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Cruauté de la vie

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querida13

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

... Où étions-nous ?

- dans la merde

Où allons-nous ?

- dans la merde

(...) marchons dans la panade c'est ça qui nous porte bonheur hi hi :

C'est la merde

Guy Béart

Vous, les grands philosophes

Qui savez tout sur tout

Assez de catastrophes

Ce soir, écoutez-nous

La vie est toujours fête

Pourquoi pleurer sans fin ?

Vous cassez pas la tête

Nous allons vous mettre au parfum

(Nous allons vous mettre au parfum !)

{Refrain:}

Où étions-nous ? (Dans la merde)

Où sommes-nous ? (Dans la merde)

Où allons-nous ? (Vers la merde)

Pourquoi y aller ?

(Pour changer de merde)

(Et puis merde, merde, merde !)

Dans la guerre affolante

(Dans la guerre affolante)

On se bat, on se marre

(On se bat, on se marre)

Le coq français ne chante

Que les pieds dans la mare !

Pour sortir des salades

(Pour sortir des salades)

Seul le rire est vainqueur

(Seul le rire est vainqueur)

Marchons dans la panade

C'est ça qui nous porte bonheur !

(C'est ça qui nous porte bonheur !)

{au Refrain}

Célibataire (C'est la merde)

Marié (C'est la merde)

À la rue (C'est la merde)

Les familles (C'est la merde)

Le boulot (C'est la merde)

Le chômage (C'est la merde)

Dans les villes (C'est la merde)

À la ferme (C'est la merde)

Pourquoi y aller ?

(Pour changer de merde)

(Et puis merde, merde, merde)

Depuis qu' le monde est monde

(Depuis qu' le monde est monde)

C'est la même chanson

(C'est la même chanson)

Des mélasses profondes

Toujours nous sortirons

Dans la crise mondiale

(Dans la crise mondiale)

Vous parlez de mourir

(Vous parlez de mourir)

Et nous, c'est un scandale

On meurt d'amour, on meurt de rire !

(On meurt d'amour, on meurt de rire !)

Ha ha ha ha

(C'est la merde !)

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 372 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Nous avons beaucoup discuté de la mort et accessoirement de celle par suicide,au travers de ces pages.Mais guère de notre naissance.

Nous sommes projetés dès notre naissance dans un monde où rôde à tout instant la mort,la maladie,le prédateur.Si certains naissent en des saisons chaudes d'autres naissent en saison froide ou pire dans les régions polaires.Nous naissons nus,dans un état de candeur donc de désadaptation totales.Il faudra de longues années pour nous adapter au monde dans lequel nous vivons,à ses dangers,à ses pièges.Cette profonde innocence fait de nous la victime rêvée des gens qui ne sont pas bienveillants,des escrocs en tous genres,des opportunistes, des moqueurs mais aussi des hasards et des rencontres malheureux.Vie cruelle,durs apprentissages.Et encore avons nous la chance d'être guidés.D'autres créatures sur la Terre sont produites en grande quantité et laissées à l'abandon par les membres de leur espèce et s'élèvent toutes seules:un grand nombre d'entre elles sont de proies dès qu'elles viennent au monde!

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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Excuse-moi Cal, mais je ne trouve pas ta réponse bien claire :

les symptômes pourraient être pris en charge... le diagnostic s'affinerait selon les psychiatres (que je n'aime pas plus que les médecins, ndlr)... notre fonctionnement avant la conscience... les éléments récents sur la maladie mentale qui devraient modifier notre approche de telle philosophie... les réponses sociales aux troubles existentiels (?)...

etc

En clair ?

Tout ce que je peux en dire, c'est que ma vision philosophique n'étant pas entre la Grèce et Kant, ça me donne l'avantage d'avoir une chance de rester en cohérence avec ce que diraient les chercheurs (ouf)... pour qui j'ai plus de respect - ou peut-être de confiance - que pour les autres professions sus-citées, à qui un peu de philo en général ne nuirait pas.

(PS : quant à l'allusion à Demonax, je ne le lis pas)

.

Pour être plus clair, la dépression et le stress ne sont pas des maladies que psychologiques, notamment parce que ce qui se passe dans notre cerveau est majoritairement inconscient (sans parler de l'inconscient freudien) et hors du contrôle attentionnel. Alors, et de plus en plus, quand les médecins (notamment psychiatres) posent le diagnostic "dépression", ce n'est plus pour psychologiser.

Et ce genre de point de vue peut donner du crédit à un point de vue également très classique qui espère que la raison, la volonté et les bonnes influences de la société sont les seules armes véritables contre la dépression et le suicide. Or cette approche qui ne considère que les processus mentaux dits de haut niveau est largement insuffisante.

Nous avons beaucoup discuté de la mort et accessoirement de celle par suicide,au travers de ces pages.Mais guère de notre naissance.

