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Cruauté de la vie

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querida13

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je vais éviter d'évoquer ceux qui se suicident à cause de douleurs physiques insurmontables qui les taraudent jour après jour, heure après heure. J'assimile ce suicide-là à une auto-euthanasie.

Je ne parlerai pas non plus des cas pathologiques...

Pour les autres, est-ce vraiment l'envie de mettre fin à une souffrance psychologique, émotionnelle, provoquée par la cruauté de la vie qui les pousse à se suicider ?

J'ai lu quelque part, que lors d'une rupture amoureuse, ou d'un décès, ce qui nous faisait le plus mal n'était pas la perte, le manque, mais c'était " ce qui n'a pas été vécu". On pleure tout ce que l'on aurait pu faire si l'Autre était encore à nos côtés. C'est cette extrapolation sur "le futur devenu impossible" qui nous fait souffrir.

Ceux qui se suicident dans ces moments-là, le font-ils parce qu'ils ne veulent pas continuer la route sans l'Autre et que la vie est cruelle, ou bien parce qu'ils sont incapables de renoncer à ce qu'ils ont imaginé pour leur avenir ?

Cela me rappelle le dentiste de mon enfance, qui au tout début de sa retraite est tombé d'une échelle (ou d'un toit !) et a perdu un peu de ses aptitudes physiques (sans être totalement invalide pour autant). Son fusil de chasse a été sa solution. Selon les dires de son épouse, il ne supportait pas de se voir diminué et incapable d'accomplir tout ce qu'il avait projeté pour sa retraite...

Les faits divers nous comptent parfois l'histoire d'un père de famille ayant assassiné toute sa famille puis ayant retourné l'arme contre lui car il se trouvait surendetté (ou tout autre problème financier) ou mêlé à un scandale. Le suicide ne provient-il pas encore ici de la peur de devoir se confronter au scénario que notre imagination construit ?

Quant à ceux qui se suicident à cause de conditions de vie trop difficiles, et d'épreuves successives, est-ce dû à une incapacité à se battre, à faire face ? N'est-ce pas là également une incapacité à renoncer à la vie que l'on a rêvée ?

Je vais jouer les candides : le taux de suicide dans les pays pauvres, au milieu des bidon-villes et autres favelas, sont-il aussi élevés que dans les pays développés ? Lorsque l'on ne se projette pas dans l'avenir, la vie, même très difficile, paraît-elle aussi cruelle ?

J'ai assez l'impression pour prendre une image que le suicidaire va être celui qui va manquer de souplesse au milieu d'une tempête : exactement comme dans la fable du roseau et du chêne de LaFontaine. Le roseau (celui qui fait le choix de la vie) plie mais ne rompt pas. Le chêne est beaucoup plus massif et solide, il ne bouge pas jusqu'au moment où la bourrasque fatale l'emporte et le déracine.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Nous partageons tout de même les émotions de base, nous sommes structurés psychiquement de façon similaire. L'analyse et la déduction permettent par exemple de conclure sans ambiguïté que ce n'est pas la mort que nous pouvons souhaiter en elle-même mais seulement la situation qui nous paraît intolérable, et qui provoque une certaine souffrance.

Même si aucune solution ne semble possible, il reste toujours la possibilité d'accepter ce que nous ne pouvons pas changer. Comment disait le propos biblique à ce sujet d'ailleurs? Qu'il faut trouver la force de changer ce qui doit l'être, le courage d'accepter ce qui ne peut être changé, et la lucidité pour distinguer entre les deux.

Il est possible de s'habituer à tout, en se servant des marges de manoeuvre permettant de changer le monde, changer les autres, ou en dernière instance se changer soi.

C'est étrange parce que ce qui me gêne c'est précisément le contraire : l'idée de laisser mourir quelqu'un quand on aurait pu le dissuader ou au moins essayer d'améliorer la situation. Les possibilités de l'intelligence humaine sont infinies ou presque : nous ne pouvons jamais considérer que nous sommes "dans une impasse", ou alors c'est qu'on a mal considéré la situation et qu'on manque de lucidité. Il reste toujours à minima la possibilité d'accepter ce que nous n'arrivions pas jusqu'ici à accepter (càd se changer soi même).

