littéraire,

estimant que de toute façon, c'est là qu'avait toujours été son désir intime, produire une

oeuvre.

Doit-on parler 'd'effectuation de l'événement', de 'splendeur de l'événement' ?

Doit-on imaginer que peut-être Joe Bousquet n'aurait pas produit son oeuvre sans sa paralysie

et qu'on peut donc parler de 'splendeur de l'événement' dont il se fit digne ?

Je suppose que tu voudras bien répondre aux questions que j'ouvre dans mon petit

commentaire et ce, sans penser que peut-être ici, nous sommes tous des 'cochons'

indignes, et moi particulièrement, de suivre les hauteurs de tes raisonnements

et les 'concepts deleuziens' que tu manies peut- être avec vivacité ...

:hi: Mes salutations à la compagnie !

.

Il y a donc deux points dans ton commentaire.

Le premier est que tu sembles te poser la question de savoir pourquoi j’aborde le thème de la dignité à ce moment précis du topic.

Le second qui concerne la compréhension du texte.

Je vais faire court sur le premier. Je trouve indigne la façon dont tu échanges – ou prétend le faire - sur ce forum. J’ai eu des mots très durs, j’ai parlé de "méthodes de fasciste" etc. J’ai en outre défini plusieurs fois ce que j’entendais par "fascisme", à travers Foucault mais pas que : une façon de nier "l’autre" en cherchant à imposer son propre point de vue, et ce par n’importe quelle méthode (comme si la fin justifiait les moyens). A la suite d'autres, j’ai trouvé à cet égard ton post #438 particulièrement infect, ce qui m’a poussé à placer ce texte sur la dignité à cet endroit. J’imagine que tu seras d’accord pour éviter de passer trois heures là-dessus, vu l’absence d’intérêt que tout ça représente, et particulièrement pour les lecteurs de ce fil. Mais en tous cas j’ai répondu.

Deuxième point donc.

Pourquoi Deleuze convoque Bousquet, je crois me souvenir qu’il est question du sujet dans son cours, du "je".

Bousquet est à ce titre convoqué pour expliciter la position du dit "sujet" par rapport aux événements qui forment son vécu (bon j’espère que je ne me trompe pas, faudrait revoir le cours).

… et pourquoi moi je le convoque, parce qu’il est question de dignité, donc.

Deleuze parle de nos rapports aux événements (de la vie).

Donc un type prend un éclat d’obus et toute sa vie en est changée.

En réfléchissant au cas de Bousquet et à travers l'exemple particulier de la souffrance, Deleuze veux faire comprendre qu’on n’est surement pas soumis aux mêmes intensités de souffrance les uns et les autres, contrairement au baratin en cours actuellement, qui tend à considérer que chacun vivrait à peu près les mêmes choses (voir psyK), et que les mêmes solutions seraient supposées répondre à donc ce qui est envisagé comme les mêmes types de problèmes (Oedipe par exemple etc)... et tout ce que ça amène comme conneries, à savoir "je peux me mettre à ta place, à ta place je ferais comme si et comme ça, tu ne prends pas les choses comme il faut" etc. Soit tout ce jugement de l’autre, à partir d’une façon de se prétendre capable de se mettre à sa place.

Ni aux mêmes souffrances, ni aux mêmes expériences (de vie).

Il est question d'expérience oui (de vie).

Deleuze (et moi), ça lui plaît pas tout ça. Toute cette façon d’envisager un sujet face à un événement, avec les forces et faiblesses du côté du sujet ; les interprétations des uns et des autres en ce qui concerne les événements.

Alors bien sûr que l’individu appréhende lui les choses de la vie auxquelles il est confronté en ces termes... mais ça c’est juste parce qu’il est concerné (au plus haut point), parce que - par exemple - c’est pas rien de passer sa vie dans un lit, paralysé. Donc si tu veux ce que le sujet appréhende ou même perçoit avant tout, c’est le les problèmes auxquels il est directement confronté.

Mais l’observateur, à côté, qu’est-ce qu’il sait de tout ça ?

Ou – ce qui revient au même – qu’est-ce qu’on peut dire d’une telle situation ?

Quelle compréhension, quelle explication, quel savoir ?

Bref, c’est quoi un "événement", un problème (grave) de la vie ?

Et là Deleuze dit que c’est plus du tout explicable en terme de sujet et d’objet tout ça, en l’occurence ici un individu face au désastre amené par un éclat d’obus.

L’individu et l’obus, c’est la problématique du bonhomme. L’événement c’est le processus qui fait les rapports entre lui et l’obus.