Nous sommes projetés dès notre naissance dans un monde où rôde à tout instant la mort,la maladie,le prédateur.Si certains naissent en des saisons chaudes d'autres naissent en saison froide ou pire dans les régions polaires.Nous naissons nus,dans un état de candeur donc de désadaptation totales.Il faudra de longues années pour nous adapter au monde dans lequel nous vivons,à ses dangers,à ses pièges.Cette profonde innocence fait de nous la victime rêvée des gens qui ne sont pas bienveillants,des escrocs en tous genres,des opportunistes, des moqueurs mais aussi des hasards et des rencontres malheureux.Vie cruelle,durs apprentissages.Et encore avons nous la chance d'être guidés.D'autres créatures sur la Terre sont produites en grande quantité et laissées à l'abandon par les membres de leur espèce et s'élèvent toutes seules:un grand nombre d'entre elles sont de proies dès qu'elles viennent au monde!

Parfois je me dis que j'aurais pu ne pas naître : si les circonstances avaient été infimement différentes, aurais-je été incarné dans un corps d'où je me serais senti sujet? Sinon m'en serais-je rendu compte? Et finalement qu'y aurais-je perdu? Et pourquoi "je"?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Quel est l'intérêt "philosophique" de ce topic ?

_ Masturbation intellectuel ?

(Péjoratif) Raisonnement ou processus de pensée dont l’autosatisfaction semble prendre le pas sur une quelconque intention de déboucher sur quelque chose de concret ou de constructif.

_ Broyer du noir ?

Synonyme: Déprimé.

Personne qui souffre de dépression nerveuse.

État pathologique marqué par une tristesse avec douleur morale, une perte de l'estime de soi, un ralentissement psychomoteur.

_ Autre ?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

PS: J'ai besoin de connaitre l'intérêt "philosophique" de ce topic, affin d'être pertinent dans ma participation (ou non-participation).

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 652 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Il me semble que les intérêts philosophiques de ce topic peuvent être entre autres d'entrevoir la vérité de ce que sont la cruauté et la vie à travers différents points de vue, y relever ce les reliant l'une à l'autre, et évoquer les conséquences de la cruauté sur la vie et sa qualité.

Modifié par sirielle
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 752 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

L'objectif principal ici n'est pas d'aider des personnes bien qu'il faille savoir respecter chacun.

Rien ne prouve d'ailleurs que des suicidaires s'intéressent à ce sujet. C'est plutôt de trouver de justes mots pour entrevoir la vérité de ce qu'est la cruauté, et de ce qu'est la vie.

Non effectivement ce n'est pas le but de ce topic, mais en lien direct avec le document qui a été fourni, qui lui s'adressait à un ou deux intervenants, en ce sens c'est justifié.

Qu'il y ait des suicidaires qui lisent, en puissance, ou des personnes qui connaissent ou connaitrons des personnes suicidaires est secondaire, certes, cette partie sur le suicide et la dépression n'était qu'un aspect du sujet principal qu'est la cruauté de la vie, et à ce titre, il me semble qu'il était utile de relativiser les affirmations que j'ai lues.

Donc, la vie par définition est une lutte, ce faisant elle est cruelle pour celui/celle qui souffre, mais elle n'est pas que ça en général, elle est bivalente pour la grande majorité d'entre nous, c'est pourquoi l'image du verre à moitié ou à moitié vide a été fournie. Même si je reconnais l'existence de personnes qui connaitront pendant une grande période de leur vie, des souffrances, les ONG participant à la diffusion des abominations humaines, il ne faut pas complètement occulter que beaucoup d'autres ont une vie principalement paisible, voire agréable, quand bien même ici nous manifestons le " french-paradox ".

Si la morale, dans le bon sens du terme, par exemple les principes que l'on a à juste titre acquis par expérience et par éducation, est utile en mettant un cadre auquel on peut se référer pour mieux discerner ce qui est acceptable de ce qui ne l'est pas, il n'y a aucune raison de s'en priver.

On peut certes le faire, mais dans une perspective de ressentis, c'est à dire de douleurs, de malêtre ou de souffrances, la principale cause ne sera pas d'ordre moral, sauf cas marginaux ou épisodiques.

Celui qui croule sous des dettes, celui qui est pris au piège, celui qui manque de tout, celui qui a tout perdu, celui pour qui ses jours sont comptés, celui qui est dans une détresse émotionnelle insoutenable, celui qui est contraint de vivre ce qu'il ne souhaite absolument pas, etc, etc, ne sont pas dans un rapport avec la morale, mais bien dans celui d'un gain/bénéfice/apport ou d'une perte/inconvénient/soustraction, passés, présents ou à venir !

Le remède à ces maux, ne sera pas plus de l'ordre de la raison, il me semble, donc de la morale, puisque les problèmes vécus sont soit amoraux, soit antérieur à la morale, en revanche une oreille attentive, et donc sur le ressort des sentiments, on peut espérer trouver une sortie méliorative.

Prodiguer l'écoute et la compassion pour tous les cas de souffrance humaine conduisant à souhaiter mourir est une manière comme une autre de moraliser.