C'est vraiment une question d'envie je crois.

Quand on pense que l'on a plus rien a apporter au monde et que le monde n'a plus rien a nous apporter, ou pourrait encore se nicher l'envie ?

Donc redonner l'envie, ou donner une indication de sortie valable a cette impasse.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 435 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

C'est étrange parce que ce qui me gêne c'est précisément le contraire : l'idée de laisser mourir quelqu'un quand on aurait pu le dissuader ou au moins essayer d'améliorer la situation. Les possibilités de l'intelligence humaine sont infinies ou presque : nous ne pouvons jamais considérer que nous sommes "dans une impasse", ou alors c'est qu'on a mal considéré la situation et qu'on manque de lucidité. Il reste toujours à minima la possibilité d'accepter ce que nous n'arrivions pas jusqu'ici à accepter (càd se changer soi même).

Peut-on envisager que l'on veuille le dissuader, non pour son bien-être, mais pour le notre ?

Que la peur de le perdre soit plus forte que le respect de sa volonté ?

Que cet acte apparemment altruiste ne soit finalement qu'égoïsme ?

Ce sont des questions que je me pose réellement...

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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais pourquoi envisager le suicide comme la solution à la cruauté de la vie?

Il y a deux sortes de gens.ceux qui sont avertis que ça va être dur et qui se battront jusqu'au dernier souffle parce que vivre ,c'est se battre.

Et ceux que la dureté de la vie découragera à un moment donné et qui ont supporté de la vie plus qu'ils ne pouvaient le faire.

Puis les troisièmes qui se disent comme dans le film la haine :jusqu'ici tout va bien!

Le suicide n'est en effet pas considéré comme la solution à la cruauté de la vie. Mais combattre uniquement pour survivre est absurde. Alors certes combattre avec comme objectif une vie meilleure est rationnel. Mais combattre alors qu'aucune amélioration n'est possible devient absurde.

Demonax ne saurait me contredire.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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Oui, moralement parlant, c'est pour ça que je l'ai mis entre parenthèse.

C'est toi qui a évoqué la morale dans un de tes post : "La morale est essentielle à un raisonnement sain, l'anarchie intellectuelle est un déni de conscience et mène à la confusion.

Oui mais la morale n'est pas "s'acharner à faire vivre à tout prix ceux qui ne le veulent plus", tu en es justement bien consciente, c'est plutôt "faire en sorte dans la mesure du possible, et selon les responsabilités de chacun, que tout le monde puisse avoir accès à une vie décente."

Modifié par sirielle
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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 435 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Oui mais la morale n'est pas forcément "s'acharner à faire vivre à tout prix ceux qui ne le veulent plus", tu en es justement bien consciente, c'est plutôt "faire en sorte dans la mesure du possible, et selon les responsabilités de chacun, que tout le monde puisse avoir accès à une vie décente."

Une vie va être "décente" pour toi et pas nécessairement pour moi.

C'est là, où est l'acharnement. Juger par son prisme, ce qui est décent pour l'autre.

Mais je comprends la démarche et si j'y étais confrontée, je tenterais aussi sûrement la dissuasion. Un temps...

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Une vie va être "décente" pour toi et pas nécessairement pour moi.

C'est là, où est l'acharnement. Juger par son prisme, ce qui est décent pour l'autre.

Mais je comprends la démarche et si j'y étais confrontée, je tenterais aussi sûrement la dissuasion. Un temps...

Quand j'évoque la décence, ça signifie évidemment une décence objective, pas d'imposer à tout le monde ce qui me convient à moi seule.

Modifié par sirielle
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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 435 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Quand j'évoque la décence, ça signifie évidemment une décence objective, pas une décence qui ne dépendrait que de mon seul jugement.

Une décence objective ?

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Membre, 57ans Posté(e)
Yemaya Membre 242 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

J'ai assez l'impression pour prendre une image que le suicidaire va être celui qui va manquer de souplesse au milieu d'une tempête : exactement comme dans la fable du roseau et du chêne de LaFontaine. Le roseau (celui qui fait le choix de la vie) plie mais ne rompt pas. Le chêne est beaucoup plus massif et solide, il ne bouge pas jusqu'au moment où la bourrasque fatale l'emporte et le déracine.