Ça il faut bien le comprendre (il n'y a aucun sens à tirer dans le fait de se prendre un obus dans la gueule)

Bref il n’y a jamais UN événement (susceptible de se répéter), et qui consisterait en la rencontre d’un type et d’un obus... pas plus qu’un savoir qu’on pourrait en tirer.

Il y a des processus...

Il n’y a pas "d’événement-obus", de "problème-obus", mais des situations que les hommes vivent toujours chacun à leur façon... irréductibles à tout savoir (il n’y a pas de "savoir-obus").

Il y a une situation qui fait processus, un "agencement" entre un homme et un obus, qui fait qu’à la fois l’homme incarne la "situation-obus", et qu'à la fois la situation-obus ne s’incarne elle-même - en tant que concept - que via l’homme qui prend l'obus dans la gueule.

(j’essaie d’être clair, c’est pas facile)

Donc quand Deleuze dit qu’un "événement déborde son effectuation", ça veut dire qu’il n’y a pas d’événement "en soi" (à mille lieux des idées platoniciennes donc).

L’événement(-obus) prend consistance à travers l’expérience que l’homme en fait : c’est l’homme qui individue – c’est-à-dire qui fait évoluer – ce que certains appelleraient "l’événement-obus" vers quelque chose qui lui donnera consistance.

Et en ce sens l’événement-obus "déborde" la seule situation d’un homme qui prend un éclat d’obus dans la tronche : l'événement-obus c'est plus que l'homme + l'obus, c'est autre chose !

Ah je sais pas si je pourrais faire mieux, j'espère que c'est plus clair.

En tous cas à des années-lumières du type qui vient vous expliquer qu’il comprend votre douleur, mais qu’à votre place il ferait mieux, autrement, différemment. A priori le type a de bonnes chances de n'avoir aucune idée de ce que c'est de passer une vie paralysé dans un lit, sauf le vivre.

Bon ensuite faudrait préciser des choses, des trucs deleuzien, sa conception de l'événement, tout ça... mais j’ai peur d’embrouiller plus qu’autre chose.

Et puis à la fin il est question d’un type nommé Joe Bousquet qui est arrivé à faire comme il pouvait et ce qu’il pouvait avec son destin. Qui en a été digne, digne de l’événement oui. Pas parce qu’il a produit une œuvre où qu’il a joué je-ne-sais quel jeu social avec le sourire ou encore je-ne-sais quoi. Non, parce qu’il a compris que cet événement, c’était pas que la tragique histoire du pauvre Joe Bousquet face à un destin bien dégueu, mais qu’il était aussi question d’une vie, d’une vie d’homme.

L’événement Bousquet-obus, c’est une vie d’homme.

L’événement c’est une vie.

La vie c’est cet événement-là.

Mais surtout rien de plus hein : pas de morale, pas de leçon, pas de savoir etc etc.

(enfin autre que ma critique du début : d’une pensée qui prétend savoir, qui prétend expliquer à l’autre comment vivre, qui juge encore et toujours sans jamais se poser la moindre question sur "qu’est-ce que c’est, juger", sur cette banalité du mal que sont tous ces petits jugements incessants que tout un chacun se permet, au sujet de tout, des choses de l’autre, de la vie )

Pour finir tu poses le problème de savoir si Bousquet, sans son obus, aurait fait ce que tu dis être une "œuvre poétique" (j’ai rien lu du type, j’aime pas la poésie).

J’en sais rien.

Mais je suis persuadé que Joe Bousquet sans son éclat d’obus serait devenu un autre homme... parce qu’il aurait vécu une autre vie. Toutes ces idées de l'unité du sujet me gonflent particulièrement, toute cette glorification du sujet, son âme indéfectible, la forme de son inconscient et autres conneries.

La Shoah est passée par là (avec son souffle atomique ). Il est plus que temps de réfléchir à la bêtise.

.

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LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Louise, Deleuze n'est pas prof de philo mais LE philosophe (avec Foucault) sur lequel la philosophie

(les philosophes) travaille depuis 50 ans, partout dans le monde.

OK ! Tu biaises, tu chipotes, tu pontifies, mais tu oublies de citer, de 'quoter'

ce qui te permet d'insinuer que, quelque part sur ce topic, j'aurais pu dévaluer le philosophe

Deleuze ! Tu nous as collé un cours de Deleuze, j'ai cité 'le professeur de philo',

ça te perturbe pourquoi ? Il ne fut pas prof de philo, au lycée puis à la fac ?