C'est sans doute souvent utile. Il y a pourtant probablement aussi souvent bien d'autres réactions nécessaires, et en tous cas parfois prioritaires que de seulement écouter ou être écouté pour espérer une amélioration satisfaisante. Même si l'écoute stimule la réflexion. Car s'il n'y a pas de dialogue, et donc d'échanges dépendant forcément d'une certaine moralité, il revient à peu près au même pour celui qui parle de s'écouter penser, ce que tout le monde sait faire il me semble. Et le suicide n'est pas forcément lié à une pensée pauvre ou à une solitude pesante.

La moralité peut-être à mon sens bien autre chose que de blâmer une personne d'avoir des idées suicidaires, elle peut même s'y opposer parfois.

Pas vraiment, tout ne se rapporte pas à la morale ni à une morale, l'amour est de cet acabit, amoral, et donc la fraternité, l'empathie qui sont des manifestations particulières de l'amour, n'ont pas à être jugés à la lumière de la morale, ni d'une éthique, tout ceci se joue dans une autre dimension.

C'est que tu sous-estimes le pouvoir des " mots ", car ils véhiculent bien plus que du sens et de l'information désintéressée, le simple fait d'échanger, permet de partager des liens sociaux, bien plus importants que le fond du discours tenu, notre animalité trouve une forme d'accomplissement de la sorte, bien avant tout langage d'ailleurs, et avant d'être de raison, nous sommes de passion, si je puis dire, il nous faut donc combler ce qu'il y a de premier en nous, et que l'on étouffe par notre hyper-conscience, c'est à dire que de tenir par exemple son enfant qui est malheureux dans ses bras, est prépondérant sur les sons verbaux que nous allons émettre ensuite ou parallèlement, ou même pas du tout, puisqu'ils ne feront qu'amoindrir l'efficacité du geste, comme on peut le constater dans des situations graves, le silence s'impose.

Pour finir, je crois qu'il ne faudrait pas confondre, amalgamer, malgré leur racine commune, Morale, Moraliser et Moralité !

Grossièrement:

Morale: règles/moeurs ( arbitraires/artificielles ) de vie, communes à un groupe étendu

Moraliser: donner des leçons à quelqu'un sur comment se comporter, ce qu'il aurait dû ou devrait faire

Moralité: en conclusion l'idée qui se dégage, qui serait mieux, plus adaptée pour la communauté, par la participation de ses représentants, par un aspect incluant l'usage de la rationalité.

Modifié par deja-utilise
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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 372 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Merci pour ce résumé!

Mais ce que tu associes à la dépression:tristesse,perte de mobilité...Va aussi de pair avec la vieillesse.La vie, elle aussi ,est une gigantesque perte de vitalité!La vie nous donne un corps jeune,puis elle nous le retire,parfois à petit feu en le handicapant,elle nous donne des parents,des animaux et des amis et ils meurent,des dents,elle nous les arrache ou nous les gâte,des biens que nous gagnons durement et que nous n'emporterons pas,des enfants,qui peuvent comme dans l'attentat du 14 juillet mourir,ou partir...J'ai posé dans un précédent topic la question Dieu est- il bon?

Si ce monde,aux dires des croyants a été créé par Dieu ,Dieu est il si bon que ça si nous devons endurer les souffrances comme Job?

Ou est ce que le monde est un jeu absurde dans lequel il faut se contenter de vivre en encaissant les cruautés de la vie, en attendant une fin plus ou moins cruelle?

Car il y a des morts plus cruelles que d'autres:On voit le fossé entre celui qui est longuement torturé des jours entiers ou qui est enterré vivant sous les décombres d'un immeuble effondré par un tremblement de terre et celui qui est décédé brutalement d'une crise cardiaque...Est ce que vivre sa matérialité n'est donc qu'une alternance de sensations sur la palette qui décline quelques nuances allant de la jouissance à la souffrance?

Modifié par querida13
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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 652 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Non effectivement ce n'est pas le but de ce topic, mais en lien direct avec le document qui a été fourni, qui lui s'adressait à un ou deux intervenants, en ce sens c'est justifié.

Qu'il y ait des suicidaires qui lisent, en puissance, ou des personnes qui connaissent ou connaitrons des personnes suicidaires est secondaire, certes, cette partie sur le suicide et la dépression n'était qu'un aspect du sujet principal qu'est la cruauté de la vie, et à ce titre, il me semble qu'il était utile de relativiser les affirmations que j'ai lues.

Donc, la vie par définition est une lutte, ce faisant elle est cruelle pour celui/celle qui souffre, mais elle n'est pas que ça en général, elle est bivalente pour la grande majorité d'entre nous, c'est pourquoi l'image du verre à moitié ou à moitié vide a été fournie. Même si je reconnais l'existence de personnes qui connaitront pendant une grande période de leur vie, des souffrances, les ONG participant à la diffusion des abominations humaines, il ne faut pas complètement occulter que beaucoup d'autres ont une vie principalement paisible, voire agréable, quand bien même ici nous manifestons le " french-paradox ".