Tu as tout à fait raison.

Les gens qui se suicident n'ont-ils pas une incapacité d'adaptation ?

Leur problème n'est pas de ne pas savoir se battre, ou de ne pas en avoir envie, mais plutôt de ne pas savoir s'adapter au nouveau scénario qui se présente à eux.Ils avaient anticipé tout autre chose, s'y étaient préparés et devant l'adversité, se retrouvent désemparés.

C'est vraiment une question d'envie je crois.

Quand on pense que l'on a plus rien a apporter au monde et que le monde n'a plus rien a nous apporter, ou pourrait encore se nicher l'envie ?

Donc redonner l'envie, ou donner une indication de sortie valable a cette impasse.

Le problème, c'est que, passé un certain stade, celui qui s'apprête à mettre fin à ces jours n'est pas capable de renouer avec cette envie. Comme il a été dit sur ce topic, lui montrer les belles choses de la vie afin de lui redonner espoir va avoir l'effet inverse. Il va au contraire trouver que sa vie est encore plus moche ...

Tenté de lui démontrer qu'un grand pourcentage de ce que l'on projette (positif comme négatif) ne se produit jamais est peut-être une première étape.... Nos peurs sont souvent infondées... C'est malheureusement sur ces peurs que s'appuient les suicides.

Crois-tu vraiment que beaucoup de suicides sont dus à une lassitude, à un manque d'envie de continuer le chemin ?

Les personnes qui ressentent cela pensent certainement au suicide, mais est-ce celles-là qui passent à l'acte ?

J'en doute.

Modifié par Yemaya
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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Une décence objective ?

Oui une vie satisfaisante pour l'individu et convenant à la collectivité.

Et quand j'écrivais "on essaie tout juste de les en dissuader parfois" je ne pensais pas à moi personnellement mais au fonctionnement de la société française.

Modifié par sirielle
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Tu as tout à fait raison.

Les gens qui se suicident n'ont-ils pas une incapacité d'adaptation ?

Leur problème n'est pas de ne pas savoir se battre, ou de ne pas en avoir envie, mais plutôt de ne pas savoir s'adapter au nouveau scénario qui se présente à eux.Ils avaient anticiper tout autre chose, s'y étaient préparés et devant l'adversité, se retrouvent désemparés.

Le problème, c'est que, passé un certain stade, celui qui s'apprête à mettre fin à ces jours n'est pas capable de renouer avec cette envie. Comme il a été dit sur ce topic, lui montrer les belles choses de la vie afin de lui redonner espoir va avoir l'effet inverse. Il va au contraire trouver que sa vie est encore plus moche ...

Tenté de lui démontrer qu'un grand pourcentage de ce que l'on projette (positif comme négatif) ne se produit jamais est peut-être une première étape.... Nos peurs sont souvent infondées... C'est malheureusement sur ces peurs que s'appuient les suicides.

Crois-tu vraiment que beaucoup de suicides sont dus à une lassitude, à un manque d'envie de continuer le chemin ?

Les personnes qui ressentent cela pensent certainement au suicide, mais est-ce celles-là qui passent à l'acte ?

J'en doute.

Bah evidemment quand les suicidés sont des jeunes de moins de 30 ans, il y a quelque chose de choquant, ils n'ont pas encore vécu et donc il y a erreur quelque part.

Mais pour les autres, leur montrer les belles choses de la vie n'aura aucun effet, s'ils pensent qu'ils ne pourront plus participer a ces belles choses.

C'est une question d'interaction, pouvons nous encore interagir ou ne le pouvons nous pas ?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Tu as tout à fait raison.

Les gens qui se suicident n'ont-ils pas une incapacité d'adaptation ?

Leur problème n'est pas de ne pas savoir se battre, ou de ne pas en avoir envie, mais plutôt de ne pas savoir s'adapter au nouveau scénario qui se présente à eux.Ils avaient anticiper tout autre chose, s'y étaient préparés et devant l'adversité, se retrouvent désemparés.