Tu estimes celà insultant de parler du prof de philo ? :mouai:

Un mot aussi sur les analyses sauvages, tant sur moi que sur Bousquet, que tu te permets.

C'est ton interprétation et tu sais ce que je pense des interprétations "à la sauvage"

dans ce style...

Encore une fois ! Cite, quote ! Et puis appose tes commentaires !

Où ai-je produit de 'l'analyse sauvage sur toi ou sur Joe Bousquet ?

Tu dis que je sais ce que tu penses ! Et bien, non, je ne sais pas !

Pour le fond, je te répondrai plus tard, non pour dialoguer avec toi, ce qui ne m'intéresse

pas du tout (j'ai autre chose à faire que de ne chercher qu'à imposer par la force mon

point de vue), mais parce que le sujet est intéressant.

Oui, venons en au fond, parle-nous de l'extrait du cours de Deleuze ; Expose tes commentaires

sur la lecture que j'en propose !

Cet extrait, c'est toi qui l'a publié, ici sur ce topic, suppliant que j'y réponde.

Veux-tu que je redescende tes suppliques faites d'injures et de mépris ? Tu veux ?

Et maintenant, je viens de poster mon commentaire, (que tu ne cites pas) et tu poursuis avec

les insultes coutumières " non, pour dialoguer avec toi, tu ne m'intéresses pas'

Comment comprendre ?

Pourquoi prends-tu le temps de m'insulter, (est-ce si important ?), plutôt que de parler du

fond ?

Et bien, non, je ne sais pas ... (Je fais bien entendu qq hypothèses à vérifier, suis pas pressée)

.

Finalement, c'est assez agaçant, je l'avoue ! Mais Chapati, tu me fais rire !

Oui, rire ...

:hi: à la compagnie !

.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 994 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

En réfléchissant au cas de Bousquet et à travers l'exemple particulier de la souffrance, Deleuze veux faire comprendre qu’on n’est surement pas soumis aux mêmes intensités de souffrance les uns et les autres, contrairement au baratin en cours actuellement, qui tend à considérer que chacun vivrait à peu près les mêmes choses (voir psyK), et que les mêmes solutions seraient supposées répondre à donc ce qui est envisagé comme les mêmes types de problèmes (Oedipe par exemple etc)... et tout ce que ça amène comme conneries, à savoir "je peux me mettre à ta place, à ta place je ferais comme si et comme ça, tu ne prends pas les choses comme il faut" etc. Soit tout ce jugement de l’autre, à partir d’une façon de se prétendre capable de se mettre à sa place.

Ni aux mêmes souffrances, ni aux mêmes expériences (de vie).

Il est question d'expérience oui (de vie).

Deleuze (et moi), ça lui plaît pas tout ça. Toute cette façon d’envisager un sujet face à un événement, avec les forces et faiblesses du côté du sujet ; les interprétations des uns et des autres en ce qui concerne les événements.

.

Eventuellement: http://www.forumfr.c...?hl,metempathie

( Louise, je ne t'oublies pas, ni Hades )

Modifié par deja-utilise
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Finalement, c'est assez agaçant, je l'avoue ! Mais Chapati, tu me fais rire !

Oui, rire ...

:hi: à la compagnie !

.

Si tu levais le nez de temps en temps de tes tracts à la gloire de Staline, tu t'apercevrais que ma réponse a ta demande de ce matin est au dessus du dernier machin toujours aussi insultant auquel je réponds.

Tu m'excuseras de ne pas rentrer dans tes jérémiades ultra-violentes, j'ai autre chose faire que de me colleter tes guerres. Tu ferais mieux de méditer les conseils de Foucault, qui te concernent directement pour ce que j'en pense.

Les ascètes politiques, les militants moroses, les terroristes de la théorie, ceux qui voudraient préserver l'ordre pur de la politique et du discours politique. Les bureaucrates de la révolution et les fonctionnaires de la Vérité.

(...)

Comment faire pour ne pas devenir fasciste même quand (surtout quand) on croit être un militant révolutionnaire ? Comme débarrasser nos discours et nos actes, nos coeurs et nos plaisirs du fascisme ? Comme débusquer le fascisme qui s'est incrusté dans notre comportement ?

...

Modifié par chapati
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
"La psychanalyse, c'est aider les gens à devenir ce qu'ils sont"
L'éducation aussi... c'est moins cher, on y dit moins de connerie et il y a moins d'escroc :bo:
La psychanalyse, c’est aider les gens à prendre conscience de ce qu’ils sont.
Pas d'après le dictionnaire (ICI) !