On peut certes le faire, mais dans une perspective de ressentis, c'est à dire de douleurs, de malêtre ou de souffrances, la principale cause ne sera pas d'ordre moral, sauf cas marginaux ou épisodiques.

Celui qui croule sous des dettes, celui qui est pris au piège, celui qui manque de tout, celui qui a tout perdu, celui pour qui ses jours sont comptés, celui qui est dans une détresse émotionnelle insoutenable, celui qui est contraint de vivre ce qu'il ne souhaite absolument pas, etc, etc, ne sont pas dans un rapport avec la morale, mais bien dans celui d'un gain/bénéfice/apport ou d'une perte/inconvénient/soustraction, passés, présents ou à venir !

Le remède à ces maux, ne sera pas plus de l'ordre de la raison, il me semble, donc de la morale, puisque les problèmes vécus sont soit amoraux, soit antérieur à la morale, en revanche une oreille attentive, et donc sur le ressort des sentiments, on peut espérer trouver une sortie méliorative.

Pas vraiment, tout ne se rapporte pas à la morale ni à une morale, l'amour est de cet acabit, amoral, et donc la fraternité, l'empathie qui sont des manifestations particulières de l'amour, n'ont pas à être jugés à la lumière de la morale, ni d'une éthique, tout ceci se joue dans une autre dimension.

C'est que tu sous-estimes le pouvoir des " mots ", car ils véhiculent bien plus que du sens et de l'information désintéressée, le simple fait d'échanger, permet de partager des liens sociaux, bien plus importants que le fond du discours tenu, notre animalité trouve une forme d'accomplissement de la sorte, bien avant tout langage d'ailleurs, et avant d'être de raison, nous sommes de passion, si je puis dire, il nous faut donc combler ce qu'il y a de premier en nous, et que l'on étouffe par notre hyper-conscience, c'est à dire que de tenir par exemple son enfant qui est malheureux dans ses bras, est prépondérant sur les sons verbaux que nous allons émettre ensuite ou parallèlement, ou même pas du tout, puisqu'ils ne feront qu'amoindrir l'efficacité du geste, comme on peut le constater dans des situations graves, le silence s'impose.

Pour finir, je crois qu'il ne faudrait pas confondre, amalgamer, malgré leur racine commune, Morale, Moraliser et Moralité !

Grossièrement:

Morale: règles/moeurs ( arbitraires/artificielles ) de vie, communes à un groupe étendu

Moraliser: donner des leçons à quelqu'un sur comment se comporter, ce qu'il aurait dû ou devrait faire

Moralité: en conclusion l'idée qui se dégage, qui serait mieux, plus adaptée pour la communauté, par la participation de ses représentants, par un aspect incluant l'usage de la rationalité.

Je considère seulement que la morale (à laquelle sont liés moraliser et moralité) est utile à un sujet tel que le suicide, pas qu'elle est la seule chose utile, ni même toujours la plus importante. Et la morale ne se résume pas qu'à juger selon ce qu'elle est. Connaître les règles d'actions et les valeurs d'une société peut être utile à tous les individus même si elles ne sont pas la cause de leur problème, ni forcément toujours "la" solution. Car un suicidaire n'est jamais le seul concerné par sa volonté de mourir, la société l'est aussi, le suicide a des conséquences aussi sur celle-ci et sur son organisation. Et il existe des actions sociales concernant le suicide.

Je pense aussi que l'écoute peut être utile à l'égard des suicidaires, mais qu'elle n'est pas la seule assistance utile, ni même toujours la priorité, malgré "le pouvoir des mots" dont j'ai bien conscience. Dans certains cas ça peut suffire mais certainement pas systématiquement ni même à mon avis dans la majorité des cas. Elle est surtout ce pouvant conduire à une assistance personnalisée. Ce conseil a été donné entre autres pour éviter que n'importe qui ne s'implique maladroitement auprès d'un suicidaire et encourager à faire diriger celui-ci plutôt auprès de professionnels de santé.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 372 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Mais vous y tenez à votre suicide...

Tout le monde doit mourir un jour,pourquoi se hâter???

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 652 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Juger la vie cruelle (ce qui est un peu simpliste) est forcément un sujet lié au problème du suicide, dont je ne faisais certainement pas l'apologie.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 372 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

C'est aussi la relier à sa fin naturelle ou accidentelle ou provoquée,c'est philosopher sur la nécessité de la souffrance,la place de la souffrance dans nos vies,c'est philosopher sur l'ennui,car il y a des vies cruelles parce qu'il ne s'y passe absolument rien d'intéressant!C'est philosopher sur la brièveté et l'utilité de certaine vies éphémères!Par exemple à quoi cela sert- il d'incarner un nouveau -né mort par mort subite du nourrisson à trois mois?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