C'est en tout cas un phénomène étonnant qui interroge, d'autant qu'il y a apparemment différentes motivations qui peuvent être à l'origine de ce genre de drame. Je reste humble car je ne suis pas médecin ou spécialiste de cette question. Désolé si certains ou certaines se sont sentis jugés par mes propos car ce n'était pas le but. Mais difficile de ne pas être passionné et se sentir concerné sur ce genre de débat. Pour moi la vie humaine a quelque chose de sacré, et c'est je pense la vocation de toute civilisation de la protéger et la valoriser dans ses lois. Si nous étions vraiment pleinement conscients, nous devrions être fous de joie d'être présents.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

C'est en tout cas un phénomène étonnant qui interroge, d'autant qu'il y a apparemment différentes motivations qui peuvent être à l'origine de ce genre de drame. Je reste humble car je ne suis pas médecin ou spécialiste de cette question. Désolé si certains ou certaines se sont sentis jugés par mes propos car ce n'était pas le but. Mais difficile de ne pas être passionné et se sentir concerné sur ce genre de débat. Pour moi la vie humaine a quelque chose de sacré, et c'est je pense la vocation de toute civilisation de la protéger et la valoriser dans ses lois. Si nous étions vraiment pleinement conscients, nous devrions être fous de joie d'être présents.

Etre présent a, cela implique de participer a, ou de vouloir encore participer a.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Les gens qui se suicident n'ont-ils pas une incapacité d'adaptation ?

Leur problème n'est pas de ne pas savoir se battre, ou de ne pas en avoir envie, mais plutôt de ne pas savoir s'adapter au nouveau scénario qui se présente à eux.Ils avaient anticipé tout autre chose, s'y étaient préparés et devant l'adversité, se retrouvent désemparés.

Le problème, c'est que, passé un certain stade, celui qui s'apprête à mettre fin à ces jours n'est pas capable de renouer avec cette envie. Comme il a été dit sur ce topic, lui montrer les belles choses de la vie afin de lui redonner espoir va avoir l'effet inverse. Il va au contraire trouver que sa vie est encore plus moche ...

Tenté de lui démontrer qu'un grand pourcentage de ce que l'on projette (positif comme négatif) ne se produit jamais est peut-être une première étape.... Nos peurs sont souvent infondées... C'est malheureusement sur ces peurs que s'appuient les suicides.

Votre erreur à mon avis est de trop considérer les suicidaires en général comme des malades mentaux ou des faibles d'esprit. Vous ne tenez pas assez compte du fait que des personnes saines d'esprit puissent se trouver prises au piège de situations très contraignantes et pénibles, insupportables, dont elles ne peuvent réellement réussir à se sortir seules et dont elles ne sont pas forcément responsables, et qui n'ont pas accès à l'aide nécessaire. C'est pourquoi il est particulièrement important de responsabiliser l'entourage, et donc chacun, et pas se contenter de penser systématiquement que le suicidaire prend la mauvaise décision (ou qu'il a le droit de faire ce qu'il veut), il s'adapte justement parfois comme il peut à des circonstances inacceptables auxquelles il ne peut rien changer lui mais que d'autres pourraient améliorer.

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Membre, 57ans Posté(e)
Yemaya Membre 242 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Votre erreur à mon avis est de trop considérer les suicidaires en général comme des malades mentaux ou des faibles d'esprit. Vous ne tenez pas assez compte du fait que des personnes saines d'esprit puissent se trouver prises au piège de situations très contraignantes et pénibles, insupportables, dont elles ne peuvent réellement réussir à se sortir seules et dont elles ne sont pas forcément responsables, et qui n'ont pas accès à l'aide nécessaire. C'est pourquoi il est particulièrement important de responsabiliser l'entourage, et donc chacun, et pas se contenter de penser systématiquement que le suicidaire prend la mauvaise décision (ou qu'il a le droit de faire ce qu'il veut), il s'adapte justement parfois comme il peut à des circonstances inacceptables auxquelles il ne peut rien changer lui mais que d'autres pourraient améliorer.

J'ai dû mal m'exprimer car je ne considère pas du tout que les suicidaires soient des malades mentaux ou des faibles d'esprit.