  • Mauvaise méthode d'investigation psychologique visant à élucider la signification inconsciente des conduites et dont le fondement se trouve dans la théorie totalement erroné de la vie psychique formulée par Freud.
  • Étude critique d'une œuvre, d'un fait de société, etc., fondée sur une interprétation symbolique des éléments qui le constituent et reposant sur les concepts de la psychanalyse.

Après, si c'est un jeu de faire une citation en gras, alors moi aussi je joue :hehe: :

La psychanalyse d'obédience freudienne, c'est de la merde. #JeanPierreCoffe

Et rien de tel pour le prouver, que quelque source (comme déjà dit ICI)

Sources:

  • Nadine Kirchgessner dans son livre: "Les surdoués atteints de haut potentiel"
  • Michel Onfray dans son livre: "Le Crépuscule d'une idole"
  • Jacques Van Rillaer, dans son livre: "le livre noir de la psychanalyse"
  • Lionel Naccache, dans son livre: "Le nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences"
  • D'autres sources, à partir d'une recherche simple: "Critique de la psychanalyse" (Wikipédia)

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si tu levais le nez de temps en temps de tes tracts à la gloire de Staline, tu t'apercevrais que ma réponse a ta demande de ce matin est au dessus du dernier machin toujours aussi insultant auquel je réponds.

Tu m'excuseras de ne pas rentrer dans tes jérémiades ultra-violentes, j'ai autre chose faire que de me colleter tes guerres. Tu ferais mieux de méditer les conseils de Foucault, qui te concernent directement pour ce que j'en pense.

...

Chapati, au fond tu publies toujours des insultes,

des injures, de la diffamation, que tu répètes de topic

en topic inlassablement !

........................................................................................................................................

Joe Bousquet, lui, a produit une oeuvre littéraire !

Je te livre un extrait, cela te reposera peut-être !

JE VEUX RECUEILLIR MON NÉANT---

1939, la guerre, l'occupation allemande partage la France.

C'est alors qu'au pays des cathares, derrière les remparts de Carcassonne, l'espace confiné

de la chambre avec ses quatre murs s'ouvre encore devenant le point de ralliement des

écrivains réfugiés dans la zone sud, le groupe de la N.R.F. notamment, et le numéro spécial

des Cahiers du Sud sur le Génie d'oc et l'Homme méditerranéen en 1943, en codirection avec

Jean Ballard, est un pied de nez contre l'occupation nazie. « Un homme vaut uniquement par

la portion de son esprit qu'il a réussi à rendre positive, à reprendre à ce marais de

sottise et de fureur où nous serions baignés. »

Oui, mystique, à la recherche d'un « frère d'ombre », à la recherche d'une « clarté qui

change tous les mots. » Le corps petit à petit se casse, avoir écrit tant et tant,

des lettres innombrables, des poèmes, des romans, des journaux, avoir tant lutté, avoir

tant cherché et cette balle qui continue son oeuvre, cette douleur qui empire et,

l'opium, l'opium qui me drogue, seul remède à ma souffrance, à ces crises d'urémie nsoutenables.

« Mon corps était retranché de la vie ; par amour pour elle, je rêvai d'abord de le détruire.

Cependant, les années, qui me rendaient mon infirmité plus présente, enterraient mon intention

de me supprimer.

Blessé, je devenais déjà ma blessure. J'ai survécu dans une chair qui était la honte de

mes désirs. » Alors, ma voix a surgi, elle a nommé, elle a convié et dévoyé cette

brisure. « Je veux recueillir mon néant à l'ombre d'une réalité digne de la lumière et

forger de mes mains un objet qui efface mes traces. »

Je ne sais s'il aurait été satisfait des commentaires du Professeur Deleuze.

Aurait-il acquiescé à cette idée " la splendeur d'un l'événement" ?

Joe Bousquet disait :"Ma blessure existait avant moi, je suis né pour l’incarner"

:hi: Mais ce ne sont que des extraits... quelques aperçus !

.Salut à la compagnie

.....

Modifié par LouiseAragon
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Et bien sûr pas un mot de réponse à mon texte, sur le fond... qui répond a ta demande de ce matin !

Comment ai-je pu imaginer qu'il en serait autrement ?

(tu ne connais que le rapport de forces)

J'envoie un texte de cent lignes : juste après je ne reçois que des insultes sur un autre, posté dix heures avant.

Ton texte est juste sous le mien et en atteste !

Pas un mot donc sur ma réponse, niet.

L'as-tu seulement lu ? On ne saura jamais...

Pouvait-il en être autrement ?

.

Modifié par chapati
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