HAMLET. - Etre, ou ne pas être, c'est là la question. Y a-t-il plus de

noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune

outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter

par une révolte ?. Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce

sommeil nous mettons fin aux maux du coeur et aux mille tortures

naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit

souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! peut-être rêver ! Oui, là

est l'embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la

mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie ?. Voilà

qui doit nous arrêter. C'est cette réflexion-là qui nous vaut la calamité

d'une si longue existence. Qui, en effet, voudrait supporter les

flagellations, et les dédains du monde, l'injure de l'oppresseur,

l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé, les

lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite

résigné reçoit d'hommes indignes, s'il pouvait en être quitte avec un

simple poinçon ?. Qui voudrait porter ces fardeaux, grogner et suer sous

une vie accablante, si la crainte de quelque chose après la mort, de cette

région inexplorée, d'où nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté,

et ne nous faisait supporter les maux que nous avons par peur de nous

lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ?. Ainsi la conscience fait

de nous tous des lâches ; ainsi les couleurs natives de la résolution

blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; ainsi les entreprises les

plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à

cette idée, et perdent le nom d'action...

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 652 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

C'est aussi la relier à sa fin naturelle ou accidentelle ou provoquée,c'est philosopher sur la nécessité de la souffrance,la place de la souffrance dans nos vies,c'est philosopher sur l'ennui,car il y a des vies cruelles parce qu'il ne s'y passe absolument rien d'intéressant!C'est philosopher sur la brièveté et l'utilité de certaine vies éphémères!Par exemple à quoi cela sert- il d'incarner un nouveau -né mort par mort subite du nourrisson à trois mois?

Une vie de trois mois d'un nourrisson est une vie faite de sensations, d'émotions, de découvertes, de relationnel, etc... lui servant à lui et à ceux qui l'aiment. La mort subite du nourrisson a des causes. Il n'est malheureusement pas systématiquement facile avec les moyens actuels de la médecine de les connaître. Une prévention dans les maternités et par les professionnels de l'enfance entre autres tente de diminuer le nombre de ses victimes en préconisant par exemple des précautions lors du déroulement de la gestation, pour le couchage et des gestes adaptés à la fragilité des nouveau-nés.

Modifié par sirielle
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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

PS: J'ai besoin de connaitre l'intérêt "philosophique" de ce topic, affin d'être pertinent dans ma participation (ou non-participation).

"Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie. Le reste, si le monde a trois dimensions, si l'esprit a neuf ou douze catégories, vient ensuite."

- A. Camus

Cela dit, le sujet peut avoir de l'intérêt, mais ça ne signifie pas que la conversation qui tourne effectivement autour de ce sujet soit forcément intéressante. L'intérêt n'est pas quelque chose de donné, mais plutôt quelque chose qui se construit. Disons que ce sujet est potentiellement intéressant. Quant à la réalisation de cet intérêt, elle nous incombe à tous à chaque intervention. En l'occurrence, il n'y a probablement que 5 ou 6 interventions ici qui manifestent le sérieux nécessaire à cette question, c'est-à-dire qui vont au-delà du brassage de lieux communs ou de l'étalage d'une intellectualité morbide qui ne carbure qu'aux stéréotypes de la pensée pop/multimédia d'aujourd'hui (une forme de cruauté pour le philosophe sérieux ?). Au final, ce fil de discussion n'est jusqu'à maintenant que médiocrement intéressant.

Modifié par Dompteur de mots
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Invité
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Comme si la souffrance était une défaillance ou une maladie.
Souffrance:

Fait de souffrir, de ressentir une douleur physique ou morale.

Douleur:

Effet déplaisant éprouvé de manière ponctuelle ou récurrente dans une zone plus ou moins vaste de l’organisme. Elle peut également se révéler d’ordre mental.

Souffrance:

Fait de souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale : Avoir sa part de souffrance dans l'existence.

Douleur:

  • Sensation pénible, désagréable, ressentie dans une partie du corps : La vive douleur causée par une brûlure.
  • Sentiment pénible, affliction, souffrance morale ; chagrin, peine : Raviver une douleur ancienne.

La souffrance peut être psychique ou physique. Mais dans les deux cas, elle désigne une douleur plus ou moins forte ressentie par un individu en réaction à un traumatisme avéré ou un traumatisme potentiel. Parmi les souffrances psychologiques, on peut classer le stress, le deuil ou encore l'ennui. Dans le cadre des souffrances de type physique, la nausée, les démangeaisons, les difficultés respiratoires constituent des exemples probants. La souffrance est généralement mesurée en fonction de trois paramètres distincts : l'intensité, la fréquence et la durée.
Souffrance:

  • Fait de souffrir, d'éprouver une douleur physique ou morale; état d'une personne qui souffre.
  • MÉD. Maladie de telle partie du corps; le siège de la douleur ainsi localisée
  • Fait d'accepter certaines choses qu'on pourrait empêcher; permission, tolérance.
  • En parlant de tout retard généralement préjudiciable dans la conclusion de quelque chose

La souffrance, ou la douleur au sens large, est une expérience de désagrément et d'aversion liée à un dommage ou à une menace de dommage chez l'individu. La souffrance est l'élément fondamental qui constitue la valence négative des phénomènes affectifs.