Je pense que les situations qui lui paraissent insurmontables ne le sont parfois que dans sa seule vision des choses. Vues de l'extérieur, les mêmes situations peuvent ne pas sembler aussi graves, aussi préoccupantes. Mais sa façon d'analyser sa vie présente, et surtout les projections qu'il fait sur son avenir prennent des proportions inimaginables pour l'entourage.

Le problème de ce topic, c'est que l'on y débat de manière générale du suicide, chacun y allant de sa vision bien subjective des choses. Il me semble que l'on devrait s'appuyer sur des cas concrets.

J'ai cité, dans l'une de mes interventions, le cas de mon dentiste qui s'était suicidé car diminué physiquement suite à une chute. Personne n'aurait pu empêcher ce geste. Ce fut une surprise pour son entourage.

Je ne sais s'il y a des études "recensant" les cas de suicides et leurs motivations. mais cela me paraîtrait intéressant.

Ceux qui passent à l'acte sont-ils vraiment majoritairement ceux qui se trouvent dans des situations hyper pénibles, inextricables?

L'entourage ne peut être présent et jouer son rôle protecteur, que lorsque le malaise est palpable, et les problèmes avérés.

On parle régulièrement de suicides de jeunes à la suite d'images dénudées dévoilées sur les réseaux sociaux. La plupart du temps leurs proches ne sont au courant de rien et tombent des nues lorsque cela se produit.

Par contre, si vous voulez parler de sensibilisation, je pense qu'il y a des choses à faire auprès des jeunes, de ceux qui fréquentent assidûment les réseaux sociaux et sont parfois témoins du mal être d'un camarade... sans réagir, sans alerter la famille....

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

J'ai dû mal m'exprimer car je ne considère pas du tout que les suicidaires soient des malades mentaux ou des faibles d'esprit.

Je pense que les situations qui lui paraissent insurmontables ne le sont parfois que dans sa seule vision des choses. Vues de l'extérieur, les mêmes situations peuvent ne pas sembler aussi graves, aussi préoccupantes. Mais sa façon d'analyser sa vie présente, et surtout les projections qu'il fait sur son avenir prennent des proportions inimaginables pour l'entourage.

Le problème de ce topic, c'est que l'on y débat de manière générale du suicide, chacun y allant de sa vision bien subjective des choses. Il me semble que l'on devrait s'appuyer sur des cas concrets.

J'ai cité, dans l'une de mes interventions, le cas de mon dentiste qui s'était suicidé car diminué physiquement suite à une chute. Personne n'aurait pu empêcher ce geste. Ce fut une surprise pour son entourage.

Je ne sais s'il y a des études "recensant" les cas de suicides et leurs motivations. mais cela me paraîtrait intéressant.

Ceux qui passent à l'acte sont-ils vraiment majoritairement ceux qui se trouvent dans des situations hyper pénibles, inextricables?

L'entourage ne peut être présent et jouer son rôle protecteur, que lorsque le malaise est palpable, et les problèmes avérés.

On parle régulièrement de suicides de jeunes à la suite d'images dénudées dévoilées sur les réseaux sociaux. La plupart du temps leurs proches ne sont au courant de rien et tombent des nues lorsque cela se produit.

Par contre, si vous voulez parler de sensibilisation, je pense qu'il y a des choses à faire auprès des jeunes, de ceux qui fréquentent assidûment les réseaux sociaux et sont parfois témoins du mal être d'un camarade... sans réagir, sans alerter la famille....

Quand je pense à la responsabilisation de l'entourage, je ne désigne pas particulièrement la famille ou toutes les fréquentations. Mais je souligne plutôt que les maltraitances fréquentes par exemple, morales et/ou physiques, peuvent pousser des personnes saines d'esprit au suicide. Que la négligence peut aussi les y conforter. Et que dans de tels cas les personnes responsables de maltraitances et/ou de négligence ont une part de responsabilité dans le suicide consécutif. Même si ces personnes ne sont pas poursuivables à ce sujet juridiquement, leur responsabilité n'en est pas moins réelle.