La souffrance peut être physique ou mentale, selon qu'elle se rattache principalement à un processus somatique ou psychique dans un organisme. La douleur (comme sensation), la nausée, la détresse respiratoire, et la démangeaison sont des exemples de souffrance physique. L'anxiété, le deuil, la haine, l'ennui sont des exemples de souffrance mentale. L'intensité de la souffrance peut présenter tous les degrés, depuis l’anodin négligeable jusqu’à l’atroce insupportable. En même temps que l’intensité, deux autres facteurs sont souvent pris en considération, la durée et la fréquence d’occurrence. L'attitude des individus envers la souffrance peut varier énormément, selon la mesure où, estiment-ils, elle est légère ou sévère, évitable ou inévitable, utile ou inutile, méritée ou imméritée, choisie ou non voulue, acceptable ou inacceptable, de conséquences mineures ou graves.

Les mots douleur et souffrance peuvent prêter à confusion et demander une attention particulière

Souffrance \su.fʁɑ̃s\ féminin

  • Douleur physique ou morale, état de celui, de celle qui souffre.
    • Simplement une douleur infinie, une souffrance continue, sans trêve ni repos, la souffrance cruelle et injuste des êtres inconscients, enfants ou animaux, qui n'ont même pas l'amère consolation de comprendre pourquoi et comment ils souffrent... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
    • Ne plus s’aimer, c’est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Les jours qui suivirent furent pour la malheureuse fillette, qui découvrait à la fois l'amour et la souffrance, un supplice de tous les instants. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
    • Elle allait mourir dans des souffrances atroces, sans que rien pût la soulager. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

    [*](Droit) Tolérance en vertu de laquelle on accepte certaines choses que l’on pourrait empêcher.

    • Un jour de souffrance.

Bonne santé:

Etre en bonne santé est une expression qui signifie que l'on n'est pas porteur d'une maladie ou blessé, mais également que l'on se sent en pleine possession de ses capacités physiques et intellectuelles.

[...] Une bonne santé est définie par l'absence de limitations d'activités (dans les gestes de la vie quotidienne) et l'absence d'incapacités.[...]
D'après la définition de l'OMS (Organisation Mondiale de Santé), la santé se définit comme un état de bien-être complet, comprenant l'état physique, mental, social, environnemental... Donc la santé n'est pas seulement le fait d'être malade ou d'être atteint d'une infirmité. C'est une notion relative, ressentie par chaque individu. Aucune mesure réelle ne peut mesurer la santé, puisque la santé est le fait de satisfaire tous ses besoins (affectifs, nutritionnels, relationnels, sanitaires...). En médecine, la santé est l'absence de maladie.
[...] Cette définition de l'OMS n'a pas été modifiée depuis 1946. Elle implique que tous les besoins fondamentaux de la personne soient satisfaits, qu'ils soient affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou culturels et du stade de l'embryon, voire des gamètes à celui de la personne âgée.

[...]

Santé:

État physiologique normal de l'organisme d'un être vivant, en particulier d'un être humain qui fonctionne harmonieusement, régulièrement, dont aucune fonction vitale n'est atteinte, indépendamment d'anomalies ou d'infirmités dont le sujet peut être affecté

Normal:

Qui est conforme à la norme, à l'état le plus fréquent, habituel; qui est dépourvu de tout caractère exceptionnel.

maladie \ma.la.di\ féminin

  • (Médecine) Condition anormale du corps ou de l’esprit d’un être humain qui cause de l’inconfort ou du dysfonctionnement. Problème de santé chez un être vivant qui se traduit par une baisse des capacités physiques, de la fatigue (animaux) ou plus généralement par un dysfonctionnement, une altération, du métabolisme.
    • […] je ne voulais pas me faire à l’idée que mon père fût mort, et que plus jamais il ne reviendrait. Durant sa maladie, on m’avait défendu de pénétrer dans sa chambre, et il était parti sans que je l’eusse embrassé. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
    • Une maladie est tout processus qui porte atteinte aux fonctions normales d’un animal. Toutefois, si un individu dont un membre est fracturé peut, en principe et dans la mesure où il ne peut plus se mouvoir correctement, être considéré comme souffrant d’une maladie, il reste que, dans la pratique, ce terme exclut en général les dysfonctionnements d’origine accidentelle. Les maladies se divisent en plusieurs types […] — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer et al., Santé animale, vol 1. Généralités, Collection Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, p. 9)
    • Après Prévost, il faudra attendre près de 50 ans encore et traverser les terribles famines d’Irlande pour que l'on reconnaisse enfin de façon irréfutable que les champignons vivants peuvent être la cause de maladies chez les végétaux. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
    • Pasteur diagnostiqua le mal : c’était la maladie dite des morts flats ou flacherie, indépendante de la pébrine. Contrairement à l’opinion générale, deux maladies différentes, mais concomitantes, décimaient les magnaneries. — (Maurice Vallery-Radot, Pasteur, Librairie académique Perrin, 1994)

    [*](Familier) Affection excessive pour quelque chose, manie.

    • Il a la passion des voyages : c’est sa maladie.
    • Il raffole de tout ce qui est nouveau : c’est chez lui une maladie.
    • Tu regardes tous les jours ce vieux feuilleton ? C’est une vraie maladie !

Altération de l'organisme, affection médicale, problème de santé qui peut être causé par différentes raisons d'ordre génétique, bactérien, viral ou infectieux.
La maladie désigne un ensemble d'altérations qui engendre un mauvais fonctionnement de l'organisme. Le malade est l'individu qui souffre d'une maladie, c'est-à-dire de symptômes évolutifs nécessitant un traitement thérapeutique. Il ne faut pas confondre la maladie avec le handicap, le syndrome ou encore la blessure. De nombreux facteurs peuvent engendrer des maladies chez l'homme. Ces causes peuvent être intrinsèquement ou extrinsèquement liées à l'organisme. L'étiologie est la science qui étudie les facteurs qui entraînent des maladies.
Altération de l'état de santé se manifestant par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non, correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus à des causes internes ou externes et comportant une évolution.
Maladie:

  • Altération de la santé, des fonctions des êtres vivants (animaux et végétaux), en particulier quand la cause est connue (par opposition à syndrome).
  • Altération, dégradation de quelque chose : Les maladies du vin.
  • Familier. Comportement excessif, anormal, obsessionnel : La maladie de la vitesse.

La maladie est une altération des fonctions ou de la santé d'un organisme vivant, animal ou végétal.

On parle aussi bien de la maladie, se référant à l'ensemble des altérations de santé, que d'une maladie, qui désigne alors une entité particulière caractérisée par des causes, des symptômes, une évolution et des possibilités thérapeutiques propres.

Un malade est une personne souffrant d'une maladie, qu'elle soit déterminée ou non. La plupart du temps ce terme est utilisé pour désigner un être humain. Lorsqu'il est pris en charge par un médecin ou qu'il reçoit une attention médicale, on parle alors de patient.

La santé et la maladie sont parties intégrantes de la vie, du processus biologique et des interactions avec le milieu social et environnemental. Généralement, la maladie se définit comme une entité opposée à la santé, dont l'effet négatif est dû à une altération ou à une désharmonisation d'un système à un niveau quelconque (moléculaire, corporel, mental, émotionnel…) de l'état physiologique ou morphologique considérés comme normal, équilibré ou harmonieux. On peut parler de mise en défaut de l'homéostasie.

Oui: la souffrance est une défaillance ou une maladie.

La souffrance (comme tous autres mots, et idées) n'est pas à sacraliser, ni à diaboliser.

La Souffrance fait partie de la vie, quel soit interpréter, méjuger, bien définit, légère, importante, éphémère ou sur le long terme.

En rapport à ce topic:

Cruauté:

  • Penchant à faire souffrir, caractère de quelqu'un de cruel, de ses actes ; férocité : La cruauté d'un tortionnaire.
  • Littéraire. Caractère de ce qui fait souffrir ; dureté, rigueur, rudesse : La cruauté de l'hiver.
  • Action cruelle : Cet homme s'est rendu tristement célèbre par ses cruautés.

Il est possible d'interpréter la vie comme étant cruelle.

Par rapport à l'observation/interprétation de certaines souffrance.

Par rapport à l'observation/interprétation de certains abus de certaines souffrance.

Par rapport au méjugement de certaines souffrance.

Par rapport au méjugement de certains abus de certaines souffrance.

La vie n'est pas à juger éternellement cruelle, grâce à des moments nommé "bonheur", aussi éphémère et rare, puissent-ils être comparé à l’immensité du l'univers, de l'existence ou de la non-existence.

Il ne tien qu'a nous, de nous batre/vivre/survivre pour réaliser ces moment (si tenté qu'on ne les idéalise pas) ;)

Le bonheur c'est dans la tête avant tout (une interprétation purement partial) !

Exemple: Masochiste... :smile2: :smile2: :smile2:

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CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie. Le reste, si le monde a trois dimensions, si l'esprit a neuf ou douze catégories, vient ensuite."

- A. Camus

Cela dit, le sujet peut avoir de l'intérêt, mais ça ne signifie pas que la conversation qui tourne effectivement autour de ce sujet soit forcément intéressante. L'intérêt n'est pas quelque chose de donné, mais plutôt quelque chose qui se construit. Disons que ce sujet est potentiellement intéressant. Quant à la réalisation de cet intérêt, elle nous incombe à tous à chaque intervention. En l'occurrence, il n'y a probablement que 5 ou 6 interventions ici qui manifestent le sérieux nécessaire à cette question, c'est-à-dire qui vont au-delà du brassage de lieux communs ou de l'étalage d'une intellectualité morbide qui ne carbure qu'aux stéréotypes de la pensée pop/multimédia d'aujourd'hui (une forme de cruauté pour le philosophe sérieux ?). Au final, ce fil de discussion n'est jusqu'à maintenant que médiocrement intéressant.