Il ne s'agit donc pas de surveiller particulièrement le bien-être psychique de tous ses proches, qui ne sont effectivement pas toujours très transparents dans ce cas, mais d'avoir conscience de ce à quoi peuvent parfois conduire les nuisances faites aux autres quand elles s'accumulent ou sont particulièrement destructrices.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Demonax ne saurait me contredire.
Bof...

Tu sais, avec la mauvaise fois, le sophisme, les arguments fallacieux, la branlette intellectuel et tous les biais cognitifs que l'on possède, à partir du moment qu'on y profite (consciement ou pas) on peut dire un peu tout et n'importe quoi, et son contraire :D #Escroc #Crédule #Connard #Ignorant.

Et dire qu'à l'origine je défendais juste ces idées:

_ On peut aussi voir la vie, autrement que "cruelle".

_ Et même si on voit la vie comme cruelle:

On peut aussi essayer de la rendre moins cruelle.

_ Et pour le hors-sujet "suicide":

Si on arrêté de le défendre (et qu'on lui donner ça juste valeur), les faibles arrêteraient -majoritairement- de s'en servir comme d'une défense.

_ Et pour le hors-sujet "des gens fragiles":

Ce n'est pas parce qu'il existe des gens fragile, qu'on doit nous interdit d'être correcte intellectuellement !

Le "politiquement correct" est la meilleure chose que l'on ait inventée pour permettre aux imbéciles de l'ouvrir et obliger les gens de bon-sens à la fermer.

Le problème de la philosophie, c'est qu'elle englobe AUTANT les arguments pour convaincre (de façon rationnelle), que les arguments pour persuader (avec les émotions).

Or, en connaissance de cause, lorsqu'on comprends que notre ego préfère être persuader, que convaincu... on comprends aussi pourquoi certains topic de la rubrique Philosophie parte dans tous les sens (dans le mauvais sens du terme).

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 374 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Le suicide n'est en effet pas considéré comme la solution à la cruauté de la vie. Mais combattre uniquement pour survivre est absurde. Alors certes combattre avec comme objectif une vie meilleure est rationnel. Mais combattre alors qu'aucune amélioration n'est possible devient absurde.....

Combattre pour survivre...Tout être vivant de la petite fourmi jusqu'à la baleine,ne fait rien d'autre que cela durant toute son existence combattre pour survivre de toutes ses forces,de toute sa volonté,jusqu'aux limites de sa résistance.Et c'estcette absurdité même qui est cruelle puisque tout cela ne sert à rien qu'à prolonger un peu plus l'expérience de la vie qui permet non seulement la jouissance mais aussi inévitablement la souffrance.Nombre de philosophes comme Cioran ont constaté l'inutilité, l'absurdité de la vie.

Socrate même en la dévoilant à ses disciples a même été accusé de corrompre la jeunesse et a dû boire la ciguë.Ses disciples ont voulu le faire évader mais Socrate se considérant citoyen avant tout refusa de contrevenir aux lois de la cité qui l'avait protégé et permis son existence et accepta la sentence.

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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le suicide n'est en effet pas considéré comme la solution à la cruauté de la vie. Mais combattre uniquement pour survivre est absurde. Alors certes combattre avec comme objectif une vie meilleure est rationnel. Mais combattre alors qu'aucune amélioration n'est possible devient absurde.....

Combattre pour survivre...Tout être vivant de la petite fourmi jusqu'à la baleine,ne fait rien d'autre que cela durant toute son existence combattre pour survivre de toutes ses forces,de toute sa volonté,jusqu'aux limites de sa résistance.Et c'estcette absurdité même qui est cruelle puisque tout cela ne sert à rien qu'à prolonger un peu plus l'expérience de la vie qui permet non seulement la jouissance mais aussi inévitablement la souffrance.Nombre de philosophes comme Cioran ont constaté l'inutilité, l'absurdité de la vie.

Socrate même en la dévoilant à ses disciples a même été accusé de corrompre la jeunesse et a dû boire la ciguë.Ses disciples ont voulu le faire évader mais Socrate se considérant citoyen avant tout refusa de contrevenir aux lois de la cité qui l'avait protégé et permis son existence et accepta la sentence.

C'est mon point de vue. Combattre pour une vie sans souffrance, évidemment. Mais combattre uniquement pour survivre puis mourir est absurde. En ce cas la vie n'oblige personne.

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Membre, 110ans Posté(e)
Encéphale Membre 4 476 messages
Baby Forumeur‚ 110ans‚
Posté(e)

Argument fallacieux du biais de sélection

Faire croire qu'une sélection aléatoire représentant une population, n'est pas sélectionné aléatoirement, mais représente un argument fallacieux.

Je n'ai pas invité mes prédicateurs à participer pour me médire :bo: [/Quote]

Argument fallacieux du raisonnement circulaire.

Prouver qu'une sélection est aléatoire en la définissant de manière arbitraire comme étant aléatoire. Je vous invites à revoir la définition d'une sélection aléatoire.représentative d'une population.

Ha non, pour le coup ça c'était de l'humour ! :cool:

Je suis désolé, si tu t'es vexé par mon humour. [/Quote]

On peut faire des attaques Ad Hominem dans l'humour (c'est même recommander). Et ce n'est pas parce qu'on pointe du doigt vos sophismes qu'on est vexé wink1.gif

.

Oui, et moi j'ai anticiper votre réaction prévisible, en vous expliquant l'utilité de la création du libre-arbitre en société :bo:

Mais c'est justement pour ca que je reconnais le libre arbitre sans y croire. Donc je suis d'accord avec vous la dessus.

Je n'admets pas de pente glissante, j'en émets l’hypothèse...

Ce qui fait bien de votre argument une pente glissante. Vous êtes un grand amateur des affirmations totalement arbitraire n'est-ce pas. Ce n'est pas parce que vous vous posez en grand maître de la logique que n'importe quel bêtise que vous allez dire est automatiquement vrai.

Le suicide n'accélère pas un processus naturel.

Donc le suicidé ne serait jamais mort au cours de sa vie. Drôle de vision des choses.

Le suicide (du latin suicidium, des mots sui : « soi » et caedere « tuer ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. On ne parle plus de processus naturel.

Comme dans le cas de l'euthanasie, je n'ai fait que reprendre votre phrase sur l'euthanasie qui parlait d'une accélération d'une processus naturel. Une euthanasie n'est pas non plus un processus naturel. C'est amusant de vous voir débattre avec vos propres contradictions.

Non... tout le monde n'a pas des pensés suicidaire :cool:

Argument fallacieux de l'homme de paille

Je n'ai pas dit que tout le monde avaient des pensées suicidaire. J'ai dit que quasiment tout le monde sera un jours traversé par des pensées suicidaires.

Visiblement, vous ne maîtrisez pas voter sujet, ni les armes des autres.

Je trouve au contraire les maîtriser plutôt bien, votre jugement étant altéré par votre égo vous ne le remarquez juste pas. Et un peu d'humilité, ce ne sont pas vraiment vos armes, vous n'avez pas inventé la sophistique, vous ne faites que maladroitement tenté de décrédibilisé les autres en pointant ce que vous croyez être des sophismes par ci et par la. Ce qui en soit est aussi un sophisme.

Peut-être qu'une bonne semaine de lecture intensive et de méditation vous permettra de mieux concevoir ce sujet.

Sans doute la phrase la plus sage que vous ayez prononcé jusque la. Dommage que vous ne considérez que ce conseil valable pour les autres et non pour vous.

Blague mise à part, prenez conscience que parce que vous avez pensé fortement aux suicides, votre ego fera preuve de biais cognitif pour refuser certains fait/raisonnement.[/Quote]

Jolie sophisme : faire croire que la pensée de son interlocuteur n'émane que d'émotion et de biais sans jamais la critiquer sur le fond.

Et blague mise à part, arrêtez de créer des espèces de pseudo-discussion privé comme ca, on va finir par croire qu'on est PD.

Maintenant, soyez en paix. Je vous pardonne votre agressivité textuelle.

Et si vous continuez, je ne vous répondrai plus, car je vois à quel point cela vous affecte.

Peut-être que l'aide d'un professionnel, vous permettra de mieux tourner la page.

Encore entrain de versé dans la psychanalyse? Même si l'attention que vous me portez me touche c'est bien dommage que vous vous arrêtiez, je m'amusait bien.

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