Les fils de discussions en section philosophie ressemblent souvent à ça. On est sur un forum généraliste et il y a très peu de spécialistes de philosophie qui les fréquentent. Alors à bien y relire nous voyons plutôt des conversations de comptoir. Et si le fil a un intérêt limité c'est parce que chacun intervient sur une partie de la discussion, la découpe, dérive vers autre chose...tout ce foutoir ne permet pas une discussion dynamique et riche. Les règles du forum engendrent majoritairement cela.

Pourtant, on aborde un sujet crucial. On voudrait mieux s'armer.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Les fils de discussions en section philosophie ressemblent souvent à ça. On est sur un forum généraliste et il y a très peu de spécialistes de philosophie qui les fréquentent. Alors à bien y relire nous voyons plutôt des conversations de comptoir. Et si le fil a un intérêt limité c'est parce que chacun intervient sur une partie de la discussion, la découpe, dérive vers autre chose...tout ce foutoir ne permet pas une discussion dynamique et riche. Les règles du forum engendrent majoritairement cela.

Pourtant, on aborde un sujet crucial. On voudrait mieux s'armer.

Tout à fait, tout à fait. Et c'est à l'image de la vie en société aussi. Et cela fait certainement partie de la cruauté inhérente à l'existence, du moins pour une certaine catégorie d'individus.

Les fils de discussions en section philosophie ressemblent souvent à ça. On est sur un forum généraliste et il y a très peu de spécialistes de philosophie qui les fréquentent.

Balivernes. Il ne faut pas le moins du monde être spécialiste de quoi que ce soit pour s’exprimer adéquatement sur ce thème. Il s’agit seulement d’être sincère. Pour s’assurer de cette sincérité, on peut se livrer par exemple à une expérience de pensée : imaginons par exemple que nous sommes seuls sur une île déserte avec un ami suicidaire qui nous dit : « le monde est trop cruel, je crois que vivre n’en vaut pas la peine. » Il s’agit alors de se demander ce qu’on va lui dire – non pas en termes psychologiques, mais bien en termes philosophiques. Le psychologue part d’axiomes, de théories psychologiques et les applique à des cas particuliers. Le philosophe se permet quant à lui d’aller jusqu’aux fondements mêmes de la pensée. C’est pourquoi il faut s’imaginer l’ami non pas comme étant aux prises avec un problème particulier (deuil, névrose, etc.), mais bien seulement avec le problème général et universel de la cruauté de l’existence. L’existence est un scandale : peut-on, doit-on, comment peut-on vivre au sein même d’un monde scandaleux ?

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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Balivernes. Il ne faut pas le moins du monde être spécialiste de quoi que ce soit pour s’exprimer adéquatement sur ce thème. Il s’agit seulement d’être sincère. Pour s’assurer de cette sincérité, on peut se livrer par exemple à une expérience de pensée : imaginons par exemple que nous sommes seuls sur une île déserte avec un ami suicidaire qui nous dit : « le monde est trop cruel, je crois que vivre n’en vaut pas la peine. » Il s’agit alors de se demander ce qu’on va lui dire – non pas en termes psychologiques, mais bien en termes philosophiques. Le psychologue part d’axiomes, de théories psychologiques et les applique à des cas particuliers. Le philosophe se permet quant à lui d’aller jusqu’aux fondements mêmes de la pensée. C’est pourquoi il faut s’imaginer l’ami non pas comme étant aux prises avec un problème particulier (deuil, névrose, etc.), mais bien seulement avec le problème général et universel de la cruauté de l’existence. L’existence est un scandale : peut-on, doit-on, comment peut-on vivre au sein même d’un monde scandaleux ?

Il n'est certes pas obligé d'être un spécialiste de philosophie pour aborder des questions en philosophe, pour donner un sens général. Mais l'histoire de la philosophie rajoute de la richesse aux idées. Parce que donner un sens général, chacun le fait à sa propre hauteur.

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Invité
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Il n'est certes pas obligé d'être un spécialiste de philosophie pour aborder des questions en philosophe, pour donner un sens général. Mais l'histoire de la philosophie rajoute de la richesse aux idées. Parce que donner un sens général, chacun le fait à sa propre hauteur.

Si la philosophie n'est plus que de l'histoire, elle est morte.

ça doit etre vivant la philosophie, et non pas sclérosée sur une érudition.

Donc apporter autant que possible des idées nouvelles, des concepts nouveaux.

Bien sur il vaut mieux avoir des bases, mais n'est ce pas Nietzsche ( dont la culture philosophique n'était pas si étendue que ça ) qui disait que le role du "maitre" etait de faire en sorte que ses disciples le dépassent ?

Et en science, Newton; " Si j'ai vu plus loin c'est que je me suis assis sur les épaules de géants".

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